[RP] Tribunal. Nrv contre le Duché de Bourgogne

Alexandre était en ville. En mission même. Cela-dit, il s'était autorisé ça et là quelques pauses et détours...
Il était là devant un choix à faire: rentrer dans la grande salle du tribunal et assister à un procès mais risquer de ne pouvoir revenir chez lui à l'heure ou bien partir dès maintenant...

Et bien la curiosité et le désir de voir l'appareil judiciaire faire son oeuvre lui tenaillait trop l'esprit. Il rentrait!

En espérant ne pas faire trop de bruit, il s'introduisit en catimini dans la grande salle.

Le décor était impressionnant! Le juge était stupéfiant de charisme... L'uniforme y était pour beaucoup!

*Je crois bien que dans un tel lieu, l'envie de mentir doit être coupée sous le pied des accusés... J'espère qu'il va y avoir de bons débats! J'adore la maïeutique...*

Visiblement, le procès commençait!

Un jeune sergent d'armes s'approchait d'Alexandre.

*Oups, j'espère que ce n'est pas un huis clos et que j'ai le droit de rester içi... Je verrai bien si cet homme me demande de quitter les lieux!*

Un jour de pluie et de brouillard,
Quelques charrettes passent sans me voir.
Une insomnie qui tourne au cauch'mar.
J'n'ai qu'une envie, ne pas y aller
Et surtout ne pas rentrer trop tard.

Une femme de joie vient m'accoster,
Joue le mystère pour m'épater.
Là sous la pluie, elle veut bavarder.
Ses p'tits ennuis
Me donnent la nausée.

L'aube abimée arrive enfin,
Grise et gorgée de Néveriens
Mais moi, j'm'en fous:
J'rejoins mon décor.

Le TRIBUNAL

Et c'est d'un pas décidé que je me dirigeais vers le tribunal ou mon cas, pffff parlons en de mon cas devait être jugeait, arrivé sur le perron du palais, je scrutais l'horizon, cherchant à apercevoir mes témoins, Loulilidy mairesse de Nevers et surtout l'ancienne mairesse Jeanne de Real qui je ne savais pas encore, serait là en tant que témoin ou accusée également, il est vrai qu'elle est une femme versatile et c'est avec elle "je t'aime moi non plus"

Je lisais et relisais l'acte d'accusation,

En liberté, ils me laissaient en liberté ben heureusement, moi qui suit un honnête citoyen, qui va s'occuper de mes cochonnes sinon? Je suis sur que tout ses gens de la haute n'ont jamais mis les mains dans le purrin ....... mes petites chéries, ne vous inquiétez pas! Papa va revenir

Je reléve la tête, regarde au loin si mes avocat arrivent également, on m'a dit que c'était les meilleurs, A eux de le prouver.......

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Un procès en place publique était toujours intéressant.
Et Aryanha en avait connu en tant qu'avocate, elle avait adooooré plaider devant une salle pleine, pleine de ces bourguignons avides de curiosité juridique. Elle ne regrettait qu'une chose, ne pas avoir eu l'occasion d'y participer quand elle était procureur et juge.

Prenant place sans faire trop de bruit dans la salle d'audience, elle ne désirait pas se faire remarquer ou déranger les plaidoiries.

Tiens...l'accusé, fraudeur, Décidément un bourguignon qui comptait ses petits sous avidement.
Aryanha trouva qu'il serait intéressant d'écouter ce qu'il s'y dirait.

Edit : désolée correction après relecture
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Je préfère être une statue de jade brisée que mener une vie d'argile

[Arrivée d'une tisserande ou plutôt... De quelqu'un qui va voir ce à quoi elle a échappé]

Six mois chez les soeurs: c'est long. Même quand on aime prier. Mais il n'y a pas que le temps qui est long dans ce genre de situation, il y a aussi les impôts qui s'accumulent.

Voilà un mois que sa dette était réglée, mais elle avait y avait échappé de peu. Dame Kalina lui avait d'ailleurs écrit ce qui avait effrayé notre prude et sage demoiselle.

Aujourd'hui était jour de marché, la belle se promenait donc dans les ruelles de ce charmant village, une rumeur ainsi qu'un mouvement de foule vers un endroit la fit se retrouver près du palais de justice.

Car effectivement, le plus grand défaut qu'elle pouvait avoir, était une curiosité quasi-époustouflantes la forçant parfois à se mettre dans des situations délicates. Lorsqu'elle avait entendu parler de ce procès (sans savoir qui était l'accusé) elle avait décidé de venir y jeter un coup d'oeil.

Ses yeux s'ouvrirent en grand puis ses sourcils se froncèrent lorsqu'elle entendit qu'il s'agissait d'NRV. *Mais, c'est l'homme de la mairesse, ne l'a t'elle pas aidé?*
Elle même avait pu pouvoir s'arranger au sujet de quelques pénalités de retard.

La voilà qui griffonne quelques mots sur un parchemin, et qui observe ce qu'il se passera ensuite.

La nouvelle du procès défrayait la chronique. Isandre avait eu l'occasion de croiser le juge lors de diverses réunions politiques, et sa curiosité l'emporta sur sa timidité habituelle.
Elle avait du mal à imaginer sa Seigneurie Charlemagne, si distant et distingué en présence des crapules en tous genres qui devaient fréquenter le tribunal. Le contraste lui semblait incroyablement violent, comme le choc de deux mondes non destinés à se rencontrer.
En plus, l'accusation était troublante. Comment pouvait on "oublier" de payer ses impôts pendant si longtemps ?

Evitant de justesse une fiente de pigeon qui manqua maculer sa robe, elle entra dans le tribunal d'un pas hésitant et s'installa discrètement au fond de la salle, espérant ne pas perturber l'audience qui semblait commencer.

Curieusement, l'assistance semblait plus nombreuse que les protagonistes de l'affaire. Décidément, cette histoire d'impôts attirait bien du monde.
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Kalina avait appris que le procès contre Nrv était lancé. Elle serait prochainement appelée à témoigner, c'est pourquoi elle s'installa dans la salle d'audience, écoutant ce qu'il s'y disait.

Elle vit non loin Dame Lorewen. Elle aussi avait eu des soucis pour payer ses impôts, toutefois, en en parlant toutes deux, l'affaire avait été réglé à l'amiable.

La lieutenant soupira. Pourquoi tous les citoyens n'agissait pas ainsi? se demanda-t-elle.
Relevant la tête et fixant la procureur qui parlait, elle resta muette et attendit son tour.
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A peine rentrée du Berry où elle était restée quelques temps en villégiature, la Duchesse du Charolais s'empressa de revêtir sa robe d'avocat et d'aller défendre son client.

Elle monta les marches du tribunal d'un pas rapide, son dossier sous le bras et posa une main rassurante sur son client avec qui elle avait déjà échangé bon nombre de missives.

Hé bien! que de monde! On dirait que se tient le procès de l'année! Encore heureux qu'on ne soit pas obligé de payer un droit d'entrée!

Quoiqu'il en soit, ne vous inquiétez pas, mon confrère ne va pas tarder, nous allons nous occuper de vous. Votre seul souci à l'heure actuelle, vous savez ce que c'est. Ne cédez surtout à aucune pression. La procure fera tout pour vous démoraliser et vous faire perdre votre sang froid. Attendons Maître Dubois encore quelques instants puis nous entrerons.

La Mirandole posa son regard sur la femme qui accompagnait son client et inclina sa tête vers elle en guise de salut, levant un soucil interrogatif en direction de NRV pour qu'il la lui présente.
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La Vicomtesse en se promenant passa devant le tribunal ou elle vit une quantité non négligeable de Bourguignons attendant de pouvoir entrer.

Hmmm un procès va avoir lieu.... quelle chance un peu de vie dans ce bas monde

Elle se dirgea vers la porte, puis après avoir fait la queue elle entra, prit un siège, à ce moment elle entendit le procureur et elle prêta l'oreille.Elle pensa suite à l'acte d'accusation.

- Héhéhé une fraude fiscale.... un Nivernais.... de quoi passer un bon moment

Elle attendit impatiente de savoir qui était l'accusé cela ne devrait plus être long, les mains posées sur ses genoux, elle scutait la salle
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Merci, je vais bien aussi, répondit la femme à l'autre clerc.

Ainsi donc, tout ce monde était venu pour une simple affaire d'escroquerie, comme on en voyait beaucoup chaque jour. La personne inculpée devait sûrement être connue pour provoquer autant d'intérêt, aussi, Tullia décida finalement de rester, et s'installa aux côtés de Monseigneur Jerem. Elle souffla quelques mots à ce dernier avant de se concentrer sur le déroulement de l'audience.

Ce sera mon premier procès à moi aussi, du moins, en tant que spectatrice.

Lorsque l'ex-duchesse arriva en tant qu'avocate, elle haussa un sourcil, de plus en plus curieuse de voir la suite des événements.
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La porte claqua, un rouquin, tête bêche entra d'un pas preste et dirigé vers le banc des accusés.

Le nez plongé dans ses papiers, l'homme ne se rendit pas compte de la populace qui s'entassait dans le lieu.

Lorsqu'il arriva près de son client, il leva le nez pour le saluer et fut surpris lorsqu'il vit la Duchesse du Charolais.

Oh... votre Grâce... Qu'elle plaisir de vous revoir.... Petit baise-main d'usage... Dois-je vous appeler Maistre ou consoeur ou Votre Grâce?

La tête relevée, Charles prit conscience du monde que ce procès avait déplacé. Il en fut bien surpris. Lui qui avait l'habitude du huis clos, cela le changeait. Une vive remise en place de ses esprits le reconcentra sur le pouquoi de sa présence et s'installa auprès de sa consoeur et de leur client en attendant l'ouverture du procès.

La Cour avait pris la parole, le procureur énonça l'acte d'accusation.

C'était à eux de prendre la parole...
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Le Duc du Nivernais faisait claquer l'extrémité de ses ongles sur son pupitre. Qui était attentif à son visage aurait pu le voir même soupirer.
Il avait entendu la lecture de l'acte d'accusation, prenant quelques notes de sa longues plume de paon.
D'un geste de la main, il avait invité l'accusé à avancer, mais à l'évidence, il fallait attendre quelques avocats, alors l'on attendit.
Un moment, puis deux.

Les bourguignons curieux approchèrent, et placide, le Fils de France ne fit qu'à peine un salut aux quelques visages qu'il connaissait. Certains étaient nobles de Bourgogne, d'autres ecclésiastiques, mais il y avait aussi et surtout quelques nivernais.
Rien d'étonnant, rien ne sortait de l'usage, sauf la nuée vocale qui s'élevait jusqu'à l'Infant qui trônait.
Il se racla la gorge une fois, affichant une moue.
Si le Prince est laconique et silencieux, il déplore que tout le monde ne lui soit pas égal en la matière. L'on s'étonne ici, l'on s'esclaffe là. L'Aiglon trouve au public un comportement inapproprié : ils donnent l'impression de venir au cirque, tout intrigués des tours que l'on s'apprête à leur montrer.
C'est à mourir. Du marteau, il tapote.

S'il vous plaît. Nous ne sommes pas à la fête champêtre de Nevers. Je réclame donc le silence de l'assemblée.

Puis un regard vers ce brave Nrv, la Duchesse du Charolais, et un autre avocat.

La parole est à la défense, alors je vous écoute.
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Roc avait reçu un petit parchemin de Lore, amené par son petit pigeon gris..

Sa Lolo lui disait qu'elle était rentré par hasard au tribunal, et quelle ne fut pas sa surprise, de voir que le présumé était le sieur NRV, le compagnon de la mairesse...
Elle le prévenait aussi qu'elle resterait là bas par curioisté, et s'il voulait la rejoindre, elle était au 27 e rang, à droite...

Roc posa le parchemin, s'habilla de manière un peu plus distingué et partit en direction du tribunal....

Il rentra dans les lieux, doucement, sans se faire remarquer....
Il apercut Lore, à la 27è rangée à droite et vint se faufiler à ses côtés, tout en saluant discretement de la main la mairesse qui venait de l apercevoir...

Il deposa un doux baiser à sa Lolo, lui prit les mains et essaya de suivre :

Alors, m'amour, ça se présente comment? il est jugé pour quoi?
Tu penses qu'il va s'en sortir???? M'enfin, Kalina est tout ce qu'il y a de plus respectable et honnête, donc je ne prendrai pas parti et souhaite un procès équitable ...

Kalina écouta l'accusé s'exprimer. Enfin...apparemment ce serait ses avocats qui s'exprimeraient pour lui.
La lieutenant ne savait pas vraiment comment un avocat pouvait le défendre, étant donné que les faits étaient très clairs. Mais bon, ce n'était pas faute de l'avoir prévenu.

Beaucoup de monde pour ce procès plutôt banal. D'autres suivraient sûrement s'ils s'entêtaient.
Pratiquement tout le conseil municipal était présent. Tous soutenait Nrv.

C'est en cet instant que la blonde se demanda si ce procès allait modifier les relations qu'elle entretenait avec les autres.
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Elle se dirigea tant bien que mal, avec Lou, du coté des bancs ou se trouvaient les Nivernais, vu le nombre de personnes présentes, elles durent se faire un passage avec des... pardon...excusez nous..pardon..excusez nous...

Ouf enfin assises, la blondinette salua tout le monde d'un discret coucou de la main et demanda à Tam en chuchotant...

Le procès à commencé ?
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Effi arriva doucement et s'assit aux côtés de ses amies.....

La Duchesse était arrivée, c'était la première fois qu'Effi la verrait plaider...

Elle chuchota aux filles:

C'est fini ce bruit, vous allez vous faire remarquer!

Effi était venue soutenir Nrv , un ami avec qui elle gardait la ville contre les brigands, chaque soir, une équipe de bénévoles défendait Nevers et Nrv ne manquait jamais à l'appel.
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Pas question pour le brun de rater ça ah non ! C'est d'un pas vif qu'il entra dans la pièce et stupeur on aurait pu penser que c'était le procès d'un tueur en série ou d'un violeur vu la foule.

Que de monde !! Il chercha des yeux une chevelure couleur Mielle et il la repéra au milieu d'une cohorte de Nivernais, pas à dire tous étaient là !

Il se glissa en tentant de ne pas faire de bruit, mais Euclide qu'il tenait en laisse pour les raisons connues sur Nevers poussa un grognement à faire trembler les murs de la salle d'audience.

Pour une entrée discrète raté !!!! Sans se défaire de son sourire en coin Troy s'approcha de Tam et déposa un doux baisers sur ses lèvres. Bisa les Nivernaises à sa portée.

Alors les filles ..........il a encore rien dit ? Pas de gestes déplacés ? Je pense qu'il va nous régaler.....Euh pour Euclide........y'avait plus personne sur Nevers pour le garder hein !!
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Ca y est, il s'était assis, son avocate, la duchesse, sa grâce , Angelyque avait pris la parole, le calme, le silence était revenue dans la salle, le président, le procureur étaient tous en admiration devant ses paroles, elle avait lissé sa robe d'avocate, refixé son chignon, elle n'était pas là pour plaire, ou séduire, quoique son sourire à lui seul devait rendre les hommes fous, non elle était là pour me sauver du buchet, de la prison, du purgatoire de l'enfer .......

Le calme je disais!

Arff c'était sans connaitre moults névériens et névériennes, un bruit sourd sa faisait entendre du côté droit de la salle, côté ou justement se trouvait Tammara, lou et les autres. Petit tour de tête et croisement de regard, d'abord sur la vi-comtesse Lenada, sourire en coin souvenir à une soirée mémorable ou ils avaient bu et papotaient dans une taverne, puis regard vers Maud, l'ancienne procureur .....

Hannn elle aussi est là??? Pffff pas commode non plus.

Puis son regard enfin se pose sur Tam, et............. Troy!!!!! arff il est venu avec son cochon Euclyde!!!!!

léve les yeux au ciel, a envie de hurler,

Nonnnn ce n'est pas possible, il a pas fait ça, regard si Bravette n'est pas là,
OUffff

Regard enfin vers sa chérie, regard suppliant, et petit murmure

Fait les taire s'il te plait!!!!

Calme, restez calme, je lui ai promis......
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La Vicomtesse lissait sa robe faute de mieux, elle commençait à se demander pourquoi elle était la... maudite curiosité.

Les propos des Nivernais... autant ne pas relever à croire qu'ils avaient tous étaient croisés avec des chèvres ou des cochons... enfin à part un ou deux qui remontaient le niveau !

Maintenant elle savait qui était l'accusé ! Nrv... comme il portait bien son nom, elle l'avait connu en taverne à Cosne, des que quelqu'un entrait il avait toujours un mot ... une phrase pour le faire fuir, en plus il était irritant il n'arrêtait pas de lui chuchoter à l'oreille, elle avait eu l'impression d'avoir une abeille qui bourdonnait soit dans l'oreille gauche ! soit dans la droite.

Il était charmant... charmeur... pas l'homme d'une seule femme mais la brune s'en moquait, il l'avait fait rire et cela était rare, c'est pourquoi elle attendit la suite sachant que cela ne serait pas triste bien que ses avocats lui avaient demandé de bien se tenir
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Quoi? Qu'entends-je? Qu'ouïe-je? Qu'acoustiqué-je? Charles s'arracha la chemise, dévoilant ainsi son torse pouillu...

Retour à la réalité.

Ebouriffé, pas rasé, limite débraillé, l'avocat se leva d'un bon aux côtés de sa consoeur qu'il salua d'un sourire.

Ce que j'entends, votre Honneur, ne sonne pas bien à mes oreilles.

Madame le Procureur dit, je cite : "Le dossier nous a été transmis par dame Kania, lieutenant de Nevers, celle-ci agissant bien évidemment à la demande de la mairesse de Nevers, dame Jeannedereal." Fin de citation.

Charles reagarda la Cour, guettant une lueur de compréhension.

"Agissant à la demande de la mairesse, Jeannedereal"... Non? Vous ne voyez pas?

Jeanne de real n'est pas le maire de Nevers depuis plusieurs mandats!

De plus, madame le Procureur, vous n'avez pas énoncé dans votre acte d'accusation le nom de la défense. QUI porte plainte contre notre client?
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Petit tour d'horizon. Une salle d'audience pleine à craquer, une cour haute en couleur des visages connus et inconnus de quoi se fondre dans la masse. A la recherche de quelque activité moins routinière ce procés se devait de la distraire c'était devenu vital.

- Tam, Troy, les autres... Demat d'an holl, où en sont ils?

Coup d'oeil maussade au cochon qui n'avait toujours pas fini dans son assiette, s'en écarte du mieux qu'elle peut pauvre baleine et prend place à l'extrémité.

- J'ai raté quelque chose? On en est où? Qui me fait un résumé?
Tam' ton cochon empeste, s'il pouvait être aussi délicat que le nom que tu lui a choisi il accepterait plus souvent d'être brossé.
On a fait acheminer de nouvelles huiles essentiels quelques gouttes suffisent à masquer cette odeur, tu n'as qu'à passer apres l'audience.
Regards réprobateurs, certains grondent déjà dans son dos qu'il faut se taire. La brune se retourne, dévisage ses voisins les plus proche et reprend de plus belle à l'oreille de la mielle.

- T'as pas une collation? Euclide numéro deux s'impatiente.
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Un pli soucieux barra le front de la Mirandole alors qu'elle se grattait légérement la tête tandis que son confrère se levait, comme mû par un ressort pour se retrouver à ses côtés et s'exclamer.

Rassurez- moi, ce n'est pas un vrai procès qui se tient....c'est une animation destinée à amuser la galerie! Si c'est le cas, c'est bigrement bien réussi.

Nevers serait-elle dotée de deux bourgmestres? à moins qu'il n'y en ait encore cachés dans un placard? plus rien ne m'étonnerait en tout cas.

Pendant que la police et la procure s'amusent à lancer des procès, il y en a qui oeuvrent pour Nevers! Ce procès à été lancé le 7 octobre, alors même que mon client, ce brave homme que voilà...la duchesse désigna NRV de son index gauche afin que son visage s'imprime bien dans l'esprit de l'assistance...cet homme ce fameux jour se préparait à monter la garde pour sa ville, de façon bénévole.

Bien lui en a pris, puisque dans la nuit du 7 au 8 octobre, une révolte était organisée pour s'emparer des coffres de la mairie de Nevers!! C'est mon client qui a donné l'alerte et qui s'est jeté en premier, n'écoutant que son courage pour repousser les vils marauds qui tentaient de prendre la mairie!!

Monsieur le Juge, je vous prierai de rajouter au dossier le rapport de mon client que voici.

La Duchesse se dirigea vers le banc des accusés afin de farfouiller dans son dossier à la recherche des premières preuves et montra à tous la première preuve, avant de la tendre au juge Charlemagne.

Levant les yeux au ciel, l'avocate, désabusée, continua sur sa lancée.

Lors de cette fameuse nuit, plusieurs de ces marauds ont été clairement identifiés. Sont ils en procès?

Je vous laisse deviner la réponse.

Esquissant un sourire, la Charolaise, reprit.

En attendant qu'un troisième maire sorte donc du placard, je vais vous fournir deux témoignages. L'un de la mairie actuelle, Loulilidy, un de l'ancienne mairesse, Jeanne de Real. J'espère que vous apprécierez le cocasse de la situation.

Comme pour le rapport, la duchesse sortit de l'épais dossierdeux lettres qu'elle lut de façon très intelligible et les transmit au juge pour qu'il les verse également au dossier.

J'ai bien entendu d'autres témoignages à décharge, qui nous en dirons plus sur la personnalité de l'accusé. Cet homme dont la vie est en train de se jouer devant vous! qui ne se remettra peut être jamais de cet épisode douleureux! Nul doute qu'il ressortira brisé après avoir vécu une chose pareille.

Et qui verra sa bourse bien allégée qui plus est, puisque la prestation de la Mirandole était loin d'être gratuite. Pour sûr, le pauvre s'en rappelerait longtemps de cette affaire. Elle coula un regard dans sa direction et posa un index sur sa propre bouche, il fallait qu'il se tienne tranquille surtout.
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Le procès était parti comme un boulet de canon, sur des chapeaux de roues, plus vite que Tam à la recherche de son Euclyde, plus même que MAry apercevant Kloklo à l'autre bout de la vielle, et bien plus vite que Troy allant piquer des crêpes chez Jo
mais quelle ne fut sa stupeur; quand il entendit la procureur mentir, à moin que.......................

Le dossier nous a été transmit par dame Kalina, lieutenant de Nevers, celle-ci agissant bien évidemment à la demande de la mairesse de Nevers, dame Jeannedereal.

Il se tournait alors vers Jeanne, sa Jeanne celle avec qui il passait des soirées folles en taverne quand son vieux était couché. Des soirées à rire, à picoler avec Lou aussi, des soirées à ........... et bien cette Jeanne là, venait de lui donner un coup de couteaux dans le dos, et lui lancer un regard noir, aussi aiguisé qu'une épée de l'ost

calme, restez calme j'ai promis

Alors Maitre charles, bouillonnant comme un bacquet d'eau du samedi soir, bondit et sans perdre son sang froid, ce qui pour qui bouillonne est difficile à tenir je dois avouer, sortait la phrase qu'il fallait

De plus, madame le Procureur, vous n'avez pas énoncé dans votre acte d'accusation le nom de la défense. QUI porte plainte contre notre client?

Nrv se penchait vers ses défenseurs, leur donnait la lettre d'accusation, ajoutant à voix basse

Je suis accusé par le duché

Angélyque posait sa main douce sur son avant bras, le suppliant presque de ne pas s'énerver, se levait et prit à son tour la parole pour lire une partie des lettres, des affirmations, des témoignages qu'elle avait reçu; celle de Lou, puis celle de Jeanne, 2 témoignages de femmes importantes à Nevers, qui montrait enfin qui il était vraiment..... Un homme sincère franc, droit et honnête envers sa ville et ce malgré les mépris, les brimades de certains, un homme qui aime Nevers.
Mais que pensait de Jeanne? un coup noire, un coup blanche? il savait au fond de lui qui elle était, il lui avait proposé ses services, elle avait accepté dans un premier temps avant de se rétracter lui disant, Ils ne veulent pas de toi à Nevers...... Qui ça il? ben les nobles de Nevers, qui n'ont de noble que le titre contrairement à beaucoup d'autres qui ont le titre, l'honneur et le coeur en plus. Etre noble, n'est pas un grade, mais un titre qui se mérite.....

Se penche à nouveau aux oreilles de ses avocats, sent discrétement le parfum de maître Angélyque, et la sueur de maître Charles et leur ajoute

A nevers, il y a dans un bureau, fermé un dossier ou il est marqué en gras,
cas NRV, il date du temps ou Jeanne était mairesse
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Le débat était lancé ça s'agitait dru pour sur ! Il vit débouler la cousine ne put que reluquer sa poitrine oppulente. La laissa s'glisser aux cotés de Tam et grogna quand elle l'entendit dire que leur bébé Euclide puait !!

Il lui jeta un regard froid et laissa Tam repondre à ses moultes questions.

L'brun sourit en voyant v'nir Effi et leva le pouce en lui montrant que Euclide etait en sécurité ici.

En voulant se déplacer une nouvelle fois pour la laisser passer la corde lui échappa des mains. Dans la cohue il ne put retenir son cochon qui ...........oh non .......oh misère ........fonçait tout droit vers la Belle Angelyque Duchesse à son arrivée en Bourgogne qui lui avait souhaité en personne bonne installation sur Nevers.

Euclide !!! ........cria il d'une voix grave

Troy ferma les yeux effaré en voyant SON bébé tirer sur la robe d'avocat d'Angelyque, un crac groumpffffffff pfffffffffff, signala quand il ouvrit les yeux que la bête avait devoré un morceau de tissu.

Là pour sur .....Nevers mériterait encore son surnom, la ville des FOUS , que chaque Nivernais affectionnait de toute manière.

Troy resta un moment tétanisé, comment calmer ce bougre !

Bravette .........oui la solution ....!! Il avait laissé sa chèvre au devant du tribunal, il sortit rapidement, l'empoigna et se dirigea au plus vite vers Euclide qui stoppa net son travail de couture. Il coula un regard doux à SA moitié....."eh oui amis lecteurs nos bébés sont amoureux CQFD".

L'regard du brun se porta sur Angelyque sans ciller, n'osant regarder ses jambes si elles etaient ou non découvertes.

Euh ......hummm......Votre grandeur, euh...sincèrement désolé je ne sais pas ce qu'il lui a prit....

Regard glissant vers Nrv lui murmure "reste calme toi hein reste calme ....je gère...enfin euh .....j'essaye hein !!
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Comme une balle lancée d'une personne à l'autre, les deux avocats prenaient la parole l'un après l'autre.

Charles attendait une réponse de la procure, mais c'est son client... mais... mais que...

Il louchait sur la nuque de sa consoeur... Nerveusement...

Je... Par... pardonnez-moi votre Grâce... si je puis...

Et il se permit.

Le rouquin ôta une épingle du chignon de sa complice qu'il prit entre les dents (l'épingle, pas la complice), replaça une mèche rebelle autour de la boule de cheveux avant de refixer le tout avec la dite épingle.

Voilà qui est mieux...

Où en était-il... ah oui!

Messire Nrv, je sais que c'est le duché qui a porté plainte, mais personne ne l'a dit ici! Et ce n'est pas de vous que j'attendais la réponse... taisez-vous maintenant et laissez-nous faire voulez-vous.

Veuillez m'excusez mais je ne comprends pas tout, là.

Ce serait le duché qui porte plainte contre mon client pour non payement de la taxe foncière?
Mais cette taxe est dûe à la mairie et non au duché.
C'est au maire de Nevers à porter plainte! Et encore! Elle n'est pas obligée de faire payer tout le monde!
Et comme le dit ma très chère consoeur, petit sourire complice, cette homme, pointant d'un doigt Nrv, se voue pour sa ville et voilà comment on le remercie!

De plus, prenant un document du dossier, j'ai ici la liste des taxes impayées pour la ville de Nevers... La parcourant du regard... Pfiou... ça en fait des procès en perspective! 60 personnes! SOIXANTE personnes ne sont pas en ordre de payement. Et pas que de pauvres paysans!

Fait mine de calculer de tête avant d'annoncer. Plus de 8000 écus de taxes et d'arriérés. Voilà ce que la ville attend toujours. presque trente fois plus que ce que l'on réclame à notre client... Alors pourquoi lui et pas les autres? Je vous le demande!

Replongeant le nez dans sa liste en marmonnant suffisamment fort que pour se faire entendre...En retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite, en retraite... La moitié en retraite... et l'autre moitié? Mmm? Je ne vois aucun procès à leur encontre! Rien! Nada! Que dalle!!

"On" s'acharne sur un Nivernais qui rend service à sa cité... Honteux...

S'affale sur le banc d'un air dépité, second la tête...
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Lionix venait de se rendre compte de la lecture erronée qu'elle avait faite et qu'une erreur figurait dans ses notes
Veuillez m'excuser, en effet, j'ai prononcé erronément le nom de dame Jeannedereal , la mairesse actuelle est, bien entendu, dame loulilidy, je pense que vous aurez rectifié.
Le dossier ayant été introduit par dame Kalina, qui pour moi agit pour la ville de Nevers.

La procureur avait du mal à comprendre pourquoi cet homme là avait cessé de payer ses impôts,le fait était là.. et l'affaire était montée en épis, une banale affaire pourtant, elle regarda dame Kalina, qui après tout n'avait fait que son travail ! "On s'acharne sur un homme qui rend service à sa cité", venait-elle d'entendre, doute mais il aurait du payé ses impôts. L'entêtement à savoir qui portait plainte lui semblait vicieux, qu'aurait-on voulu entendre prononcé par la procure, un léger sourire barra le visage de la procureur qui flairait l'intention de la défense.

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Hop là! Tel un diable en boite qui en sortirait, Charles bondit sur ses deux pieds et reprit de sa verve, excité par l'agitation de sa consoeur et ses soucis vestimentaires.

Au service de sa cité vous disons-nous!

En voici encore la preuve.

L'avocat brandit face à la Cour un parchemin dans chaque main.

Dame Tammara de Reaumont Kado'ch, responsable de la défense de Nevers a écrit ceci :

"j'affirme que Sire Nrv participe activement à la défense volontaire de Nevers. Cette défense est gratuite. "

Il transmit la lettre à la Cour par l'intermédiaire du greffe avant de parler de la seconde missive.

"Il oeuvre beaucoup pour cette ville , il défend très souvent avec mon groupe et cela gratuitement. Si quelqu'un se désiste dans un groupe , il n'hésite pas à s'engager tout de suite et cela toujours gratuitement."

Des paroles de Dame Effélissianor de Vosne-Romanée, Chef Maréchale Douanière de Nevers, ex Sergent de l'O.S.T de Bourgogne garnison de Thonnance et faisant partie de la garde bénévole qui défends la mairie de Nevers chaque nuit.

Et elle ajoute : "C'est une personne qui aime sa ville et participe souvent aux activités bénévoles de celle-ci"

La lettre suit la précédente.

Un homme bien. Intègre. Dévoué. Courageux. Il aurait pu se cacher chez les moines, mais non. Lui, il ne le fait pas. Il est là pour sa ville.

Et Nevers?
Est-elle là pour lui?

Le rouquin laisse la question en suspens alors que lui dépose son séant sur le banc à peine distrait par ce cochon qui assiste au procès, mais d'avantage par les jambes longues et fines qui se dressent à la hauteur de ses yeux.

Soupire.

La relaxe totale.
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Vôtre Grâce!!!!
Maud se retourna à l'injonction dans un brouhahas indescriptible.. Elle ne voyait pas son cher et tendre époux dans la salle ni un autre Duc ou Duchesse.. Quelques secondes pour se rendre compte que Angélyque l'interpellait, elle, fraîche Duchesse Consort de Bourgogne.

Elle aurait bien fait appel à l'infant pour cesser cette farce et qu'on cesse de prendre à parti un cochon qui n'avait eu que le malheur de se trouver là.. Pauvre bête... Eh oui dans cet instant, Maud ne put s'empêcher d'avoir de la pitié pour l'animal et non pas pour la Duchesse, même si sa plaidoirie alliée à celle de Charles Dubois était des plus convaincantes.

Et donc prête à ouvrir la bouche, voilà que le petit Prince sortait enfin du silence pour le réclamer.. Il était temps.. Elle assista donc à la suite.

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Duchesse Consort de Bourgogne.

NRV écoutait d'un calme Olympien la suite des débats, quand tout à coup

GRONTCH GRONTCH

C'était ni plus ni moins, que Euclyde, le cochon de sa soeur, bien dodu, bien gras à souhait, le 1er porc du royaume à 9 carcasses minimum. Mais pour une fois il ne regrettait pas cet animal, et pour cause, Ce goret avait attaqué la robe noire de son avocate, elle avait sauté sur une table, juste devant lui, laissant découvrir de magnifiques mollets d'un blanc laiteux et surement de la douceur de soie Alors dans une atmosphère Angélycienne, les violons qui violonnaient.NRV levait les yeux, croisait ceux de Angélyque et de on regard sortait une douce mélodie.

Mon Angélyque c'est toi, jour après jour et pour toujours, mon amourrr

IL allait tendre sa main mais

Conspiration!! je demande à ce que ce cochon soit occis et transformé en boudin! et ma robe remplacée au frais du Duché de Bourgogne!

Arffff réalité quand tu nous tiens, regard en arrière vers celui de sa soeur des yeux, remplis de sang, un air de dire

Dégage avec ce goret !!!!!!!

Et voilà que le président s'en méle aussi.

Je suis foutu, foutu, restez calme, surtout restez calme je lui ai promis

LA tête dans les mains, il soupirait n'écoutait même plus, se savait perdu alors que les avocats demandaient presque en même temps sa relaxation, il recommençait à vivre, à prendre espoir, se tourne vers la salle hilare de ce moment inattendu. croisait le regard des Néveriennes et Névériens souriait à sa douce rouquine. petit clin d'oeil qui disait

ça va aller je tiens le choc

Puis le président réclamait enfin le calme, appelait à la barre l'accusation, Enfin il allait savoir qui avait demandé son inculpation, et surtout pourquoi lui, plus moi qu'un autre.....
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Le dossier nous a été transmit par dame Kalina, lieutenant de Nevers, celle-ci agissant bien évidemment à la demande de la mairesse de Nevers, dame Jeannedereal.

A peine ces paroles prononcées que Nrv jeta un regard d'acier à la blondinette.

N'avait-il pas compris qu'il y avait une erreur ? Etait-il bête à ce point ?

En soupirant elle souleva les épaules, serra la main de son homme.

Une soudaine envie l'a pris de quitter cette audience, le procès suivait son cours, mais elle n'entendait plus rien.

Elle chuchota à son époux...

On s'en va ?
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ça y est le président, un homme remarquable, un prince.... qui devrait aspirer à d'autres fonctions bien plus grandes, Duc même, et pourquoi pas Roy, donc le président avait réussit de par son calme et sa sagesse à remettre la sérénité dans la salle, Les accusateurs allaient enfin se dévoiler et dire le pourquoi du parce que du comment, mais Nrv simple boucher, n'en était pas non plus homme bête et méchant, il avait aussi de la réflexion, et du jugement

Pourquoi moi? pourquoi moi et pas des brigands, je ne dois que 150 écus pas plus?

Ca s'agitait dans sa tête, Kalina, Jeanne..... des femmes qu'il respectait, Lionyx qu'il ne connaissait pas, quel était le point commun de tout ça...........

Un blanc, une réflexion de quelques minutes LIISOU c'est elle le point commun, certes le maillon faible, mais le point commun quand même!
IL avait comprit, Elle cette nobliaute de pacotille, Arfff attention, elle lit dans les pensées
En attendant la prise de parole de la procureur et de ses témoins, Nrv se penchait aux oreilles de ses avocats, leur murmurait ce à quoi il pensait,

[dires seulement entendus par Maître Angélyque et Maître Charles]

Se remet à sa place, se tourne vers Jeanne et la fixe, murmure un petit: excuse moi Jeanne je viens de comprendre
Regarde aussi la Lieutenant, Kalina qui n'a fait que son travail dans tout ça, et lui fait un sourire plein de regrets aussi.

Se dit qu'il ne s'en sortira pas, que cette Nobliaute rabaisse le titre et la fonction de tout les nobles du duché, qu'elle ne mérite pas de siéger dans ce lieu si important qu'est le château.
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"Silence !
Que l'on me sorte ce porc et son porcher qui n'ont rien à faire dans un tribunal ! Sans quoi, je le condamne à être rôti !"

A l'énoncé de ces mots, Tammara se leva d'un bond, murmura un vague au revoir à ses amis, empoigna son porcelet et s'enfuit hors du tribunal...
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Charles se trémoussait sur son banc.
Ca le démangeait.
Il devait résister.
Le protocole, tout ça...
Mais non... C'était plus fort que lui...

Alors, il se laissa aller...

Son nez le démangeait trop, c'était insoutenable.

Ouf, ça va mieux.

Dès lors, il put se lever et réagir sur les propos du témoin.

Quatre courriers? Vous avez envoyé quatre courriers?
Comment se fait-il que vous n'en ayez pas envoyé plus que ça?
Si j'en crois la liste que j'ai reçu de la mairesse actuelle, trente-trois personnes ne sont pas en ordre de payement. Trente-trois personnes qui n'étaient pas en retraite avant le début de ce procès.
Trente-trois personnes qui auraient donc du recevoir le même courrier au même moment que notre client.

Et vous nous parlez de quatre malheureuses lettres?

Bon d'accord, il y en a vingt-neuf qui ont une taxe à payer depuis le dix de ce mois...
Ca fait donc tout juste quatre qui ont du retard.

Oui mais quatre en plus que notre client!

Ca devrait faire cinq courriers quand même!

Oui mais en plus, vous nous parlez de quatre lettres envoyée avant le mois d'octobre, ou en tout cas avant le début de ce procès. Or, moi, ma liste, elle date du 12 octobre. Soit une semaine minimum APRES l'envoi de vos fameuses quatre lettres.

Si, comme vous le dites, sur les 4 courriers, deux ont payé sans rappel, un a des difficultés et un ne veut pas payer, notre client, alors dites-nous où sont les huit autres courriers ou plutôt devrais-je demander....

OU SONT LES HUIT AUTRES PROCES POUR ESCROQUERIES?

Et de s'affaler de tout son poids plume sur le banc... Non sans se rincer le gosier de cette petite bière de l'abbaye du nord-ouest de la Champagne... en se disant que tous ces nombres étaient juste mais bien alambiqués quand même.
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Kalina écouta l'avocat et lui répondit calmement:

Et bien je vous dirais que c'est bien joli tout cela, mais ma liste date du 5 octobre!

Donc votre défense ne tient pas la route. Ce n'est quand même pas ma faute si la mairesse vous a donné une version toute neuve, que je n'ai pas moi-même!

Donc sur les 27 personnes en retard de paiement, je n'ai pas compter ceux dont la date limite était du 10 octobre, 23 sont en retraite, en retranchement, mourant ou en prison.

Sachant que pour les deux qui sont en prison, et n'en sorte jamais, un courrier leur a été adressé aussi.

Deux autres personnes viennent de payer leur impôts, il m'en reste donc deux que je dois mettre en procès.
Est-ce cela que vous attendez?

Ben oui, la lieutenant ne se contentait pas de répondre aux questions, mais bon, fallait bien qu'elle défende son travail, car ce n'est pas la Prévôt ou la Procureur qui le faisait.
Et puis, elle avait vraiment envie de partir d'ici...fichu procès qui n'est même pas en règle se dit-elle.
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Charles savait qu'il avait pris la parole sans en avoir reçu l'autorisation du juge.
Mais ça faisait partie de son jeu du moment.

Lorsque Kalina rétorqua, Charles, sans rien dire, lui montra à bout de bras la date de sa liste qui elle aussi datait du 5 octobre.

Une moue sur son visage envoyait un "Et Toc" avant de se recaler sur son banc.
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Monseigneur Jerem hésitait entre rester ou partir. Plus l'affaire avançait, plus il lui semblait que le dossier avait été mal ficelé: comment cet homme pouvait-il se retrouver seul devant le tribunal alors qu'il y avait tant de mauvais payeurs dans sa ville ? Il y aurait dû y avoir plusieurs prévenus jugés en même temps, pas un seul, en toute logique.
Procès loyal ou procès politique ? Il se posait franchement la question.
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Le Père Jerem est décédé.

La procureur, après avoir regardé et analysé les différentes interventions, se tourna vers le juge

Pas d’autre témoin monsieur le juge…

Votre honneur, voici un procès bien singulier….

NRV est-il un bon citoyen ? Suffit-il d’aider la ville pour jouir d’une bonne réputation, n’est-ce pas le devoir de chaque citoyen que de s’acquitter de ses impôts ?
Il n’en aurait pas les moyens…. Qu’à cela ne tienne, il n’est pas le seul…
Qu’ont fait les autres ? Ils ont prit un arrangement, ils ont répondu à la demande du lieutenant et on prit un arrangement !
Qu’a fait le sieur NRV ? Rien, il n’a même pas prit la peine d'essayer de trouver une solution...

Se tournant vers l’accusé puis vers le juge

En vertu de notre coutume, je demande une amende de 50 écus, étant donné que de tels agissements témoignent d'un manque de civilité, ainsi que le remboursement de ce que vous devez, soit 152,50 écus plus une pénalité de 126,58 écus.

Que justice soit faite !
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La duchesse était toujours debout sur le bureau, Nrv sage comme une image sur son banc et le rouquin, comme si de rien n'était, les jambes croisées et les mains sur les genoux, la défense attendait sagement que la Cour lui donne la parole pour appeler les éventuelles témoins avant de déclamer son réquisitoire final.
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A la suite du réquisitoire du procureur, qui avait visiblement épuisé toutes ses cartes, l'avocat prit la parole non sans s'être sereinement levé.

Résumons la situation.

Notre client, au service de sa cité depuis un bon moment, oeuvre tantôt bénévolement comme garde, tantôt en étant rémunéré comme marchand ambulant.
Il estime que ce don de lui-même doit être reconnu par la ville et gratifié par l'exemption de l'impôt foncier.

L'accusation prétend que tout Bourguignon se doit de s'acquitter de ses dettes quelque soit sa condition au sein du Duché.
Que si tout le monde ne payait pas ses impôts, cela mettrait à mal l'économie de la Bourgogne.

Ma consoeur, petit sourire et révérence, et moi-même constatons plusieurs éléments que voici.

Petite pose agrémentée d'une gorgée ou deux de vin velouté

Le duché porte plainte contre notre client pour un litige qui devrait concerner uniquement la ville de Nevers. En rien l'impôt foncier impayé ne met à mal le Duché lorsque l'on sait que Nevers a payé ce qu'elle devait à la Bourgogne. Et libre au maire de Nevers d'exempter ou non un de ses citoyens des impôts fonciers. Or la mairie n'a jamais porté plainte contre notre client.
Si le duché estime que tout Bourguignon se doit de s'acquitter de ses dettes au risque de mettre à mal les finances du duché, alors pourquoi messire Nrv est-il le seul en procès sachant qu'en date du 5 octobre une petite dizaine de Nivernais ne sont pas en retraite et sont en retard de payement. Et je ne vous parle que de ceux de Nevers!
Au regard de la Coutume,
- Un bon père de famille s'abstiendrait-il d'une telle conduite ?
Notre bon père de famille se met au service de sa ville, protégeant ainsi sa famille et lui permettant de trouver toutes les denrées nécessaires à sa subsistance sur les marchés.
Mais la mairie s'est-elle conduite en bonne mère de famille?
Une maire [c'est fait exprès tsss] de famille supprimerait les intérêts de retard et aurait proposé un étalement de la dette, voire une suppression totale aux vues des services rendus à la ville.

Comme vous avez pu le constater, Votre Honneur, ce procès est une mascarade, un procès d'intention dirigé contre notre client qui est le seul accusé dans cette situation alors que d'autres, voire, tous les autres sont libres. De plus, ce n'est pas au duché à traiter cette affaire, mais bien à la ville. Car notre client n'a aucune dette impayée au duché.
Et qu'apporte l'accusation? rien. Juste la constatation des impayés donnée par le maire de Nevers. Aucune preuve de préjudice. Aucune preuve de contact. Aucune preuve de tentative d'aide. Aucune lettre de l'accusé indiquant sa rébellion vis-à-vis des impôts. Rien de tout.
Et qu'apporte la défense? des témoignages de l'attitude positive de messire Nrv et des lettres de soutiens à son égard.

Et que dire encore de cette attaque porcine, aide l'avocate à descendre de son piédestal, qui, par le dessein de l'accusation, tente de déstabiliser ma chère consoeur lors de l'exercice de ses fonctions ainsi que l'honorable Cour.

Pour toutes ses raisons, votre Honneur, nous demandons la relaxe de notre client.

Et de se rasseoir.
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La lieutenant avait quitter le siège des témoins, et avait écouté la défense.
Elle soupira longuement. Et voilà ce qu'avait donné les fameuses lettres de soutien, pour un citoyen fraudeur. C'était du joli se dit-elle.

Pourvu que le juge soit ... juste!

Elle attendit donc patiemment le verdict, faisant un petit sourire au passage à Effi qui la regardait.
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Il n'y avait plus qu'à, en effet : mais c'était encore là le plus difficile. Ecouter, même dans un brouhaha ambiant et avec un bourdonnement incessant en fond, est une chose somme toute aisée. Lors, le Juge devait désormais prendre la parole à son tour. Mais si tout juge doit s'exprimer avec soin, un Juge qui se pique d'être Prince doit peser en sus chacun de ses mots afin de faire honneur à son rang et à sa grandeur. Du reste, Charlemagne de Castelmaure estimait qu'il fallait dans tout verdict une forme de sublime, pour peu que les accusés s'y soient déplacés : c'était, en l'occurrence, le cas.
L'Infant plongea dans un mutisme qui pouvait sembler inquiétant à l'auditoire. Ses yeux, eux, étaient occupés à refaire le procès, lisant les notes griffonnées de l'Altesse, les découpant, les recollant. L'esprit vif quoi qu'étriqué de l'Aiglon mettait en lien les prises de parole, les analysait, et surtout, essayait de résulter sur une équité et une justice idéale et sans contestation.

Le cas n'était pas sans difficultés. Certes, ce n'était qu'une audience pour défaut de paiement de l'impôt : quoi de plus banal ? quoi de plus bas ?
Aucun crime de sang, aucune violence faite à personne. Toutefois, l'apparat du procès avait été à la démesure de l'action. Bien du monde et bien du bruit pour si peu. D'aucuns s'y seraient fait prendre, mais l'impassible Castelmaure, de marbre, n'entendait pas donner à cette affaire plus qu'elle ne méritait.
Son jugement n'aurait rien de sanglant, ni de spectaculaire. Il ne s'agirait que d'une pondération.
Il se fit servir un hanap de Chablis dans lequel il ne fit que tremper ses lèvres avant de les pincer. Enfin, il fixa le bon bougre qu'était Nrv.

Accusé, levez-vous.

Ce procès est tristement entaché de quelques abus de procédure, tant de la part de l'accusation, dont je blâme le manque de rigueur, que de la part de la défense, qui eut le tort de parler alors qu'elle n'avait pas à le faire.

Toutefois, il fut une Reine de France qui rappela en son temps que le vice de forme ne fait pas d'un coupable un innocent. L'on juge des actes, et non un procès et son déroulement.

Je vous ai entendu, tous.
Il ne saurait être dit qu'un homme qui ne s'acquitte pas de ses impôts soit encouragé dans cette voie. L'investissement d'un être pour les terres qui l'accueillent ne compensent rien : il est certes admirable, mais pas s'il est fait en vue de se dispenser du devoir le plus basique qui soit.
Que l'accusé soit le seul mis en cause pour ces faits, s'il n'en est pas le seul coupable, est une faiblesse de la Procure, faiblesse que je peine à tolérer, et j'attends donc une sévérité exemplaire dans l'instruction de procès à l'encontre des mauvais payeurs qui, tous, hors retraités, doivent donner à leur ville ou à leur duché ce qui est du.

Alors, après ces menues précisions, moi, Charlemagne de Castelmaure, Prince de France, Duc du Nivernais & de Bolchen, Vicomte de Chastellux & de Baudricourt, Baron de Chablis, de Laignes & de Thuillière, en ma qualité de Juge de Bourgogne, je déclare le présent NRV coupable, car l'innocenter, c'est innocenter chacun de ceux qui, à l'avenir, refuserons de payer l'impôt.
Ainsi je le condamne à une amende symbolique d'un écu. Je souhaite en outre qu'il s'acquitte du paiement de ses impôts si ce n'est déjà fait, et incite les instances municipales et ducales à oeuvrer pour faciliter le remboursement, et l'annulation des pénalités de retard.

Ainsi j'ai dit.

Alors, le martelet de l'Altesse s'écroula sur le pupitre. Les gardes n'avaient nul besoin d'agir. Le bourreau, au chômage technique.
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Jean marc tenant tendrement la main de sa belle, piétinante pour partir, suivait pourtant chaque parole prononcée...

Quand vint le tour de Kalina, elle se trouvait seule face a tous...

Il lui sembla que malgré sa franchise, elle regrettait presque d'avoir lancé ce procès...on la sentait mal a l'aise, pas embrouillée ou confuse, mais presque compatissante, comme si elle ressentait une gêne quelconque a faire son office...le mordant n'y était pas...la solitude de l'accusation devait peser.

Le grand ne la connaissait pas mais il avait eu, a son époque, bien des décisions de cet acabit a prendre ...la situation n'est pas toujours facile lorsque l'on doit représenter la loi...subir le regard des autres est parfois difficile, mais la satisfaction d'avoir été au bout de ses idées, pérennise l'esprit du devoir accompli.

Le but de la police est de faire respecter la loi, par tous les moyens, même si certains de ces moyens ne sont pas valorisants, souvent pour celui qui l'utilise, mais ils existent et beaucoup ont tendance a l'oublier un peu facilement...la loi reste la loi.

Après tout, même si ce procès n'aboutissait pas a une sanction exemplaire il aurait au moins eu pour effet de rappeler que nul n'est au dessus de ces lois...pas même un Nrv bien défendu, qui avait un peu trop tendance au laxisme et a la légèreté.

Le juge notait...la défense exposait une dernière fois ses atouts qui ne manquaient pas de sens...la cas Nrv devait pour le coup être suivis par d'autre, surtout si la Lieutenant ne voulait pas sembler injuste ou focalisée...elle avait donc trouvé une faille et il fallait l'exploiter... le juge allait surement l'y encourager. Oserait -elle poursuivre d'autres mécréants a l'avenir ?

Elle semblait avoir pris bien des coups a cette audience.

le juge resta un instant silencieux puis...

La sentence tomba et pour une fois la salle aussi était silencieuse..le sérieux était revenu, les paroles étaient censées, rien ne manquait, cet homme de loi semblait avoir fait la part des choses, de manière juste sans tolérance extrême, mais avec un discernement mesuré .

Il étaya son jugement de façon a ce que tous le monde se sente concerné pour terminer par un :

Donc Nrv était reconnu coupable, condamné a payer sous peine de sanctions plus lourdes, mais pas vraiment puni...La lieutenant pouvait être fière, elle venait de faire un grand pas en avant dans l'application des lois de sa ville.

Sans un mot, mais dans un brouhaha de paroles, le grand lâchant la main de sa douce estima que ce jugement bien que peu sévère était juste et adapté.

Il applaudit simplement la décision du juge puis souffla discrètement a sa belle:

Oui ma chérie maintenant on peut y aller... j’espère que ça va lui servir de leçon a l'avenir a ce charlot coureur de jupons .

Il ajouta en se frayant un passage vers la porte.

Ce juge prétentieux me semblait nul, mais il est pas si mauvais en fin de compte...finesse de la justice juste c'est tout un métier...

Un regard vers Nrv qui approchait de la barre...il allait probablement payer son écus...
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Charles, comme l'assemblée, s'était levé et se tut pour entendre le verdict du juge.

Il le trouva sage, malgré son rôle de tout faire pour acquitter son client, mais une chose le turlupinait quand même.

Après avoir discuté avec Nrv et la duchesse, il avait été entendu que le Nivernais s'acquitterait de sa dette. Cependant, ça démangeait l'avocat de prendre une dernière fois la parole.

Malgré le tumulte créé par l'assemblée qui commençait à quitter la Cour, malgré le fait que la défense, ni l'accusation d'ailleurs, n'avait son mot à dire une fois le verdict tombé, le rouquin poussa d'une voix forte pour qu'elle soit audible un:

Votre Honneur!
Nous acceptons votre juste verdict. Mais je pense, et je parle en mon nom, que pour qu'il soit vraiment juste, il faut poursuivre tous les contrevenants. Tous.

Et il commença à rassembler ses affaires sans attendre de réponse ou de réaction.
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L'avocate se leva au moment du verdict et écouta chaque mot que prononçait le juge de Bourgogne. D'un petit signe de tête, elle signifia à son client que le verdict était juste et acceptable. Elle s'adressa d'abord à son client après avoir échangé un regard entendu à son confrère.

L'écu demandé ne couvre même pas les frais de dossiers. Si il n'y avait eu que la forme, vous auriez été acquitté. Mais Feue sa Majesté Beatritz laissait aussi une place pour le fond, un écu est somme dérisoire.

Elle inclina sa tête en direction du juge et se tourna vers la lieutenante et la procureur en souriant. toutes deux avaient fait ce qu'elles estimaient être leur travail, L'avocate l'avait aussi compris. À présent, il était temps d'emmener son client faire du shopping. Il n'avait pas l'air d'avoir bien compris que la robe devait être de velours rouge, avec un col bordé d'hermine blanche. Elle essaierait d'avoir en plus un chapeau...c'est que l'attaque du cochon n'avait pas été prévue....

À présent, direction...les meilleurs ateliers de couture de Dijon! je vous aiderai aussi à choisir une babiole pour la bourgmestre. Les femmes adorent les bijoux vous savez?
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Voilà, c'était fini...pour le moment.

Un autre procès allait suivre, mais la lieutenant espéra que les choses se passeraient mieux cette fois.

Elle sortit du tribunal en passant par Effi, qui semblait l'attendre. Elle lui fit une bise et la serra dans ses bras, en lui chuchotant:
Merci pour ton soutien Effi.

Un sourire pour la remercier, et la blonde fila se réfugier dans son bureau.
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