Aysun
[hrp: ce lieu est privé, à l'interieur du Domaine d'Ornon, Simple MP à la joueuse si vous voulez y participer./hrp]
[Sous les glycines du jardin dOrnon]
« J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. »*
Elle souffla sur la plume qui séleva dans les airs, happée par lair chaud de lété.
Tu seras aussi légère que cette plume, Aguiane.
La petiote regarda et plissa le bout de son nez, éblouie par les rayons du soleil qui jouaient avec le duvet. Ses grands yeux étonnés et sa voix pareille à celle dun ange, illuminaient son visage.
ZZe peux pas, zze sais pas voler, MAmon.
Sourire de tendresse vers sa fille.
Tout n'est qu'illusion ma chérie, légèreté et grâce tu devras acquérir pour te mouvoir et agrémenter chacun de tes pas.
Elle la pris par la main et commença une danse de Carole, autour des fleurs vivaces. Puis lattrapa dans ses bras pour la faire tournoyer au-dessus de sa tête.
Dit, ne voles tu pas à présent ma petite Aguiane ?
*Tournoie, Tournoie !*
Leurs rires se mêlèrent au son de linstrument du troubadour engagé à grands frais pour loccasion. Cela faisait partie dans le plus grand secret du grand évènement qui se préparait bientôt, pour sa fille.
Elle la posa à terre tant bien que mal, alors que toutes deux prises de vertiges titubèrent et finir leur manège affalées dans lherbe grasse accompagné d' un bruit détoffes soyeuses. Les yeux pleins damour, Diia câlina un instant sa douceur, malgré que celle-ci déjà la repoussait d'une menotte décidée, à présent captivée par une colonie de fourmis.
Ou cé quelles vont ?
Diia approcha son visage du sien et fit mine dobserver les insectes. Puis souffla légèrement sur la troupe affolée.
Je dirais Quelles bâtissent leur maison. Regarde la graine quune delle porte sur son dos.
Tu vois comme elle est forte? Si petite mais si redoutable, car elle est a jamais unie à ses semblables. La force nest pas toujours visible, sauf dans lunion.
Elle tendit son index vers une imprudente qui y grimpa et le porta vers le visage dAguiane. Diia en profita pour se plonger dans les yeux de l'innocence.
Tu seras agile comme celle-ci qui semble être si pressée, tu vois. Tes petits pieds seront vifs et précis et ils parleront pour exprimer ce que tu ressens quand tu danses. Ton corps apprendra ce si beau language.
D'ailleurs! Retournons voir le luthier, je dois te donner ta première leçon.
*Arthur Rimbaud
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[Sous les glycines du jardin dOrnon]
« J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. »*
Elle souffla sur la plume qui séleva dans les airs, happée par lair chaud de lété.
Tu seras aussi légère que cette plume, Aguiane.
La petiote regarda et plissa le bout de son nez, éblouie par les rayons du soleil qui jouaient avec le duvet. Ses grands yeux étonnés et sa voix pareille à celle dun ange, illuminaient son visage.
ZZe peux pas, zze sais pas voler, MAmon.
Sourire de tendresse vers sa fille.
Tout n'est qu'illusion ma chérie, légèreté et grâce tu devras acquérir pour te mouvoir et agrémenter chacun de tes pas.
Elle la pris par la main et commença une danse de Carole, autour des fleurs vivaces. Puis lattrapa dans ses bras pour la faire tournoyer au-dessus de sa tête.
Dit, ne voles tu pas à présent ma petite Aguiane ?
*Tournoie, Tournoie !*
Leurs rires se mêlèrent au son de linstrument du troubadour engagé à grands frais pour loccasion. Cela faisait partie dans le plus grand secret du grand évènement qui se préparait bientôt, pour sa fille.
Elle la posa à terre tant bien que mal, alors que toutes deux prises de vertiges titubèrent et finir leur manège affalées dans lherbe grasse accompagné d' un bruit détoffes soyeuses. Les yeux pleins damour, Diia câlina un instant sa douceur, malgré que celle-ci déjà la repoussait d'une menotte décidée, à présent captivée par une colonie de fourmis.
Ou cé quelles vont ?
Diia approcha son visage du sien et fit mine dobserver les insectes. Puis souffla légèrement sur la troupe affolée.
Je dirais Quelles bâtissent leur maison. Regarde la graine quune delle porte sur son dos.
Tu vois comme elle est forte? Si petite mais si redoutable, car elle est a jamais unie à ses semblables. La force nest pas toujours visible, sauf dans lunion.
Elle tendit son index vers une imprudente qui y grimpa et le porta vers le visage dAguiane. Diia en profita pour se plonger dans les yeux de l'innocence.
Tu seras agile comme celle-ci qui semble être si pressée, tu vois. Tes petits pieds seront vifs et précis et ils parleront pour exprimer ce que tu ressens quand tu danses. Ton corps apprendra ce si beau language.
D'ailleurs! Retournons voir le luthier, je dois te donner ta première leçon.
*Arthur Rimbaud
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