[RP] Dur dur d'être en procès

Sofio_de_valmonte

Le bourreau semblait de bonne humeur, tant mieux, il était bien le seul, elle l'avait vu à l’œuvre capable de débiter une tête à l'heure, on ne causait pas de bétails mais bien de suspects....non, de prévenus, fin non de coupable avérés.

La petiote semblait assez décontenancée, il est vrai qu'un procès peut impressionner surtout quand la sentence est en chair et en os....présente.

Et hop un coup du maillet qui n'est que marteau sur la table, car un maillet lui avait semblé bien léger, qui aurait été impressionné par un truc en bois?

L'acte d'accusation pourquoi faire?

Petite voix, l'oreille gauche qu'elle tend qui semble lui dire que tout accusé à le droit à un procès équitable et blabla la loi, bla bla, elle se frotte l'oreille, ha non cela ne vas pas commencer!

Petite voix à l'oreille droite qui d'une voix de crécelle l'incite fermement a prononcer la sentence sans jugement...

elle secoue la tête et .....

VLANNnnnnnnn

Qu'on fasse entrer l'acte d'accusation!

Erf... pas facile d'apprendre le métier de juge en 10 leçons, il y a des erreurs, quelques petites imperfections, qu'elle corrigera car....

La loi c'est moi!
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Trystan

Trystan avait suivi la traque du "jeune faon" (ainsi se l'était-il figurée quand il l'avait aperçu depuis les remparts de Murât), et du coup vint prendre place dans le tribunal afin d'assister aux débats... Il espérait ainsi glaner quelques sourires, l'aidant peut-être à sortir de son atmosphère brumeuse. Il jeta un coup d'oeil autour de lui, trouvant surprenant de ne point voir Levio, lui qui avait mis tant d'ardeur à vouloir capturer "l'animal sauvage".

Pascale.

Changement de casquette..
Enfin non, de robe!
D avocat elle en devient procureur, une petite tape amicale sur l épaule de Jeliza, avec un léger sourire contrit, la blonde change de camp et va s installer derrière le prétoire.
La Juge se pointe, prête à tout semble il, le marteau qui résonne un peu fort, l arrivée du bourreau qui ne passe pas inaperçu, c est son tour d ouvrir le bal..heu non, d entamer le débat .
Pascale se lève et commence à lire l acte d accusation :

Aujourd hui comparaît devant la cour de justice du Bourbonnais- Auvergne présidée par le Juge Dame Sofio de Valmonte, la dénommée Jeliza_rose.

Dam..oiselle Jeliza_rose vous comparaissez aujourd hui devant cette Cour car vous êtes accusée de Trouble à l Ordre Public selon l article X, Titre B du Livre III du Codex du Bourbonnais Auvergne, pour Brigandage.

Petit retour d une main preste vers son bureau,cherche le dossier, un vrai foutoir que son prédécesseur à laisser, la jeune femme s adresse au juge :

Après enquête menée par la prévoté voici les faits qui lui sont reprochés, ainsi que les preuves qui en attestent:

En date du 30 juin 1460, une plainte pour brigandage est déposée par la dame Kylan auprès du maréchal Levio.
Dame Kylan a été agressée dans la nuit du 28 au 29 juin 1460, par une jeune femme seule sur les chemins de notre duché, entre Aurillac et Tulle.
La plainte fut immédiatement transférée au Bureau du brigandage du Bourbonnais Auvergne.
Dame Kylan décrit son agresseur ainsi je cite :

Citation:

une dame jeune, les cheveux roux ou châtains, possédant un bâton et peu vêtue

la dame Kylan déclare la perte de 75 écus.
La plainte a été transmise au Bureau du brigandage .
Un avis de recherche a été lancé suivant la description faite par la victime dans tout le Duché.
Le 6 juillet, Dame Diden, Marchande Ambulante pour la mairie d'Aurillac, annonce avoir croisé une enfant répondant exactement au signalement dans la nuit du 5 au 6 juillet 1460, entre Aurillac et Tulle, à quelques enjambées de l'endroit du délit.

l'enfant suspecte est repérée par les maréchaux devant Aurillac le 7 juillet par Nath.26, devant Murat le 8 juillet par Trystan puis de retour à Aurillac le 10 juillet par Natafaël.
Le 14 juillet 1460, l'enfant se rend et est conduite par Dame Diden en salle de Garde d'Aurillac où le maréchal Levio confirme la ressemblance avec l'avis de recherche et prend déposition. La jeune fille se nomme Jeliza.Rose, confirme par le registre des douanes, et reconnaît avoir dérobé 69.39 écus à Dame Kylan en quête de nourriture.

Pascale donne copies des preuves à l huissier qui les transmet au juge et un exemplaire du corpus civilis à la jeune accusée:

Citation:

Preuve 1 : http://img689.imageshack.us/img689/2158/kylan2.png
Preuve 2 :
Visions : http://nsa29.casimages.com/img/2012/07/06/120706123540993929.jpg
Lettre à Levio : http://img814.imageshack.us/img814/8168/diden1.png
Lettre au prevot : http://i45.servimg.com/u/f45/15/85/30/29/diden10.jpg

Citation:

CODEX : http://bourbon-auvergne.forumactif.com/f9-affichage-des-lois

Après une petite pause pour se rafraîchir la gorge avec un verre d eau ,elle reprend:
J accuse la damoiselle Jeliza_rose de Trouble à l Ordre Public en vertu des lois suivantes :

Citation:

**Livre III : du code pénal

Titre B : Des délits et crimes

Article 3 : du trouble à l'ordre public
Toute atteinte à l'intégrité physique ou morale des personnes commise sur le territoire du Bourbonnais-Auvergne, ainsi que tout agissement ayant pour conséquence de nuire au bon fonctionnement de la communauté, pourront être considérés comme trouble à l'ordre public (brigandage, faux, machination, comportement malséant).
Le trouble à l'ordre public est puni par des peines allant de la simple amende à la peine de mort.**

J en ai terminé pour l instant dame Juge.

Tout en esquissant un léger sourire, Pascale retourne s assoir.
Une affaire assez simple somme toute..
Un regard vers le bourreau..Bel homme en apparence , mais bon , qui se fie encore à cela..
plume en main , elle s apprête à prendre quelques notes au cas ou..
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Jeliza.rose

Le bruit du marteau me fait sursauter, et pour tenter de retrouver un peu de dignité, je regarde dans la salle.
Pas grand-monde, juste une personne, qui me dit vaguement quelque chose, mais que j'arrive pas à remettre... Peut-être entraperçu quelque part, allez savoir.

Puis la tape de Dame Pascale me fait oublier le coup de maillet, et j'écooute ce qui se dit.

Hé c'est même pas vrai d'abord ! J'ai jamais pris 75 écus. Je sais pas lire, mais mon papa, il m'avait appris à compter parce qu'il fallait que je rapporte au moins 6 écus par jour quand je mendiais, et dès mes 4 ans, alors c'est pour vous dire !

Ca, c'est pour le montant.

Et puis je suis pas d'accord avec cette histoire d'intégrité.
Déjà, le physique, je l'ai pas touchée, et elle a pas eu mal. Elle m'a donné son argent quand j'ai levé mon bâton, et même pas j'ai eu à le baisser.
Et l'intégrité morale, c'est pareil. Enfin, pour ce que je crois en savoir. Mon papa, quand j'étais petite, il m'avait mise en garde contre les ivrognes qui se mettent des fois tous nus, fallait pas que je les suive parce que sinon, ils vont me ken à foison*, et que je perdrai mon honneur, et que je perdrai mon état d'intégrité d'pucelage, et que ça rapporterait moins du coup la première fois que je serai sur le marché.

Je croise les bras.
Et ben je l'ai pas ken à foison. Ou alors, si vous voulez dire que c'est pas bon pour son moral, là, je peux comprendre, c'est la honte d'avoir peur d'une fille de onze ans et de même pas chercher à se défendre ou à parler.

Et en plus, j'ai aidé au fonctionnement de la communauté, et pas elle. Parce que elle, elle se gardait ses sous pour elle, alors que moi, je suis allée sur un marché pour m'acheter du pain avec.

Je suis même à deux doigts de dire "si je vole de l'argent c'est pour pas voler au marché", mais je suis pas sûre que ça passe.

Alors, aussi solennelement que peut l'être une jeune fille qui jette des coups d'oeil au bourreau et au maillet, au risque de loucher, je dis.

Et j'le jure sur la tête de ma mère !

Même si ça me dérangerait pas qu'elle aille geler sur la Lune, celle-là.

* tiré de ce sketch.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Sofio_de_valmonte

Le procureur commença , le ton était donné, rien de plus banal en somme qu'une affaire de chapardage, mais qu'avait donc les gens à s'obstiner de vouloir se balader seul sur les routes surtout la nuit, d'ailleurs la plupart des affaires.... toutes même se passaient la nuit, comme on dit la nuit tout les chats sont gris.

quand la gamine prit la parole pour se défendre, elle faillit acquiescer sur plusieurs points, se retenant en tapotant de son maillet sur le bureau comme pour battre la cadence.

Petit coup plus sec formulé, un regard sur le bourreau appuyé.

Elle resta en suspens se demandant si des témoins allaient arriver..
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Pascale.

Une signe de tête du juge..ou bien l a t elle rêvé?
..Fin, bref!
Elle n espère même pas avoir un témoin à charge, et se décide à poser quelques questions à l accusée :

Damoiselle Jeliza rose vous déclarez avoir lever votre baton sur la victime, pour la voler n est ce pas?
Votre père ne vous a donc point mis en garde contre les dangers que vous encourriez vis à vis de la loi en volant autrui?

Elle sourit en regardant la petite qui n avait pas grand chose d effrayant, même en l imaginant un bâton à la main.
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Jeliza.rose

Je secoue la tête vigoureusement.

De haut en bas pour la première question, et de droite à gauche pour la seconde.
Oh ben ça se voit que vous avez jamais crevé de faim ! Entre un danger possible que si on se fait choper, et la famine, vaut mieux le truc moins risqué !

C'est vrai quoi. On m'a toujours dit, dans ces cas "cours, et cache le magot !" Ou des trucs du genre.

Je me tortille un peu, puis je me lance en levant la main

Moi, j'ai une question, sinon. Pourquoi elle est pas là la personne qui m'accuse ? Et pourquoi elle a dit des trucs faux ? Elle a peur ? Je comprends pas trop.
Faut pas trop avoir peur, regardez, Dame Diden, elle est venue me voir, et même si je crois qu'elle a tenté de m'adopter en me donnant du pain, je lui ai rien fait.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Diden

Diden assistait pour la première fois a un procès et la salle d'audience lui semblait bien grande lorsqu'elle y entra......et s'assit sur la première chaise qu'elle trouva.
Elle comprit assez vite de qui faisait quoi et ne pouvait s'empêcher de regarder tendrement l'enfant accusé.....
Chaque fois que la juge tapait le petit objet sur la table, Diden sursautait....mais lorsque Jeliza noma son nom elle se leva et attendit qu'on l'autorise a parler....

je suis Dame Diden et effectivement j'ai ramené Jeliza dans le village
Elle etait amaigrie, elle n'avait pas du manger depuis plusieurs jours.....elle reprit en regardant sans cesse l'accusée

J'ai tenté de l'approcher car sur ses gardes et j'ai vite comprit qu'elle avait très faim! Je lui ai donné un pain effectivement ainsi que de l'eau! et je vous assure qu' elle n'a pas du tout tenté de m'agresser...elle est si jeune !
Elle ne possédait aucune bourse sur elle .....et lorsque je lui ai dit qu'elle était recherchée , elle a finit par accepter de me suivre pour s'expliquer......
Si je peux me permettre, il me semble qu'un brigand n'a pas ce comportement.....et son bâton peut a peine effrayer un lapin! encore moins l'attraper.....elle se tue et attendit qu'on lui pose ou non des questions....
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Sofio_de_valmonte

Son marteau pour des raisons de commodités affectueuses portait un nom, elle l'avait nommé Georges, il ne pouvait être que du genre masculin, forgé dans le fer et non dans le bois, elle adorait détailler le polissage effectué, comme s'en servir.....

L'acte d'accusation entendu, c'etait clair net, le procureur avait rassemblé le dossier mais l'accusé soulevait alors un point intéressant.

VLANNnnnnnnn

Le coup était sonore, elle surveilla du coin de l'oeil la gamine, si elle sursautait , c'est que l'impression était gagnée, la justice, le tribunal, il fallait que cela la marque comme un traumatisme d'adolescente.

Jeliza.rose, chaque chose en son temps! chaque moment pour chaque chose, et nos routes seront bien gardées.

Un témoin, apparut pour déclarer son identité, la femme semblait avoir pris en pitié l'adolescente rebelle, apitoiement dans son témoignage, la faim encore la faim et la soif tout le monde s'en foutait ? que la juge mourait de soif en ce moment même?

Dame Diden, la parole ne vous était pas donnée mais puisque nous vous avons entendu, j'ai bien pris note de votre témoignage, la parole est au procureur, le témoin de l'accusation ayant peut être envoyé courrier.
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Bourreau_du_ba

Patiemment, il écoutait les différentes interventions sans chercher à réellement comprendre si l'accusée était coupable ou pas, la seule chose qui l'intéressait était de savoir s'il torturerait ou tuerait la jeune accusée, et de quelle façon, une main à couper peut-être ou quelques sévices corporels.
Un instant, il se demanda dans quelle malle il avait rangé ses lanières de cuir, puis sourit en coin dans sa cagoule, il se souvenait.
Il espérait tant une petite pendaison histoire de donner son premier spectacle en place publique, mais fallait peut-être pas trop en demander, l'accusée ne lui semblait pas être si dangereuse que cela, une pauvre gosse qui avait faim, pas d'quoi sortir les cordes selon lui, mais l'espoir fait vivre.

Il avait déjà rencontré la juge lors de son entretien pour le poste et appréciait la dextérité avec laquelle elle maniait son marteau s'amusant des sursauts que cela provoquait dans l'assemblée. Lui ne sursautait pas, toujours impassible, mais s'imaginait ce qu'une nuit avec la juge devait être et s'en morda la lèvre.

Un bref mouvement histoire de se dégourdir les jambes, ses pieds se mouvant quelque peu puis se reposant lourdement sur le sol résonnèrent malgré lui dans le tribunal.
Attentif à ce qu'il se passait ici, il jaugea un peu les gens histoire de voir si un nécessitait intervention, mais nul besoin et silencieusement ensuite, il demeura à sa place près de l'entrée, présent par sa carrure, ses habits qui en imposaient et son charisme certain.
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Pascale.

La blonde se lève tout en farfouillant dans ses papiers, jusqu a trouver le bon qu elle brandit presque d un geste victorieux, dont elle calme l ardeur rapidement :

Dame Juge nous avons effectivement reçu un courrier de la victime , je cite :

Citation:

Je viens donc porter plainte pour brigandage,une dame ,jeune , les cheveux roux ou châtains , je ne sais plus, un bâton je crois en guise d arme,et peu vêtue.Je l ai croisé entre Tulle et Aurillac.Je n ai pas subi de violence.Etant donné que j étais faible, je n ai pas pu me défendre.Je possédais 75 écus, et je ne les ai plus.Si vous pouvez faire quelque chose, je vous en serais reconnaissante.
Merci
Kylan

La dame Kylan est en ce moment même entre la vie et la mort et n a pu venir témoigner à ce procès.

Mais si vous le permettez j aimerais poser quelques questions à la dame Diden.
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Sofio_de_valmonte

Sourire bienveillant au bourreau, quel homme quand même quand on y pense.... sa tâche est lourde, ses épaules son carrées, son uniforme est parfait, quand à ses accessoires que dire? sinon tout simplement merveilleux, il a hâte, cela se voit, tout transparait en lui dans sa précipitation de pouvoir accomplir son travail. Elle se laisserait bien aller encore à la contemplation de l'abominable homme qui tranche , si le procureur ne l'aurait pas sorti de ses songes.

Hochement de la tête pour poursuivre, un moment elle se penche vers Georges et lui murmure alors.

Bientôt, bientôt...

Fort évidemment , le marteau ne répondra pas, mais il lui semble bien qu'au creux de sa main, il frétille....

Vlannnnnnnnnnn

La parole est donc au procureur pour harceler dame Diden, fin non...la questionner.
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Levio

Levio avait eu bien du retard mais s'était finalement glissé dans la salle d'audience et avait pris place. Il suivait le procès en écoutant patiemment,main dans une poche, tournant et retournant la piece d'écu encore souillée qu'il avait deterrée ce matin.
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Diden

Diden faisait la moue ......elle n'aimait pas bien l'ambiance et avait qu'une seule envie ...sortir de ce lieu....'entendre qu'on allait l'harceler ou la questionner ....puis ce bourreau qui n'attendait que de couper la tête a cet enfant, lui donnait des courant d'air froid dans le dos.....mais le pire c'est ce marteau! pourquoi tapait t'elle de plus en plus fort?
Elle se retourna d'un coup lorsqu'elle entendit un léger grincement derriere elle.....La porte s'ouvrit et apparu Levio! Une expression amicale s'afficha sur son visage, comme soulagée de se sentit moins seule d'un coup......
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Levio

Levio vit Diden se tourner vers lui. Son expression traduisait largement son manque d'aise. Il n'en était pas etonné connaissant la salle d'audience et les personalité des Hauts Magistrats récemment élues, c'était loin d'être au gout de Diden. Il lui lanca un clin d'oeil rassurant avant de poser son regard sur la prévenue. Il reconnut bien l'enfant. Elle semblait moins fatiguée mais pas plus remplumée.
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Dur dur d'être en procès

Jeliza.rose

"Viens ici, touche pas ça
Reste assis, va pas là" (pardon)

C'est pas évident-évident de se trouver un avocat quand le salon d'accueil est vide et qu'on est escortée par deux gros et gra.. ah non, juste gros, gardes.
Et vas-y que je peux pas quitter le Duché, et que je peux pas faire ci, et que je dois aller au Tribunal, et que je dois dire la vérité et rien que la vérité.

En plus, je trouve pas d'avocat.
Heureusement, au Tribunal, y a plein de gens. Des brigands, des révoltés, des mariés qui veulent plus l'être et qui ont tenté de zigouiller leur moitié, et même, des magistrats.

Et dans tout ce monde, pendant que je râlais sur les avocats, y a quelqu'un qui m'a fait un clin d'oeil. Je l'ai pas trop dévisagé, on sait jamais, on arrête pas de me mettre en garde sur les rencontres qu'on fait quand on se promène toute seule.

Hey, mignonne ! Mignonne ! J'ai un nom pour toi.. Maitre Bourdon qu'il s'appelle.. j'peux le contacter pour toi s'tu veux.. ça fera dix piastres.. pas cher, pas cher.. une affaire.. et même, hey, ho, me bousculez pas comme ça !

Là c'est lui qui râle, parce que même les gardes voient pas trop d'un bon oeil que je parle à n'importe qui qu'a l'air louche.
Mais j'ai quand même dit "c'est d'accord". Et lui il a dit "t'es sûre". Et j'ai fait "oui oui de la tête", parce que les gardes ils étaient pressés de m'emmener comparaître.

Je m'installe à la place où on me dit, et je laisse balancer mes jambes dans le vide. J'espère qu'ils font une pause à l'heure du repas...
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M'ci Sorianne pour la bann !

Semias

Ce RP se déroulera de façon un peu différente de l'IG, même si les grandes étapes que sont l'énoncé de l'acte d'accusation, la première plaidoirie de la défense, le réquisitoire de l'accusation, la seconde plaidoirie de la défense, les témoignages, et le jugement final seront respectés et retranscris aussi fidèlement que possible dans le procès IG.

Le but étant simplement de permettre un peu plus d'interaction entre les personnages. C'est pour ça qu'on est venus !

Les gardes font entrer la prévenue dans la salle d'audience. Le Balsac, en sa qualité de Procureur du Bourbonnais-Auvergne, observe la scène depuis un siège qu'il emprunte déjà. La tête lui est inconnue, rien qu'une fois de plus depuis qu'il a endossé la charge au pied levé, finalement. Il n'est pas grand amateur de cette responsabilité, quand bien même il y trouve un intérêt pour la communauté. Il aurait préféré voir quelqu'un de plus expérimenté à cette place, finalement. Et espère, en un sens, que cette affaire sera rapidement jugée.

Un huissier se lève alors et ouvre le procès.

"En ce dix-huitième jour du mois de juillet de l an de grâce 1460 s ouvre la comparution de Jeliza.Rose devant Mesire le Juge Toflegrand d'Auvergne, présidant la Cour de Justice du Bourbonnais-Auvergne, suite à la mise en accusation par le Procureur Semias de Marigny, requérant pour Dame Kylan."

Le silence se fait tout naturellement dans la salle, cruel cérémonial qui se répète chaque jour devant les yeux du Marigny. Le Procureur se lève alors, et entame le début du procès, d'un ton clair et accentuant sur les mots importants.

"Dame Jeliza.Rose, vous comparaissez aujourd'hui devant cette Cour car vous êtes accusée de Trouble de l'Ordre Public selon l'article 3, Titre B du Livre III du Codex du Bourbon-Auvergne, pour Brigandage. Un huissier va maintenant vous faire lecture de vos droits et de quelques informations. Je vous invite à être attentive."

Puis, à l'attention du fonctionnaire...

"Huissier, s'il vous plait..."

L'homme appelé se lève, et entame, ou plutôt débite sans un regard envers l'accusée, la présentation qu'il a coutume de répéter chaque jour.

"Vous avez le droit de vous faire représenter, à titre gratuit, par un des avocats du Duché, dont l'adresse vous a été communiquée.

Vous avez également le loisir d'appeler deux personnes à la barre pour témoigner et soutenir votre défense.

De plus, nous ajoutons que si vous veniez à vous terrer dans le silence au cours de votre procès, vous en êtes seule responsable. En vertu du principe de condamnation par défaut de la Charte de Bonne Justice de la Cour d'Appel Royale, votre silence ne peut servir à invoquer une atteinte aux droits de la défense. Tout retard ou empêchement doit être notifié à notre Cour de Justice, dont le Juge ici-présent sera seul à en accepter ou non les termes.

Voici enfin un document vous expliquant le Corpus Juris Civilis, code en vigueur sur le territoire du comté du Bourbonnais Auvergne, et ses procédures."

L'huissier communique alors un parchemin à l'accusée puis s'en retourne s'asseoir. Le Procureur se lève à nouveau, et s'avance vers Jeliza.Rose. Il pose un regard sur elle.

"Accusée, si vous souhaitez vous faire représenter par un avocat, comme vous y a invité l'huissier, il vous appartient de le signifier dès à présent, sans quoi il ne vous sera plus possible de faire marche arrière, et vous argumenterez seule pour votre défense. Une fois votre réponse donnée et enregistrée par le Greffier, j'énoncerai l'acte d'accusation."
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En cours de modification...

Jeliza.rose

C'est classe quand même. Solennel et tout. Par contre, rien à grignoter par ici. Dommage.
J'admire le ballet entre l'huissier et le Procureur, et me lève quand il s'adresse à moi. En plus il m'appelle "dame". La classe, je vous dis.

Oui, j'ai demandé un avocat gratuit, il devrait pas trop tarder maintenant. Mais j'ai une question. J'ai droit à qu'un seul ou à plusieurs ? Non parce qu'il y a une dame qui est bien gentille aussi, et elle est avocate. Alors si je peux avoir deux avocats, et gratuits en plus, ce serait génial.

Puis peut-être que ça se passera deux fois mieux. Puis faut jamais hésiter à se servir quand c'est proposé. Parole de mendiante.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Maitre.bourdon

Maitre Bourdon sur un arbre perché… Non, non et non, là il faut descendre de son arbre pour aller aider les donzelles en détresse ! Hein ? Comment ça gratuitement ? Oh fichtre !
Ouvrant la pochette qui contenait la destination de sa prochaine mission, et après un soupire résigné je pris la direction du centre du Royaume avec mon écu en poche. Arrivé devant le Tribunal le Bourdon que je suis déclina son identité d’un air grandiloquent.

Arem Arem Arem je suis l’immeeeeeeense Maître Bourdon !

Allez un petit cri de guerre pour se donner du courage…Pic pic pic...Bourdon ! Une fois que ce fut fait je pus enfin débarquer dans la salle d’audience pile à temps pour entendre l’acte d’accusation. Yé rien compris…Immédiatement je rejoignis la coupable dans mon habits pour le moins non conventionnel, mais c’est pas grave, la mode je connais très bien, le jaune sur le noir ça fait chic-choc-classouille.

Bonjouuuuuuur adorable jeune fille. Alors vous avez fait quoi en résumé ? Il a dit quoi lui ?

Après lui avoir adressé un sourire, jaune certes mais avant tout un sourire rassurant, un professionnalisme à toute épreuve toutàfait, je sortis mon manuel d’avocat pour les nuls, prêt à en découdre.

Jeliza.rose

Aaaah, enfin mon avocat il arrive !

Il était temps, quand même, ça allait bientôt commencer. Il a des habits de couleur, ça doit être pour montrer qu'il est bourgeois, et riche. Ben du coup, s'il est riche, c'est que forcément, son métier lui réussit.

Alors je me penche, confiante, et je lui murmure.
Ben en fait, j'avais faim, alors j'ai dit à une dame de me donner toutes ses affaires. Sauf qu'elle avait même pas une miche de pain et que des écus.
Elle m'a tout donné sans rien dire, puis elle est allée le rapporter au prévôt. Alors après, ils m'ont demandé si c'est bien moi qui l'ai fait, alors j'ai dit oui, par contre, elle, elle dit que je lui ai volé 75 écus, alors que moi, j'ai bien tout compté, j'avais que 69.39 écus. Donc elle ment un peu, je trouve.

Voilà, je lui ai tout dit, maintenant, à lui de jouer. J'espère qu'il sera bon et qu'il pourra s'acheter d'autres habits colorés qui montrent qu'il est riche.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Semias

Et le Balsac de toiser le nouvel arrivant d'un oeil surpris, façon "mais qu'est-ce que c'est que ce binz ?". Apparemment on l'avait laissé rentré, donc il faudrait faire avec.

"Ne sont autorisés à plaider devant cette Cour que les avocats ayant été reconnus aptes à le faire par le Bâtonnier du Bourbon-Auvergne. Or à ma connaissance, cet... Cet homme n'est nullement reconnu. En conséquence, il pourra vous assister pour mener à bien votre plaidoirie, mais nullement intervenir en tant qu'avocat représentant de la défense."

S'inquiétait-il pour la prévenue qu'il ajouta quelques mots de plus ?

"Concernant votre second avocat, ou plutôt serait-ce le seul, de qui s'agit-il ?"
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En cours de modification...

Jeliza.rose

Je balance les jambes et fronce un peu les sourcils, un petit peu. Alors, il peut m'assister mais pas comme avocat ?
Puis je hausse les épaules. Tant qu'il me défend...

Je réponds au Procureur qui s'inquiète sûrement parce que j'ai demandé si je pouvais les deux.
Ben j'avais demandé des conseils à dame Pascale, mais comme je savais pas si j'avais le droit à deux, et que Maitre Bourdon, quand même, il m'a répondue en premier, il a la priorité, je lui ai pas demandé si elle voulait venir.
Mais sinon, vous pouvez lui envoyer un papier ? Comme ça, elle sera prévenue, et j'en aurai deux.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Semias

Le Procureur hausse alors un sourcil à l'évocation du nom de Pascale. Première pensée lui traversant la tête : "tiens elle est encore en vie ?", qui très rapidement est chassée par la seconde : "oui, ça vaudrait mieux quand même". La troisième, elle, arrive tant d'elle-même qu'il lui est impossible de la retenir.

"Lui envoyer un papier ? Je crois que vous confondez Procureur et messager, là.

Vous avez votre... Votre Maître Bourdon qui sera très certainement disposé à transmettre le message. Si vous le souhaitez, nous vous accordons quelques minutes."

Et le Balsac retourna dans son fauteuil sans même guetter la réponse que lui fournirait la prévenue. Il n'était pas d'humeur à écouter des âneries, aussi permettait-il cette entorse aux habitudes pour qu'un véritable avocat prenne le relais dans cette affaire.
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En cours de modification...

Maitre.bourdon

Adoptant un air des plus sérieux, j’écoutais avec attention la jeune personne m’exposer les faits un par un.

Y’a une cruche qui vous a donné toutes ses affaires sans protester ? Faut porter plainte, la cruchitude aigue nuit a tout le monde.
Rapporter c’est mal. Faut porter plainte. Elle avait un long nez cette dame ? Oui, oui mon enfant, les personnes aussi sournoises et les rapporteuses ont des longs nez.
Que 69.39 ? Faut porter plainte. Nous avons affaire à un cas flagrant de radinerie aussi aigue que la cruchitude. Non, non mais vraiment, faut pas se laisser faire ! Piquer avant d’être piqué voilà la dure loi de la vie.
Elle ment ? Ahhhhh voilà pourquoi le nez est aussi long ! Faut porter plainte.

Oh qu'il est méchant celui qui veut faire son petit chef. Le Bourdon pourrait même dire qu'il commence sérieusement à lui les briser. Mais en fait il ne peut pas le dire puisque y'a rien a briser. Bah oui...y'aurais pas assez de place pour cacher un manuel de droit et tout le reste là dedans sinon.

Je suis outré ! Comment osez-vous ! Bien sûr que je suis bâtonnier !

Je m’approchais de l’homme et je sortis du même endroit que le manuel de tout à l’heure, plusieurs bouts de bois.

Tenez regardez ça ! Y’en a de toutes les couleurs, de toutes les tailles ! N’allons pas gêner mes bâtons en leur parlant de leurs tailles, les pauvres petits savent bien qu’elle ne compte pas ! Bref je suis bel et bien le meilleur bâtonnier de la région oui MONSIEUR ! J'ai même eu un diplôme pour ça y'a quelque temps savez.

Comment ça c'est pas à ma cliente de porter plainte encore? Crotte de grenouille va falloir improviser. Il est nécessaire d'attendre que la vilaine calomnieuse s'exprime pour pouvoir lui faire refermer la bouche aussi sec. Allez tous en choeur, Pic Pic Pic...BOURDON! OUAIIISSS!
Et voilà que la voix désagréable s'élève de nouveau et me tire de mes pensées, faut porter plainte. Nan j'rigole c'est trop long, un suicide auditif presque, arracher. Faut arracher gnéhéhéhéhéhé.

Transmettre un message ? Mais vous n’êtes pas bien mon bon monsieur ! Avec vous déjà vu un bourdon voyageur ? Bien sûr que noooooooon puisque ça n’existe pas !

Je retournais en sautillant près de la demoiselle, attrapais un siège et me mis a battre des jambes dans le vide à mon tour, attendant sereinement le début du procès.

Pascale.

Un procès ouvert au public..
Les portes du tribunal sont si rarement ouvertes!
De plus, conseil lui avait été demandé, et le premier devoir d un avocat est bien de guider toute personne un peu perdue au milieu du CODEX du BA, d aider à la compréhension et finalement de donner une ligne de défense.

Sa cliente ne lui avait proposé de plaider pour elle, mais Pascale, bien qu un peu déçue, veut lui apporter son soutien..
Et puis sait on jamais!
Elle pourra peut être souffler quelques trucs aidants pour la plaidoirie.

Une fois les portes passées, elle se rend compte que peu de gens sont présents, d ailleurs le Juge n est toujours pas là..
Une chance! Le procès n est donc pas commencé!
Sa cliente est assise sur le banc des accusés en compagnie d un homme chichement vêtu.
La blonde va s installer juste derrière, histoire de voir si elle connait le défenseur.
Elle fait la moue, et hausse les épaules, pas un avocat du BA, elle les connait tous!
Peut être un avocat du dragon alors!
Ce procès risque d être fort intéressant..Ils ont belle réputation , et elle y apprendra sûrement..

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Jeliza.rose

[ Ljd Maitre_Bourdon ayant des soucis de connexion, j'ai autorisation pour lui faire quitter la scène d'une manière ou d'une autre. ]

C'est embêtant si personne ne veut lui écrire à la dame Pascale, faut que je trouve un moyen, tout de même.
C'était sans compter l'intervention miraculeuse de Maitre Bourdon, qui s'est retourné dès qu'elle est arrivée et en a commencé à ouvrir de grands yeux.
Je suis sûre à son sourire qu'il la trouvait jolie, mais à ses bonds et son visage rougi, que s'étrangler en avalant sa salive de travers, c'est pas le plus simple pour draguer. Sûrement qu'il s'en est rendu compte, parce qu'il a fait des bonds de partout, et qu'il est partout brusquement de la salle..

Humpf...

Je hausse les épaules et m'approche de Madame Pascale.

Bonjour ! Je crois que j'ai plus d'avocat. Vous voulez bien m'aider à me défendre ? En plus, je vous ai déjà tout expliqué, donc ça devrait aller.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Pascale.

Observation..L avocat tel un insecte enfermé dans un bocal, commence à s agiter, filet baveux au coin de la lèvre..
La blonde trouve cette manière de commencer une plaidoirie bien hors du commun, elle le suit des yeux, attend qu il ouvre la bouche, le voit prendre des couleurs...au bord de l explosion??...Petits bonds manquants de grâce, il faut le reconnaître, la jeune femme s attend à une belle ouverture..

Citation:

Bonjour ! Je crois que j'ai plus d'avocat. Vous voulez bien m'aider à me défendre ? En plus, je vous ai déjà tout expliqué, donc ça devrait aller.

Son attention est détournée , elle sourit à l accusée avec un hochement de tête :

Oui, bien entendu..

Elle se lève alors, dernier regard à la recherche du Maître avocat..Plus là..

Pascale, Avocat au barreau du BA, je représente les intérêts de Damoiselle Jeliza.rose.

Petit raclement de gorge avant de s adresser au procureur :

Quand le Juge doit il arriver?
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Sofio_de_valmonte

Petit marteau à la main, l'instrument était tout neuf, elle avait eu beau pleurer à ses amis pour que cela vienne d'elles un cadeau en quelques sortes, mais aucune n'avait eu cette délicate attention, force est de constater que c'est lorsqu’on est dans le besoin .....l'envie! que l'on compte ses amis. Par dépit elle avait fini par se le faire forger, à Moulins précisant a l'artisan en question que si l'outil se cassait, il serait pendu.

un coup sur la porte en entrant pour tester, satisfaite elle poussa les battants entra dans le tribunal, un sourire aux lèvres mais elle précisera qu'il n'est affiché que pour la satisfaction de son jouet tenu en main.

Objection dame le procureur, je suis en ces lieux mais le bourreau mandaté n'est pas encore là et ne devrait plus tarder.....

Petit regard sur l'accusé, jeune fille tout juste sorti de l'enfance, pas bien épaisse, le bourreau n'aura point de mal.... ha oui c'est vrai , garder en l'esprit la charte du juge qu'on lui disait sans celle...

Puis nous pourrons commencer !

Et hop un coup de marteau sur la table en prenant place, celui ci résonne dans la pièce elle en est ravie.

changement d'intervenants mais à présent on peut y aller

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Bourreau_du_ba

Entrainement du matin au soir au campement Ottoman, un prisonnier à tuer, un autre, des pompes, des exercices physiques, un gars surement innocent à tuer, une tête à couper, une langue à arracher, aiguiser sa hache, apprendre le nom des différents instruments d'torture, se muscler, courir, un homme à pendre, et lire des velins par dizaine afin d'apprendre les dernières technique de suppression d'vie et de torture à la mode. Ca faisait des mois que sa vie se déroulait ainsi, étudier, s'entrainer, torturer, tuer. Il espérait tant ce jour où on ferait enfin appel à ses services de bourreau et ce de manière officielle.

Ce matin là, après deux éxécutions réussies, quoique la première avait été difficile, la tête avait été récalcitrante et c'est seulement au deuxième coup qu'elle était tombée. Pas de sa faute, le billot qui tenait pas debout. Lui qui aimait quand c'était propre. Une journée qui commence mal.
On lui apporta une missive. Il avait été assigné à un duché, un poste permanent, un duché qu'il croyait riche, surement moyen de se loger comme il faut et de manger à sa faim. Et puis, il y aurait son lot d'malfrats et d'gueux à punir ou tuer. Un sourire bien visible se fit sur son visage, mélant cette soif de découverte et cette envie de sang. Enfin, son savoir-faire était reconnu.

Chargé de ces diverses malles, le coche parcoura bien des contrées avant d'arriver au Bourbonnais-Auvergne. Un voyage discret, souvent de nuit.
Pas le temps de se présenter aux pouvoirs en place ni de prendre possession de l'habitat qui lui était fourni, il était déjà attendu à un procès.

Habitué à être celui qu'on craint, un espèce de paria, il revêtit néanmoins l'habit confectionné pour sa nouvelle tache, une longue toge et une cagoule noire, avec le signe de sa profession cousu sur son épaule : la potence et la hache croisées, ainsi que le blason du duché, brodés par des fils blancs. Sa hache en main, elle ne ressemblait nullement à celle des vulgaires bucherons, plus large, plus longue, plus aiguisée, marquée elle aussi comme son habit, et de forme inhabituelle.

Le pas lourd et sonore se fit entendre dans le tribunal dès qu'il poussa les portes. Pas un mot non, il se placa à l'entrée de la porte, attendant verdict et surtout savoir si travail lui sera donné pour son premier jour, le garde jusque là à cet endroit lui laissant place de suite, pas besoin de le bousculer.
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Jeliza.rose

On était bien, là. J'avais un avocat, super, on allait voir le juge intervenir, trop bien, et me lire l'acte d'accusation, comme ça on enchaînait et puis je pouvais me défendre en partie.
C'était bien.

Puis, y a eu la sentence. La première sentence, disons. Le couperet. Enfin, vous m'avez comprise, quoi.
Dans un procès, apparemment, quand les chaises dansent la valse et que de nouveaux conseillers viennent prendre leurs fonctions, ils continuent ce que faisaient les anciens.

Remarquez, dans un sens, il vaut mieux, il suffirait d'avoir une affaire compliquée pour que les nouveaux juges voient des vieux croûtons juger à leur place. C'est vrai que ça le fait pas, tout de même.

Non, mon souci, il est pas là.
Mon souci, c'est que je vois mon avocate prendre la place du procureur.
Mon souci, donc, c'est que j'ai plus d'avocat,
Mon autre souci, c'est que je vois un bourreau arriver dans la place.

Conclusion. Je perds un avocat et je gagne un bourreau.
Comme le dit l'expression, je suis grave dans la mouise, et je crois que je me suis jamais sentie aussi seule.

A la vue du bourreau, mes jambes se sont arrêtées toutes seules de bouger, et mon corps, comme un grand, s'est tassé sur le banc.
Va falloir que je sois très fine si je veux m'en sortir, là.

Puis je regarde la Juge, et je tente quand même.

Euh.. Il manque plus que l'acte d'accusation avant que je me défende, Votre Horr..Honneur.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Sofio_de_valmonte

Trystan

Pascale.

Citation:

une dame jeune, les cheveux roux ou châtains, possédant un bâton et peu vêtue

Citation:

CODEX : http://bourbon-auvergne.forumactif.com/f9-affichage-des-lois

Après une petite pause pour se rafraîchir la gorge avec un verre d eau ,elle reprend:
J accuse la damoiselle Jeliza_rose de Trouble à l Ordre Public en vertu des lois suivantes :

Citation:

Jeliza.rose

M'ci Sorianne pour la bann !

Sofio_de_valmonte

Pascale.

Jeliza.rose

M'ci Sorianne pour la bann !

Diden

Sofio_de_valmonte

Bourreau_du_ba

Pascale.

Citation:

Sofio_de_valmonte

Levio

Diden

Levio

Pascale.

La blonde se lève pousse un léger soupir..
L affaire est tellement simple!
Petit mouvement de bras pour faire remonter ses manches elle fait quelques pas tout en parlant :

Dame Diden vous déclarez avoir trouvé cette jeune damoiselle seule et affamée sur la route et qu elle vous a suivie.
Pouvez vous jurer devant le Trés-Haut et les hommes qu elle ne vous a rien raconter de sa rencontre avec la dame Kylan?
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Jeliza.rose

Je balance les jambes dans le vide en entendant la discussion entre les adultes.

De temps en temps, je regarde le bourreau, la bouche légèrement en cul de poule et les sourcils froncés. Ça, c'est quand un truc me contrarie. Un bourreau, ça me contrarie.

Puis j'oublie un instant le marteau qui fait peur et j'interviens négligemment sans qu'on me demande rien.

Si vous voulez demander des détails, faut vous adresser à Messire Levio.
Pour Dame Diden, je lui ai surtout dit que c'est pas en me donnant du pain qu'on m'adopte.

C'est vrai quoi. Faut m'en donner beaucoup plus qu'un seul. Et encore, c'est même pas dit que ça marche.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Levio

Levio entend les questions posées à Diden, puis s'amuse de voir la petite leur couper la parole. Pris dans l'élan de spontanéité de l'enfant, et devant un si petit commité, Levio réplique doucement vers Jeliza...

Je pense que quelques questions me sont réservées aussi

Pour le moment c'est encore un peu à Diden de parler. Ce ne devrait plus être trop long.

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Diden

Diden entendant son nom se leva de sa chaise

jurer! euhhh jamais j'ai juré de ma vie mais bon....je jure que je témoigne de ce qu'elle m'a raconté ce jour là!
Donc..... si je me souviens bien, Jeliza lorsque je l'ai retrouvé sur ce chemin, je lui ai bien posé une question ou deux sur le faite que les autorités l'a recherchait car elle attaquait les voyageurs!
Elle m'a effectivement répondu qu'elle avait croisé Un Seul voyageur a qui elle aurait eut un pain pour manger mais qu'il ne s’était même pas défendu! .....donc.....agression ou pas ça elle ne me l'a pas dit!.....le voyageur lui a peut etre donné ! j'apprends ici même que c'etait une dame !
Lui aurait elle donné le pain par pitié? ça ne saurait dire! elle ne m'a jamais parlé d'une agression ça j'en suis sure!

Elle regarda Levio qui chuchotait a Jeliza qui ne tenait pas en place et ne pouvait s’empêcher de parler......puis regarda mieux dans la salle pour voir si cette dame en question était là........
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Pascale.

Froncement de sourcils à l intervention de la petite dont, il faut bien le reconnaitre, les réparties l amusent , puis la dame Diden répond :

Merci, dame.
Dame Juge,si la défense n a pas de contre interrogatoire, j appelle à la barre le Maréchal Levio, si vous le permettez.
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Jeliza.rose

Un quoi ? Contre-interrogatoire ? Je comprends pas trop ce qu'elle dit. Dans le doute, je vais refuser poliment. On sait jamais, si ça trouve, je dis oui, et hop, on me questionne encore.

Je secoue la tête négativement.

Euh, c'est très gentil, mais vous m'avez déjà posé des questions. Je vais pas le dire encore une fois.

Et dans le doute, j'élargis la questionnette à tout le monde.

Et pour les autres, ben, j'ai pas besoin, là, ils disent des choses vraies, eux.

Puis comme ça, Messire Levio, qui m'a expliqué juste avant que son tour allait venir, va pouvoir parler et dire que j'ai pas pris 75 écus.
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M'ci Sorianne pour la bann !

Sofio_de_valmonte

Robert s'impatientait , parfois elle le mettait au creux de son oreille, essayer d'entendre ce que son marteau pouvait bien avoir à lui raconter, écoutant de l'autre oreille les déclarations qui se suivaient.

Si l'accusée n'a plus rien à dire nous pouvons entendre messire Levio

Vlannnnnnnnnn

Le coup du dit Robert sur la table, c'etait pour faire protocolaire , elle avait vu ca dans un grand procés une fois au Louvre, le fer contre le bois, le maillet de la justice qui donne la parole, puis aussi , parce que cela faisait sursauter les gens...
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Levio

Levio s'avance souriant à la barre.

Bonjour,
Levio, Maréchal en faction à Aurillac.

Puis il attend un peu, au cas où la procure ait des questions précises et qu'il ne parte pas de suite dans un roman. Levio observe les regards. Si ils se font insistants, il pourra toujours débuter son témoignage de lui même.
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Pascale.

Coup d oeil à la juge, Pascale s avance vers le témoin:

Sire Levio, pouvez vous nous relater ce qu il s est passé au poste de police, à la venue de damoiselle Jeliza_rose,ainsi que ses dires?
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Levio

Levio entendit alors Pascale lui demander de commencer sa déposition. Plus aucune raison de trainer, donc.

Oui bien sur.
Disons d'abord que ayant été contacté par le Bureau du Brigandage pour la plainte déposée par Dame Kylan, j'ai aidé à distribuer les avis de recherche et avait donc eu vent de l'affaire.
Finalement, c'est Diden, ...

* déplace son regard vers elle en souriant pour appuyer ses dires *

... partie vers Tulle pour une mission marchande au compte de la municipalité d'Aurillac où j'étais alors maire, qui en revenant me raconte avoir croisé cette jeune fille. La suite s'est déroulée comme présenté dans l'acte de mise en accusation... et finalement Diden arrive avec cette fille dans mon bureau à Aurillac.
La jeune vagabonde était vétue d'habits souillés et très fluette, mais elle était très vive d'esprit. Enfin la première chose qu'elle a demandé était de quoi se nourrir un peu.
Je lui ai demandé de confirmer son identité et nos soupcons pour le vol de 75 écus à Dame Kylan, la nuit du 28 au 29 Juin entre Tulle et Aurillac. Jeliza Rose n'a rien nié, mais a corrigé n'avoir obtenu que 69.39 écus, elle était catégorique là dessus...

* Levio rit un peu en parlant *

... et elle a dit avoir voulu trouver de quoi manger et avait été décue de ne tomber que sur des pièces de monnaie. Enfin voilà c'est à peu près tout. Jeliza n'a opposé aucune résistance et est restée à disposition de la Justice jusqu'aujourd'hui.

* Et Levio de terminer son témoignage en baissant progressivement le ton.. *

Elle ne fait pas l'effet d'un mauvais diable... mais semble determinée à sa vie de vagabonde. Et au final, il faut bien trouver de quoi se nourrir, pour une enfant qui vit seule sur les chemins comme cela.

* Levio se tut attendant de voir si il y avait encore des questions ou des réactions *
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Sofio_de_valmonte

Gratouillement de la plume sur son parchemin, elle à posé Robert sur le coté de la table, la sentence ne devrait plus tarder et sortir du tribunal enfin pour peut être un dernier passage à la rivière avant l'arrivée des premiers froids , prémices de l'Automne et sous peu des froids plus ardus..... C'est sans compter sur son ventre qui gargouille, la faim la prend, la soif est elle, souvent là, mais passe inaperçu mis a part sa langue qui se dessèche. Fort heureusement Levio à pris la parole, camouflant de sa voix, les bruits du ventre qui crie famine. Elle écoute et recommence à noter....

Vagabonde ...fluette, tient, la faim ohhh chutt pas penser à manger
Aucune résistance...oui en même temps vu sa corpulence...

Le témoin se tait, plus rien, le silence est d'or, son ventre pousse une longue plainte monotone, retentissant dans la salle.

Elle s'empare de Robert, et tape un grand coup.

Vlannnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Dame Procureur, c'est à vous .
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Pascale.

La blonde se tourne vers l accusée :

Jeune damoiselle, j espère que cette mésaventure vous aura servi de leçon.
Vos aveux, votre jeunesse , votre spontanéité ,ceci ne peut que vous servir.

Petit sourire pour la jeune Jeliza rose avant de s adresser au Juge :

dame Juge,
Faute avouée est à moitié pardonnée.
Je demande la clémence pour la jeune Jeliza rose, poussée par la faim , qui n a fait de mal à personne et juste effrayé,on se demande encore comment, une dame qui n a su que prendre les jambes à son cou.
Je demande quelques jours de travaux d intérêt public qui seront nécessaires pour que la leçon soit bien comprise.

Je vous remercie dame Juge.
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Sofio_de_valmonte

Fin du procès, un regard sur la gamine fluette est bien le mot, chétive elle ne semble pas bien dangereuse, la faim parfois , celle qui tiraille le ventre est un supplice , les faits sont accompagnés de circonstances atténuantes que nul ne peut écarter.

Elle écoute, la procureur pourtant pas tendre en temps normal, c'est a croire que cette enfant presque femme les a tous ému.... Dernier coup de Bluff en se saisissant de Robert qui ramollit sur la table.

VLAAAANnnnnnnnnnn

En ce jour du quatre septembre 1460, Moi Sofio de Valmonte, juge du Bourbonnais Auvergne, je vais rendre mon verdict, dans l'affaire opposant Jeliza.rose au Duché du Bourbonnais-Auvergne.

Ayant pris en compte l'acte d'accusation qui ne saurait être amoindri en raison de l'age de la personne.

Ayant pris en compte les témoignages de Dame Diden et de messire Lèvio.

Prenant en considération la présence de l'accusé, sa franchise et ses explications entendues.

Je condamne l'accusé ici présente, à 3 jours de mine, les salaires reçus de sa labeur elle les conservera, ce qui lui permettra d'acheter du pain légalement, preuve de sa peine devra être fournie.

Damoiselle, les habitants du Bourbonnais Auvergne , malgré leurs réputations d'Auvergnats, vous auraient tendus la main, un bol de soupe, une miche de pain, vous sera toujours trouvé, si un jour vous repassez sur nos terres.... j’espère que le vol n'est qu'un parcours malencontreux et que le chemin de l’honnêteté s'ouvrira à vous.

VLANNNNNNNNNNNNNNNnnnnnnnnnnn

La séance est levée !
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Diden

En entendant le verdict Diden laissa apparaitre un léger sourire mais ne quittait pas des yeux le marteau .....dès que la juge le leva elle ne put s’empêcher de porter ses mains a ses oreilles

Elle était rassurée pour Jeliza qu'elle n'aille pas en prison! espérons que l'avenir lui montrera la bonne direction a prendre se dit elle....

Elle se rapprocha de Levio et lui chuchota: c'est le duché qui va me remettre la récompense? car je compte acheter de la nourriture pour donner a jeliza
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Levio

En entendant le verdict, Levio commenca immédiatement à griffoner quelques mots sur un papier dans le style on ne peut plus administratif du greffier.

Il signe, et voit Diden s'approcher de lui..

Oui Diden, je vais le rappeler au bailli dés que je peux. Si je me souviens bien, tu as droit à une récompense de 100 écus.

Tout en parlant il s'avance vers Jeliza, et lui tend le papier

Citation:

Bonjour Demoizelle Jeliza,

C’est en ma qualité de greffier ducal du Bourbonnais Auvergne que je vous envoie cette missive. Vous avez été condamnée le 4 septembre 1460 pour le motif de brigandage.

Conformément au jugement rendu, vous devez effectuer 3 jours de travail à la mine. Je vous demande donc de bien vouloir me faire parvenir par retour de courrier, un justificatif (capture d’écran) prouvant que vous vous êtes acquitté de votre peine.

Je vous rappelle que vous disposez d’un délai de 5 jours à compter de la date d’envoi de cette missive pour régulariser votre situation, soit jusqu’au 11 septembre 1460. Autrement, un nouveau procès pourrait être intenté à votre encontre. Tout voyage hors du BA ne peut excuser le non respect de cette requête et serait qualifié de délit de fuite.

Je reste persuadée que vous ferez le nécessaire dans le délai imparti.

Cordialement
Levio
Greffier ducal

tout en lui disant.

Voilà un papier qui te demande d'effectuer 3 jours de travail à la mine d'ici les prochains jours. Une fois fait, tu pourras m'envoyer le certificat que te remettra le contremaitre de la mine.
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Jeliza.rose

Ouaiiiiis, je vais pouvoir reprendre la route !

Non parce que bon, j'ai attendu sagement, quand même, mais mes jambes, elles me démangent, là.

Je me tais en mettant le doigt devant la bouche et avec une grimace crispée en voyant que j'ai parlé trop fort.
Faudrait pas que le bourreau, il tente de se venger de pas avoir pu bosser au détour d'une ruelle, tout ça.

Je hoche la tête quand je vois le papier que me tend Levio.

Alors d'ici quelques jours, ça devrait être bon, je crois. Merci pour le témoignage.
Puis à Dame Diden.

Merci à vous aussi.

Puis à Dame Pascale.
Euh... merci pour le début.. et puis pour le reste.

C'est compliqué de savoir comment dire merci à un procureur quand même.

Par contre, je dis rien à la juge. Elle a toujours son maillet pas loin.

Bon petit rp, merci

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M'ci Sorianne pour la bann !

Pascale.

Satisfaite de ce procès ou la Justice a montré son visage de clairvoyance, d un signe de tête elle remercie la dame Juge, et ramasse ses papiers.
Avant de quitter la scène..heu, le tribunal, elle s approche de la jeune fille, lui pose la main sur le bras amicalement :

J espère que la chance finira par vous sourire, la justice du Bourbonnais-Auvergne vous en ouvre la porte..

Elle sourit

Profitez-en!

Puis elle s éloigne contente de ce dénouement.
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[RP] Dur dur d'être en procès