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Garg-[RP]La honte de l'Orient a désormais un visage 

Vanille


Vanille s'ennuyait un peu sur Xaloztoc, les jours semblait se ressembler.

Aztatl, son esclave, qui était à ses côtés depuis de nombreuses lunes et dont les oreilles traînaient partout lui faisait ses rapports quotidiens.


Maîtresse, Maîtresse, il paraît que des bruits circulent que toi et d'autres chefs d'armées comme Vargas, Guyhom, Tony seriez poutrés.

Vanille se mit à rire :

Ha bon! t'es sûre nous sommes pourtant tous à la tête de nos armées respectives.

C'est à sourire et même rire.

Par contre l'armée de Ghuyom a fait une bonne chasse avec Belle, Lapoilue... et d'autres.

Souriez elles sont poutrées.


Quelques temps plus tard :

Maîtresse, Maîtresse, il paraît que Tatjana a eu encore affaire à nos guerriers.

Vanille réfléchit :

Tatjana ? c'est qui déjà ?

Ha oui c'est vrai elle fait partie de la liste d'ennemis donnée par les tlax.

On l'a rencontré une première fois dans l'armée de Belle ou Nana je sais plus, la première étant restée si peu de temps à la tête de son armée, une petite rencontre avec la nôtre et hop plus de Belle.

Alors Tatjana se serait encore frottée à mes guerriers?


Maîtresse, Maîtresse, il paraît qu'elle se serait trompée la première fois et que là elle rentrait chez elle.

Vanille se mit à rire :

Bah, soit c'est une ruse des rebelles pour le faire croire, soit elle est vraiment idiote, on ne s'aventure pas quand on est en procès pour haute trahison sans avoir fait la preuve de son innocence sur un clan où il y a une armée.

Dans un cas comme dans l'autre c'est une bonne chose, la bêtise est souvent plus dangereuse que la rebellion, elle aurait pu encore se tromper d'armée.


Maîtresse, Maîtresse, on dit que vous devez être blonde.

Blonde ? Blonde ? C'est quoi être blonde ? Jamais entendue ce mot.

Vanille réfléchit.

Ha si, c'est vrai Ixchella disait l'être il y a bien longtemps. Comme elle semble avoir très bonne opinion d'elle et s'en vantait de l'être cela ne peut-être qu'un compliment mais lequel?

Les rides de son front se plissent.

Courage? Valeur? Intelligence? Avoir de l'honneur? Certainement quelque chose de cette sorte mais quoi?

Vanille regarde les derniers rapports.

Tiens un combat a eu lieu cette nuit sur Calpan et de nombreuse pertes parmi les rebelles et chose étonnante il semblerait que quelques personnes faisant partie de l'armée de Nana n'y étaient plus au moment d'un affrontement capital.

Ha ça tu vois ma petite Aztalt, ils ne sont certainement pas blondes, un tel sens de lâcheté c'est contraire à cette qualité. Une honte pour des guerriers.

Un sourire de mépris apparut sur le visage de Vanille.



_________________
Vargas
Huam, Calpan, et vous prendrez bien un peut de combat avec tout ca non ?

Le bison été resté en arrière avec ses guerriers. Le dernier espion n’était pas encore rentré de Xico, et bien que pour tous la piste d’un positionnement entre Xico et Calpan était peut probable, le bison avait été désigné pour attendre le dernier espion pendant que Tony et le Huey avait déjà plié bagage, et alors qu’il avait presque commencé a sonner le rappel, afin de retourner lui aussi sur Xalo quitte a abandonné le retardataire, une silhouette se détachant d’un la petite colline derrière laquelle le campement avait été monté, celui qu’il avait attendu toute la journée était enfin venu et les trois mots qu’il prononça avait eu pour conséquence de tout rechanger une nouvelle fois….

Ces « Ils sont là…. » Avait confirmé l’hypothèse la moins tangible de toutes, mais de cet homme, le bison savait qu’on pouvait se fier sans le moindre souci, et d’un geste de main, tous comprirent qu’ils resteraient encore un peut dans ce nid infesté de Glouglouseurs et de traitre qu’était Huam….

Les aras étaient partie à une vitesse folle, croisant même celui de Minicrotte qui l’exhortait de le rejoindre à Calpan après qu’ils furent décuvèrent et qu’ils c’étaient rendu a Xico.

Bien entendu, l’invitation qu’avait renvoyée le Bison à l’attention de la crotte n’avait pas reçu d’écho, et donc ils devraient bien se déplacer a Calpan pour le faire sortir de son trou….

C’est donc ainsi qu’au petit matin, la colonne de la fureur fut rapidement rejointe par une des armée Occidental afin de rallier Calpan même si le Mogollon doutait qu’il resterait encore quelqu’un a leur arrivé….

Il faut dire qu’il avait tellement eu l’habitude depuis quelques jours de les voir fuir, ou se cacher, qu’un affrontement serait bien surprenant, mais pour une fois, la surprise fut presque bonne, l’étendard noir flottait sur les murs de Calpan, l’armée était là et bien là, même derrière les murs, ils avaient encore du s’attaquer a 2/3 pauvres défenseurs, signature devenu au combien familière de la part de cette pseudo armée qu’était EZTIC….

Hmmmmm cet étendard, je lui donne deux jours, pas un de plus pour avant de le faire tomber et de pisser dessus !!!!

Les guerriers éclatèrent de rire en entendant leur chef et furent galvaniser par la confiance et l’assurance qui émanait du Bison.

On monte un campement de fortune, si ca se trouve, ce soir on est dans les murs, au pire ce sera demain, de toute façon, en voyant nos bannières, je suis presque prêt a parier que ca parle déjà de plan de sauvetage et d’évacuation.

Son sourire se fit plus carnassier, ce soir il y’aurait du sang, des cris, des larmes, et ca, il l’adorait…….

Qu’on me laisse tranquille maintenant, je vais me préparer pour ce soir. Effectif de garde réduit, que tous les autres reprennent des forces se soir, on se les faits !!!

Quelques heures plus tard….

Le bruit des tambours étaient assourdissant, les lignes étaient bien tenu et droite, les lames d’obsidienne des macuahuitl luisaient dans la nuit a coté des boucliers, et la tension était a son comble.

Le Bison ajusta son masque, replaça sa coiffe de Léopard qu’il avait tué de ses mains en étant encore tout jeune apprenti guerrier, et en regardant leurs deux fiers armées, d’un signe de tête entendu avec Tony et Mayca, il leva son arme avant de l’abattre en direction de Calpan sous les cris de :

POUR LA GLOIRE DE L’ORIENT ET DE TLAXCALA LA GRANDE !!!!! A L’ATTAQUEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!

Sous les hurlements féroce, la nué humaine se dirigea vers les barricades, et plaçant son arme dans son dos, Vargas dont la force physique était bien connu, aida en prenant place au coté du bélier fait d’un large tronc d’arbre, à défoncer les barricades, qui ne tardèrent pas à cédé, laissant une ouverture béante dans les défenses qui rapidement fut submergé de guerriers avides de sang qui se jetèrent sur tous les défenseurs rebelle dont les rangs se fissurèrent comme un fétu de paille…..

Allez, on continue !!! Montrons leur ce qu’il en coute de défier les fiers guerriers Tlax, que notre fureur fasse tomber ses barricades et que nos armes soit maculé de sang !!!!

Citation:
04/11/1460 11:01 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "ETZIC Aye Caramba !" dirigée par Nana et les défenseurs de Calpan.


Devant lui, aucune traces de guerrier à plumes, de guerriers d’élite de l’armée EZTIC, que des sous fifres, des jeunes ennemies sans trop d’expérience à priori, avide sans doute de récupérer ses plumes à lui et de se faire un nom en décapitant le Mogollon….

Qu’à cela ne tienne, l’arme du bison ne faisait de toute façon aucun détail, un bras tranché par là, un crane explosé par là, une esquive de son bouclier pour en repousser deux autres, et alors que son arme était déjà bien rouge, il aperçu un peut plus loin une de celle dont il voulait la tête plus que tout, Vroqi…..

Se frayant un passage pour la rejoindre, il reconnu un pagne et une silhouette qu’il aurait reconnu entre mille, engager le combat contre Vroqi, c’était sa femme, Tallulah qui l’avait devancé, et l’espace d’un instant, il sourit en pensant que pour la femelle enceinte, il aurait peut être mieux value qu’elle tombe sur lui que sur Tall…..

Il continua a distribuer des coups, tout en ayant un œil sur le combat proche qui, très rapidement, semblait tourner a l’avantage de sa femelle qu’il, après une superbe esquive répliqua laissant Vroqi allongé au sol….

Pas le temps de l’achever que déjà le mat ou flottait le drapeau de la honte, sombre tel la nuit, était en vue, poussant le guerrier et les siens a continuer plus encore leur offensive....

On y est presque les gars, plus qu’a détruite ce mat et tuer les derniers traitres et on en aura finit !!!

Alors qu’ils avaient prit possession maintenant du point haut ou trônait la bannière d’EZTIC, un nuage de fumé qui s’élevait vers l’horizon attira l’attention des guerriers…

Vargas, Vargas, ils fuient à nouveau regarde !!!!

Le bison retira son masque, laissant apparaitre son visage maculé de sueur, réajusta sa coiffe, et plaçant la main au dessus de ses yeux pour se protéger du soleil levant, il aperçu bien un étendard sombre et quelques cavalier s’éloigner au loin, mais dont le nombre semblait risiblement infime….

Les chiens, les voila encore une fois à fuire….

Se retournant pour admirer le spectacle du massacre, il constata rapidement que les siens avaient prit largement l’avantage sur les rebelles, constatant un nombre déraisonnable de traites allongé au sol gémissant, comparé au nombre important des siens débout entre les morts….

Hé bien, maintenant au moins, on voit la différence entre une armée professionnelle et une bande de traine savate, de moins que rien et autres brigands recruté aux quartes vents sans qualité militaire……

Et encore, on est venu qu’avec un peut moins de la moitié des hommes disponibles…

Les guerriers à ses cotés éclatèrent de rire, ayant participé tous là, a l’une des plus grande et indiscutables victoires Tlaxaltèques de ses dernières années….

Qu’on ramasse chaque traitre encore en vie et qu’on lui passe les fers. Et trouver moi les derniers rebelles qui se cachent encore dans le clan, vous devriez en trouver beaucoup caché qui on préféré éviter le combat.

Levant les yeux au ciel, le bison continua avec un petit sourire au coin des lèvres…..

Et c’est quoi encore ca ? C’est quoi se bordel, qu’on descend cette bannière de la honte tout de suite, qu’on y remette l’aigle Oriental immédiatement a sa place…..

Se dirigeant vers le mat….

J’ai une folle envie de pisser !!!!

AHHAAAHHAAH AAAHAAHHHAAAH AAAHAAAH

Et c’est sous les rires et les vivas que les guerriers exécutèrent les ordres de leur chef….
_________________
Vroqi
Calpan, chez eux...

Le défi avait était envoyé par son époux et Ô surprise pour une fois il avait été relevé et deux armées se présentèrent devant les murs à l'aube.

Bien sûr les "Divas susceptibles" n'avaient pas osé venir seuls, ils étaient accompagnés de l'armée occidentale, Tony quelque chose à sa tête, elle n'arrivait pas à retenir le nom et puis après tout, peu lui importait. Que se soit l'Occident ou Cuauhtochco, ce conflit ne les regardait pas, ils n'étaient venus que sur l'ordre de Guyhom et elle avait entendu dire qu'ils méprisaient les soi disant guerriers orientaux autant qu'elle.

Bien évidemment, le Huey avait préféré rester en arrière pour s'attaquer à quelques misérables renforts mais cela ne l'étonnait guère aussi. Très courageux de sa part. Elle l'avait vu à Tlaxcala s'entourer d'autant de monde possible pour protéger ses petites fesses, mourir avant l'heure, très peu pour lui et pourtant son heure sonnera bientôt.

Vroqi regarda les "divas" l'expression de son visage pleine de mépris. On lui avait rapporté quelques paroles des hommes de Vargas. Hommes qu'elle ne connaissait absolument pas, mais qui se permettaient dans leur ivresse qu'ils utilisaient surement pour se donner du courage, de jeter un doute sur la paternité de son enfant et sur sa fidélité vis à vis de son époux.

C'était ça des hommes qu'on avait trouvé assez digne pour porter les couleurs de l'Orient? C'était ça des hommes qui ne trouvaient rien de mieux à faire que se soulager à tout bout de champs devant qui voulaient les regarder? C'était ça des hommes qui ne pouvaient pas venir au bout d'une armée avec leurs propres moyens et sans faire appel à deux autres provinces?

Non, ils n'étaient rien de plus que des vulgaires choses craintives, sans plus qu'un pois chiche dans leurs crânes pour leur servir de cerveau.

L'honneur du guerrier, ils n'en connaissaient même pas le sens, préférant couvrir leur propres craintes de mourir par des paroles et des gestes puants.

La bataille

C'est l'heure, ils vont attaquer, profitant du mouvement de "ETZIC Aye Caramba !" pour prendre le calpulli.

Vroqi sur son lama faisait face, se demandant si comme à leur habitude ils allaient lui éviter. Elle visa Vargas et ne le perdit pas de vue, les occidentaux elle s'en fichait.

Hélas Vargas se tenait en arrière, préférant bien sûr laisser le soin d'attaquer à ces derniers, l'un vint vers elle et bouclier devant son ventre, massue levée, elle lui fila un bon coup. Un rapide coup d'oeil, il n'était que sonné mais avant qu'elle puisse lui donner le coup de grâce, un autre occidental chargea vers elle. Massue levée de nouveau, il la prit pleine sur la tête et resta à terre mais avant qu'elle puisse lever son arme une troisième fois, la femelle de Vargas en troisième position lui asséna un coup et Vroqi tomba.

Dans la seconde avant de perdre connaissance, elle trouva la force de dire,

il n'a même pas eu le courage de venir lui même et a préféré envoyer sa femme...

Vroqi était allongée sur le sol, inerte...
Mayca


calpan suite


Après avoir craché sur minicar Mayca fit le tour du clan afin de réconforter les blessés, et comptabiliser les pertes des deux camps.
Depuis peu, il laissé a Vargas le soin de diriger les opérations mais il restait le Técuhtli encore à ce jour.
Jarre de pulque a la main, feuille de coca a nouveau en bouche, il reconnut un corps inerte, s'approchant,il vit Vroqi salement amochée, alors il héla deux esclaves:

Vous deux, ramenez cette femelle sous mon calli, vérifiez si elle vit encore,prenez soin d'elle et surtout attention a son ventre sinon je vous écorche vif!!!
Préparez aussi un bac avec de l'eau chaude, je dois me laver de tout ça.

Il tourna les talons en repensant a Vroqi, il l'avait vu la première fois quand il était aux cotés d'Alexius, puis ils avaient travaillé ensemble, il la respectait pour son engagement et son travail effectué au sein du tlatocan, et si seulement elle n'avait pas suivie son abruti de mâle, elle n'en serait pas là maintenant.
La vois de vargas le sortit de ses pensées, il s'approcha:

Mon frère nous avons bien combattus cette nuit, mais nous devons terminer le travail, fait moi savoir ce que tu décide pour demain , je serai à mon cali, passe manger un morceau si tu as le temps et n'oublie pas de récompenser les troupes.
Kaissya est tombée, fait en sorte qu'on s'occupe d'elle.

Il but un grande lampé de pulque, donna la jarre a Vargas et fila direction son cali.
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Vroqi
Des mots lui arrivent aux oreilles, son enfant qui jusqu'à présent ne bougeait pas se met à cogner les parois de son ventre comme à chaque fois qu'on menace de faire ce qu'elle ne voudrait pas.

Citation:
Vous deux, ramenez cette femelle sous mon calli, vérifiez si elle vit encore,prenez soin d'elle et surtout attention a son ventre sinon je vous écorche vif!!!


Mayca ! Non non non il ne s'en occupera pas d'elle ni de l'enfant de l'homme qu'elle aime !

Elle retrouve une force inouïe et sautant sur ses pieds, repoussa les deux esclaves agressivement.

Levez vos sales pattes de moi esclaves !

Et elle leur enfonce chacun à leur tour, son bouclier sur la tête.

Secouant la tête pour reprendre ses esprits, elle chercha à s'en échapper et retrouver son époux. La poussière lui brouille la vue... vite vite, je dois me mettre à l'abri, là où ils ne me trouveront pas. Il n'en est pas question que notre enfant naisse près de ces animaux !

Une lueur dans une direction, c'est les torches du clan, elle se baisse et d'un pas furtif, utilisant ce qui lui reste de ses forces, se dirige vers leur hutte, entre et se laisse effondrer auprès de son époux.
Minicar
Minicar reprend ses esprits. Son « chez lui » le conforte... grimace à chaque geste, prend attention de sa femme effarée et énervée par les propositions indécentes d’un vieux cache pagne vicieux. Elle lui raconte… Minicar se met en colère.

Ils pensent être vainqueurs! Mais de qui? Mais de quoi,? Regarde la face du Calpullec, Tiens... il vient de démissionner... encore une erreur... !!!!
Ce Monde n'est pas fait pour les faibles d'esprits, mais pour la loi des Massues! Dis-moi quelle victoire ils fêtent ici, si ce n'est que leur honte??? Celle de L'Orient, celle de celui qui ne peut plus courir, couplé avec un lâche qui attend un nombre certains pour frapper! Je te le rappelle, ceux qui crient au dehors aujourd'hui sont ceux qui ont refusé par deux fois le combat d'homme à homme!

Minicar caressant le visage de sa femme:
Ils n'ont rien gagné, que leur honte! Ils n'auront jamais de repos, JAMAIS!

Minicar reçoit un Ara un peu déplumé:
« prends soin de toi, de Vroqi et des nôtres, L'aventure continue! » regarde la signature et explose de rire.

Minicar enlace sa femme et boitillant file voir si un dindon n'est pas à cramer dans les parages.
Amaltec
la petite sauvageone fonçais sur les soldats ennemis persuadée de son invulnérabilité elle ne sentit qu'a peine la massue qui lui brisait les cotes et les faisaient perforer ses poumons

Elle avait repérée une guerrière qui semblait haut placé et qui avais de beau cheveux et pour la petiote rien n'était plus important qu'un beau scalp pour sa collection

sa massue s'abattait sur son crane comme son souffle venait a manquer a son âme le coma la mort la gagnait
elle y faisait face digne devant ses dieux

je n'ai jamais faillie et j'ai toujours fait couler le sang humain pour que le soleil continue sa course pas celui de pécaris que les impies prétendent substituer a vos offrandes
brulez moi ou redonner moi l'occasion de tuer pour vous!

Elle faisait dignement face a ses vrais juges sans jamais faillir elle était comme ça la gamine

bruit sourd interrogation parmi les grands anciens allaient ils la retenir ou la faire redescendre donner aux mortels le gout de la force et du sang

une pichenette la projeta jusque dans son corps

la frêle gamine se relava sur ses coudes

je reviendrais et je serais des millions.....

et elle replongea aussitôt dans le coma et dans la fièvre qui agitait son petit corps
Vargas
Huam, quand tout redevient bien calme….

Le bison ayant pu honorer comme il se devait l’étendard des rebelles de la plus belle des manières, ramassa son arme encore ensanglanté et se dirigea vers le centre du clan, là ou gisait la plus grande partie des victimes des combats.

Les gémissements émanait d’un peut partout, les uns ne comprenant pas encore ce qui c’était passé, les autres au contraire bien conscient demandant a ce qu’on abrège leurs souffrances ou qu’on s’occupe d’eux.
Il fit deux trois signe aux esclaves qui avait prit place maintenant parmi eux pour s’occuper des morts et blessé et s’adressa a eux sur un ton des plus secs qui ne souffrait aucune discutions :

Priorités aux blessés, amenez près du calpu, les guérisseurs et autres soigneurs y sont, ils auront assez à faire de leur journée je pense….

S’approchant d’un esclave qui prenait sous son bras un guerrier adverse, le bison le toisa du regard.

Priorités à nos blessés ! Quand tous les nôtres seront aux soins, il sera toujours temps de s’occuper de ses traitres, enfin, s’il en reste quelque chose après le passage de nos braves…..

La courses aux décorations étaient ouvertes maintenant, c’était a qui pouvait trouver meilleur chicots, cranes, armes, plumes….

Prenez ce que vous voulez, tout ce que vous voyez au sol est à vous mes frères. Ce que vous ne voudrez pas, ben… on verra après hein !

Les large sourires sur le visage des ses hommes était pour lui une belle récompense. Le sangs des traitres avaient coulé, les dieux seraient content, et eux, fier et fidèle guerriers de l’Orient, avait eu aussi leur dose de sang, mais le travail n’était pas finit, il restait encore des choses a faire….

Se dirigeant vers là ou il avait vu Vroqi inanimé, il passa sa main instinctivement sur son coutela qui ne le quittait plus depuis son arrivé en Orient, et qui allait lui servir encore une fois a prendre la force de son adversaire.

Cherchant du regard, il ne trouvait trace de la rebelle au milieu des nombreux blessés. Il en était sur, c’était bien là qu’il l’avait vu, elle ne pouvait pas avoir disparu… Voyant deux esclaves entrain de dégager des corps a proximité il leur adressa la parole :

Vous deux là ! Oui oui, vous deux là. Vous avez pas vu une femelle enceinte par ici, avec pas mal d’ornement sur la tête et un air de fouine ?

Euh si si on l’a….

Vous l’avez quoi ? Me dites pas que vous l’avez déjà dégagé dans la fosse avec les autres hein !!! Si vous avez fait ca, j’vous garantie que les deux prochains a se faire exploser ce sera vous bande d’abruti !!!

Nan nan, hein, on l’a pas jeté elle est….

Un peut rassurer le Mogollon se calma aussitôt.

Elle est où ? Que j’aille lui ouvrir la poitrine et sortir son cœur encore fumant avant qu’elle ne crève comme tous les autres….

Elle est plus là…. Le grand chef nous a dit de la lui apporté sous son calli, on l’a confié a des gardes et….

C’est Mayca Vargas. Il l’a fait mener à son calli demandant a ce qu’aucun mal ne lui soit fait.

Regardant le guerrier qui c’était adressé à lui….

Hein ? Il a perdu la tête ou quoi ?

Il te fait demander d’ailleurs, tu devrais aller le voir il veut te parler.

Mouai, il se fait vieux, c’est pas bon tout ca, fallais l'acheveter tout de suite.... J’vais le voir de ce pas…..

Avançant avec une mine des mauvais jours, il se dirigea vers le Calli du Tecu en se maudissant d’être arrivé trop tard pour l’achever… Déjà que le fils de Manco avait eu Cuni, que Yavanna était hors courses aussi, que Lapoilue… était tombé comme une amateure avec Belle dans le piège tendu par le Huey, il ne restait plus beaucoup de femelle de haut rang a qui retirer le cœur et s’en imprégner. Le gout était un peut plus délicieux quand le cœur venait d’une femelle, et il lui faudrait patienter encore un peut maintenant, ce qui le mettait un peut plus en colère…..
C’est à ce moment si, qu’il aperçu une jeune guerrière, une Glouglou au vu des vêtements, qui, alors que la mort semblait proche de l’emportait, regardait le bison qui passait a coté dans un regard de défiance qui finit de le mettre hors de lui…..

Fronçant le nez, il lui sauta dessus, tira sa chevelure en arrière d’un geste violent pour faire cesser se regard frondeur et la fixa dans les yeux….

Alors ma jolie, on Glouglousse plus ?

Sa main glissa sur sa gorge pour la maintenir bien au sol pendant que son autre main pris sa lame et l’apporta au dessus de la femelle……

Le regard toujours fixant, il fit passer sa lame devant les yeux de la femelle qui était terrifié maintenant, et essayant de se débattre, il plaça ses deux mains sur celle du bison qui tenait la lame, mais elle n’arrivait pas à arrêter le mouvement de vas et viens devant son regard….

Alors comme ca tu voulais me défier hein ? T'as pas peur hein?

Il baissa la lame sur le haut de la tunique de la guerrière et d’un geste vif, il trancha le tissu, libérant sa poitrine et offrant une vue des plus délicieux au guerrier.

Et maintenant ma jolie, tu vas assister en direct à ta mort….

Le tranchant de son coutela passa sur son seins, et voyant la stupeur prendre pied dans le regard de la jeune guerrière, le bison sourit un peut plus, tout en laissant doucement la lame pénétrer la poitrine de sa victime, qui hurlait de douleur et de frayeur maintenant à mesure que la lame tailladait son corps.

Pour avoir pratiquer plusieurs fois cette opération, le bison savait exactement ou s’arrêter afin de ne pas tuer sa vicitime, mais lui infliger tellement de souffrance que celle-ci ne pouvait rester insensible à la douleur et, alors qu’il s’apprêtait a faire tourner sa lame pour arracher le cœur, il la fixa une dernière fois du regard et lui dit :

Tu salueras bien tes sœurs pour moi hein…. GLOU-GLOU…..

Et d’un coup sec il termina son geste, retirant le cœur encore palpitant de sa victime et en se relevant, croqua a pleine dent dedans.

Une fois rassasié, il s’adressa aux guerriers encore là tout en s’essuyant la bouche du revers de son bras….

Pour les glouglous que vous trouverez blessé, le châtiment sera exemplaire pour ces traitres. Vous achèverez tous les mâles jusqu'à dernier, et vous rassemblerez toutes les femelles. Elles partiront demain à l’aube et seront vendu chez les Metz. Et vous vous assurerez qu’aucune ne soit vendu trop chère, qu’elles terminent toutes dans les pires endroits possible et inimaginable en Metziland, et pour y avoir été, j’peux vous dire que la mort aurait été une bien douce délivrance après ce qu’elles vont vivre la bas.

Il vu son frère s’approcher de lui et le salua de l’accolade rituelle puis l’écouta studieusement.

Je me suis occupé de récompensé nos guerriers, ils se servent eux même, ca leur va bien, et j’attends toujours des têtes pour offrir ma récompense personnelle. J’ai fais mené Kai aux meilleurs soigneurs, c’est sérieux, mais elle en a vu d’autres, elle s’en sortira même si ca prendra du temps….
Pour la suite, tu dois t’en douter de ce qu’on va faire, il reste encore une mini armée à détruire, et nous aurons un peut de repos qu’une fois cela terminé. Pour les ordres, on va suivre ceux du conseil de guerre, je t’en parlerai plus tard, mais avant tout on doit parler de Vroqi qui……

Mayca, Vargas……

Un guerrier à bout de souffle se présente devant eux réussissant à retenir Mayca juste avant son départ pour son calli …..

Vroqi… Mini… ils se sont échappés…. Ils….

COMMENT !!!! Echappé !!!! Fouillez toutes les huttes du clan, retournez moi le moindre grain de poussière de ce foutu clan et trouvez les moins, et que ca saute !!!! Si vous me les trouvez pas, ca va barder pour vous j’ vous préviens !!!!!

Regardant Mayca en secouant la tête de dépit il lui dit…..

Merci pour la jarre, j’crois que je vais en avoir bien besoin mon frère…..
_________________
Amina
Amina regardez le mauvais homme et l'appelle

Vargassssssssssssss
Je ne parle pas votre langue bien, mais une chose que je peux dire .....


PRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
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Nana
AYE CARAMBAIE EN BALLADE

les mauvaises langues pensent que son armée n est faite que de novices , des branlent cul, des flippards, mais les mauvaises langues sont les premieres à flipper en voyant arriver l armée aye carambaie!!

aucun sentiment, l armée laisse ses guerriers bléssés, Nana sait qu une fois retablis, ils la rejoindront, ce ne sont pas des lavettes. Elle part , laissant vroqui , enceinte mais elle sait que c est une battante et qu elle ne laissera pas ces vieux males empotés la toucher, la finir...

Il semble avoir une grande G... ce vargas, mais regardez le, trois armées pour combattre sa petite armée. C est qu elle aime les faire courir. Elle le voit la, a la porte de ce clan, ca flippe, les groupes se montent, la defense s active. Etrange autant de mouvement à son arrivée quand on les entends l insulter. Leur ferait elle peur à ces tapettes ?
Elle sait que son armée sera detruite un jour, mais elle s en tape, elle ne voit qu une chose, une seule chose et c est ce qui la fait avancer, le sang qui coule. Elle en frappe un, deux , trois, le sang l excite, la motive et c est tout ce qui compte...
Son pere spirituel la regarde de la haut et elle fait tout pour appliquer ce qu il lui a appris.

La chatoune, les traine, les chasse, les traque. Ils ne savent plus ou donner de la tete.

Nana regarde sa massue

et si on rentrait ?

la massue

tu penses ?

nana

et si on restait juste histoire de leur faire perdre du fric en defendant[color=orange]

la massue

moi je veux frapper, tuer, massacrer

nana

on va le faire encore meme si on doit y laisser notre peau

elle regarda ses guerriers et sans leur expliquer si elle allait reprendre la route ou entrer ici, elle savait qu ils la suivraient à leur cris

[/color]AYE CARAMBAIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
_________________
Ikati
A AXOTLA

Cette fois, elle ne pouvait plus reculer.

Dès le matin, la jeune fille avait entendu des bruits inconnus qui venait de la jungle, et pourtant cette clameur lui rappelait de lointains souvenirs. L'époque où toute jeune enfant, sa mère l'avait trimbalée avec elle pendant une campagne.

Ses souvenirs d'enfant était juste, le bruit est devenu une clameur et dès qu'elle rejoignit les portes du clan, la jeune fille vit cette armée qu'elle redoutait tant, sortir de la jungle.

Le temps de fermer l'accès, et le clan se retrouva bouclé, mais pour combien de temps ? Il ne restait plus à Axotla que les conscrits, les volontaires et tous ceux qui voudront défendre cher le prix de leur peau.

La jeune fille aimerait fuir mais elle sait qu'elle n'en a pas le droit. A cause du nom qu'elle porte, celui d'une vieille famille de guerriers d'Axo, mais aussi parce qu'elle représente la Province dans son clan en ce triste moment, elle n'avait pas le droit de baisser les bras, de montrer sa peur et son angoisse.

Surtout ne commence pas à réfléchir. Fais comme pour tous les autres clans. Ne pense pas. Ne pense pas ...

La jeune fille se concentrait sur l'alerte à donner, sur ce qu'elle savait faire quand il ne s'agissait pas de son clan.

Une affiche en place publique, des courriers un peu partout pour défendre et une longue lettre à son frère. Lui,il savait quoi faire. Lui il avait suivi l'entrainement de sa mère et il se battait déjà depuis des semaines dans l'armée. Quand elle eut fini, il lui fallut regagner seule sa hutte, et son esprit commença de nouveau à réfléchir.

La jeune fille savait que malgré le sang qui coulait dans ses veines, elle n'était pas une guerrière. Une érudite, oui. Mais pour le reste ...

Elle était trop grande, trop mince, elle avait peur du sang et ne savait pas tenir une arme. A part se faire massacrer, elle n'allait pas servir à grand chose cette nuit s'ils attaquaient ...

Elle se décida pourtant à poser le regard sur les armes de sa mère.

Je crois que j'ai plus le choix. Va bien falloir ...

Que vont dire ses ancêtres quand ils vont la voir au combat ? La honte de toute une famille ... Et Guate ? Comme il allait rire d'ellle ...

Elle prit le bâton en main. Et se rendit compte qu'elle ne savait même pas comment le tenir. Elle le reposa et prit le bouclier en main. Il lui échappa et tomba lourdement sur le sol.

Mais c'est beaucoup trop lourd !

Ikati sentit un profnd découragement l'envahir. A genoux sur le sol, elle ne pouvait que penser au sentiment de rage et de haine que sa mère ressentirait si elle le voyait ainsi. Une larme se mit à couler sur la joue de la jeune fille.

Je ne veux pas mourir ...Je n'ai pas encore 16 printemps ...

Il y avait tant de choses qu'elle voulait encore connaître avant que son esprit aille rejoindre ses ancêtre. Tant de choses.

Elle allait laisser le découragement l'envahir, quand un conscrit entra dans sa hutte.

C'est l'heure ...

Elle n'allait pas y aller. Et soudain elle vit le visage de Mayca plein déception, celui de Kai compatissant, et surtout celui moqueur et méprisant de Guate. Et ça elle ne pouvait le supporter ! Maladroitement elle prit les armes de feue la guerrière et se dirigea avec les autres volontaires vers les portes du clan.

S'ouvriront-elle dans la nuit pour un combat ? Son sang se répendra-t-il sur le sol d'Axotla ...
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Votez STOP
Combattante de la liberté
Pulquette d'Axotla
18 ans
Venuskingdom
Ce n'était pas la première fois qu'une armée approchait de son clan chéri.
Ce n'était pas la première fois qu'elle prenait les armes pour défendre le calpu, celui qu'elle connaissait si bien depuis l'temps....
Alors non c'est vrai, Nunu n'avait jamais été une guerrière, mais lorsqu'elle devait lutter pour défendre ce qu'elle avait de plus cher au monde, elle répondait présente sans hésiter.
Confiante et déterminée, elle se dit qu'elle repousserait cette Nana et sa clique comme elle avait repoussé jadis des Metzs barbares.

Elle arriva aux portes du clan et vit déjà plusieurs volontaires en place.
Une silhouette encore frêle attira son attention. Une silhouette tremblotante...
L'odeur qui accompagnait cette silhouette ne pouvait la tromper. Il s'agissait de sa gamine préférée.

Sans un mot, elle vint à sa hauteur, et posa chaleureusement sa main sur son épaule.
Regardant droit devant elle, elle tâchait de lui transmettre toute la volonté, toute la confiance et toute la détermination qui l'habitaient en cet instant.

S'il lui fallait mourir, elle serait fière de l'avoir fait pour défendre son clan, et fière de l'avoir fait aux côtés d'une future TRES Grande.
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Vargas
Calpan, le départ…..

Les traces des combats de la veille étaient presque effacés, seul quelques blessé était encore adossé au Calpu, et recevaient les derniers soins, la mission n’était pas terminé, et le bison, qui avait terminé son inspection de l’interrogatoire de plusieurs prisonnier avait déjà donné les consignes pour que la fureur reprenne sa route au plus vite…

Il avait accueillis avec Mayca leur Huey, qui a n’en pas douté, devait être du spectacle de la veille, peut de blessé ou mort chez eux, un massacre en face, et une colonne de prisonnier et blessé ennemie qui avait rapidement obligé a mettre en place un nouvel endroit pour garder les vaincus, les geôles de Calpan c’étant très vite montré trop petite pour accueillir tout ceux qui avaient été fait prisonnier….

Il donna ses dernières consignes, notamment de nourrir au mieux ses braves qui allaient avec lui rapidement reprendre la route pour terminer la mission qu’ils avaient commencé, lorsqu’une femelle s’adressa à lui avec un fort accent Metz…..

Elle émit à son attention un son strident, qui ne manqua pas de surprendre une guerrier, avant qu’elle n’avoue ne pas trop maitriser leur langue, mais suffisamment tout de même pour l’appeler et tenter sans doute de l’intimider…..

Il s’approcha d’elle, repoussant les gardes qui voulaient aller la bastonner et s’adressa a elle :

Qu’est ce qui se passe ? T’as un souci la femelle ? Y’a peut être quelques chose qui va pas ? Faut me le dire hein, j’peux te trouver un ou deux compagnons pour t’aider à faire passer le temps si tu t’ennuis….

Les rires derrières lui confirmaient le ton sarcastique qu’il venait d’employer et s'approcha tout pret d'elle ensuite, face contre face….

Mais c’est bien la Metz, tu connais mon nom… Tu t’en souviens peut être suite à la dernière fois où j’ai été en Metzliand exploser ce pécaris puant de Cristoforo_colombo non ? Peut être un de tes proches qui a goutté à ma massue qui sait….. T’as la langue bien pendu je trouve, si j’étais toi, je me ferai toute petite, avant que je te l’arrache ta foutu langue !!!

Il lui adressa un regard sinistre avant de cracher au sol devant elle et de s’en retourner sans plus prêter attention à elle, voyant un guerrier courir vers lui tout essoufflé….

Je, jeee, je te cherchais partout Vargas pfouuuu…..

Que se passe t'il?

Les pisteurs on trouver la trace des ennemies Vargas, ils ont prit la direction d'…..

Axotla, oui je sais…..

Un peut surpris le guerrier continua…..

Comment ca tu sais?

J’ai vu la bannière filé vers Axo, je connais la route d’Axo à Calpan comme ma poche, n’oublie pas que je suis un guerrier Obsidien, qu’Axo est mon clan……

En l’espace d’un instant tout lui revient à l’esprit. Ce délicieux endroit qu’était Axo, sont lac si paisible, ses amis qui étaient sur place, les soirées dans les baraques a pulques à vider jarre sur jarre et a rire et s’amuser avec ses frères guerriers, ses amis, ses proches…..

Tous ces bons souvenirs, délicieux moment passé, tout venait de valser en un instant, lorsqu’il vit devant lui le visage de son fils apparaitre…..

Yago……

Il ne l’avait pas vu depuis des lunes, presque jamais parlé, à peine quelques regards échanges lorsque Leliga était encore en vie, et voila maintenant que ses ennemies étaient aux portes de son clan, de sa maison, menaçant ses amis, son fils….

Va prévenir Mayca, on part sur le champ.

Le guerrier pris ses jambes à con cou et parti en direction du Calli du Tecu pour l’informer du déroulement de la situation, et de l’ordre que venait de donner le bison sans aucune autre concertation. Il savait de toute facon, pour connaitre son frères depuis tellement longtemps qu’il aurait donné exactement le même ordre, et que rien ni personne ne pourrait les faire changer d’avis…..

Vargas, tu crois qu’ils vont tenir ?

Le bison sourit au guerrier qui venait comme lui d’Axotla…..

T’inquiete pas, Axotla tiendra le temps qu’il faudra, les défenses sont solide, et les miliciens bien bravent. C’est Ikati qui dirige les défenseurs, tu sais de qui elle est la fille non ?

Le guerrier rendit un sourire entendu au Mogollon.

Nunu et tous les autres, Ikati en tête, ils repousseront les assauts de l’armée ennemie crois moi, on peut leur faire confiance.

Tu verras mon frère, quand aux premières lueurs du jour, lorsqu’ils verront au loin les bannières de la fureur sur les collines qui bordent Axotla, ils seront révigoré, lorsque nous on verra les lueurs d'Axotla, on mettra fin définitivement aux agissements de cette bandes de rebelles dans le sang.

Mais ils peuvent encore nous échapper non ?

Celui qui venait de parler n’était pas d’Axotla, et l’autre guerrier et Vargas le regardèrent un sourire aux lèvres….

On est chez nous mon frère, on connait les moindres grottes, moindres cachette possible sur cette route, ils sont prit au piège, on connait la route sur le bout des doigts…..

Le bison sourit….

Effectivement, on est chez nous, ils s’attaquent maintenant à nos maisons, à nos frères restés au clan, ils vont voir ce que c’est que de se frotter aux Obsidiens et autres habitant d'Axotla, et si ca se trouve, il restera plus rien de l’armée avant même notre arrivé…..

Les guerriers sourirent, réconforté par les paroles du bison qui, pour une fois, resentait une étrange sensation. Comme une petite boule au fond du ventre, il n’avait jamais connu ca au part avant...

De la peur? de l'angoise? Jamais il n'avait connu cela, étrange que cela le prenne maintenant, alors que les combats sont presque terminé, et tout en avançant, il tenta de faire disparaitre cette gène, se rendant compte petit à petit, qu’elle n’était pas pour lui, mais bien pour son fils, encore jeune et pas encore en âge de prendre les armes sans défense ou presque depuis la mort de sa mère…..

Yago…..

Plus de doute, c'était bien pour lui qu'était cette étrange sensation très désagréable....

Essayant de chasser ces pensées qui le tracassaient, le bison se tourna vers ses hommes qui étaient prêt de lui…..

Allez, il est temps d’y aller, on rentre chez nous, je sens déjà l’odeur de choppes de pulque du Pécaris fumant d’Axotla qui nous attendent, mais avant ca, on a encore une armée à détruire !!!
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Guatezuma
La nouvelle l'avait atterré. Cette fois encore, il n'avait pu frapper, mais sa frustration pasait au second plan.
Kaissya était blessée, grièvement.

Jusque là seules étaient tombées des têtes de gens qu'ils ne connaissaient que peu: Pou, la compagne de Mayca( ça avait dû réjouir sa soeur, qui avait des visées sur le vieil iguane; Weg, qui s'était fait faucher imbécilement, il fallait bien le dire (la nouvelle ne l'avait pas réjoui, mais ça allait être l'occasion de sarcasmes et moqueries en taverne.... malheur est bon à quelque chose)

Mais là, "ils" avaient osé toucher à sa tata!
Plus qu'un crime, une faute. Une faute de goût impardonnable!
Tata est fondamentalement trop gentille et bonne pour qu'on tape dessus. C'est... immoral!
Ils devaient payer.


- Rognures! Chiures ! Bouses baveuses de pécari malade et mourant!

Faire la guerre, c'est une chose, être traître ou parjure, Guate le savait, cela se décidait souvent après les batailles, en fonction du camp dans lequel on se trouvait. Les vainqueurs étaient choyés des dieux, les perdants étaient maudits.
Jusque là il n'en voulait pas aux "autres". Au contraire, il leur était redevable d'avoir l'opportunité de montrer sa valeur sur un champ de bataille. De faire couler l'eau précieuse.

Et la nouvlle circulait dans le camp. Il allait y avoir ou il y avait eu bataille à Axotla.
Après sa tata, sa soeurette.
Guate relut le courrier qu'il avait failli faire partir



Ma soeurette chérie.

C'est horrrible la guerre. Je crois que je vais bientôt mourir.
Oui, assurément je vais mourir d'ennui!

La stratégie m'apparaît de plus en plus complexe. On a ainsi vu défiler les ennemis, et nous l'on défilait aussi, en rang serrés, à distance. Mais quant à les attaquer... La stratégie te dis-je!
J'ai même remarqué une jeune guerrière à qui j'adresais des oeillades significatives. A force de se croiser, on sympathise, on se reconnaît, et je ne la laissais pas insensible. Je m'étais promis de ne pas l'esquinter si les dieux nous metttaient en face l'un de l'autre, et d'aller prendre de ses nouvelles après la guerre.
Après le jeu du "si c'est pas toi qui attaques ce sera pas moi non plus " on a joué au "puma et au ragondin". Sauf qu'on était moins doué que le puma, et qu'on ne peut pas dire qu'on desserrait notre étreinte vu qu'il n'y avait pas réellement eu d'étreinte.
Bref on a repris la route arrivant souvent le lendemain là où ils étaient passés la veille. C'était le tour de l'Orient en quatre et vingt jours. Quand j'ai appris qi'ils avaient été défaits par les conscrits de Xalo, imagine ma fureur. J'aurais aussi bien fait d'attendre dans mon atelier, et l'ennemi serait venu à moi , alors qu'à lui courir après, je n'en ai vu que les serapes et les huipils. Là j'aurais pu récolter un crâne.


Quelques jours après nouvelle bataille.Toujours la même istoire. Les gros bras devant les petits jeunes derrière...


Guate interrompit sa lecture et chiffona ses écrits. Qui allaient-ils trouver à Axo?

- Entêtée comme elle est ele est bien fichue d'aller s'battre. Elle tient une massue aussi bien qu'elle cuisine, et sa bouffe est immangeable. Avec son physique d'échassier,sa seule chance c'est de faire rire l'ennemi.

Guatezuma connaissair déjà la douleur, Léliga lui avait apprise ( son père aussi )et lui même se l'était infligée souvent lors de ses exercices, poussés à l'extrême. Il connaissait, oui, même la souffrance, physique et mentale.
mais là il veait de découvrir la peur.
Mourir le laissait indiférent: inconscience de la jeunesse qui n'y croit pas, se sent invincible.
Mais trembler pour un être cher, voilà la peur qu'il découvrait.

- Ils ont osé abîmer tata, vont s'en prendre à Ikati, et m'font craindre pour ceux qu'j'aime. J'ai peur pour elle. C'est pas pardonnable.

Il cracha au sol.

L'homme qui suivait ses frères d'armes, en route pour Axotla, n'était plus tout à fait le même.
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Vingt-trois ans et six lunes pleines. Parti en courant de la hutte paternelle. Doit à son père un don certain pour l'esquive. Futur découvreur de monde.
Ex tlatoani et calpullec.
Ikati
A AXOTLA



La main de Nunu sur son épaule ne la réconforta qu'un court instant. Le temps que l'armée ennemie se mette en marche. Ikati ne pouvait plus reculer.

Un léger coup d'oeil à gauche et à droite et son coeur se gonfla tout de même d'espoir. Comme tous les clans, Axotla connaissait ses petites guerres intestines et ses inimités passagères. Mais comme à chaque fois que le clan était menacé, ils étaient tous là. Prêts à défendre de leur vie leur clan. Et de cela, la jeune fille était fière.

Mais elle n'eut pas le temps de s'attarder trop longtemps sur les visages graves et anxieux de chacun. L'armée ennemi chargea.

Ikati ne put s'empêcher de fermer les yeux, et de serrer très fort son bouclier, priant de survivre à ce premier engagement. Lorsqu'elle les rouvrit, elle vit un guerreir mâle lui foncer dessus.

Il était gigantesque et incroyablement fort. Ikati manqua s'évanouir en le voyant lui foncer dessus. Elle allait mourir, ici à 15 printemps.

Puis l'horreur se peignit sur son visage. Et si comme sa mère, son premier champ de bataille allait guider toute sa vie. Le mâle allait lui sauter desuus, la violenter et jamais plus elle ne serait la même.L'histoire allait se répéter ...

Et bien non !

Il fallait dire que le mâle n'avait pas dû vouloir d'une forme aussi peu apétissante, le guerrier d'une mauviette comme elle comme trophée, et même s'il était dans l'armée des traîtres, l'homme était plus humain qu'un Metz. Fallait quand même pas pousser !

Il se contenta de la repousser brutalement de la force de ses muscles, en brisant son bâton inutile. Ikati se retrouva cul par dessus tête sur le sol à manger la poussière. La jeune fille ne songea pas à se relever pour se faire massacrer, elle tenta seulement un oeil en direction des combats.

Elle vit Nunu qui tentait sa stratégie élaborée la veille en taverne. Elle trônait au milieu des combattants exibant fièrement sa poitrine. Tactique qui eût pu être complètement inutile si Dalou, postée près d'elle n'assénait des coups de massue à ceux qui risquaient un coup d'oeil trop appuyé.

Ikati en aurait presque ri. De l'autre côté, elle vit une autre "Pulquette" tenter de se battre. Tabasco était de tous les combats mais la déesse ne voulait toujours pas qu'elle répande le sang. Les yeux fermés, la prêtresse tentait d'atteindre les ennemis qui passait à au moins trois pas d'elle.

Heureusmeent d'autres se battaient avec plus de succès et d'expérience. Alekine venait de clouer au sol la traîtresse d'Axo et aux bruits mats, Ikati savait que d'autres se battaient, et des corps tombaient.

Soudain une clameur puissante retentit. La jeune fille se releva sur un genoux et vit les vaillants habitants d'Axo les bras au ciel qui criaient aux dieux leur joie d'être vainqueur. Ils avaient gagné !

Déjà les vieillards et les enfants accouraient vers eux. Ikati sentit une main la prendre par l'avant-bras pour l'aider à se mettre debout.

T'as été minable. Mère doit t'maudire d'où elle est !

La jeune fille ne put s'empêcher de sourire. Yago, son petit frère de10 ans avait trépigné quand elle l'avait mis avec les enfants et les vieilards. Il ressemblait tellement à ses parents! Il était déjà fort comme Vargas, il avait le regard agressif de sa mère et son caractère impossible. De Guate il avait pris les expressions, et d'elle... sa langue de vipère. Bref il était impossible. S'il n'avait eu un charme à toute épreuve.

Il la traîna à leur hutte, la laissa s'écrouler sur sa paillasse et lui servit une soupe tiède.

Bois et tâche de t'en remettre, y'a encore des étrangers dans l'clan.

La jeune fille but sa soupe écrivit une lettre à son frère Guate et une autre à Vargas. Ils devaient savoir qu'elle était en vie et qu'Axo avaient repoussé les traîtres. Quant à sa carrière de guerrière ...
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