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[RP] A Laroquebrou

--Hortense..
Dès qu'elle avait été libéré de ses obligations, la jeune femme s'était glissée hors du château, guettant la moindre bride d'informations, sur le garde qu'elle connaissait bien, celui croupissant dans les geôles et épier si d'autres invités venaient. Trainant non loin des grilles, elle sautilla jusqu'à elles en remarquant un couple devant. Un tour de tête à gauche, puis à à droite, y avait personne d'autre en vue et comme la châtaine semblait vouloir lui dire un mot, elle se rapprocha, profitant en même temps pour lancer une tite oeillade malicieuse aux deux gardes en faction.
Dépôt de son regard noir alors qu'elle écoutait et surtout, patientait, c'est qu'elle avait envie de profiter de sa pause en discutant, pas d'attendre trois plombes. Sourire de circonstance affiché sur les lèvres, les geôles ne la tentaient pas, elle pouffa à l'annonce du mot de passe. Pas besoin de se demander pour se le faire répéter, l'évidence étant que la Baronne en avait effectivement d'énormes. Sur un ton courtois.


B'jour Dame, Messire. Bienvenue à Laroquebrou. La Baronne sera ravie de constater que les charmes du domaine soient admirés.

Les grilles s'ouvrirent tandis qu'elle faisait deux pas à reculons tout en s'inclinant respectueusement.

Suivez moi, je vais vous conduire jusqu'à la maitresse des lieux.

Aucune remarque autre, elle n'allait pas risquer son emploi, se plaisant trop ici. D'un pas égal, la rouquine les conduisit jusqu'aux jardins ou la table était dressée puis disparu, afin que des couverts supplémentaires soient instamment apportés.
Pator
Les grilles de la demeure de Sun étaient enfin en vue. Malgré toutes les obligations qu’elle avait prises, Hulrika n’avait finalement pas pu rester en place et il l’avait suivie avec joie. Il faut dire qu’elle avait cette fois une raison de bouger qu’il trouvait valable.

Laisse-moi faire hein, surtout tu dis rien et tu souris.

Elle avait parfois une manière de le prendre pour un abruti qu’il trouvait admirable, et il arbora un sourire à la fois benêt et ravi. Il apprécia la prestance de sa présentation et la confiance en elle dont elle fit preuve devant la donzelle. Vraiment, il n’aurait pas fait mieux !

Ils furent conduits à l’intérieur. La demeure imposante dégageait beaucoup de noblesse, il l’étudiait en s’amusant du comportement d’Hulrika. Elle était autre dans cet environnement. Sa démarche hésitante, sa voix, on aurait dit qu’elle était redevenue une petite fille qui aurait peur de se faire prendre dans un endroit où elle n’aurait pas du être. Il aurait sourit à cette idée s’il n’avait pas déjà aux lèvres le sourire ordonné par Hul. Il ne voulait surtout pas lui faire honte !

Pour lui, c’était différent. La demeure, les vastes jardins, les domestiques, tout cet environnement lui était familier. Du moins, il l’avait été à une époque, mais il comprenait que cela puisse être impressionnant. Il serrait son amour tendrement par la taille, et leurs pas s’étaient synchronisés, comme à chaque fois.
Hulrika
P'tit instant d'angoisse tout d'même, jaugeant la domestique, son sourire toujours affiché un peu bêtement, commençant à pincer le dos du blond afin qu'il tienne.
Rassurée de voir la domestique rire du mot de passe, elle se détend un peu, bien bien, on les laisse entrer.
Sourit en coin à l'évocation des charmes du domaine, elle a d'l'humour cette domestique, il va s'en dire.

Hulrika regarde les grilles s'ouvrir devant eux, toujours avec une certaine fierté de se dire qu'elle va pouvoir pénétrer dans un lieu où les gueux comme elle ne sont toujours bien accueillis.
Clin d'oeil à son Pator, il a assuré, sourit aussi bêtement qu'elle, et n'a pas fait de blague douteuse.

Elle ne se fit donc plus prier et suivit la domestique dans les jardins, sans lacher rien qu'un instant son homme, le serrant même un peu plus, lui donnant quelques coups de hanche parfois.
Elle ne savait trop où poser ses yeux, l'château était imposant, les pierres vraiment belles, les jardins bien agencés, des parterres de fleurs ci et là, mais rien qui n'agresse trop l'odorat.

Si mes souvenirs sont bons, la roseraie est par là, j'te montrerai, y'a un p'tit banc d'pierre, un coin charmant.
Elle lui montra du doigt l'allée à prendre, un p'tit sourire en coin, puis continua d'suivre la domestique.

Un moment, elle s'arréta en sautillant, freinant la marche de Pator, quelque chose la gênait, puis attrappa son bras et souleva la jambe pour regarder sa botte, il semblerait qu'un clou se soit planté dans celle-ci. Elle tenta de tirer dessus et sautilla encore, rien n'y fit.

Raaa, j'ai hérité d'un clou, surement un qui trainait sur l'ponton du port, jusque là j'l'avais pas senti.
Hausse les épaules, lâche le bras et s'asseoit sur une pelouse attenante à l'allée sur laquelle ils avançaient, tente de virer l'clou sans succès puis se décide à r'tirer ses bottes, les lace entre elles, se relève et tient le lacet d'une main prenant la main de Pator de l'autre.
Et puis, on est tellement bien les pieds nus, hein. Surtout qu'ici, c'est bien entretenu, j'risque pas vraiment d'me les abimer.
Rit douc'ment, continuant son avancée alors les pieds nus dans l'herbe et l'regarde.
T'sais t'es plus obligé s'sourire.

Elle avait un peu perdue la domestique des yeux et r'garda l'blond perplexe.
Elle est où la rouquine? Faut aller où maintenant?
Plusieurs allées et Hul ne savait laquelle suivre pour trouver sa marraine.
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Lady.blueeyes
Lady s'imaginait fort bien le brouhaha du matin, elle y était constamment dans ce brouhaha avec la Douce et ses brioches à la canelle qui étaient fort prisées par les habitants de Mp...y était...maintenant...elle s'amuse tout autant à cuisiner mais c'est Margueryte qui va au marché. Mais il est vrai que vu d'en haut au lieu d'être au milieu...tout doit être fort différent!

Maintenant assise à l'ombre, un verre d'eau citronnée pour Sun et un verre de vin pour elle, elle continuait à papoter comme au bon vieux temps... un regard vers une fausse poussière sur son genou pour éviter de répondre à son amie lorsque celle-ci lui parla de sa reclusion. Manège que la Baronne avait noté elle enchaîna alors sur sa préoccupation de donner naissance à plus d'en enfant.

Lady la regarda avec un sourire...
.

Tu sais...la médecine n'est pas une certitude et l'ancienne amazone que je suis non plus. Il est vrai que tu as pris plus de poids que tu aurais dû, ça peut être un signe mais nous avons eu un été chaud et humide, ça peut être un facteur également. Dis-toi bien que si tu as senti deux coups de pieds à des endroits diamétralement opposés de ton ventre...bien...heu...j'espère que tu as choisi plus d'un nom. Éclate de rire... Si tel est le cas, vous serez doublement comblé et...occupé!!! Prend à son tour un morceau de jambon et sourit espièglement à son amie.
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Pator
Pator prend un air faussement courroucé pour regarder Hulrika.

Ben voilà, tu t’arrêtes, tu traines, tu batifoles dans les herbes, et maintenant on est perdus ! Enfin, perdus… mon instinct de chasseur me dicterait plutôt de suivre le chemin qui fait le tour du château plutôt que ceux qui partent vers les jardins…. Une intuition, comme ça.

Il lui sourit et prend à nouveau sa taille. Ils font les détours nécessaires pour rester sur l’herbe plus douce aux pieds de son amour, bien entendu, et arrivent jusqu’à une table où sont assises deux femmes. Sun, bien sûr, et une autre dont la vue le projette soudain dans les souvenirs d’une lointaine époque, bien des années auparavant. Il dit tout bas à Hul.

Voilà amour, on y est. Je vais essayer de bien me tenir, promis, et de ne pas te faire honte.

Il s’avance en souriant, au bras de sa belle, puis s’incline légèrement vers les deux femmes.

Bonsoir Sun, je suis heureux de te revoir. Tu es.. comment dit on déjà? Radieuse, voilà, on ne peut plus radieuse!

Lady, nous n’avons jamais été présentés je pense, mais je sais qui vous êtes. Si je ne me trompe, vous occupiez déjà des fonctions au château lorsque j’étais maire d’Aurillac. Je me nomme Pator, enchanté.
Lady.blueeyes
Un jeune couple arrive soudainement en tournant un bosquet, il n'était pas arrivé avec Hortense ou un autre majordome de la maison, il devait s'être promené dans les jardins en arrivant. Lady les comprenait trop bien c'était magnifique ici!

Il salua Sun et fût surprise qu'il sâche qui elle était. Elle se leva et lui tendit la main qu'il serra chaleureusement..


Enchantée messire Pator. Vous devez m'avoir croisé à la chambre des maires il y a des lunes!!! Effectivement j'ai fait trois mandats de bourgmestre à Montpensier...il y a de cela...je ne sais plus...disons dans ma tendre jeunesse.Sourit à l'évocation de ses souvenirs...deux prises de mairies par révolution...elle se revoit sur le toit, arc et carquois en main et Oya à ses côtés...que de souvenirs!! Oya...sa tendre et chère soeur partie si tôt...maintenant Ali qui n'était plus. Nanny qu'elle voyait peu...Arrêtée, ne plus penser au passé. Journée remplie d'émotions pour elle...

Elle en fît de même avec la jeune femme, lui tendit la main.


Lady d'Azayes, enchantée!
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Hulrika
Manquerait plus qu'elle ait fait des pieds et des mains pour venir ici, réussit les premières étapes, pour se paumer bêtement et retarder les retrouvailles d'avec sa marraine.
Han! Je batifole? Comme si c'était mon genre... C'est c'clou! Oh puis, tsss.
Elle avait pourtant pas couru dans l'herbe comme une gamine, ni s'était roulée dedans, ni sautiller gaiement comme une simplette. M'enfin.
Ton instinct de chasseur... Hum. Chasse, chasse amour, j'te fais confiance.
Elle se s'rait pas perdue d'toute façon, elle aurait fouillé les jardins puis l'château d'fond en comble et aurait bien fini par la trouver.
Allons bon, autant rien dire et flatter l'homme.

Elle se laisse mener par le blond, ses bottes à la main, prenant plaisir à marcher dans l'herbe qui lui chatouille les petons et sourit prenant un air de femme délivrée par son chevalier.

Heureusement que tu es là! Que serais-je devenue sans toi?
S'marre douc'ment, n'est pas duppe qui la connait et Pator la connait bien.

Ils continuent leur marche, collés l'un à l'autre, jusqu'à arriver à une table dressée en extérieur, et où l'on peut distinguer deux silhouettes de femmes assises près de celle-ci.
La première, elle se souvient l'avoir vu au mariage de Sun et Ysa, sans trop lui avoir parlé, et la deuxième bah, c'est l'objet de sa visite ici, sa marraine.
Elle lui aurait bien sauté d'ssus trop contente de la revoir enfin, mais désireuse de se tenir aussi bien qu'elle avait d'mandé au blond de le faire, elle salua tout d'abord la femme que Pator semblait connaitre.
Parfois, elle avait tendance à oublier qu'il avait l'double de son âge et qu'son passé était riche au BA, elle les écoutait causer d'un temps qu'elle ne connaissait pas, sourit à Lady en lui serrant la main.

Moi c'est Hulrika.
Z'avaient p'tète des vieux souvenirs à partager les deux-là aussi, elle lâcha son Pator et s'empressa d'aller rejoindre Sun tout en s'inclinant respectueusement vers la femme, avec qui elle ferait connaissance plus tard.

Sun comme à son habitude avait soigné sa vêture, et Hul la détailla du regard un bref instant r'marquant comme à chaque fois qu'elle avait grossie, des seins, du bide, d'un peu partout en fait. Souvent amusée d'lui en faire la r'marque cette fois elle ne dit rien, du moins pas de suite, s'approcha d'elle, lui glissa une bise avant de ne pouvoir s'empêcher de la serrer fort contre elle, ça f'sait si longtemps.

Tu m'as manqué tu sais. Lui sourit douc'ment tout en prenant un siège à ses côtés.
Comment vas-tu? La grossesse se passe bien? Ne résiste pas à l'envie de poser une main sur le ventre. Toujours en forme celui-là?
Ca fait un moment que j'voulais v'nir te voir, mais pas facile, ça te dérange pas qu'on te fasse cette petite visite surprise? Elle n'avait pas pensé au fait que Sun puisse avoir déjà de la visite, et l'avait imaginée clouée au lit, vu l'avancée de la grossesse.
Et ton mari, il est où? Tu sais qu'je l'ai croisé y'a peu d'temps. R'pense au mot d'passe et s'marre. Vrai qu'il m'a pas menti. Pose ses yeux un instant sur les seins. T'as encore gonflée.
Sourit en coin avant d'avancer sa main vers les plats sur la table, de piquer un p'tit four sans en d'mander la permission et d'le fourrer dans sa bouche.

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Ysaoth


Le boulot avait avancé de façon significative, mais il en restait toujours à faire ; Cependant, aujourd’hui, il s’était décidé à en laisser de côté et rentrer plus tôt. Il le faisait autant qu’il le pouvait, surtout ces derniers temps ou sa femme avait besoin de sa présence et de son soutient. Aujourd’hui plus que tout, puisqu’il savait que Lady allait arriver pour donner naissance a son enfant lorsque celui-ci déciderait de pointer le bout de sa truffe.
Il referme les dossiers ouverts sur son bureau, les empila selon un ordre bien a lui en fonction de la matière concernée puis se leva, pris ses affaire et s’en alla.
La route fut avalée rapidement, et se sachant en retard par rapport à l’heure d’arrivée prévue pour leur invitée, il se dirigea en hâte dans le logis du château, laissant sa monture au palefrenier qui s’en occuperait très bien connaissant les consignes. Pas de petite discussion comme il avait l’habitude de faire, pas plus qu’avec les garde, se contentant de les saluer.

Recherchant les bonnes femmes qu’il pensait trouver dans la demeure, un domestique lui annonça que « Madame » et ses invités étaient dans le jardin. Lorsqu’il lui demanda comment se sentait la Baronne, le servant le regarda avec un petit sourire, connaissant un peu l’ambiance de la maison et lui souffla « Bien, et toujours aussi grosse » pour souligner que rien ne s’était passé pendant son absence.

Il fila donc dans les jardins afin de retrouver tout ce petit monde, se souvenant qu’Hulrika était également de passage dans le coin, puis fini par trouver la petite troupe.

Il s’avança tranquillement, directement vers sa femme d’abord, quitte a paraître rude, les priorités ne sont pas négociables. Il l’embrassa tendrement tout en la serrant contre lui puis se tourna. Saluant tout le monde tour à tour :



Bonjour Lady…il lui sourit et lui pris la main pour la saluer comme il se devait pour une Dame.
Ca me fait plaisir de te revoir et de savoir que la naissance de notre enfant est suffisamment motivant pour te faire sortir de ta tanière…je vais finir par mettre enceinte Sun plus souvent si il faut ça pour te voir au château.

Il sourit puis se tournant vers Hulrika

Salut toi! j’espère que le voyage s’est bien passé?
Puis se tournant vers l’homme qu’il ne connaissait pas

Messire, sans surprise, je suppose que vous avez deviné que je suis l’époux de Sun. Je m’appelle Ysaoth, et notre demeure est la votre le temps qu’il vous plaira.

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Lady.blueeyes
Les présentations d'usage avaient été faites lorsqu'Ysaoth arriva et s'empressa d'embrasser sa femme tendrement. Un baise-main de façon fort galante lui fût fait et elle répondit à son au sourire du jeune homme et grimaça lorsqu'il lui rappela combien elle étair absente...

Je suis heureuse de vous revoir également Ysa. Vous et Sun pourrez toujours compter sur moi pour la naissance de vos enfants. Du moins tant que la santé me le permettra. Nouveau sourire avant de prendre sa coupe et d'y poser les lèvres. Les jeunes gens semblaient bien se connaître. Il était agréable de se retrouver à nouveau entre amis...qui sait...peut-être sortira-t-elle plus souvent...
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Sunburn
Elle se mordilla la lèvre un peu nerveusement à l'évocation de la bonne prise de poids, remarque fort justifiée.
Mais elle était satisfaite d'arborer des formes aussi épanouies, un peu plus de gras au niveau du fessier, ce qui rendait sa peau d'un moelleux que son époux adorait, et que dire de la poitrine, que parfois elle avait du mal à supporter, le manque d'habitude certainement.
Elle ne s'était pas privée pendant ces derniers mois, cumulant petits repas savoureux et dépenses physiques régulières afin de résorber un peu l'acquis, tout du moins, ce n'était pas la raison première et l'activité physique avait été exaltante et enivrante.
Une légère rougeur envahit ses joues en y songeant, chassa de son esprit ce type de pensées qui avait le don de la rendre particulièrement émotive.
Elle vida son verre d'un trait alors que les mouvements s'étaient légèrement amplifiés, signifiant que son enfant avait certainement ressenti ce qu'elle même éprouvait, comme à son habitude.


Hum... je ne me suis pas privée, j'ai profité pleinement et le fait de me sentir inébranlable et irrésistible... fin, même sans ma grossesse, je ressens ce dernier point. Ysa fait tout pour que je sois épanouie et heureuse.
Non, je n'ai pas décelé des coups s'effectuant à l'opposé... Me voici soulagée, j'en ai bien un seul !


Un large sourire étira ses lèvres, forte de cette affirmation.
Et de grignoter à petites bouchées le jambon fin et savoureux.
Alors qu'elle se servait de citronnade, la vue du couple qui se rapprochait d'elles la fit ébaucher un sourire, sa fillotte au bras de son blondinet.
Elle nota le détail des pieds nus, songeant qu'elle adorait elle même se laisser caresser les plantes de pieds sur l'herbe, même gorgée de rosée.


Effectivement, je ne peux être plus radieuse que je ne le suis, je déborde d'une vitalité effarante, bien que la fatigue me prenne en traitresse parfois. Bienvenu à Laroquebrou, Pator, je suis heureuse de te voir en si charmante compagnie.

Conservant son sourire, elle observa Hulrika, l'étreignant doucement contre elle, du moins un minimum, vu la place que prenait son ventre, ventre qu'elle comparait bien souvent à un rempart, rempart qu'elle aurait souhaité abaisser lors d'étreintes charnelles.
Ses lèvres déposèrent un baiser contre la joue d'Hulrika alors que son regard tendre enveloppait sa filleule, qui malgré ses airs de garçon manqué et son air revêche, l'amusait beaucoup.


Le petit monstre dispose d'une forme effarante, et ce, jour et nuit... Je vais bien, et tu m'as tout autant manqué mais te voici ici. Question idiote, bien sur que tu ne déranges pas, voyons. D'ailleurs, vous arrivez à point nommé pour le repas.
Hum, Ysa ne devrait plus tarder je pense, il a beaucoup de travail avec la COBA et il ne ménage pas sa peine, mais il aime ce qu'il fait, ce qui est essentiel à mes yeux.


Petite lueur suspicieuse au fond des prunelles puis elle comprit l'allusion et s'esclaffa doucement.

Cela ne m'étonne pas de lui, je devine ce dont il s'agit...

Exhala un petit soupir de contentement, heureuse de les avoir auprès d'elle en cette journée qui s'achevait et un sourire radieux illuminait les traits de son visage.
Sourire qui s'accentua largement à la vue de la silhouette massive qui les rejoignait, son coeur se mettant à battre un peu plus fort.
Elle l'aimait davantage qu'au premier jour, et son amour croissait et s'amplifiait à mesure que les journées s'écoulaient auprès de lui, chaque jour étant unique, ne se ressemblant pas et ou la monotonie n'avait pas sa place.
L'oeil malicieux, elle ne fut pas surprise qu'il vienne d'abord vers elle.
Elle enlaça sa nuque de ses doigts fins alors que ses lèvres disposaient des siennes, savourant le baiser tendre et doux tandis que son corps s'appuyait légèrement contre le sien, guère besoin d'efforts pour que ses formes voluptueuses épousent celles de son époux.
Le sourire espiègle, elle écouta Ysaoth mettre l'accent sur le retour de Lady, ses joues s'enflammant à l'idée d'avoir un second enfant de lui, bien que ce fut dans leurs projets à tous deux.
Elle attendit que les présentations soient faites, observant les domestiques s'affairer, silencieux.


Installez vous, mettez vous à votre aise, ici c'est la convivialité en avant mais Hulrika a déjà commencé en virant ses chausses et je vais l'imiter, la douceur de l'herbe sous les pieds, j'en raffole.

Elle effectua le geste à la parole, tendant ses jambes sous la table puis apposa ses pieds nus contre l'herbe chatouilleuse.
Quand Ysaoth se fut installé, ses doigts s'entrelacèrent doucement aux siens, elle était heureuse.

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Pator
Il s’assoit plus près d’Hulrika que ne le nécessite l’ample taille de la table, et contrairement à son habitude suis plus les conversations qu’il n’y participe. Sun semble vraiment heureuse, et il en est ravi pour elle. Elle semble avoir une profonde complicité avec celui qu’elle aime, et qu’il découvre peu à peu. Quand à Lady, sous ses sourires et le bonheur du moment, il ressent en elle la tristesse et la nostalgie d’une époque révolue, avec d’autant plus d’acuité que se sont des sensations qu’il a éprouvé lui-même.

Et Hulrika? Et bien elle est égale à elle-même. Fraiche, pétillante, pleine de vie et d’humeur. Leurs pieds se rejoignent sous la table. Elle tourne un sourire amusé et ravi vers lui quand il pose la main sur sa cuisse, et sa menotte fine vient croiser leurs doigts. La pale lumière, l’air encore doux, le bruit des conversations mêlé au sifflement discret des oiseaux, et plus que tout, la présence chaude de son amour, tout concours pour faire de ce moment un des plus agréable qui soit.
Sunburn
A mesure que le jour s'abaissait et rendait la luminosité moindre, de petites lanternes surélevées étaient allumées afin de diffuser un peu de clarté.
L'air doux embaumait de senteurs agréables et tandis qu'elle avalait un morceau de viande, elle lança, l'air de rien.


Tout comme Lady, j'espère que vous vous apprêtez à séjourner un peu ici même si je n'attendais pas votre visite. Des appartements pour vous deux seront à votre disposition, avec tout le confort requis et un domestique à votre disposition.


Elle s'apprêtait à s'enquérir de la façon dont les grilles avaient été aisément franchit, visiblement, mais ses lèvres s'étirèrent en une grimace involontaire alors qu'elle portait le verre à celles-ci, manqua en verser le contenu et constata le tremblement de sa main.
Prudemment, elle se contenta ensuite de grignoter, le ventre soumis à de petites contractions, supportables encore mais douloureuses et l'enfant en rajoutait d'autant, lui mettant de savants coups bien dosés.
Elle exhala un soupir de soulagement quand les contractions cessèrent, certainement une fausse alerte, songea-t-elle.
Elle vit arriver la fin du repas et profita de celui-ci pour se lever afin de faire quelques pas, ne supportant plus la position assise.
Le dos de la main calée contre le bas de ses reins douloureux, sa démarche n'était pas aussi assurée qu'elle l'aurait voulu et elle inspira une grosse goulée d'air frais, les joues brulantes soudainement, tâtonnant de ses pieds nus l'herbe humide par la nuit enveloppante.
La main libre caressait son ventre, cherchant à apaiser les remous qui l'habitaient, doutant de pouvoir dormir, malgré la fatigue qui l'étreignait.
Un faible cri s'échappa de ses lèvres sous une contraction plus forte, ses lèvres se crispèrent durement tandis qu'elle fermait les yeux, se concentrant sur la douleur à faire disparaitre et sur sa respiration, inspirant, expirant doucement.
La gorge sèche et le front en sueur, ses prunelles se tournèrent vers le château, qu'elle aspirait à retrouver, la distance lui paraissant bien grande.
Passant la main contre son front humide, elle en retira partiellement la sueur puis regagna la table, maintenant qu'elle pouvait marcher de nouveau.


Je vais devoir vous abandonner, je me sens particulièrement éreintée et j'ai grand besoin de m'allonger. Profitez de la soirée, ne vous souciez pas de moi, je vous dis à demain.

Le sourire plaqué sur ses lèvres n'était pas vraiment naturel et semblait forcé.
Elle déposa un doux baiser contre les lèvres d'Ysaoth mais ne prolongea pas celui-ci comme habituellement, n'y associa pas celui-ci d'une étreinte, même brève.
Désireuse de ne pas l'inquiéter, elle s'éloigna d'un pas lent et mesuré, chacun d'eux devenant un effort qu'elle ne se sentait plus à même de pouvoir faire, les contractions ayant repris.
Elle avait oublié combien la douleur pouvait être intense et insupportable et ceci n'était que les prémices de ce qui l'attendait.
Sa paume trouva l'appui du mur chaud des rayons solaire, tandis qu'elle se courbait en avant, en proie à une douleur violente qui la fit crier, ses doigts se tendirent sous la douleur, un frémissement désagréable remontant le long de son échine.
Haletante, elle sentit les eaux se rompre et dégouliner le long de ses jambes vacillantes, formant un amas humide contre ses pieds.
La nuit du 6 septembre allait-elle être le témoin de la venue au monde du louveteau ?

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Lady.blueeyes
Lady regardait les couples présents, l'amour qu'ils éprouvaient tous était palpable dans leur regard et leurs attentions respectives. Ils faisaient tous honneur à la cuisinière en mangeant de bon appétit ce qu'elle leurs avait préparé.

Sun se leva et prit congé pour se reposer...Lady vit bien que son amie était lasse. Le petit se pointerait surement avant la prochaine lune qui aurait lieu dans quelques jours. La protubérance de son ventre lui donnait une allure de vieille dame lorsque celle-ci marchait. D'un sourire...


Va...repose-toi bien car bientôt tes nuits seront écourtées par ce ou ces petits anges.

C'est ainsi que Sun partie après avoir salué les convives et embrassée son mari.

D'une oreille distraite, la Douce terminait son verre lorsqu'un cri vint la perturber. Immédiatement son regard se tourna vers le château et c'est alors qu'elle vit Sun appuyer sur le mur de celui-ci. Prestement elle se rendit près d'elle...


Sun? Sun? est-ce que ça va?

Elle suivi le regard de la Baronne et elle comprit que celle-ci venait de perdre les eaux. L'accouchement finalement ne se rendrait pas à la prochaine lune mais aurait lieu dans les heures suivantes.

L'instinct de la médicastre prit immédiatement le relais...Lady lança un appel à Ysa pour porter Sun à ses appartements et donna des indications aux domestiques qui étaient accourus.

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Ysaoth


Le repas était estival…pas trop lourd bien que riche en divers fruits et légumes. Tous réunies autour de la table chacun des invités pouvait faire comme chez lui, se servant à la hauteur de son envie, que ce soit pour les plats ou pour les vins.
Cela faisait plusieurs jours qu’il lisait de plus en plus de fatigue sur le visage de sa femme. Son énorme ventre et ses traits tirés laissaient présager qu’il ne restait plus longtemps pour que le petit sorte…mais il était impossible de dire combien de temps. Quelques morceaux de viandes, provenant de gibiers de la dernière chasse, permettait au grand brun de reprendre des force lui aussi après une journée difficile au travail. Beaucoup de projets en place, divers chantiers à faire avancer.
Il répondait aux discussions, essayer de participer le plus possible, même si, par respect pour l’état de fatigue de Sun, tout le monde était plutôt tranquille. Rien de bien animé, quelques questions, des souvenirs lancé, quelques blagues faites par Hulrika…tout allait bien.

Il se leva par politesse lorsque sa femme se leva et leur annonça qu’elle était trop fatiguée pour rester plus longtemps. Il le comprenait tout à fait, et l’agitation de ces derniers jours afin de préparer les chambres des invités n’avait pas aidé. Il déposa un baiser sur sa joue et la laissa filer. Rassis, il se perdit dans ses pensées tout en mâchonnant un bout de sanglier. Le cri mis du temps a percuter et c’est en voyant que Lady s’était levée qu’il comprit que c’était finalement grave… en tout cas, ça lui a permis de réagir plus vite que ce que son état de fatigue et de rêverie le présageait au premier abord.
Il la suivi mais n’avait pas encore apparu derrière l’angle lorsqu’elle l’appela. Aussi fit-il son apparition juste après, ayant bien compris l’importance de la situation. Il prit sa chérie dans ses bras et la porta aussi rapidement que le pouvait la situation et la sécurité…c’était en effet pas la peine qu’il tombe avec sa femme enceinte dans les bras. Il monta jusqu'à la chambre, pas si éloignée que ça et la posa sur le lit.
Tout était flou a partir de ce moment, plus guidé par une sorte d’instinct de survie qu’autre chose, il se souvient de beaucoup de chose très confuses. La voix de Lady qui lui demandait d’apporter des choses qu’il faisait automatiquement ou qu’il allait demander précipitamment a des serviteurs pour retourner près de celle qui allait faire naître son enfant afin de recevoir d’autres instructions.

Puis finalement, les personnes utiles restèrent avec sa femme tandis que lui tourna dans le salon pour se vautrer dans un fauteuil, lessivé … attendant ce que la nature voudra bien lui accorder. Les tempes bourdonnantes, il était pour l’instant incapable de trouver un sommeil qui lui faisait envie.


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Sunburn
Le temps vous parait si lent, si long, si oppressant quand vous faites face à la douleur, une descente vertigineuse dans les limbes de l'horreur.
Ses entrailles lui semblaient en train d'être broyées, déchiquetées à pleine dent, cisaillées, étirées, distendues.
Les tempes enserrées dans un étau, elle perçu à peine la voix de Lady, ne pouvant même pas souffler le moindre mot tant les contractions la vrillaient de part en part.
Elle aurait presque pu rire en songeant fugacement à la vigueur dont elle avait qualifié son enfant, la douleur forte ressentie la confortait dans cet état de fait, décidé enfin à montrer le bout de son nez, sans octroyer le moindre répit à sa mère.
Marmonna sourdement, la voix asséchée par la douleur.


Non, ça va pas, il m'en fait baver...

Baver au sens propre comme au figuré, tandis que sous un hoquet, elle lança un jet de salive sur le sol herbeux.
Les jupons plaqués contre ses jambes humides, elle se sentit soulever, prononça une vaine protestation, le changement de position n'étant guère favorable pour l'apaisement de la douleur.
Seule l'odeur du corps aimé lui prodigua le réconfort souhaité, ses doigts s'accrochant comme elle le pouvait, faisant fi de l'état lamentable dans lequel elle se trouvait.
Il ne résidait plus rien de l'aspect de la femme qu'elle était, les pommettes enflammées, les prunelles révulsées, les gémissements plaintifs qu'elle libérait, le corps se tordant sous la brulure incisive.
Fort heureusement, l'étreinte d'Ysaoth fut suffisamment solide pour qu'elle ne se dérobe pas à lui, involontairement.
Elle profita d'une brève accalmie pour caresser sa joue d'une main tremblante, ses prunelles orageuses se plantant en les siennes, adoucies un court instant.
Après la chaleur bienfaisante éprouvée, elle ressentie un froid glacial lorsque l'étreinte fut interrompue et qu'elle fut posée sur le lit.
Elle n'eut guère le loisir de s'en plaindre ou de le rappeler à elle que déjà, cela s'agitait en son sein, la faisant suffoquer puis hurler, d'une voix stridente.
La nuque moite se voyait dotée de quelques mèches de cheveux, cheveux dont elle ôta les épingles, celles-ci irritant son cuir chevelu, ce n'était qu'une impression.
Impression également que d'être trop vêtue, pour ensuite grelotter de froid.
Elle ordonna difficilement le retrait de sa robe, chaque mouvement du corps lui arrachant un cri, les lèvres crispées avec dureté et sentit la chaleur douce d'une couverture moelleuse lui recouvrir le buste, le ventre restant à nu, elle ne supportait rien dessus.
Dans une totale opacité, elle voyait tout le monde s'agiter autour d'elle, et la voix de Lady lançant des ordres que dans son esprit embrumé, elle fut incapable d'assimiler.

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