Eric.laveau
Marre de ces foutus bras cassés, plus que ras le cul de se cailler les miches pour pas un rond. Eric ne demandait pas grand chose, juste quelque chose qui tienne debout et si cela ne manquait pas de gueule, c'était bonnard. Se salir les mains n'étaient pas un problème et le Vairon serait même prêt à se rouler dans la boue, la défection et le sang, s'il le fallait. Encore fallait il que le coup fumant le botte un minimum. Quand Eric s'engageait dans quelque chose, fallait qu'il y ait des résultats et pour le moment...disons qu'il n'a pas encore rencontré les bonnes personnes. Oh bien sur, il comptait plusieurs (mé)faits d'armes mais ils avaient un goût de trop peu selon lui. Il en voulait toujours plus. Ça ne s'invente pas ce genre de chose, quand on y a gouté, difficile de retourner vivre avec bobonne et de ne rien faire d'autre que cultiver son maigre lopin de terre pour quelques misérables piécettes. De toute façon, Eric n'avait jamais rien connu d'autre que ce style de vie...ainsi lorsque la nouvelle concernant le recrutement du Bouillon lui parvint jusqu'aux esgourdes, il se dit que cela tombait à point nommé. C'était pour lui. Même pas eu besoin d'en toucher un mot avec la Sauterelle et la Petite, elles avaient déjà toutes deux eu vent du recrutement et étaient plus que partante. Impec. Le jour même, ils rassemblèrent leurs maigres possessions et tracèrent la route vers cette mystérieuse soupe.
Plus ils s'approchaient de leur but, plus l'agitation devenait palpable. Ca grouillait de partout bordel de cul. Eric pouvait pas se tromper, c'était ici que cela se passait, quelque chose avec un grand potentiel. Un fin sourire vint s'afficher sur sa trombine qui n'était plus de toute propreté. Un filet de flotte sur la trogne une fois les miches posées et tout ça n'y paraitra plus. Le petit groupe arriva au village en fin d'après midi, une grosse poignée de jour après leur départ. Il y avait foule devant les portes de la forteresse et en tête de gondole, un gardien à la mine pas particulièrement jouasse. Faut dire qu'il avait dû voir un gros paquet de glandu défiler devant lui ces derniers jours et s'entendre répéter la même chose encore et encore toute la sainte foutue de journée, cela avait de quoi les lui briser menue menue. C'est pourquoi lorsque Cali ouvrit le bec pour s'adresser au gardien, il n'en rajouta pas une couche. Elle parlera en leur nom à tous les trois.
L'instant d'après, le gardien en avait finalement assez soupé du filtrage et abandonna cette basse besogne. Après tout...les personnes n'ayant pas leur place à Bouillon finiront par se faire jeter ou se faire tuer. Laveau esquissa un sourire en voyant Calico s'adresser au garde de la sorte. La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps. Les portes maintenant ouvertes, ils pouvaient tous les trois prendre la route en direction de la caserne. Là-haut, la fo't'resse d'Bouillon comme le disait très bien le garde. On pouvait difficilement faire plus clair comme indication.
Allons-y
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Plus ils s'approchaient de leur but, plus l'agitation devenait palpable. Ca grouillait de partout bordel de cul. Eric pouvait pas se tromper, c'était ici que cela se passait, quelque chose avec un grand potentiel. Un fin sourire vint s'afficher sur sa trombine qui n'était plus de toute propreté. Un filet de flotte sur la trogne une fois les miches posées et tout ça n'y paraitra plus. Le petit groupe arriva au village en fin d'après midi, une grosse poignée de jour après leur départ. Il y avait foule devant les portes de la forteresse et en tête de gondole, un gardien à la mine pas particulièrement jouasse. Faut dire qu'il avait dû voir un gros paquet de glandu défiler devant lui ces derniers jours et s'entendre répéter la même chose encore et encore toute la sainte foutue de journée, cela avait de quoi les lui briser menue menue. C'est pourquoi lorsque Cali ouvrit le bec pour s'adresser au gardien, il n'en rajouta pas une couche. Elle parlera en leur nom à tous les trois.
L'instant d'après, le gardien en avait finalement assez soupé du filtrage et abandonna cette basse besogne. Après tout...les personnes n'ayant pas leur place à Bouillon finiront par se faire jeter ou se faire tuer. Laveau esquissa un sourire en voyant Calico s'adresser au garde de la sorte. La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps. Les portes maintenant ouvertes, ils pouvaient tous les trois prendre la route en direction de la caserne. Là-haut, la fo't'resse d'Bouillon comme le disait très bien le garde. On pouvait difficilement faire plus clair comme indication.
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