Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] A bride abattue

Maud
Quel bonheur de retrouver sa tenue de cavalière après l'engoncement d'une robe de mariée aussi belle soit-elle.

Et ce n'est pas son
palefroi andalou qui s'en plaindrait. "Falco" caracolait vers Vincennes dans cet air automnal aux sentes puissantes.

Le bruit du galop qui accompagnait le sien venait du roussin monté par Gwenn. Jeune femme presque inconnue pour Maud il y a de ça trois mois mais qui était promise aux noces à un de ces vieux amis bourguignons. Phebus..

La jeune femme avait révélé d'abord ses talents de couturière pour petit à petit dévoiler à Maud une passion dévorante: le cheval et tout ce qui tournait autour. Fille de maréchal ferrant, elle avait appris à façonner harnachements et la sellerie n'avait plus vraiment de secrets. C'est elle qui avait d'ailleurs paré "Falco" et "Asgard" pour le mariage.

L'esprit de Maud fonctionnait souvent par ricochets... Cheval, écuries, Ecuries Royales, Grand Ecuyer Royal et le plus naturellement du monde, le nom du nouveau Duc de Saint Ouen, présent également au mariage se présenta à elle comme une évidence.

En dehors du fait que la rencontre avec cet homme devenait un plaisir, Maud se régalait de découvrir ce lieu si souvent évoqué par Elisabeth Stilton.

Elles y étaient donc.. Les bâtiments se le disputaient aux terrains d'entraînement. Et où trouveraient-elles le Grand Ecuyer Royal si ce n'est dans son bureau. CQFD. Ou du moins on les renseignerait.

Elle se retourna vers Gwenn taquine:


Eh bien Gwenn? Prête?

_________________

Duchesse Consort de Bourgogne.
Gwenn.
Le cœur battant et les mains moites glissant sur ses rênes, Gwenn suivait de son roussin la magnifique monture de Maud.
C'est avec une joie sans bornes qu'elle avait accueillie la proposition de la jeune femme, non sans une pointe d'émotion. Depuis toute jeune, elle était fascinée par ce noble animal, et ne s'était jamais lassée de contempler son père à l'ouvrage dans sa forge, ou dans son atelier de bourrellerie. Car comme tout homme de chevaux qui se respectait, celui-ci ne s'était jamais maintenu uniquement qu'à son domaine, et il lui était arrivé régulièrement de seconder le sellier. Elle avait donc, de fil en aiguille, apprit les rudiments de ses deux talents.

Elle fut arrachée de ses réflexions par Maud, qui cherchait à la taquiner comme à son habitude.


Citation:
Eh bien Gwenn? Prête?


Elle se frotta la tête, perplexe. Était-elle prête ? Elle ne savait même pas quoi elle devait s'attendre exactement. Alors elle répondit :

Ben... A un moment ou un autre, le cheval doit se résoudre à passer l'obstacle non ?
_________________
Maud
Elle avait de l'humour aussi en plus d'un caractère bien trempé et il en faudrait pour affronter le Grand Ecuyer Royal.

Maud mit pied à terre et s'adressa à un homme qui passait devant elle.. Un palefrenier, trop bien mis.. Un écuyer?


Mon brave.. voulez-vous annoncer Maud Saint Ahthelme et dame Gwenn au Grand Ecuyer Royal Guillaume de Jeneffe? Nous sommes attendues.

Bon, ça se compliquerait après.. Le nommer Duc.. Grand Ecuyer ou Chevalier.. Zut! Maud avait bien envie de l'appeler Guigui tiens!
_________________

Duchesse Consort de Bourgogne.
Gwenn.
Mettant elle aussi pied à terre, elle passa les rênes sur son bras et laissa Maud gérer leur annonce. Elle était bien plus à l'aise qu'elle pour ce genre de choses, et elle en profita pour regarder aux alentours... Les lieux étaient à la fois fastes et austères, et un calme serein y régnait, seulement troublé de temps à autres par des hennissements lointains. C'était la première fois qu'elle venait à Vincennes, mais rien que pour le plaisir des yeux, cela valait le déplacement.
Elle tenta de se concentrer. Elle ne savait pas trop à quoi elle devait s'attendre avec le Grand Écuyer Royal, ni ce qu'on lui demanderait exactement. Elle avait foi en ses connaissances, mais l'inconnu l'inquiétait... Elle esquissa un léger sourire, songeant que s'inquiéter était une seconde nature chez elle. Elle tenta alors de calmer les battements fous de son cœur, essuya discrètement ses mains moites sur sa robe de voyage, et jeta un coup d’œil incertain à Maud.

_________________
Guillaume_de_jeneffe
Après une rencontre épique dans les bois et un mariage qui s’était avéré être, comme tous les mariages où il n’était que peu impliqué, parfaitement endormant, on pouvait se demander pourquoi le Grand Escuyer de France n’avait pas délégué la réception de la nouvelle duchesse – consort mais duduche tout de même – à l’une ou l’un de ses officiers. Tout ce qui avait ressemblé, il y a maintenant longtemps, à un espoir de luxure s’était évanoui avec… boarf, avec une avalanche d’évènements plus ou moins intéressants et qui, de toute façon, n’ont pas leur place ici. La seule chose qui comptait était qu’il avait décidé de s’accorder une dernière chance avant de classer la Sainte-Anthelme dans la colonne « infréquentables ».

Le matin, il avait donc pris garde de revêtir un pourpoint tout ce qu’il y avait de plus convenable, sans pour autant faire déballage de luxe effréné. Ça, il le gardait pour Reims. Pourpoint bleu donc, comme souvent à Vincennes, un baudrier de cuir au flanc et… et rien d’autre. La journée était consacrée à du travail de correspondance, hormis bien sûr l’arrivée des Bourguignonnes, et il n’était donc pas utile de faire plus.

Lorsqu’un de ses écuyers vint enfin l’avertir que « ses » dames avaient requis audience, il sourit, rangea la feuille sur laquelle il avait tracé le début de la minute d’une lettre officielle que l’un de ses secrétaires copierait plus tard, se leva et descendit jusqu’à la cour où il était attendu. Arrivé là, il offrit une courtoise révérence à celles qui, il l’admettait non sans une petite dose de fausse fierté mal placée, venait pour lui.


- Duchesse, dame Gwen je présume, belles dames en somme, soyez les plus que bienvenues en Vincennes. J’espère que votre visite sera plus heureuse encore que vous ne l’escomptiez. Un peu d’emphase, ça n’a jamais tué personne, après tout… Si vous voulez bien laisser vos chevaux aux services des Écuries royales, nous pourrions nous rendre dans une pièce plus à même de nous recevoir tous trois.
_________________
Maud
Elles en étaient à deviser de chose et d'autre quand le Grand Ecuyer se pointa devant elles. Maud n'avait rien confié des circonstances dans lesquelles elle avait rencontré cet homme toujours aussi élégant. Par contre se souvenant quelque peu de son caractère, elle y alla franchement. Elle aurait bien tendu les bras vers lui pour une accolade amicale, mais se retint de justesse.
Grand Ecuyer! Quel plaisir de vous voir!
Elle avait opté pour ce titre-là. Le détaillant des pieds à la tête:
Vous êtes toujours aussi bien mis, ma parole. Elle savait l'homme coquet. Cela change de votre armure de campagne, non? La liberté de mouvements, je ne connais que ça pour tout vous dire.
Je vous présente Dame Gwenn, que vous avez sans doute aperçue lors de mon mariage.
1000 écus qu'il s'était endormi pendant la messe. Eh oui, avec cet homme, parler de 1000 écus lui venait spontanément.
Tenant toujours sa monture par la bride avant de le suivre:
Eh bien, je vous confie "Falco" avec une simple recommandation cependant. Que personne ne s'avise de le monter au risque de se voir désarçonné dans les secondes qui suivent. Voyez-vous, il n'a qu'un seul maître.
_________________

Duchesse Consort de Bourgogne.
Gwenn.
Intimidée par la prestance de l'homme qui se tenait devant elles, Gwenn s'inclina pour le saluer, se contenta de balbutier une plate civilité.

Le bonjour, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer au jour d'hui.

Confiant sa petite jument camarguaise aux bons soins des Ecuries Royales, elle emboîta le pas à Maud, se contentant de les écouter en silence, dans l'expectative.
_________________
Guillaume_de_jeneffe
- Comme tous les Falco, en somme, répondit le chevalier à la dernière remarque de la désormais duchesse. Car si l’homme était coquet – ah bon ? –, il n’en était pas moins amateur de bons mots. Et le lancer sur le sujet du Cœur navré était certainement le meilleur moyen de provoquer cette avalanche de bons mots, justement. Toutefois, puisque la rencontre avait un caractère plus « policé », il mit cela de côté. Pour plus tard qui sait…

Désignant une petite porte d’un geste de la main qu’il accompagna d’une petite inclinaison de la tête, le chevalier en prit la direction, sans pour autant perdre ses deux « auto-invitées » de vue ni de discours. Il restait de toute façon quelques dizaines de mètres avant d’arriver à ladite porte qui donnait sur un petit bureau, orné sans modestie mais sans pour autant versé dans le luxe. On ne peut accueillir deux nobles sans y mettre un minimum de formes.


« Permettez-moi tout d’abord de vous remercier, et de vous féliciter, de votre intérêt pour les Écuries royales. C’est un plaisir qui vient accroître l’honneur que je ressens aujourd’hui. Mais je gage que vous n’êtes guère venue icelieu pour m’entendre chanter vos louanges, celles-ci soient-elles d’ailleurs justifiées, mais plutôt pour aborder rapidement le sujet. Dites-moi donc, dame Gwen, quelles sont les raisons qui vous font offrir vos services au Grand Escuyer de France ? »

Et hop, nous voila dans le cœur du sujet !
_________________
Gwenn.
Gwenn suivit son hôte et Maud jusqu'au petit bureau, et jeta des regards discrets autour d'elle pour détailler son environnement sans pour autant paraître inconvenante. Mais a peine étaient-ils entrés dans la pièce que le chevalier allait droit au but, après quelques phrases empesées. Elle aimait cette franchise, ne pas tourner autour du pot en faisant des ronds de jambes de trois lieues, voilà qui était fort agréable. N'aurait été cette fâcheuse manie du langage ampoulé de son hôte, elle aurait presque pu se sentir à l'aise.

Presque.

Pourtant la question la laissa surprise. Non pas par sa teneur, elle s'y attendait, mais par son côté direct, et surtout par l'étendue de la réponse qu'elle devait donner. Il y avait tant de choses à expliquer, à arguer, que cela se bousculait dans son esprit, et elle devait y mettre bon ordre avant de pouvoir donner une réponse cohérente.

Elle prit quelques secondes de réflexion avant de commencer.


Depuis toute petite, je suis fascinée par les chevaux, j'ai toujours baigné dans ce milieu. Mon père était maréchal-ferrant, et faisait aussi un peu de bourrellerie à ses heures perdues. Je ne me lassait pas de le regarder à l’œuvre, et j'étais toujours rendue dans sa forge, ou son atelier, et peu à peu il m'a transmis sa passion, son savoir...

Elle s'interrompit un bref instant pour reprendre son souffle et calmer les battements affolés de son cœur, avant de continuer.

Le cheval fait partie de notre quotidien. Il travaille avec nous, il voyage avec nous, il guerroie avec nous, il est le signe ostentatoire de richesse et de raffinement, et est le reflet de notre personnalité. Il faut beaucoup de talent et de volonté pour apprendre à l'élever, l'éduquer et le monter correctement.
Pour tout cela, les Écuries et Haras Royaux sont le reflet de l'âme du Royaume. Ils méritent à être connus, à avoir du personnel compétent et surtout proposer les meilleurs montures qui soit possible.


Elle s'accorda un sourire.

J'aimerais participer à cette noble tâche. Côtoyer chaque jour ces prestigieux animaux serait un honneur, dont je saurais me rendre digne.

Elle resta un instant silencieuse, réfléchissant. Elle pensait avoir fait le tour, regarda le chevalier, et conclut :

Voilà toute les raisons pour lesquelles j'aimerais offrir mes modestes services au Grand Ecuyer de France
_________________
Guillaume_de_jeneffe
Désormais dans le bureau, le chevalier dégagea deux chaises pour les présenter aux deux dames. Cela fait, il prit à son tour place sur une chaise somme toute fort modeste. Car, croyez-le ou non, il ne posait pas son séant que sur des bois finement ouvragés ou des selles ornées de quinzaines de pierreries. Pendant tout ce temps, il put assimiler les paroles qu’il venait d’entendre – somme toute fort peu critiquables – et réfléchir à sa réponse et à la façon dont il la tournerait. Soupeser et choisir le terme juste, concevoir la direction que la discussion prendrait, bref, conserver la main dans les échanges qui suivraient immanquablement.

- Il est assez paradoxal de déclarer qu’une institution a besoin d’officiers compétents et d’ensuite se présenter comme une personne modeste.

Fin sourire aux lèvres, il poursuivit.

« Car, et je suis certain que vous en êtes consciente, des ouvriers aux modestes qualités, cette ville, comme la France, en regorge. Or, ils ne servent point en mes services. Si j’accepte les candidatures de certaines personnes, c’est parce que justement je pense qu’ils peuvent être plus que cela. Les assurances de la duchesse de Bourgogne », à ses mots il adressa un sourire malicieux à l’intéressée, « disaient que vous seriez, pardon que vous êtes l’une de ces personnes et que je n’aurais nullement à me plaindre de vous. J’aime à penser que sur ce point je puis lui faire la plus totale des confiances ».

Achevant sa phrase, il se leva, tourna un instant le dos à ses interlocutrices, saisit une bouteille de vin – de Bourgogne, comme de juste – et en remplit trois verres, dont deux furent déposés devant les visiteuses et une devant le régional de l’étape.

« Aussi, si vous me promettez d’oublier toute envie de service modeste et de toujours œuvrer à être meilleure que la veille, nous trinquerons à votre nouveau rôle au sein des écuries royales ».
_________________
Maud
Et Maud n'avait pas pris la parole suite à la remarque du Grand Ecuyer sur Falco.
Etonnant hein? la vedette du jour était Gwenn et elle était résolue à lui laisser en jouant toutefois un rôle de Chaperon? Trop jeune. De protectrice d'un jeune poulain? C'était le mot.
Gwenn se lança donc avec calme et précision dans l'arène Ô combien redoutée par certains du Grand Ecuyer Royal.
Assise sur une chaise modeste dans un bureau modeste en somme, la Duchesse Consort tournait sa langue dans la joue.
Hochant la tête à chaque mot de Gwenn, elle ne prit pas non plus la parole pour rajouter une couche de brillant sur un fond bien solide.
Et le Guigui ne faillit pas à sa réputation.

Misère! Monsieur le Duc, comme je vous reconnais là en soulignant la modestie de Dame Gwenn.

Montrant la pièce d'une main..
Vous êtes le vivant exemple de la compétence dans un écrin de modestie et d'homme dévoué à sa tâche, n'est-il pas? Seriez-vous un homme enclin aux paroles creuses destinées à masquer un manque de connaissances dans l'accomplissement d'une charge?

Se tortillant un peu sur sa chaise:
D'ailleurs.. Je voudrais pas dire .. Mais cette modestie est présente ici même jusqu'au manque de coussin sur les chaises..

Avisant le verre de vin et le faisant tourner dans ses doigts..
Vous voyez.. Vous savez mettre vous aussi les priorités là où il faut..Il me suffit de regarder le vin servi.. Du vin bourguignon ?
_________________

Duchesse Consort de Bourgogne.
Gwenn.
Gwenn haussa un sourcil quand le chevalier la reprit sur la modestie. C'était bien la première fois qu'on lui faisait le reproche de ne pas faire montre de davantage de rodomontades. Mais loin de monter sur ses grands chevaux -sans mauvais jeu de mot- elle laissa Maud répondre d'abord, approuvant en souriant sous cape son sens de la répartie. Puis elle reprit la parole.

Comme le souligne si bien dame Maud, il est nul besoin d'étaler son savoir pour prouver son utilité, seuls les actes comptent.

Elle sourit doucement, penchant la tête légèrement de côté dans un geste gracieux, songeant en son for intérieur que si la vantardise était le reflet de la compétence, ils seraient dans un monde de modestie. Puis elle leva les yeux vers son interlocuteur, d'un regard doux mais ferme.

Si nous prenons un exemple concret, prenez donc le cure-pieds... un objet si modeste... même pas beau, à la forme improbable... et pourtant à une utilité sans pareille, il est même indispensable pour assurer la bonne santé de vos chevaux... et leur bonne marche, si j'ose m'exprimer ainsi... Mais, quel profane le voyant parmi les autres outils de pansage, saurait deviner quel rôle important il remplit ?

Elle s'interrompit un bref instant, avant de conclure.

je vous fait donc serment de vous servir le plus fidèlement, et le plus efficacement qu'il est possible, en vous assurant que ma modestie coutumière n'entachera en rien la qualité de mes services.
_________________
Guillaume_de_jeneffe
Écoutant les réponses qui lui étaient faites, le Flamand passa du fin sourire au sourire en coin avant d’opter, définitivement, pour le franc sourire que certains lui connaissaient tant. Pour un peu, il se serait laissé aller à un rire massif mais il sentait, ou croyait sentir, un je-ne-sais-quoi lui indiquant que ce ne serait peut-être pas la meilleure des ponctuations. Il se contenta donc d’attendre la fin du « serment » de celle des deux qui s’engageait désormais à le servir. Un jour d’ailleurs il lui faudrait se demander pourquoi si peu nombreux étaient les hommes à rejoindre les Écuries… Un autre jour car là il avait, non pas poney quoique ce put être de circonstance, un office à « enrichir ».

- Votre réponse est bien celle que j’espérais, ou pour mieux dire elle est entièrement celle que j’attendais.

Prêcher le faux pour avoir le vrai, voila bien une technique qui ne lui avait que très rarement octroyé de déception. Et cette discussion état là pour le lui rappeler de la plus agréable de manières.

« Ainsi donc, nous allons trinquer, au Bourgogne bien sûr duchesse, à votre nouvel engagement, dame Gwenn. Il sera ensuite temps pour vous de vous présenter à vos nouveaux collègues et, tout de même, de recevoir votre charge officielle, et officiellement ».

Voila qui présageait d’une nouvelle dictée à assurer à l’un des secrétaires de Vincennes, ou à son notaire personnel si l’heure était trop tardive. Le bonheur d’être attaché au service d’un insomniaque, ça n’a pas de prix…
_________________
Gwenn.
Gwenn fut ravie de la réponse du chevalier. Son regard brilla de bonheur. Elle touchait le rêve du bout des doigts et sentit son coeur se gonfler de joie. Elle s'efforca toutefois de garder un air neutre, même si ses sentiments devaient transparaitre dans le sourire qu'elle offrit.

Vous m'en voyez heureuse, j'ai hâte de rencontrer vos gens et de m'atteler à la tâche. Quelles sont les responsabilités qui me seront remises ?

Elle avait une foule de questions à lui poser, mais tenta de se contenir. Elle aurait surement les réponses en temps et en heure, il lui suffisait d'être patiente...

Elle leva son verre en direction du chevalier, puis de Maud.



Au Bourgogne, à dame Maud, qui m'a prise sous son aile pour me conduire jusqu'à vous, et à vous qui me donnez ma chance de faire mes preuves.

_________________
Guillaume_de_jeneffe
Il trinqua à son tour avec les deux dames. Il avait quelque peu tournicoté avant de parvenir au terme de leur voyage, mais au final, on y était parvenu, il avait appris de cette rencontre tout ce qu’il voulait savoir. Pour le reste, les longues journées de travail et de discussion qui s’annonçaient lui donneraient bien l’occasion de juger sur le terrain de la justesse de sa décision.

- Vos responsabilités… j’avoue que je serais assez tenté de faire de vous une sellier-bourrelier, au vu de ce que la duchesse m’a donné à voir, voire une maréchal-ferrant. C’est dans ces domaines que vous excellez, il me semble. Et ces charges ne sont bien entendu nullement définitives, vous pourrez les résigner et en recevoir d’autres. Si cela vous convient, je vous laisserai faire votre choix pendant que nous rencontrerons vos nouveaux collègues et je publierai votre nomination une fois cette réunion achevée.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)