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[RP] Jamais la souris ne confie sa destinée à un seul trou.

Tord_fer
[Le virus est le dernier prédateur de l’homme.]

La nuit était tombé depuis maintenant plusieurs heures. Une nuit clair, ou l'ont voyait bien les milliers d'étoiles qui éclairait de leur faible lueur le visage tapis dans l'ombre d'un borgne vicieux emplit d'intention plus malhonnêtes les unes que les autres. Le genre de belle nuit ou l'ont a envie de se promener, mains dans la mains, en chantant "L'amour brille sous les étoiles...", sauf que cette nuit là n'allait pas être aussi belle pour une certaine donzelle...
Mais après tous elle n'aurait que ce qu'elle mérite cette garce ! Elle l'avait cherché ! Elle l'avait énervé ! Avec ces cheveux roux qui voletait lorsqu'elle tournait brusquement la tête. Sa peau de pêche et son sourire charmeur. Il avait été prés d'elle ce soir. Si prés... Il l'avait même toucher, effleurer du bout des doigts, juste de quoi s'ouvrir l’appétit. Elle sentait bon, elle avait la peau douce, les cheveux brillant. Il l'a voulait ! Il l'a voulait comme un homme qu'on avait priver de nourriture pendant un mois et devant qui ont agité un morceau de pain frais. Et il l'aurait. Il avait toujours eut ce qu'il voulait. De gré, ou de force... Plus souvent de force à vrai dire, ce n'est donc pas sa conscience qui l’arrêtera ce soir.

Tapis à l'angle de la taverne, dans une ruelle sombre et malodorante le Borgne attendais. Un chat passa, s'éloignant rapidement du borgne, l'odeur peu être ou le mal qui suintait par ces ports, quelque chose l'avait effrayait dans cette homme et il avait eut bien raison de fuir... Tel un loin attendant sa proie, le Borgne attendait...
Pour attendre, il était très patient. Surtout quand le jeu en valait la chandelle. Il savait qu'elle était encore en taverne. Il avait quitté la taverne avant elle, lui laissant présager une autre rencontre dans un future proche. Pourquoi le faisait elle attendre ainsi ? Elle faisait exprès il en était sur. Il savait qu'elle le voulait autant que lui la voulait. Il le savait. Elle faisait sa farouche devant les autres, mais au fond... Au fond... Il savait.
Il ne lui restait plus qu'à attendre qu'elle sorte.
Et à la suivre.
A l’amener assez loin de la ville pour que nul ne puisse entendre ces cris.... Il avait depuis longtemps abandonné les caves des tavernes, trop étroit, trop sombre, et pas assez discret, on l'avait déjà attraper à Lisieux à cause de cette erreur. Non cette donzelle là avait l'air d'être important, il ne faudra pas qu'il se fasse avoir. Il l’emmènerait au milieu de la forêt, il la traînerait si il faut, au clair de lune il y aurait assez de lumière pour qu'il la voit. Pour qu'il la voit le supplier, se débattre, avant de céder, avant de lui céder et de s'abandonner dans ces bras puissant. Ces cris n’effraieront alors que les loups et les hiboux, et elle sera sienne. Que fera t'il d'elle après ? Il improviserait bien, comme à son habitude, une fois qu'il aurait ce qu'il veut, le reste lui importait peu...
Dans son attente il se surpris même à penser qu'une donzelle de son rang devrait ne jamais avoir était touché... Son impatience grandit. Il se sentait fébrile...

Ce n'étais plus qu'une question de temps à présent. La taverne s'était bien vidée...


RP ouvert mais respectez le jeux des autres.

_________________
Abondance.
[drôle de senteur sur Saumur , Tord Boyaux est de sorti!]

Moins d'une semaine qu'elle était revenue à Saumur.
L'Abondance était surprise de trouver autant de monde dans la ville.
C'est qu'on l'avait un peu prévenu qu'il rôdait quelques canards,
mais c'est qu'elle est un peu niaise et que pour elle des canards ça reste inoffensifs.
Puisque la duchesse Calyce a une armée de ce nom "Coin Coin".

Les tavernes sont bondées, elle s'y distrait bien l'archi chancelière.
De belles rencontres, et de moins belles.

Ce soir là, était un soir calme, enfin plutôt curieux tout de même.
Un peu plus tôt au "Scandale" taverne (mal famée ?) de la Calyce, l'Abondance a fait la rencontre d'un gens louche.
Borgne, ce n'était pas le caractéristique louche de cet homme non.
C'était son odeur, une odeur nauséabonde, qui soulève bien le cœur.
Il fallait rajouter à cet odieux personnage, ce côté pervers qu'il avait.

Alors que l'archiduchesse somnolait en taverne, le Tord Boyaux Borgne s'amusait sans gène à la caresser,
et voila que sa main parcourt la cuisse de l'archiduchesse, puis qu'elle s'échappe vers sa joue, ses cheveux.
L'ArchiTiss dort paisiblement, elle ne sait pas ce qui se trame autour d'elle.
Tandis que le porteur de parole et n'amoureux discret de l'archiTiss tente de distraire le Borgne sans y aller avec violence, le Borgne prend ses aises.

Le procureur Alessandro, tente de dissuader l'énergumène.
Mais rien à faire, le dit "canard borgne", s'en moque des menaces judiciaires. Sa main baladeuse poursuit son parcourt en toute tranquillité.

C'est une pseudo capitaine diplomate qui hurle en taverne, une Abondance qui se trouve un peu de courage.


-M'ENFIN! Voulez vous lâchez l'archiduchesse!


Terrible erreur que voila.
C'est que l'Abondance en ouvrant sa bouche, elle attire le borgne directement vers elle.
Voila que ses mains crasseuses se mettent à caresser ses joues à elle.
Elle pâlit, rougit, verdit... bref c'est qu'elle ne sait pas se défendre.
Ajoutez à tout ce manège, une dose d'ivresse, elle avait un peu bu.
L'odeur de la bière, du vin, mélangée à celle du Tord Fer, c'était tout simplement toxique.

Elle frissonne de peur.
Elle a juste le courage de se lever et de se placer derrière la blonde Victorine.
C'est qu'elle semble courageuse et qu'elle connait le rustre qui bizarrement recule de quelques pas.

Rassurée l'Abondance, restera toujours reconnaissante envers cette femme.

Il était enfin parti de la taverne.
Elle était soulagée, et espérait fortement que le pervers soit déjà sur les routes loin des portes de la ville de Saumur.
Loin d'Anjou.

C'est qu'il l'avait touché de ses sales mains!
Jamais on l'avait approché de si près, jamais on ne l'avait autant effrayé.

Elle a beau voir autour d'elle en taverne, tout le monde est torché, c'est que la soirée fut très arrosée.

Personne ne semble prendre au sérieux sa peur à l'Abondance.

La taverne se vide doucement, et c'est à son tour de se lever.

Elle aurait aimé suivre les pas de la duchesse.
Squatter encore Brissac, oui par ce qu'elle s'y sentait bien.
Que la compagnie Calycienne lui avait manqué ses derniers jours,
mais elle devait à nouveau regagner la confiance de la Dénéré, une mission bien complexe.
Trop barbouillée pour tenter de s'excuser correctement envers une duchesse fâchée.
L'Abondance se carapate, doucement seule sous le ciel étoilé.

Songeant seulement au lendemain, puis à sa prochaine embauche chez le Fou ou la Calyce.

On pouvait entendre le rire de quelques groupe de gens un peu plus loin.
Elle se retourne de temps en temps, espérant voir la tête d'une Calyce souriante qui l'inviterait à la suivre à nouveau.

Un miaulement l'a fait arrêter, un chat qui passe.
Elle le suit du regard, elle serait prête à suivre ses pas,
si autre chose n'avait pas attiré son attention.

Une odeur...
bien rance, écœurante, non pas le port qui sent aussi fort...
Elle passe sa main devant son nez.
Ne pas respirer cet air.
Avancer, puis ne plus se retourner.
Elle presse le pas.

_________________
Tord_fer
[Les rêves d'un chat sont peuplés de souris]

Des bruits de pas.
Un froissement de robe.
Rien de tel pour faire sortir le Borgne de sa torpeur.
La voila. Elle arrive.
Un frisson parcours l'échine du Borgne. Frisson d’excitation ?
Ce maudit chat miaule. La donzelle s’arrête intriguer, puis la raison prenant place sur la curiosité elle accélèrent le pas.
Aurait-elle peur ? Il l’espère bien. Il aime cette odeur de peur que dégage la peau des femmes lorsqu'il se dresse devant elle. Il aime voir la lueur d'espoir au fond de leur yeux s'éteindre petit à petit. Il n'a même pas pris la peine de lui demander son nom. M'enfin après tous, c'est elle qui l'a voulut. C'est elle qui la détourné de l'archiduchesse. Cela confirme ces premiers impression. Elle le désire vraiment.

Trapus, et dans la force de l'âge, la discrétion n'est pas la force première du Borgne. Mais dans certaines circonstance celui-ci peu se déplacer aussi silencieusement et sournoisement que son ombre. Et cette situation lui donne presque des ailes...
Il attendit qu'elle s'éloigne un peu avant de la suivre. Se déplaçant d'ombre en ombre, le Borgne se montrait tés adroit pour une fois. Pour une fois il ne s'agissait pas de se prendre les pieds dans une branche lors d'un brigandage foireux. Là non. Le but était tous autre. Et ces manières de balourds s’envolèrent.

Elle pivota à droite puis à gauche.

Le borgne connaissait bien ces rues. Certes il n'était pas d'ici, mais il avait très vite pris l'habitude de déambuler dans les rues de la ville à son arrivé jusqu'à bien les connaitre. En cas de fuite cela pouvait s’avérer utile.
En cas de chasse à la souris aussi...
Il réfléchit rapidement. Son esprit n'était vif que dans ce genre de situation. Lorsqu'il fallait échafauder un plan pour piéger sa proie. Esprit très pragmatique et animal, le Borgne réfléchissait comme tels. Si dans deux rues elle tournai à gauche alors il pouvait l'entrait rapidement dans un cul de sac. Il fallait qu'elle tourne à gauche.
Le Borgne la lâcha de vue et bifurqua rapidement à droite. Dans la rue parallèle à la sienne, il courut. Il devait la prendre de vitesse au carrefour suivant.
Il devait la faire tournée à gauche.
Son excitation et sa frustration le fit courir vite.
Il arriva au carrefour. Il chercha la donzelle des yeux.
Elle était là, devant lui.
Lui tournant le dos, celle-ci vérifiait surement qu'elle n'était pas suivit. Après tous, malgré tous le silence qu'il puisse mettre dans ces pas, son odeur se ressentait à plusieurs mètre autour de lui.

Il s'avança devant elle.
Se redressant de toutes sa hauteur.
Lorsqu'elle se retournerait elle se trouvera face à lui.
Elle ne pourrait que lui tombé dans les bras. Ou s'enfuir.... et tombé dans le coupe gorge...

_________________
Abondance.
[- Ordre de marche!
- pourquoi vous ne voulez pas courir?]


Elle parcourt les ruelles de Saumur.
Se dirigeant plus ou moins rapidement vers les sentiers qui mènent vers sa propriété.
L’odeur semble être restée collée à ses narines.
Saumur semble s’être vidée, à cette heure ci tout le monde dort sans doute.

Elle déambule encore, elle s’y perdrait bien vite dans ces ruelles l’Abondance dans le noir.
Vrai qu’elles se ressemblent presque toutes.
Elle a passé plus de temps à Angers qu’ici dans le fond.
Elle jète un regard en arrière de temps en temps.
C’est fou, mais la nuit éveille parfois la peur de tout.
Le moindre bruit l’a fait sursauter. Cette soirée en taverne l’avait un peu secoué.

Heureuse dans le fond de se retrouver dans « sa ville ».
Doublement heureuse de se retrouver bientôt chez elle.

Encore quelques ruelles et elle sera chez elle.
L’air de Saumur semble lourd en cette nuit. Irrespirable presque.
Petit tour d’horizon de ses mirettes, personne , il n’y a personne.
Voila ce qu’elle tente de se dire, pour se rassurer. Pourtant elle a cette forte impression d’être suivie.

Elle respire un bon coup, l’odeur est plus que proche , elle est tout juste insoutenable.
Elle tourne légèrement la tête, puis regarde avec effroi ce qui se trouve là.

Planté derrière elle debout, tranquille…
Silencieux.
Un œil qui la fixe.

Puis l’odeur, qui peut arracher les tripes.
Ne pas tourner de l’œil, ne pas hurler.
Juste courir.
Ses guiboles à l’Abondance refusent de suivre l’ordre de marche.
Quelle piètre capitaine que voila ! Elle n’arrive même pas à avancer…


Vous là.

Zou, il faut courir.
Sans trop savoir pourquoi, elle court enfin.
Elle détale comme un lapin.
Pour sûr que le Borgne n’est pas de ces gens, qu’on croise en route.
Sans que rien ne se passe.
Si non il ne serait pas aussi amoché.
Pourvu qu’il ne court pas aussi vite qu’elle.
Après tout l’un de ses premiers conseil militaire est « apprendre à courir vite ça sauve des vies ».
Court, court Abondance.

Pis la voila, perdue.
On dirait que c'est un cul de sac.

Grimper? Escalader ce mur qui se dresse devant elle.
Elle caresse le mur de ses mains, tente de jauger ses capacités.
Il est l'heure de jouer à chat perché?

Petit regard en arrière.

Là.
Il l'a suit. Il est juste là.

Réflexe idiot qu'elle a, elle fouille sa besace en sort sa bourse.
C'est du déjà vu, déjà vécu, elle avait déjà largué sa fortune sur les routes bourguignonnes.


De l'or?
Vous voulez de l'or en voila.
C'est tout ce que j'ai.
Je vous en donnerai un peu plus une autre fois.
C'est tout ce que j'ai.


C"est tout ce qu'elle avait sur elle.
Essoufflée, la voix qui tremble, le corps aussi.
Ne pas lui donner de main en main, non il serait trop proche.
La lui jeter à l'opposer puis profiter pour fuir.

_________________
Tord_fer
[Un chat avec des moufles n'attrape pas de souris.]

Elle se retourne enfin.
Face à lui. Elle ne crie pas. Elle est courageuse.
Elle ne prend pas ses jambes à son cou. Elle aurait dut...


Citation:
Vous là.


Enfin elle se met à courir. Elle détale comme un lapin. Comme un lapin poursuivit par un renard. Et le Renard à faim. Très faim...
Ces jambes ne mettent pas longtemps a se mettre en marche, réflexe naturel chez un prédateur que de courir après une proie qui lui échappe.
Une proie qui se dirige exactement là ou s'était prévue.
Là ou il l'avait prévu.
Droit vers le mur.
Elle s’arrête enfin. Jauge le mur, le touche. Va t'elle grimper ? Non, cela il en est sur, pas avec ces atours.
Elle se retourne le regarde. Il la talonne, il n'est qu'a quelque mètre d'elle.
Déjà les effluves de sa peau font doucement frétillé" les narines du bornes. Attisant de plus en plus sa passion... et sa folie.
Soudainement elle fouille sa besace, sort sa bourse.
Veut-elle le payer ? Croit-elle qu'il n'en a qu'à son argent ? Certes l'or l'attire, mais le corps des femmes l'attire d'avantage encore. Et puis après tous, c'est tellement plus simple de voler les femmes après avoir abuser d'elle !


Citation:
De l'or?
Vous voulez de l'or en voila.
C'est tout ce que j'ai.
Je vous en donnerai un peu plus une autre fois.
C'est tout ce que j'ai.


Tord Fer sourit. Puis rit tout à fait. Son rire grave résonne sur les murs qui les entours dans cette sombre ruelle. Son rire, un rire de fou, de possédé. Un rire qui vous glace le sang quand vous savez à qui il appartient.
Tord, téméraire en taverne, un peu simple dans sa façon de parler, se laissant facilement prendre au plaisanterie, aux remarques plus ou moins désobligeante. Mais seul face à lui, il en est tous autre. Un coeur de pierre, rien à perdre, ses plus noires instinct se libèrent, et rien ou presque ne peux l’arrêter.


De l'or ?

Nouveau rire.

Ton or je te le prend quand j'veux ma belle.
Là il me faut autre chose pour assouvir ma soif.


Le borgne s'approche d'elle lentement. Il n'a pas une once d'hésitation dans ses mouvement.
Il sait ce qu'il veut.
Et il sait comment s'y prendre.
Après tous, ce n'est pas sa première fois...
Tendant la main devant lui, il agrippe la donzelle par la nuque et très vite la plaque contre lui.
Évitez qu'elle ne bouge trop, Règle numéro un. Et règle numéro un bis, la mettre dans un posture qui l’empêche de frapper les bijoux de famille. Les femmes ont tendances à s'en prendre en premier.
Il lui serrant contre lui, il lui caresse doucement les cheveux, un geste presque affectueux pour ce corps de rustre.


Chut, doucement ma belle, je n'vais pas t'faire d'mal si tu reste sage...
_________________
Abondance.
[ Petite "vachette" si tu n'as pas d'ailes, tu ne peux pas voler!"]

La diplomatie avec ce genre d'individu est-ce que ça marche?
Non.
Elle le découvre très vire la niaise.
Le Borgne ne tarde pas à se moquer de sa proposition.
De l'or, il n'en veut pas. Du moins pas pour le moment.
Il cause de soif?
Soif de quoi donc! Ils viennent de sortir de taverne.
Tout le monde avait profité des tournées générales de la duchesse.
Alors pourquoi donc venir lui causait de soif ici!

Elle bouillonne de lui poser cette question.
L'Abondance abandonne l'idée de lui lâcher sa bourse puisqu'il n'en veut pas.
Il cause, il souffle son haleine de chacal...
Un mélange d'odeur, une bouche qu'elle a du mal à fixer tellement c'est flippant.

Elle recule d'un pas , quand il avance d'un pas et se retrouve collée à ce mur , qui l'empêche de s'évader.
S'évader, par ce qu'elle se sentait un peu prisonnière sur le coup.
Hurler... il fallait hurler, mais pas possible quand on se laisse rapidement impressionné.
Abondance n'est pas de ces femmes qui ont de la poigne , elle c'est le genre de fille, bien fille tout simplement qui pleure pour un oui , un non.
Qui panique au simple aboiement d'un chien.
Qui tourne de l’oeil dès la vision d'une goutte de sang.

Pour couronner le tout, elle était plus ou moins innocente.
La soif du pervers, elle ne la voyait pas du tout "charnelle" non.
Il avait soif, bien qu'il boit!
Puis c'est tout.
Elle s'apprête même à fouiller dans sa besace, à la recherche d'une gourde d'eau.
Lui tendre de l'eau, ça ferait bien chouette et elle s'en ira et lui la laissera.

Il s'approche encore d'elle dangereusement.
Son odeur, la nausée.
Elle veut tout juste rendre ses tripes là tellement c'est affreux.
Ah Isobel, Isobel si elle était là, elle saurait ce que c'est le dégueulasse!
Elle pense à cette fille là toute suite car elle a ce mot qui raisonne dans sa tête.
Le qualificatif est même trop faible pour qualifier l'énergumène.
Depuis quand n'avait-il pas eu de contact avec de l'eau clair?
Un parfum , de l'eau de rose, lavande n'importe ...

Elle déglutie.
Grimace, soupire profondément.
Il était trop près !
Petite tentative échouée de fuite, pas le temps de trop bouger.
Que la main du Borgne vient s'agripper à sa nuque.

Elle tremble de la tête au pied.
Les larmes commencent rapidement à inonder son visage.
L'émotion est trop grande pour pouvoir se contrôler.

Cette même main qui a osait caresser sa joue en taverne se trouve à nouveau là..
Parcourant ses cheveux, tandis qu'il lui cause le Tord Fer.

Il se veut rassurant!
Avec une dégaine pareil...


sage...
sage...


Ce mot raisonne dans sa caboche.
Tandis que d'autres mots lui viennent en tête à l'Abondance..
La Victorinne plus tôt lui avait dit quelques mots, sa sauveuse d'il y a quelques heures...
Frapper là où ça fait mal?
Dans les dents?
L'oeil? L'oeil qui reste?
Elle ne se souvient plus du conseil avisé de la Victorine Reine des Pique.


AU SECOURS!

Sa voix ne se porte pas très loin.
Le cul de sac, coin perdu.
Consciente qu'elle avait un peu brisé la volonté du Borgne.
Était-ce un manque de sagesse de demander de l'aide?
Une bêtise?
Mordre...oser mordre.

Morsure qui se fait pas très fort, l'a pas l'habitude de mordre la victime.
Le Borgne pourrait prendre facilement cela pour un baiser sans doute.
Mordre sa main crasseuse... tenter d'écraser un de ses géant peton au Putois....
M'enfin là aussi le petit pied de la blonde ne fait pas bien grand effet sur le chasseur.


Tu l'as jamais vu en rogne.


Phrase de la Victorine qui lui vient à l'esprit en causant du Borgne.
Elle l'a vu en mode "mains baladeuses" vilaines, regard pervers.
Mais en Rogne , elle ne l'espérait pas.
Tenter de fuir quand le scorpion se tient coller à elle.


pas d'Or, de l'eau! De l'eau j'en ai...tenez! BUVEZ!
Pas besoin de me coller!
Pas besoin de me toucher!


Qu'elle arrive à aligner.
C"est certainement dans le désordre.
Tout part en vrille, il fallait lui proposer l'eau avant de le mordre, de lui chatouiller les orteils.

_________________
Victorine
Ce soir-là, Vic avait tenté de donner un peu de hargne à l'innocente Abondance. Quand on ne peut pas paralyser l'attaquant, il faut renforcer la défense. Dans la chaleur de la taverne, au milieu des conversations, des rires, de la bière qui coulait à flôts, c'était facile. Elle aurait peut-être dû lui offrir une dague, comme à la mairesse de je-ne-sais-plus-quel-bled en Franche Comté, pour se défendre des violeurs comme Tord Fer. Parce que la Vic, malgré son sang sur les mains, malgré la longue liste des plumés qu'elle avait laissés derrière elle, conscients ou non d'avoir été plumés, détestait qu'on s'en prenne à l'intimité de l'innocence.

Pourtant, non, elle n'avait pas été violée dans son enfance, elle n'avait aucune vengeance à assouvir de ce côté-là. Ca la révoltait tout simplement. Et, pire, voir les petites donzelles bien dressées dans la soie de leurs châteaux, mais si bien démunies face à ce genre de gars, la mettait hors d'elle. Le mieux encore, était de ne pas les appâter, mais quand on a été éduquée dans l'ultime but de plaire à un bon parti, ça n'aide pas. Et Abondance était jolie comme un coeur. Peut-être aurait-t-elle dû faire comme l'archiduchesse, roupiller dans un coin et se faire oublier. Mais non, il avait fallu qu'elle la ramène ! Grave erreur.

Bref, le Borgne était sorti, les conversations avaient repris. Le proc avait été doucement malmené. C'est qu'on ne le reverrait pas avant quelques jours... Le PP avait fait des annonces ducales extraordinaires et teintées de vapeurs d'alcool (aussi, quand on recrute des co-listiers en taverne, faut pas s'étonner d'avoir des ivrognes au conseil). La Duchesse s'était faite entremetteuse. La Comtesse avait tenté de tirer son épingle de ce jeu-là. Et on était rentré à pas d'heure.

Sur le pas de la porte, Vic respira un grand coup d'air frais pour chasser les brumes de son esprit et les nausées de son ventre, et inversement. Elle était sens dessus-dessous. Il n'y avait personne, Saumur roupillait, mais elle s'emmitoufla dans sa cape et prit un air digne et une résolution : ne plus jamais boire...

A bout de la rue, elle prit à droite. Son pas claquait lentement sur le pavé humide et résonnait sur les façades endormies. Saumur, ville qui l'avait vue naître, à des lieues de celle qui l'avait vue grandir... Saumur qui les abritait, le temps de se faire oublier de leurs méfaits en BA, Saumur qui les graciait, même, de leurs petits méfaits sur les chemins (si on peut dire que tuer un noble breton est un petit méfait). Vic, tout à ses pensées n'entendit pas l'appel au secours. D'ailleurs, elle partait dans le sens opposé à l'impasse, elle rentrait paisiblement, persuadée que le Borgne dormait sagement à l'auberge après s'être un peu paluché pour oublier ses déboires.

_________________

*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
Tord_fer
[C'est quand le chat est repu qu'il se dit que le derrière de la souris pue.]

Elle crie, elle appelle à l'aide.
Elle le mord.
Enfin le mordille.
"Oooh c'est mignon"-prend-il même le temps de penser...
Elle lui marche sur les pieds.
Ça lui fait mal, mais pas assez, pas assez pour qu'il se détourne de sa proie.
Tous à coups elle se calme, et essaie de farfouiner dans sa besace.
Qu'elle qu'est ce qu'elle va encore inventé ?!
D'abord l'or, les cris, les morsures, les coups de pieds...


Citation:
pas d'Or, de l'eau! De l'eau j'en ai...tenez! BUVEZ!
Pas besoin de me coller!
Pas besoin de me toucher!


La sur le coup il est surpris.
De l'eau ? qu'est ce qu'il pourrais bien faire avec de l'eau ? A moins qu'elle soit assez fraîche pour calmer ses ardeurs.
Le sourire de Tord s'agrandit de plus belle.
Il comprend. Il comprend enfin.
Elle ne comprend pas, elle ne sais pas ce qui va lui arriver...
Cela lui plait, lui plait même beaucoup, il aime faire peur a ses victimes avant d'en finir avec elles. Il aime voir l’incompréhension dans leur yeux très rapidement suivit de l'angoisse puis du désespoir....
Le désespoir de ne plus jamais pouvoir se regarder dans un miroir sans y penser.
Le désespoir d'avoir à jamais honte.
Honte de soi, honte de son corps, honte de ce qui est arrivé.
Et savoir que rien n'y personne ne pourra jamais changer ça.
Le Borgne laisse sa cruauté prendre le dessus sur sa raison. Un rire grave envahit rapidement l'air. Resserrant un peu plus sa prise il approcha le visage de la donzelle, très prés du sien. Jusqu'à la frôler, ou presque.


De l'eau ? Ce n'est pas de ça que j'ai soif, ni même d'un autre breuvage...

Il baissa le ton, sa voix se fit basse et rocailleuse, le genre de voix que l'en entend que dans nos cauchemars les plus sombres, et reprit en parlant doucement, articulant chacun de ses mots.

Ce que je veux ma belle c'est toi.
Je veux que tu sois miennes...

Et tu sera mienne.


La dernière phrase fut dit après un long silence, un silence lourds et gras comme lui, un silence qui colle, qui rend moite. Un silence qui mets mal à l'aise.
Le genre de silence ou tes les vices sembles prendre vie.

Ce qui suivit n'était guère de meilleure augure.
Il approche le visage de sa blonde prisonnière et lui lécha doucement la joue de sa langue râpeuse et sale...
Il voulait la voir pleurer, se débattre avec force, ou s'évanouir....
Et si elle était intelligente, elle aurait peur, peur de lui, car lui, il n'a rien à perdre. Il a déjà tous perdu.

_________________
Abondance.
[ … au mauvais endroit, au mauvais moment.]

Il ne la lâche pas.
Non, au contraire il la tient encore plus fort.
De l'eau... rien d'autre sur elle, que de l'eau, puis ces écus qu'il a refusé.
Il riait à en faire trembler les murs et elle, l'Abondance ne tenait plus sur ses deux gambettes.
S'il ne la tenait pas, sans doute qu'elle se serait déjà écroulée.
Il avait réussi à lui faire peur.
Il se moquait d'elle le bougre.

De l'eau ? Ce n'est pas de ça que j'ai soif, ni même d'un autre breuvage... 

Alors de quoi donc avait-il soif ?
La réponse ne tarda pas à venir.


Ce que je veux ma belle c'est toi. 
Je veux que tu sois miennes... 

Et tu sera mienne.
 


Pas la couleur de cheveux qui fait qu'on est stupide ou pas.
Certainement l'éducation qui fait le tout.
Aby avait été éduquée dans un couvent, tout ce qu'elle avait pu apprendre était inspiré par le Livre des Vertus.
Ses connaissances militaires, elles étaient tout simplement sorties de livres qu'elle avait étudié.
Elle avait beau se présenter en « grande pompe », l'air bien sûr d'elle lorsqu'elle cherchait une embauche.
Toutes ses connaissances étaient et restaient théoriques.
Dans le fond elle ne connaissait strictement rien en pratique.
Si elle était forte en pratique, sans doute qu'elle se serait déjà débarrassée de ce pervers.
Si au couvent on lui avait appris qu'il ne fallait pas fricotait avec le « mâle », on s'était bien souvent gardé de lui expliquer pourquoi.
Voilà pourquoi l'Abondance était restée niaise.

Le « je veux que tu sois miennes » , elle met du temps à le comprendre.
C'est ce qu'un amant dit à sa douce ?
Un époux à son épouse.
Pendant qu'elle décortique ses répliques au Borgne...
Lui il ne perd pas de temps, semblerait-il qu'il entame les « préliminaires » ?

Sauve qui peut, une langue crasseuse qui caresse sa joue.
Pire que ses mains au Tord_Fer , ça sent le poney !

Cette joue qu'elle garde uniquement pour les petits bisous de son Prince,
qu'elle compte sur ses doigts.
Des baisers chastes qui font tout le bonheur d'une fille comme Abondance.
Elle pleure encore, et encore.
Tentant de le repousser avec toute la force qu'elle peut avoir.

Le pire c'est de s'imaginer un instant, « épouse » d'un homme pareil.
Ça suffit à la rendre complètement hystérique la pauvre fille.


NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
JE NE VEUX PAS !!!!!!
NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!
AU SECOURS! AU SECOURS! A l'AIDE!
PITIE ! Oh pitiééééééééééééééé !
JE NE VEUX PAS !!!!!


voilà ce qu'elle arrive à nouveau à hurler.
Entre quelques sanglots.
Quelques gestes inutiles, pour le repousser le rustre.

Je vous en conjure ne me faites pas cela !


Elle ne voulait pas comprendre.
Elle refusait de comprendre.
Non, c'était tout simplement impossible.
C'était un vilain rêve.
Elle avait abusé de vin, les tournées de la duchesse.
Elle délirait, un mauvais délire.
Elle va se réveiller, elle va se réveiller.

Non.
Pa de réveil pour l'Abondance.
Il sent trop fort. Son odeur insupportable.
Elle ne veut pas, mais était il question de volonté, comme si lui demandait son avis ?
Il avait déjà pris confiance l'odieux, en taverne déjà.

Elle aurait du se coller à la duchesse, même si elle ne voulait pas de sa compagnie en ce moment.
Pleurer, voilà tout ce qu'elle faisait la blonde.
Prier, le Très Haut il l'avait abandonné dans ce coin ?
Elle était en tête avec le Sans Nom.

Rechercher un soupçon d'humanité chez ce type,
qu'il la laisse rentrer, qu'elle l'oublie, qu'il l'oublie.
Qu'elle aille prendre des cours pratique de défense, car là ça craint.
Qu'elle demande aux soldats de patrouiller dans les ruelles et de mettre en geôle tout vagabond borgne puant, lui LUI..
Le pendre?
Le balancer par la Loire et espérer qu'il ne sache pas nager.
Pourquoi était-il en Anjou? Pourquoi ici, ce soir.

Vomir, ou cracher, vomir ou cracher, se soulager..
Son odeur... la nausée. Pendant qu'elle cogite, qu'il s'amuse à la torturer de sa langue pâteuse.
Elle ne peut pas...elle ne peut plus...

C'est qu'elle lui crache dessus... Puis se confond en excuses bizarrement.
Pas habituée à faire ça en public non.
Même devant ce rustre c'est gênant!


cette odeur va me tuer... je meurs...eurk

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Tord_fer
[La crainte suit le crime, et c'est son châtiment.]

Elle commence à s'(agitait, à crier.
On va les repérer si elle continue.
Elle lui crache dessus.
Lentement le borgne passe deux doigts sur le crachat. Celui-ci a atterrit sur sa joue. Bien visée pour une donzelle.
Puis il porte délicatement ses doigt a sa bouche et les lèches.
Il veut lui faire comprendre que rien ne l’arrêtera.
Surtout pas un petit cracha...
Il la fixa durement avant de la gifler. Le genre de gifle qu'on l'ont ne souhaite pas se prendre deux fois. Le borgne n'avait aucun scrupule a frappé plus faible que soit, au contraire il en prenait même un plaisir malsain.
Il lui fourra violemment un torchon sale dans la bouche. Elle pourra respirer par le nez ainsi. Le faite qu'elle puisse s'étouffer ne lui effleura pas un instant l'esprit.
Il la regifla plus fort encore, il fallait qu'elle soit sage encore quelque instant. Puis sortant son couteau fétiche il lui montra sa lame a travers ses yeux embrumés de larmes et à travers le voile que les gifles avait jeter sur son esprit.
Ses yeux s’agrandir légèrement.
Bien. Elle avait compris.
Profitant de son étourdissement passager il l’agrippa.
La prenant par l'épaule il plaça son épaule sous son vente et agrippa ses chevilles de son autre mains. Il la porta sur ses deux épaules, comme les porteurs d'eau portent leurs seaux.

Il devait l'emmener.
L’emmener loin afin qu'enfin il puisse assouvir ses plus sombres désire.

L'emmenant a travers les rues sombres, le Borgne la porta sur ses épaules dans le but de l'éloigner de la ville. L'éloigner des gardes, de la civilisation. L'emmener loin de tout emmerdeur potentiel.
Il la tenait fermement, elle ne devait pas gigoter.
Les rues défiler devant ses yeux. Sa mémoire des lieux en faisait autant.
D'abord droite, puis deux rues plus loin de nouveau droite. A moins qu'il ne coupait en passant par la Grande rue à sa gauche ? Non. Trop risqué. Elle était à lui. Personne ne devait lui prendre.
Il marchait vite. Il était fort, le poids de la belle sur ses épaules ne le déranger pas le moins du monde. Cela lui rappeler même de bon moment, quand il avait promener son "ex-future femme" de ville en ville. La bougresse ne voulait pas le suivre. Mais il savait être persuasif...
Les portes de la villes n'étais plus qu'a deux rues. Le Borgne accéléra encore le pas prenant soin de rester dissimulés dans les endroit les plus sombres des rues. Bien que la lune ne soit pas faibles, les étoiles éclairées fort cette nuit...

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Abondance.
« Quand la mort de mourir de la peur de mourir fait plus peur de périr de la mort de pourrir, de la mort »

La supplique ne durera pas plus longtemps.
Pourquoi gaspiller son énergie en le suppliant?
Le crachat ne perd pas de temps à faire son effet.
Effet non attendu pour l'Abondance.
Il est en rogne?
Non il ne n'est pas, il aime? Il lèche... de quoi l'angoisser davantage la victime.

"BAM" joue torturée ce soir, de caresse, à bave de Borgne.
Une gifle presque aussi forte que celle d'un Finam.
L'Abondance n'avait jamais été giflée de sa vie.
En Anjou elle avait appris ce qu'était une "gifle".
Pis , comme si la torture n'était déjà pas assez grande.
Il ne tarde pas à lui foutre un torchon crasseux dans la bouche.
Elle est aveuglée par les larmes, troublée par la douleur qu'elle ressent,
pas le temps de se remettre de la première baffe qu'il lui en colle une seconde.

Affaiblie par le trop plein d'émotion, complètement traumatisée par cet odieux personnage.
Elle reste spectatrice de son propre supplice à travers une lame qu'il lui montre.
Elle va mourir?Il va la tuer ici?

Il l'embarque, un peu comme une marchandise, elle est stone.
Dans l'incapacité de bouger d'un cil, muselée.
Les mirettes entre-ouvertes, elle observe les ruelles, le ciel.
Sa tête tourne, il avance vite.
Elle espère encore que son bourreau soit attrapé.
L'espoir fait vivre, le désespoir fait somnoler.
Elle qui passe le tiers de son temps à dormir, la voila forcée à subir un cauchemar éveillée.

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Victorine
Vic entendit un bruit derrière elle et se retourna lentement. Un chaton détalait à vive allure poursuivi par les jets de pierre d'une enfant. Comment élèvent-t-ils leurs mioches ici ? Comme des petits affamés de la Cour des Miracles ? Mais non, même pas ! Ils ne le font pas pour manger, eux. Cruelle Saumur.

Si tu t'abaisses à courir après les chats, tu ne seras jamais un messie, t'entends, l'immaculé ? Cours plutôt après la gloire.

La blonde Pique reprend sa marche, pressée de retrouver sa paillasse à l'auberge et l'odeur des autres. Les campements lui manquent, mais il faut bien avouer qu'ici au moins, ils peuvent vivre librement, reprendre du poil de la bête, laisser grandir le monstre en eux avant de s'abattre sur une nouvelle proie, sans état d'âme. Bientôt.

En parlant de proie...

Elle plisse les yeux.

... ne serait-ce pas l'Borgne avec une chose sur le dos, qui vient de couper sa rue sans la voir ?
Vic presse le pas, curieuse. Aurait-il trouvé un larbin pour s'occuper de sa vache ? pour porter le butin ? faire la lessive. Oh putain oui, la lessive ! Pourvu que ce soit ça !

Elle court maintenant, bifurque à gauche en tâchant de ne pas glisser sur le pavé humide. Il a des enjambées étonnamment larges ! Elle le voit disparaître déjà dans une rue à droite. Elle ralentit. Et si c'était un autre genre de proie ? Et s'il s'était retransformé soudain en monstre avide de chair féminine ? Vic n'a pas vraiment envie de lui servir de quatre heures si sa proie est froide... Etre Pique comme lui ne la protègerait pas. Ce n'est pas qu'elle ait peur, ils se sont déjà foutus quelques peignées sans que ça gêne. Mais si la bête est revenue, c'est plus la même limonade ! Elle hésite. Laisser une pauvre fille entre les mains de Tord Fer était vraiment cruel.
Tenter de la sauver était vraiment suicidaire.
Elle rase les murs, le suit à l'odeur, sans un bruit.

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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
Tord_fer
[La souris a peur du chat, le chat a peur du chien.]

La porte de la ville est libre.
Pas de garde à l'horizon.
On dirait que ce vieux Borgne a de la chance ce soir !
Il s’arrête. Dans un un coin sombre, dissimulait derrière une vielle charrette le Borgne se baisse.
Il regarde autour de lui, guettant le moindre bruit.
La ville semblent dormir, comme si on lui avait jetée un sort.
Quelque rat passe a vive allure, souvent poursuivit par un minou sale et répugnant.
C'est la loi de la jungle, la loi des villes. Les plus fort s'en prennent au plus faible.
C'est bien ce que Tord est en train de faire en ce moment.
Il ajuste brutalement sa victime sur ces épaules. Il la tient fermement.
Il n'y a pas de garde à l'entrer mais cela est surement dut à la chance. Les gardes doivent être en pleine relève. Le borgne ne veut pas pousser sa chance trop au bout. Si il veut quitté la ville c'est le moment. Il n'en aura pas d'autre.
Prenant appuis sur ces jambes, le vieux borgne puant se prépare. La donzelle sur ses épaules à l'aire pétrifié. Il la posera à terre une fois sortit de la ville...
Dernier coups d'oeil derrière lui vérifiant qu'il n'est pas suivit, le Borgne s'élance brusquement vers la sortit.
Il court, il se penche légèrement en avant comptant sur ce geste afin de se dissimuler légèrement.
Il n'avait pas vue Victorine.
La porte de la ville n'est cas quelque mètre. Il accélèrent.
Les portent sont ouvertes.
Il les franchis à toutes vitesses.
Il ne s’arrête qu'une dizaine de mètre après les portes.
Il se dirigent vers le fossé. La dépose à l'abris, dissimulé par derrière les buissons.
Il la regarde. Lui caresse doucement le joue et lui retire son baillons.


Tu sais j'ai été marier à une époque...
J'ai même eut un fils...


Le Borgne regarda autour de lui. Personne en vue. Il distingua un léger mouvement vers les portes. Surement un lapin.

Il regarda de nouveau Abondance et la force à se relever la tenant sous le bras.
Il se mit en marche, en direction de la forêt. Ils ne marchaient pas sur la route mais dans le fossé, combiné à la nuit, celui-ci offrait une cachette acceptable.


Ils sont mort tous les deux.

Le Borgne eut un visage grave et sa voix s'était faite rocailleuse à sa dernière phrase. Son étreinte se fit plus forte et son pas s’accéléra.
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Abondance.
[comme une lueur d'espoir : la bête raconte un peu sa vie!]

Abondance en a couru des chemins, à dos d'âne, de mulet, de poneys et de cheval.
Jamais elle n'avait ressenti autant de secousses.
Angoissée, elle ne sait même plus trop où il mène le Borgne.
Regarder un peu autour, sans s'endormir, avoir envie de vomir, sans trop le pouvoir.
Supporter le torchon sale, puis aussi toutes ces pensées.
Ne pas savoir comment se terminera ce périple.
Enfin la course de "son indésirable" monture cesse.
La souris est enfin déposée au sol, la muselière enfin retirée.

Ils sont loin, un coin perdu.
Elle tente de reprendre une respiration normale.
Il lui caresse la joue encore, elle grimace toujours à son odeur.
Elle ne cherchera pas à crier, trop épuisée pour le faire.

Tu sais j'ai été marier à une époque...
J'ai même eut un fils...

Il cause, elle l'écoute... non elle ne savait pas qu'il était marié.
D'ailleurs ça la choque, comment est-ce possible?
Il a eu un enfant? ... un fils ce borgne?
Pauvre femme, pauvre fils.
Voila ce qu'elle se dit.

Elle a une question qui lui brûle les lèvres, la curiosité.
Ils sont où?
Pourquoi s'en prendre à elle, qu'il aille chez son épouse qu'il la laisse partir.

Des bruits de pas, quelque chose, quelqu'un ?
Elle l'espère... peut-être que sa promenade nocturne va cesser là.

Forcée de se remettre debout, malgré les gambettes qui tremblent.
Elle titube à ses côtés. Toujours terrorisée.
Ils s'éloignent de la ville, tandis qu'il la force à avancer dans son sens, elle tente de reculer.

Ils sont mort tous les deux.


Elle déglutie. Morts?
Voila que les larmes recommencent leur chemin.
Elle sanglote. Persuadée qu'il les a tué.
Elle va crever! Voila ce qu'elle se dit.

... c'est triste.
je veux rentrer à la maison. Je ne raconterais rien.


Encore des suppliques? Oui tant qu'à faire, lui demander calmement.
Sans le mordre, sans cracher, sans chercher à courir (surtout que ses jambes ne tiennent plus vraiment debout).

Allons à l'église. Prions pour feue votre épouse, votre fils.

Elle se retourne un peu, regardant derrière eux, une silhouette.
Attendre avant de reprendre ses appels au secours?
Espérer qu'il accepte de faire demi-tour.
Ou bien imaginer le pire, finir égorgée dans cette forêt.

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Victorine
Les pas du borgne la mènent vers les portes de la ville. Pas du tout la direction de l'auberge. Cette fois elle en est sûre, ce n'est pas un caneton qu'il ramène fierement au groupe, mais bien une donzelle qu'il s'en va butiner seul à l'abri des regards et des oreilles de Saumur. Et vu le chargement, ce n'est pas pour une balade romantique. A moins que... on en a vu, des tordues. Des qui jouent à se faire peur entre les bras du borgne. Mais elles ont toujours agi bien à l'abri dans des tavernes bondées. Pas folles. Vic hésite encore, elle ne voudrait pas contrecarrer un plan douteux avec une masochiste invétérée. Et puis s'il la surprenait à le suivre ainsi, que dirait-elle ? Et après tout, elle est une Pique, pas l'ange gardien des oiselles en détresse bordel !

Elle se planque sous un porche, réfléchit. Repense au visage poupon d'Abondance, à la façon dont on élève les filles, à leur soumission aux hommes, aux pères, aux frères. A la façon dont elles doivent se battre pour obtenir ce qui, à eux, semble dû. Et ça la fout vaguement hors d'elle. Le temps qu'elle se décide enfin, la relève a pris ses fonctions. Obligée de montrer patte blanche, de prétexter un voyage à Craon (oui bonne idée, Craon : l'Anjou te paierait pour que tu ailles repeupler Craon : ils doivent avoir des directives). Et ça marche.

Avec tout ça, Tord Fer a disparu dans l'encre du chemin. La nuit les enveloppe, loin des vagues lumières que la ville accordait encore. Il tombe trois gouttes. Et ça caille. Quelle merde. Dire qu'on pourrait être au chaud, calée contre une luciole, à cuver peinard. Mais non !

L'aventure l'a dégrisée. Elle frissonne.


Ils sont morts tous les deux.


Vic s'immobilise. Ils sont là, tout près ! Une réponse féminine, une supplique presque dont elle ne perçoit pas les mots mais qui ressemble fort à une voix qu'elle connait, puis les pas qui reprennent. Elle quitte le chemin en direction des bruits. Sa marche est moins discrète que sur le chemin. Elle écrase des branches, manque de se casser la gueule trois fois, s'essoufle à avancer dans le noir. Elle jure entre ses dents. Saleté de foutu borgne !
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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
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