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[RP] Jamais la souris ne confie sa destinée à un seul trou.

Tord_fer
[Souris. Animal dont le chemin est jonché de femmes évanouies.]

Enfin, la forêt.
Un masse sombre appairait devant eux. Aucune lueur ne traverse cette épais feuillage.
Il la pousse en avant. Vers la forêt.
Ses supplication revienne, sa peur aussi.


Citation:
Allons à l'église. Prions pour feue votre épouse, votre fils.


Le borgne s’arrête. Songeur. Un sourire fugace passe sur ses lèvres.
Priez pour eux. Il n'a jamais prier, que ce soit pour lui ou pour les autres. Il ne priera certainement pas pour eux. Oui, c'est bien lui qui les avez tuer. Mais il l’avait chercher. Son fils l'avait chercher... Il l'avait regarder. Il l'avait regarder tuer sa mère, et il l'avait juger. Il revoyait encore ce regard dur a travers les yeux d'un enfant. Son enfant. Il ne l'avait pas supporter. Il fallait éteindre se regard. Il ne fallait plus qu'il voient ce regard. Ce regard dur et froid, son regard. Oui il les avait tuer, et non il ne regrettait pas. Sa descente en enfer avait commencer par cet acte, et quelque autre avant. Mais maintenant qu'il régnait sur les enfers, il était bien.
Il était libre.
Il l'a regarda. Il sourit franchement à présent.


Non je n'irais pas à l'église, je n'irais pas prier, pas pour eux en tous cas...

Il fit une pose. Son regard se posa sur les champs qu'il allait bientôt quitter pour s'enfoncer dans la foret.
Son regard était calme, froid, calculateur.
Il reposa de nouveau les yeux sur elle.


Par contre tu devrais peu être commencer à prier pour toi...

Il la poussa violemment dans la foret. Il ne prêta pas attention à la petite injure prononcer a mi-voix derrière lui.
Elle allait bientôt être à lui. Le reste il s'en moquer éperdument...
Il s'éloigna rapidement du chemin et coupa a travers bois. Il s'en fonça dans les sous bois. Ne prenant pas la peine d'écarter les ronces et les feuillages il se servait d'elle comme d'un bouclier et la poussait devant lui.
Il l'emmenait loin dans la foret.
Assez loin pour que nul n'entendent ses cris.
Il savait la forêt inhabiter, et personne ne couper de bois à cette heure.
Elle allait être enfin à lui.
Ils marchaient depuis dix bonne minute environ quand le Borgne s’arrêta.
Il jaugea les fougères devant lui. Il regarda autour de lui, et en dessus de lui.
Il ne vit que les arbres et des fougère.
Il retourna brusquement la donzelle pour la mettre face à lui.
Et l'embrassa a pleine bouche.


Enfin tu va être à moi...
_________________
Abondance.
[Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir.]

La supplique ne dure pas très longtemps.
Rapidement il lui répond négativement.
Non, ils n’iront pas à l’église, il ne prie pas pour eux.
Mais elle doit prier pour elle.
Pourtant elle le fait à longueur de temps l’Abondance.
Les larmes et les sanglots s’enchaînent.
Pleurer était-ce une forme de prière ? Sans doute.

Son sourire au Borgne, sa voix, sa face …ah c’était un musée d’horreur ambulant.
Malgré l’obscurité , elle le voyait clairement.
Quant à son odeur pestilentielle, elle n’arrivait toujours pas à la supporter.
Dans la vie, parfois on pleure pour un rien. Là, la blonde avait une sacré raison de chialer.
Le cauchemar ne fait que de se prolonger.
Dans la nuit noir, l’espoir s’évanouit.

Il la pousse, elle fonce un peu à l’aveuglette à travers les feuillages.
Elle trébuche plusieurs fois, elle ne doit pas s’effondrer ici.
Tenter de trouver un moyen de s’échapper.
Voila à quoi elle pense, lorsqu’il la retourne brusquement.

Elle ne s’était jamais imaginée embrassant des latrines…
La voila , la bouche en plein dans..
Premier baiser cauchemardesque.


Enfin tu va être à moi...

NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN espèce de monstre! !



Elle tente de le repousser avec toute la force qu’elle a.
Tentative de gifle échouée.
Il est géant comparé à elle, qui n’a pas tout a fait fini de grandir.
Ses menottes à l’Abondance ne vont pas bien loin.
Il l’avait osé l’embrasser, elle qui réservait ses lèvres à son futur époux !

AU SECOURS !

Bien que ses hurlements en ville n’avaient pas attirer du secours.
La pauvre fille recommence rien à perdre.
Il fallait crier. Se débattre, ne pas se laisser faire.
Espérer qu’on vienne la sauver.
L’envie de vomir qui ne l’a pas quitté depuis sa rencontre en taverne avec le Tord Fer ne fait que s’accentuer.
Courir ou vomir telle était la question du moment.
Pourquoi pas les deux ? Le coup de botte entre les jambes cité par la Reyne des Piques Victorine. Ça lui vient en tête , mais comment donc s’y prendre ?
Elle porte sa main devant sa bouche, comme pour se protéger d’un autre assaut du Borgne.
Elle tente de reculer, regarde autour d’elle, à la recherche d’une échappatoire.

Plutôt mourir qu'être à vous !


Son 'imagination est plutôt fertile, et à chaque fois qu'il prononce "tu vas être à moi",
elle ne cesse de s'imaginer devant un prêtre, l'autel, et en guise d'époux lui!
Image affreuse et terrifiante.
L'hystérie est là. Il va la rendre folle tout simplement.

_________________
Victorine
Vic a dégainé son épée. Elle sabre tout ce qui gêne son passage. Pourraient entretenir la forêt, ces cons d'ang'vins ! Elle les aime bien pourtant, mais là, tout l'énerve. Le terrain cabossé, les ronces échevelées, l'absence de lune, et surtout, surtout, ce borgne. Ah ça lui a pas servi de leçon la dernière fois ?! Eh bien il va voir de quel.. outch !

A marcher comme une bourrique aveugle, Vic s'est cognée dans un arbre et perd connaissance. S'affale dans les feuilles mortes comme un sac. Bon, cette fois, c'est sûr, Abondance va passer un sale quart d'heure dans les bras de Tord Fer. Il va l'imprégner de fragrances bien plus terribles que la simple odeur de sa veste sale et de ses dents pourries. Et la brûlure de la honte incendiera son ventre à tout jamais.

Le sol est frais. C'est si bon, à côté de la chaleur qui irradie son front. Elle ne flotte pas longtemps : un mal de tête lancinant perturbe son bien-être. Les battements de son coeur y tambourinent comme une armée d'angevins qui auraient vu un mainois au château. Au secours ! dit le mainois. Ah non mer
de ! c'est une voix féminine ! Vic se redresse avec difficulté. Localise la direction. Ramasse son épée, se relève et porte une main à son front poisseux. Ca s'écoule sur son arcade, dans l'oeil et puis ça goutte sur le coin de la bouche. Pas très agréable. Elle étale plus qu'elle n'essuie. Elle va encore avoir l'air d'une folle sanguinaire alors qu'elle vient sauver la princesse.

Elle met ses mains devant, cette fois-ci, et se dirige vers les voix. Enfin elle aperçoit deux silhouettes arrêtées dans la pénombre. Inutile de discuter avec le Borgne, elle le sait bien, alors ni une ni deux, elle assène un coup de pommeau à la tête qui semble la plus élevée. Mais bon, dans la nuit, on peut se tromper.
Ou pas ?

_________________

*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
Tord_fer
[Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.]

Elle crie.
Elle se débat avec violence.
Il s'en moque comme de sa première fois.
Il y prend même un certain plaisir. Un plaisir malsain.
Oh oui, supplie, défend toi, personne ne t'entendra, personne ne...
Bong.
Un bruit creux.
Un silence.
Puis une douleur.
Une douleur aiguë sur sa nuque.
Derrière lui.
On l'a frappé.
Qui l'a frappé ? Il se retourne, furieux. Ce n'est pas la douleur qui le rend furax, mais belle est bien le dérangement causé par cette douleur. Le sang lui est monté au visage a une vitesse qu'il ne lu croyait plus possible d'atteindre.
Là devant lui, ses cheveux blond flottant au vent. Malgré l'obscurité il la reconnut de suite.
L'hermaphrodite.
Victorine.
Cette satanée Victorine. Toujours dans ces pattes.
Comme un furoncle sur son cul !
Tous s’accélèrent.
Il lâche Abondance.
Sa priorité numéro une à changé. Il oublie la jolie brune et son corps qui l'appelle, son envie est toujours là, mais une envie plus forte encore prend le dessus. L'envie de sang. Il en a marre. Victorine est une pique comme lui. Ils sont soudé, ils sont ensemble. Mais là non. Là c'était son moment ! Son moment à lui seul ! Sans elle, sans les autres ! Elle allai être à lui et rien qu'a lui. Elle avait gâché ce moment. Son moment ! Et ce n'était pas la première fois ! Cette fois elle allait le payer ! Elle allait le payer de son sang ! Pique ou pas pique, cela ne la protégerais en rien. Il dira au autres qu'elle a glisser, c'est tordu la cheville et qu'un loup la mangé ! Il dira n'importe quoi. La vérité même si il le faut. Ou alors il ne dira rien, Vic était partit c'est tous. Ça sera son secret. A lui et a Abondance. Ou rien qu'à lui. Il ne fallait pas de témoin. Les témoins ça gène...
En moins d'une minutes tous était claire dans sa tête. Il tuerais Victorine, violerais Abondance, et la tuerais ensuite.
Il n'en serait pas à sa première fois.
C'était à cause de ça que sa femme était morte. C'était un témoin elle aussi, un témoin gênant, comme son fils. Les premiers témoins de la dégringolade de son esprit dans le pays de la folie.
Le souffle saccadé, les yeux injectés de Sang il fit face à Vic dans la pénombres. Son regard avait changé. Il n'y avait plus rien d'humain. Il n'y avait plus que le monstre qu'on avait surnommé Tord Fer.
Sa main ne mit que quelque second a partir pour s'écraser avec force sur la joue de Vic. C'était plus un coup de poing qu'une gifle, ça n'avait pas d'autre but que de lui faire mal, trés mal.

Ce que devenait Abondance, a vrai dire il s'en moquait. Il avait a présent une autre proie à se mettre sous la dent !

_________________
Abondance.
[Il était une fois une Reyne de Pique & à la "Vache" de crier: Victoire ou pas!]

Allait-il avoir pitié?
Non bien sûr que non, il était lancé dans sa folie perverse.
Il avait décidé d'aller jusqu'au bout de son envie le Borgne.
Pleurer, crier ne servait quasiment à rien.
L'espoir de l'Abondance s'était évanouit.
Laissant place, qu'à de sombres pensées, il va lui passer dessus ce porc-humain?
Elle pleure et hurle au secours à qui voudra bien l'entendre dans ces bois.

Désespérée, lui on dirait qu'il est un peu excité par sa détresse à elle.
Elle ferme les yeux un instant attendant la prochaine attaque.
Elle va crever. Elle prie encore et encore.

Comme si le Très Haut avait enfin décidé de réagir.
Quoique c'était certainement plus un hasard, une chance pour elle.
BAM, un coup puis un grognement, il s'était auto-mutilé le putois?
Elle ouvre un oeil, pour voir ce qui se passe , il y avait quelqu'un d'autre.
Le secours! Elle était secourue ?
Il est furieux et elle rassurée?
Elle veut se sauver... a un moment d'hésitation.
Fallait-il remercier l'inconnu ?
Elle plisse les mirettes pour observer un peu,
maintenant que le Tord fer a son attention attirée par une autre personne.
Elle arrive à reconnaître ses traits, c'était elle, Victorine en personne.
Là , elle avait sans doute sauvé.

Elle est rassurée à la fois apeurée par ce qui peut arriver.
En apparence, le Borgne semble plus être en rogne que blessé.


ah Reyne des piques fuyons!


Qu'elle dit en pleurnichant toujours.
Elle était maintenant témoin de cette scène.
Où son secours est victimisé à son tour.
Victorine se prenant des coups.
Sera-t-elle plus brave que l'Abondance?
Elle voulait y croire à défaut de pouvoir le voir.
Un peu plus tôt dans la soirée, en taverne
Victorine semblait savoir comment arrêter le Borgne.
Pourtant il avait l'air d'avoir le dessus pour le moment.


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Victorine
Elle savait. Elle savait qu'hors des tavernes, de leurs campements, ou de la gentilhommière, Tord Fer n'avait rien d'humain. Elle savait le monstre qui grondait en lui et qu'il retenait quand il était en "société". La petite princesse plus ou moins bien élevée et capricieuse qu'elle était, quand les Piques l'avaient rencontrée, s'était sans doute imaginé pouvoir retenir la bête, à force. Mais Vic devenue grande savait que la lueur mauvaise qu'il avait dans son oeil unique n'était pas dûe à une illusion d'optique. La Pique qu'elle était aujourd'hui se gardait bien de réveiller les démons qui couvaient.

Alors... que foutait-elle là ?

Des résidus, sans doute, de sa vie d'avant où chacun pliait pour lui plaire, où ceux qui résistaient étaient juste bons à recevoir sa moue boudeuse et son désintérêt total. Des traces de l'ancienne sale gosse qui posait mille questions et suçait le sang des adversaires jusqu'à l'épuisement, quand, mis à nus dans leur personnalité profonde et leurs paradoxes, ils rendaient les armes.
Ou bien, pire, un besoin de répendre le bien autour d'elle. Mais alors, on était en droit de se demander ce qu'elle foutait avec les Piques. Le paradoxe, c'était en elle qu'il se trouvait.
Ou bien, enfin, la necessité profonde de l'androgyne de prendre sa place de femme et d'aider les autres à la prendre. Femme, homme, quelle différence ? Si ce n'est que l'une peut se faire violer et l'autre se faire bourreau. Révoltant.

Ou bien un mélange de tout ça. Pas le moment d'y réfléchir quand sur le visage de Tord Fer elle lit toute l'inhumanité crue, toute la violence accumulée, toute la terrifiante insensibilité de celui qui ira jusqu'au bout.


J'suis pas une reine, cours !

Trop tard pour y réfléchir quand s'abat sur elle la main d'un faux frère d'arme.

Sa pogne s'égratigne dans les ronces tandis qu'elle cherche en vain un gourdin pour assommer le Borgne. D'un coup venant du côté de l'oeil absent, il ne verrait rien. Ne pas perdre son sang froid, chercher vite et bien car, si elle est tombée à terre sous le coup, il n'est pas bien loin. Sa pommette la brûle et déjà se gonfle, fermant son oeil à demi. Déjà qu'on n'y voyait pas grand chose...

A défaut de massue providentielle, elle lui envoie en silence un grand coup de botte dans les jambes. Etalée sur le dos dans les feuilles mortes, elle a bien conscience de faire une proie idéale. Ne pas piailler, ne pas gesticuler pour ne pas l'appâter. Se contenir, avec sang-froid. Il ne peut pas s'en prendre pas à elle, pas à une Pique. C'est la petite vierge qu'il veut, pas un garçon manqué, déjà en cloque qui plus est (bien que ça ne se voyait pas encore trop à l'époque), et surtout, pas un compagnon de route. Il va se contenter de poursuivre Abondance et avec un peu de bol, elle aura disparu dans la nuit, et elles seront sauvées... pour cette fois.
Ou pas...

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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
Tord_fer
[On hésite à être soi parce que demain il faudra mentir.]

Abondance reprenais espoirs. Et l’espoir chez une femme c'est très mauvais.
Ça fait hésiter, ça fait réfléchir. Et tous le monde c'est que c'est pas en réfléchissant qu'on gagne les guerres...
Abondance toujours là regarde Victorine soulagée.
Le Borgne malgré sa fureur perçoit son exclamation pleurnicharde.


Citation:
ah Reyne des piques fuyons!


Le borgne à son tour hésite un bref instant.
Lui répondre ? Lui casser son dernier espoir ?
Non Victorine n'est pas leur reine. Pas du tout. Ils n'ont pas de reine, plus de roy. Ils n'ont qu'eux, et leur conscience. Autant dire qu'eux...


Citation:
J'suis pas une reine, cours !


Victorine le prit de rapidité sur ce coup en répondant à la donzelle. Mais l'effet et le même. Abondance comptait elle et sur sa "supériorité hiérarchique éventuelle" pour l’arrêter ? Elle n'avait donc vraiment rien compris au scénario. Vraiment rien de rien !
Le borgne ricana.
Puis il se gaussa carrément.
Mais qu'elle cruche cette vierge effarouche !
Il en voulait une innocente, mais là y a des limite quoi !
Son rire gras s'intensifie.
Rire ? rire à ce moment ? Est-ce bien normal ? La nervosité peu être ?
Non Tord n'était pas nerveux. Et ce rire gras était un vrai rire. Un rire de fou. Son rire.
Oui le Borgne trouvé réellement drôle cette situation. D'être là en forêt avec deux femmes. L'une dont il avait désirée hardiment le corps et qui se révélée être aussi innocente que l'herbe mangé par sa vache, et l'autre beaucoup moins innocente mais qui s'évertuer tant bien que mal a lui mettre des bâtons dans les roues depuis qu'ils se connaissaient.
Deux femmes qu'il désirait avoir mais pas de la même façon.
Deux femme seule avec lui, ce monstre en pleine forêt.
Décidément, Aristote exhausse plutôt bien ses prières !
Peu être ira t-il à l'église de temps en temps tout compte fait !

Il regarda intensément Vic à terre à ses pieds, puis Abondance.
Laquelle prendrait-il en premier ?
Vic ? Elle était sa compagne de route, son associer dans ses heurs crapuleuse, mais surtout elle connaissait la Tortue et la Tortue était surement une des seules chose qui pourrait faire changer d'avis ce Borgne moisie. Mais d'un côté, Vic n'était que Vic, et elle était responsable d'un coup de couteau bien placée et de la fuite d'une de ses proies. Et en plus elle était androgyne.
Abondance ? Elle n'était rien pour lui. Une simple donzelle ayant ouvert une fois de trop sa bouche en taverne. Décidément ses bonne femme n'écoute jamais quand on leur dise quelle parle trop.
Il voulait faire du mal a Vic, mais il voulait encore plus le corps d'Abondance. Et la faire taire définitivement !
Son cerveau réfléchissait vite. Ses désirs profond furent sondés.
Il regarda une dernière fois les deux femmes devant lui.

Un coup de botte s’abat dans ses jambes le prenant par surprise. Pas assez fort pour qu'il tombe, mais bien assez pour qu'il perde l'équilibre. Sa réflexion vient de basculée, il voulait Abondance ? Très bien il aura Victorine.
Reprenant comme il peut son équilibre le Borgne plie un genoux et s'appuie dessus. Victorine est la seule pour son oeil vit encore.
Il ne veut pas la tuer, ils ont le même sang dans les veines. Celui des pillards. Mais parviendra t-il a se contrôler ?
Il leve le poing, il vise l'arcade de Vic.
Son poing S'abaisse à toutes allure, et s'écrase avec violence....dans les feuilles mortes.
Sans doute son dernier effort pour contrôler toutes cette haine qu'il a dans le corps.
Il espère que Vic n'hésitera pas, elle.

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Victorine
Mourir sous la main d'un Pique, voilà donc une fin bien absurde pour Vic. Finir là, comme une des pâles victimes anonymes que les Canards ont laissées derrière eux sans se retourner. Dans les feuilles mortes, sans espoir de secours, et se vider de son sang... Sans gloire.
C'est ce qu'elle se dit, quand elle voit le borgne, après une brève hésitation, délaisser son alléchante proie pour se tourner vers elle, et abattre son poing, de toutes ses forces. Pas même le temps de rouler sur le côté. Si c'est pas la fin, ça va piquer...

Crever dans un bois angevin, alors qu'elle portait la vie... on la connait déjà cette histoire. On va pas vous la refaire. Enfin, j'espère ! après tout, elle est encore en Anjou à l'heure où je vous parle.

N'a-t-elle rien senti tant elle a pris cher ? Est-elle déjà morte pour ne sentir aucune douleur ? Pourtant elle sent, oui, elle sent l'odeur de Tord toute proche. Ses relents de vieux bouc moisi reconnaissables entre tous. Alors elle réalise qu'il l'a épargnée. Que peut-être le monstre s'efface pour laisser place au Borgne qu'elle connaît. Qu'il gère la fureur et la frustration. De là à penser qu'il est revenu à de plus charitables intentions, faut pas rêver...

Vic n'entend plus ni ne voit plus Abondance. Elle a dû se barrer.
Ne pas imaginer qu'elle est partie chercher de quoi assomer le violeur, non. Va falloir t'en tirer toute seule, ma belle. La hargne de la fripouille qu'elle est, commence à prendre le pas sur sa révolte de femme. S'en sortir, frapper juste, car elle sait qu'il ne va pas s'en tenir là. Et se faire violer par le Borgne, ce serait pour Vic signer sa démission des Piques. Elle ne pourrait plus vivre à ses côtés, ni partager le même campement, ni monter les mêmes traquenards sans repenser à ce moment-là. Et ça, outre le fait que ça la repugne de se faire toucher sans son consentement, c'est pas envisageable.

Le coup de genoux fuse vers l'entrejambe. Tiens, prends ça, souffre par là où tu voulais prendre ton pied. Ca va te remettre les idées en place !

Elle se relève, chancelante, mais prête à parer un éventuel retour en force plus rapide que prévu.

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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
Abondance..
[Désespérément lâche]

J'suis pas une reine, cours!

Témoin de la scène entre le Borgne et la Reyne des Piques.
L'Abondance n'est pas de ceux qui prennent des risques.
Victorinne a dit de courir? Bien elle court sans hésiter.
Elle aurait aimé s'armer de courage et venir en aide à l'androgyne,
car elle savait dans le fond, qu'il était risqué de rester seul avec le putois humain.

Fuyant la peste, elle court, prenant une direction au hasard.
Elle s'en moque un peu de là où elle va atterrir, tant que c'est loin de lui.
Elle chiale et rit en même temps, un rire bien nerveux, soulagée d'avoir pris la fuite, les larmes quant à elles sont ,
des larmes de honte, elle avait laissé une femme seule avec ce bonhomme.

Prier pour la Victoire était sans doute la seule chose à faire.
En plein milieu de la cambrousse, loin de la ville, dans la nuit, personne à appeler en secours pour sauver la Pique.

Elle a ce réflexe stupide, de se retourner toutes les cinq minutes, la peur au ventre de voir le Tord Fer revenir.
L'espoir de voir la blonde courir à ses côtés, de pouvoir la remercier.
La reverra-t-elle? Allait-elle s'en sortir?
De ce groupe de sauvage comme elle disait l'Abondance, la Victorine était sortie du lot aux yeux de la lâche.
Elle avait encore quelque chose d'humain.

Quant aux autres, un tas de bonnes femmes, et de types aux multiples cicatrices, avec certainement un dérangement dans la caboche.
Assoiffés de sang, de violence, elle se demandait au juste si c'était que le manque de moyen, la faim qui les avait rendu comme cela,
ou bien juste une perversion, le sadisme bref des fous!
En venant en Anjou, la franco-impériale ne savait pas vraiment où elle mettait les pieds,
elle avait réalisé qu'elle était entouré de fous et de folles, mais une folie euphorique. Là, Aby avait rencontré un tout autre genre de gens fou.
Un Borgne psychopathe du zizi sexuel.

Combien même elle aimait se vanter de ses connaissances militaires,
elle avait conscience aujourd'hui, qu'elle n'y connaissait strictement rien.
La théorie, c'est tout un combat qui se fait dans la tête.
Lorsqu'il s'agit de se battre "en pratique", il n'y avait plus personne.
C'était bien mignon de jouer à la fine stratège, avec une carte en guise de terrain de bataille, puis des figurines pour guerroyer.
La casse n'était jamais bien grande, mais qu'avait elle comme connaissance sur l'homme? Rien, le néant.
Il fallait prendre une décision rapidement, soit apprendre à se défendre, soit se caché au mieux, soit fuir.

Pour le moment la stratégie de fuite était plutôt réussie.
Cachée derrière un arbre, elle reprend son souffle doucement.
Pour la défense, le Très Haut est sympa, il lui envoie des personnes comme la Victorine, une héroïne.

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