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[RP] Mais où est ma plume ?

Della
Citation:
    A vous, Cassandre Louna de Leffe van Loos, Duchesse de Chatel sur Moselle.

    Bonjour.


    Pauvre duchesse. Je vous plains. En être réduite à céder votre robe à Jade ! Oh oui, je vous plains. J'espère pour vous que la couturière qui avait cousu cette robe est au courant du fait que l'on a saboté son travail et modifiant sa prime oeuvre. Si une telle chose se passait avec une robe de Clarinha, je n'ose imaginer la colère de celle-ci et la mienne serait bien pire encore !
    Mais dites-moi, n'êtes-vous pas responsable de la garde-robe de l'Empereur ? Vous êtes donc autant responsable de celle de la Régente, il me semble. Et vous n'aviez pas pensé à lui fournir assez de robes ? Elle a du en piquer une dans vos affaires ?

    J'espère que vous plaisantez lorsque vous dites que vous feriez appel à ma couturière. Car bien évidemment, vous pouvez toujours courir avant que j'autorise Clarinha a travailler pour vous.
    Je vous ai fait une proposition, vous l'avez refusée. Désormais, jamais vos épaules ne porteront de créations nouvelles de ma très chère Clarinha. Eventuellement, si un jour je venais à mettre aux enchères quelques unes de mes anciennes robes, pour une oeuvre charitable, et que vous arriviez à en acquérir une, alors, peut-être accepterais-je que vous paraissiez en public vêtue d'un de mes vieux vêtements.
    En attendant ce jour, contentez-vous de vos horribles oripeaux, puisque cela semble vous plaire.
    Permettez que je ne revienne pas sur vos attributs féminins, je n'en suis pas encore à reluquer les femmes pour me comparer à elles.

    Voici donc une affaire réglée définitivement : pas de robe magnifique, pour vous.

    Que le Très Haut ait pitié de vous.




_________________
Charles_de_raveline


Il avait fallu au jeune homme, réveiller ses sources pour connaître les noms et titres de la personne à qui il s'adressait. Car il en avait toujours entendu parler comme la Dame "Della". Il n'en savait plus, jusque là. Car celle-ci avait une dette envers le jeune homme. Petite, mais une dette quand même. Et il avait bien l'intention d'en user, et pas l'envie de trop attendre. Certes... attendre lui aurait peut-être permis d'user de cet atout à un moment plus opportun. Mais dans un sens, il n'avait pas l'envie que la noble Dame oublie son engagement.

Charles s'était donc décidé d'user de cette dette, pour une demande très spéciale...


Citation:


    A vous , Della d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.
    De nous, Charles de Raveline,

    Salutations.

    Vous êtes probablement bien surprise de voir une lettre de ma part. Mais ne le soyez pas tant... car ma demande le sera tout autant.

    Mais je vais tout d'abord vous expliquez la raison pour laquelle j'ai pensé à vous. Je me suis laisser dire que vous aviez été, fut un temps, proche de la royauté françoise. Je n'ai pu faire qu'un lien: proche de Paris. Tout le monde connaît la capitale, selon certains aspects tout du moins. Je suppose que l'on y trouve des quartiers pauvres, mais aussi une haute bourgeoisie, et tout aussi probablement une haute noblesse.
    Il faut donc servir toute cette élite... domestiques... bien évidemment... mais aussi courtisanes et courtisans... Je ne dis aucunement que vous avez affaire à de telles personnes! Loin de moi cette idée! Cependant, j'émets la supposition que vous avez peut-être connaissance d'une personne, qui pourrait me mettre en contact avec un courtisan qui travail auprès de l'élite.

    La raison de cette demande, est que je veux faire une petite surprise à ma filleule... Drôle de surprise me direz-vous, mais je l'adore, et j'adore la taquiné.

    Enfin, mon ultime argument, est je pense, vous vous en souvenez, que vous avez une dette envers moi. Je vous demande juste le nom d'un courtisan qui acccepterait de faire le voyage jusqu'en Lorraine.

    Très cordialement,
    Charles de Raveline


Le jeune homme relut ses pattes de mouches. Il espérait que la Duchesse serait capable de le relire. Il passa du sable sur sa lettre pour sécher l'encre, avant de confier le courrier à un pigeon...

_________________


Della
La lettre de Charles surprit effectivement la Renarde.
Ce n'était pas tant le fait qu'il vienne réclamer le service qu'elle lui devait mais plutôt et surtout la nature de ce service.
Oui, elle avait vécu à Paris fut un temps, avec son époux. Mais de là à pourvoir répondre à cette demande...Della était très certainement la dernière personne qui pourrait donner ce genre de renseignements !


Citation:

    A vous, messire Charles de Raveline.


    Le bonjour vous va.


    En effet, j'ai eu l'occasion de vivre au Louvre et de fréquenter Paris et sa haute noblesse. L'on ne vous a pas trompé.
    Hélas, je ne suis pas le genre de personne à connaître ces gens que vous évoquez.
    Je suis aristotélicienne et ma foi a toujours guidé ma vie. Jamais je n'ai ni de près ni de loin fréquenter des courtisans.
    Tout au plus, sais-je qu'il y a un hôtel non loin des Galeries Lafoyotte où, parait-il, il se passe des choses pas du tout aristotéliciennes. Je ne peux vous en dire plus, j'ignore le nom de cet établissement.

    Permettez-moi quand même de vous faire remarquer que cette "surprise" que vous voulez faire à votre filleule est du plus mauvais goût !
    Un parrain est une personne qui doit veiller sur sa filleule, l'empêcher de quitter le droit chemin, être un guide tant moral que spirituel.
    En offrant cette surprise à votre filleule, vous faillez à cet engagement que vous avez pris en acceptant d'être son parrain.
    Pire, vous poussez cette jeune fille tout droit vers le sans nom !


    Puisse le Très Haut arriver à vous arrêter dans cette folle démarche et protéger votre filleule de votre idée saugrenue.






_________________
Charles_de_raveline


C'était la seconde fois que le jeune homme entamait l'écriture de la lettre. La première fois, une nouvelle de grande importance l'avait tout fait gâcher, une si belle calligraphie, un vélin si couteux, et une encre qui l'était tout autant... Tout cela à cause d'un idiot de première!
Enfin bon, il était donc une nouvelle fois devant un parchemin, celui-ci était vierge. Il allait devoir retrouver ses mots, les formules qu'il avait user précédemment... Ce ne serait pas gagner. Mais le texte final fut envoyé quand même.


Citation:
    A vous , Della d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.
    De nous, Charles de Raveline,

    Salutations.

    Je pense et j'espère que vous vous méprenez sur mes intentions. Je n'ai aucunement l'envie de payer un gigolo et une nuit à ma filleule, loin de moi cette pensée. C'est bien pour cette raison que j'étais à la recherche d'un courtisan qui fricote avec une certaine élite.

    Je supposais que ces personnes étaient plus polies, et polyvalentes. Si j'espérais, qu'il fasses du "bien" à ma filleule, ce n'était pas dans le sens... enfin vous voyez ce que je veux dire, point besoin de faire un dessin

    Non, mon but était de trouver une personne qui aurait été apte à l'écouter, à lui changer les idées, à l'amuser. Et si quelque chose se passait, j'aurais interdit que cela aille plus loin que des massage tout au plus. Je voulais une personne qui était apte à lui faire passer un instant de bonheur.

    Bien malheureusement, la date du baptême s'est avancée plus vite que je le pensais. Je me suis probablement lancé dans une tâche trop ardue. Je vais donc devoir trouver autre chose, bien plus dans mes compétences.

    J'espère ne pas vous avoir trop déranger, et que je pourrais toujours compter sur la petite dette... vu qu'au final je n'ai pu réellement en profiter non?


    Très cordialement,
    Charles de Raveline

_________________
Della
Hum.

Citation:
    A vous, Charles de Raveline.


    Le bonjour vous va.


    Effectivement, à la lecture de votre première missive, j'ai eu l'impression que votre recherche était fort peu aristotélicienne, j'en étais d'ailleurs choquée. Je le reste encore d'ailleurs en lisant que vous pensiez quand même à un massage !
    J'en viens donc à me poser plusieurs questions sur vous, messire Charles. Quelle idée des femmes avez-vous donc ? Savez-vous qu'une femme aime qu'on la respecte au moins dans son intimité ? Une jeune fille, point encore mariée, innocente donc, n'a pas besoin d'une compagnie telle que vous la décrivez, même "pour se changer les idées". Je vais vous paraître très prude, sans aucun doute, pourtant, il est une chose que vous devez absolument inculquer à votre filleule si vous avez de l'affection pour elle, c'est qu'elle doit garder sa fraîche innocence jusqu'à son mariage. Il n'existe aucun autre cadeau plus précieux qu'une jeune femme puisse faire à son premier époux : l'hymen. Or, ainsi laisser sous-entendre à votre filleule qu'elle pourrait "se changer les idées" avant un mariage aristotélicien, c'est lui causer beaucoup de tort. Nous autres, femmes, nous ne sommes pas des objets de plaisir, nous sommes celles par qui l'avenir vit et grandit, nous sommes celles qui portons la vie pour la donner au monde, dans les liens sacrés du mariage. C'est uniquement dans ce rôle-là qu'une femme s'accomplit et peut être heureuse, avec la bénédiction et sous le regard bienveillant de Dieu.

    Pardonnez-moi, messire Raveline, si je vous donne l'impression de vous faire la morale mais je suis persuadée que vous ne désirez rien d'autre pour votre filleule que son bonheur. Le bonheur d'une femme ne passe que par le mariage et la fidélité.

    Me direz-vous qui est votre filleule ? Est-elle Lorraine ? Peut-être la connais-je ?
    Son baptême est avancé, dites-vous, c'est une grande nouvelle, sans doute un signe du Très Haut de son impatience à la voir entrer dans la famille aristotélicienne ! Il faut donc se réjouir de cela et prier beaucoup afin que cette jeune fille trouve le chemin de son accomplissement.

    Si toutefois vous cherchiez encore quelques distractions pour elle, pourquoi ne pas envisager des lectures qui la rendront brillante ou encore l'emmener à la chasse, lui offrir un rapace qu'elle pourra mettre à sa main et exhiber fièrement ? Autant je suis d'avis qu'il faut éviter la broderie à tous prix, autant je suis persuadée que les passe-temps sont nombreux pour la gente féminine.

    A mon tour d'espérer ne pas avoir abuser de votre temps, et vous pourrez bien entendu toujours compter sur moi, à condition que le service à rendre soit un service juste et noble. Le meurtre, je le réserve uniquement à mes proches.

    Que le Ciel vous garde, messire Charles ainsi que votre filleule.



Hum, donc.
Car...il y a loin de la coupe aux lèvres.
Ces jolis mots si bien écrits par la Renarde sont quand même un peu le reflet du "Faites ce que je dis, pas ce que je fais". Mais cela, Charles de Raveline ne peut le savoir, Della et lui ne se connaissent pas assez pour cela...

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