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La gargote Guyennoise : [IG/RP] Manque de veine, v'là les pendus!

Audovera
[ Et PAN, dans les dents...]

Après s'être élancée pour protéger son Mulot d'une mort certaine, Audovera n'avait pas trop prit conscience de la bataille. Simplement armée d'un bâton, tâchant de ne pas se faire remarquer de la fillette. La colère qui en serait émanée si elle avait vu la brunette se démener dans son dos afin de la protéger. Sans qu'elles ne s'en soit rendu compte, la mairie avait été percée, la victoire remportée.

Elle n'était pas entré en mairie. Ce n'était pas sa victoire. Elle ne s'était pas battu pour la cause, d'ailleurs, elle s'en fiche de la cause, des écus de pour qui, pour quoi... Elle avait eu peur pour le Mulot et... Et c'est tout. Elle s'était contentée de demeurer au pas de la porte, quelques secondes à peine, juste pour laisser le temps à M'sieur Hanort de la remercier et elle tourna les talons les laissant savourer leur victoire. L'oeil lumineux du Mulot faisait plaisir à voir et suffisait à lui réchauffer le coeur.


Morena! Vient derrière!


La même voix qu'elle avait entendu plus tôt. Ses pieds la firent passer par dessus les corps qui gisaient devant la mairie. Dans un geste fluide, elle se pencha sans arrêter la cadence et arracha un couteau qui dépassait d'une quelconque poitrine. Toujours orienté vers l'avant, son regard était vide, glacé. Arrivée derrière la bâtisse, elle laissa ses lèvres dessiner un sourire en coin, une flamme vint tanguer avec la glace de ses yeux.
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--Un_villageois_anonyme
Les étoiles valsaient toujours devant ses yeux. Ouf, un dur coup qu'il avait prit là, qu'il se disait en se frottant la caboche. C'est justement le frottis des paluches contre sa tête qui l'empêchèrent de l'entendre arriver par derrière. D'autant plus qu'il savait que la bande était pénétrée dans la mairie, il les avait entendu les cris de joie. Il ne portait plus attention aux nouveaux assauts.

D'ailleurs, il en avait bien reconnu un, un grand balafré. Et y'avait qu'une main le raclure, mais toute une force de frappe. C'était le jour où, le villageois anonyme allait apprendre que la force n'avait rien à voir avec ses chances de survie. C'était le jour aussi où il mourrait avec sa leçon.

Et là, au bas de la nuque, une étrange sensation. Un étrange froid qui lui brulait la base du cou, juste là où le dos se voûtait après une dure journée de labeur. Et le métal froid se mit à se tordre, doucement, lascivement. Quelqu'un était en train de flagorner avec la mort et c'était à ses dépends. Tout le bas de son corps ne répondait plus, mais il porta la main à l'objet contondant qui lui barrait la colonne vertébrale. Son geste s’immobilisa, ses yeux s'écarquillèrent, lui qui s'attendait à un manche de couteau fut bien surpris de trouver sous ses doigts la douceur d'une peau féminine. Et pas celle des vieilles jardinières. La douceur des mains qu'on demandait encore en mariage.

Il enserra ses doigts autour de la main qui tenait le couteau, semblant demander; Pourquoi...
Audovera
De loin, on ne voyait qu'une simple jeune femme en houppelande verte se tenir debout à coté d'un homme à genou. Aucune escarmouche, aucune tirade. La main tendue devant, elle semblait immobile. Seul le poignet se tordait sur lui même. À gauche. À droite. Chaque vibration que la lame ressentait était transmise à Audovera. Chaque pulsation était propulsée à travers le manche jusque dans son bras, atteignant sa colonne. Et là, tel un million de stimuli tout son corps vibra. Elle senti la chaleur envahir ses joues et son esprit fut frappé d'une volupté à faire envier les filles des bas-fonds.

Elle rouvrit les yeux et senti la main qui entourait ses doigts. Ils étaient encore chauds. Coup de poignet vers la droite. Elle le vit se tordre à gauche. Le coin droit de ses lèvres se souleva. Sa main tira doucement sur la lame afin de la retirer du corps du villageois. La douce lumière tamisée de l'astre solaire levant refléta dans la lame rougie par le sang.

Ses yeux se portèrent sur le dos de l'homme. Là où avait été la lame quelques instants plus tôt. Un flot épais et sirupeux s'en échappait. Traçant doucement son chemin vers le sol. Retournait là où il avait été créé. La tête de l'homme versa sur le côté, sa main frappa sa cuisse.

Dans un grand éclat de rire, Audovera lui balança un coup de pied dans le dos, il s'effondra nez au sol.

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--Tibout
Maman lui avait dit, pourtant, d'être un gentil bonhomme.
Au lit, et sage. Mais il avait fait un cauchemar, avec un monstre, et un gros, tout velu!
Pour ça qu'il regarde sous son lit, pas rassuré. Mais non, y a personne, ouf.

Ah, par contre, y a du bruit, dehors. Ça risque rien, s'il va aller voir ? Bien sûr que non, c'est dehors, quand même, rien à voir avec le croque-mitaine qui se cache sous le lit!

Il se hisse sur le lit, et balaie des yeux la scène, par la fenêtre. Ah oui, c'est pire que les croque-mitaines, ohlala!
Y a des épées, des gros bâtons, des gens qui crient!
Et cet enfant, là, c'est un garçon ou une fille? Houla, il a une épée, c'est dangereux!

Il assiste à la scène, voit les personnes entrer, entend les cris de victoire, le discours de l'espèce de lilliputien même pas vraiment roux, les voit ressortir, les bras chargés.
Il n'en dormira pas, tout excité, le petit bonhomme.
Puis il écoutera les rumeurs, les paroles indignées des villageois, racontera ce qu'il a vu.

Repensera à cet enfant qui avait l'épée, et à peu près son âge. Qui avait l'air tellement libre, tellement vivant!
Et il s'endormira, la tête pleine de rêves d'aventures, de ces envies de s'évader.
Peu importe le temps que ça lui prendra, un jour, il savourera lui aussi le goût de l'interdit que l'on piétine sauvagement, foulé aux pieds comme ces bons vins qu'on fait par chez lui.
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