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[Rp] La crampe fatale.

Pelotine.
Le 15 Octobre 1460.

Une nouvelle crampe vient traverser les entrailles de la brunette, la pauvre souffrait silencieusement depuis des heures.
Ladra dormait, le souffle apaisé, le visage aussi. Tout contre son torse, son épouse se tordait de douleur.
Les crampes étaient régulières, ponctuelles et de plus en plus douloureuses, ses gémissements jusqu'à présent inaudibles étaient de plus en plus difficile à retenir.

L'enfant ne pouvait pas encore arriver, les calculs hasardeux de la Pelote étaient ils complètement faux ? Sans doute.
Dans tout les cas, il était inutile de secouer Ladra et de le sortir de ses songes.

Ayant par le passé accouché d'un enfant, il y a déjà huit longues années, la future mère était complètement consciente que le bébé allait naître aujourd'hui, ou demain. En nage, commençant à être essoufflée par tout les efforts de discrétion mis en oeuvre cette nuit, elle réalise doucement que la journée à venir sera invivable.
Alors s'armant de courage, la ronde se redresse et s'installe au bord de la couche, le dos courbé et les mains sur le ventre elle tente d’étouffer un énième cri, qui semble tout de même avoir dérangé son époux dans son sommeil, mais constatant que celui ci se tourne pour mieux dormir, la jeune femme en profite pour se lever d'un coup.

Erreur, une tout autre douleur venait d'envahir son entre jambe, provoquant une perte de liquide assez abondante, elle venait de perdre les eaux.
Honteuse de l'auréole formée sur le bord de sa couche, elle tente après s'être agenouillée, de nettoyer la souillure grâce a son foulard laissé tout prés du lit, la veille, peine perdue malheureusement, la tâche reste et persiste. Dépitée et bien trop souffrante pour s'attarder sur ce détail (qui pour elle a de l'importance ), elle dissimule au mieux la tâche impure.
Se hissant grâce au mur, elle parvient à se retrouver à nouveau debout, jusqu'à ce qu'une nouvelle contraction lui arrache un cri, cette fois ci bien audible.

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Ladra
Un cri déchire la nuit, explose en mille éclats le doux rêve dans lequel il nageait depuis un moment déjà.
C'est un cruel retour à la réalité que ce cri. Un instant, quand même, le temps que la réalité, justement, reprenne place.

Il est dans leur chambre. Dans leur lit. Or le cri est près, très près. Il ne peut donc s'agir d'un cri venant de la rue ou même d'une autre pièce de leur petite maison. Non, le cri vient d'ici, de la chambre. Ca c'était la localisation géographique.

C'est un cri aigu. Il ne s'agit donc pas d'un cri d'homme. Il s'agit d'un cri puissant, fort. Il ne s'agit donc pas d'un cri d'enfant. C'est donc une femme qui cri. Ca, c'était pour connaître l'origine du cri.

Que ferait une femme dans leur chambre, au beau milieu de la nuit ? il ne peut s'agir que de...Pelotine...ça c'était pour connaître de qui venait précisément le cri.

Tout ça n'a pris qu'à peine 2 à 3 secondes. Dès lors que les mots Pelotine, cri et chambre se mettent dans l'ordre dans son esprit, se yeux s'ouvrent en même temps qu'il se redresse. Il tourne immédiatement la tête vers l'origine du cri, vers son aimée. Ses yeux, au passage, captent une tâche étrange sur le bord de leur couche, donnée analysée dans le même temps que ses yeux se portent sur sa femme, adossée au mur, le visage crispé de douleur.

Il ne lui faut pas plus d'une autre poignée de secondes pour, le coeur battant, sauter du lit et se planter devant elle, le dos arrondi pour se mettre à sa hauteur, lui prendre les mains et lui demander, inquiet :


Pelotine, ça va ? Question con, elle a l'air d'aller bien ?

Que se passe-t-il ? C'est mieux. Inquiet, il l'est. Il ne sait pas quoi faire, il se sent impuissant, il faut qu'elle lui dise, qu'elle l'aide, qu'elle lui explique que faire, qui aller chercher...
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Pelotine.
Discrète, elle aurait aimé être discrète, s'enrouler dans son manteau, et sortir d'elle même, sans aide afin d'aller par la suite quérir celle d'Anastriana.
Mais non.
Elle avait échoué et devait désormais tenter de rassurer Ladra du mieux qu'elle pouvait.(Impossible donc.)
Son front blanc et habituellement lisse se fronce, sa mâchoire se crispe tandis que les muscles de son bas ventre se contractent et lui arrache un nouveau cri, plus discret mais tout aussi terrifiant que le premier.
Pour le moment, Pelotine était anormalement calme, mais Ladra parvint à l'agacer en deux secondes. Les mains de son doux vinrent rejoindre les siennes, l'accueil fut d'ailleurs chaleureux et aimant, un sourire vint même se loger sur ses lèvres durant un quart de seconde...Malheureusement, il posa ensuite LA question fatidique.


Si ça va ?

Son regard se pose immédiatement dans celui qui l'avait engrossée.

Vous plaisantez j'espère ?

Le souffle saccadé, elle trouve néanmoins la force, avec l'aide de sa main gauche, de l'attraper par le cou, qu'elle empoigne de toute ses forces, tentant ainsi d'oublier toute la souffrance qui l'assaille en fixant son attention uniquement sur la nuque de son mari.
Terrible envie de lui hurler dessus, de l'accuser de tout ces maux, de le frapper même, mais elle n'en fait rien luttant contre ses pulsions dues aux douleurs de plus en plus tenaces et difficiles à supporter.


Oui j'ai mal ! j'ai atrocement mal !
Il faut m'accompagner voir Anastriana, il faut qu'elle s'occupe de moi, elle a promis.. il faut..


Nouvelle grimace, l’apaisement ne dure qu'un bref instant avant que ses entrailles déraillent à nouveau, impossible de prononcer un mot de plus, elle ne pourra agir sans l'aide de son époux.
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Ladra
Vue la manière dont elle réagit, pas de doute, elle souffre. Bon, que faire ? c'est qu'il ne s'était pas vraiment préparé à ça...

Il essaye de se dégager tant bien que mal et lui dit


Ne bougez pas ! Comme si elle allait bouger...

Je vais chercher la duchesse !

Et le voilà parti dans les dédales des rues de Rohan, à la recherche d'Anastriana. Il sait qu'il la trouvera en taverne, mais laquelle ? il les fait une à une et, à la quatrième, le souffle court, la trouve.

Du...Duchesse...Pe...Pelotine...Bé...bébé ! venez !

Il lui prend la main et l'entraîne avec lui
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Anastriana
"... Et là tu vois, ça rentre comme papa dans maman."

Ana est en train d'expliquer quelque chose à sa fille, dans la taverne municipale. On se demande bien quoi. Mais comme Ladra ne vient d'entrer qu'à l'instant, nous n'en saurons pas plus. C'est dommage, avouez!

La duchesse tourne la tête vers l'entrant, et reconnait Ladra, l'époux de Pelotine.


"Hey demat Pince Sans Rire!"

Un petit surnom affectueux et personnel. Et pas méchant. Une longue histoire.

"T'as l'air d'avoir vu la vierge!"

En effet, l'homme est essoufflé, et semble quelque peu en panique. Il marmonne alors des histoires de duchesse, de Pelotine, et de bébé. Ana se marre.

"Mwahaha! Non c'est pas la vierge ça! A moins que tu sois charpentier!"

Vous aurez compris la référence. Mais elle n'a pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, le voila qui l'attrape par la main et l'entraine dehors. Vindiou, ces futurs pères, ces géniteux géniaux, ils n'ont aucun sens de l'urgence. Alors qu'il l'entraine sur les pavés, elle lui sort.

"Dis donc mon vieux, tu m'emmènes où? Tu veux qu'elle accouche chez vous et en foute partout ou à l'hotel dieu? Parce que là bas tout est déjà prêt pour elle. Alors j'pense que ça serait une bonne idée que tu me rendes la main, surtout que mon rat pourrait bien te voir et se poser des questions, et je voudrai pas qu'il te coupe la tête, et que tu me laisses préparer votre venue, pendant que tu retournes la voir et que tu l'amènes tranquillement à l'hotel dieu."
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Ladra
Zen, soyons zen. Ca semble être le leitmotiv de la duchesse. Son calme est inversement proportionnel à l'excitation du jeune homme. Autant dire qu'elle est tellement calme que ça le déstabilise complètement.

Ladra bredouille quelque chose d'incompréhensible.

Voilà qu'il en bafouille. Tout semble si simple, d'un coup...


Très bien, je vais la chercher et nous vous retrouvons à l'hôtel dieu.

Retour au pas de course chez eux, où il retrouve son épouse à peu près au même endroit que lorsqu'il l'a quittée, quelques minutes plus tôt. Il l'aide à se redresser.

Je vous emmène à l'hôtel-dieu, la duchesse y sera, vous serez entre de bonnes mains !

Et les voilà qui arrivent, tant bien que mal, quelques minutes plus tard, à l'hôtel dieu.
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Pelotine.
L'hotel dieu, c'est encore loin ? L'hotel dieu, il y en a encore pour longtemps ?
Clopin-clopant, ils arrivèrent tout les deux où déjà ? Ah l'Hotel Dieu !

Sa main serrait celle de son époux, aussi fort qu'il était nécessaire pour oublier tout le reste, il ne restait plus que ce lien, leur complicité, lui, elle et à coté, les autres. Jusqu'à la prochaine contraction, crampe fatale qui lui fait lâcher cette main si rassurante, afin de pouvoir se tenir le ventre et contenir la douleur.
Un énième cri se faufile dans les airs, échappant à sa propriétaire.
Effrayée par ce qui l'attend, son regard s'affole, cherchant de l'aide, Ladra est là, Anastriana aussi, comme prévu et sur son passage, avant de passer la porte, la future maman pense apercevoir Gui.

Mais rapidement elle ferme ses paupières, les mains s'agrippant à son bas ventre, soufflant et suffoquant comme une vieille prête à rendre l'âme.


Ana !

Il fallait qu'elle lui vienne en aide et vite.
La main tendue vers son amie, elle la supplie du regard.

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Anastriana
A l'Hotel Dieu, une pièce d'accouchement pour femmes de la haute société attend Pelotine. Parce que Pelotine est de petite noblesse, tout de même, elle n'accouche pas à la va-vite dans une chaumine, en toute convivialité, entourée de toutes les femmes de sa famille qui seraient là pour la réconforter, l'apaiser, etc... Nonnn! Pensez-vous donc! Pelotine va avoir le droit à des femmes inconnues, enfin sauf Ana, qui vont lui tourner autour, et faire des choses étranges, dans un lieu tout sauf familier pour la future mère!

La pièce en question, comporte un grand lit, à la tête duquel de nombreux coussins sont disposés. Autour de cette table d'accouchement confortable, se trouvent des dessertes sur lesquelles des bassines contiennent de l'eau fumante, des serviettes et du linge propres, et des tas de petites choses utiles à l'accouchement.

Ana a revêtu un tablier, pour éviter d'en avoir partout, et elle tient dans ses mains un couteau bien affûtée. Autant dire qu'avec la tenue et l'objet, on se demande un peu ce qu'elle s'apprête à faire... Si on est bien à l'Hotel Dieu, ou à la boucherie... C'est ainsi qu'elle accueille le couple des futurs parents.


"Pelote! C'est le grand jour! Je te l'avais dit, j'ai l'oeil pour ça! Héhéhé!"

Elle met le couteau entre les mains de Ladra, et lui fait signe de s'asseoir sur un fauteuil, qui se trouve juste en face de la porte de la pièce d'accouchement.

"Tiens papa! Comme je dis toujours, c'est là les dernières minutes pour faire ton choix, soit tu te tranches les veines si tu as peur d'assumer seize ans d'emmerdes, soit tu es brave et lorsque je t'appellerai tu viendras couper le cordon avec ce couteau qui je peux te le dire, en a tranché. Des cordons. Jamais des veines encore, mais ma foi y'a un début à tout."

Pendant ce temps, la Pelote semble totalement paniquée. Haaa, l'angoisse des futures mères qui ont perdu les eaux et pleurent les pieds trempés, ça lui manquait à Ana. Elle lui fait un grand sourire, pas du tout plus paniquée que ça de son côté, bien au contraire, et attrape avec douceur la main tendue. Elle l'aide à marcher, tandis qu'une main autoritaire de laquelle se déplie un doigt tout aussi vindicatif, indique à Ladra le fauteuil. Ce qui veut dire maintenant tu t'asseois et tu attends.
Tout en faisant cela, elle ordonne a un valet de courir chercher Niark. En théorie le père doit attendre avec un frère, un beau-frère, un ami... Bref un homme proche, pour qu'il puisse partager son angoisse. Ana se dit que le rat est un bon choix.

Elle escorte tranquillement Pelote dans la piece, ferme la porte du pied, BLAM! Et l'aide à s'installer sur le lit. Elle lui tapote la main et lui offre un sourire doux.


"T'inquiètes pas ma Pelote, j'en ai accouché des femmes dans ce pays, j'ai perdu qu'un enfant sur deux, c'est une excellente moyenne! Et une femme et demi sur trois, mais si tu survis aujourd'hui, je passe à une sur deux alors je compte sur toi!"

Ana continue à lui sourire avec douceur, ce qui bien sûr tranche avec la sincérité déconcertante de ses paroles, mais n'oublions pas que la duchesse a un sens étrange du réconfort.
Elle donne quelques ordres, des matrones s'activent autour d'elle, pour préparer Pelotine, la mettre dans une position confortable, rajoutant un coussin ici, en retirant un là, la libérant des jupons qui sont en trop, mais en en gardant tout de même car la pudeur c'est important.


"Alors ma douce, raconte moi un peu, tu voudrais qu'il devienne quoi ton môme?"

Ana regarde ses assistantes retirer tout bijou en or que Pelote pourrait porter. Non pas pour prendre un salaire ou la voler, mais parce que l'or, ça empêche les enfants de bien venir. Ben oui, c'est connu!

"C'est important que tu visualises son avenir, ça augure de bons présages pour la naissance!"

En fait ça c'est une invention d'Ana, pour que la future mère dirige son esprit vers autre chose. Mais l'or, c'était vrai!
La duchesse s'approche de Pelote et lui fait ouvrir la bouche.


"Souffle!"

Ana inspire longuement... Et sourit en grand!

"Ha l'haleine est bonne, tout va bien se passer!"

Aussitôt une matrone retire d'une des desserte tout un jeu d'outils inquiétants. Des pinces, des petites scies, des lames aiguisées...

"Tu vas respirer tranquillement! Catherine ici présente, te donnera le rythme à côté de toi, tu l'imiteras. Quand tu auras une contraction, et bien tu pousseras, tout simplement, et moi, je réceptionne le paquet!"

Ana prend un verre et le porte à la bouche de Pelote. Dedans, du vin, auquel est dilué une matrice de lièvre réduite en poudre, est sensée rendre l'accouchement rapide.

"Tiens, bois, un peu de vin, pour te détendre."

En même temps, une matrone effectue entre les cuisses de Pelotine, une fumigation propre à lui détendre les chairs. Ana ouvre ensuite une petite fiole, et se frotte les mains avec le produit, une huile de violette, et de laurier, pour faciliter le geste suivant, qu'elle préfère expliquer à la jeune femme avant de le pratiquer...

"Bon. Tu te souviens de mon dessin de Ladra qui rend visite tous les soirs à ton enfant? Je vais faire pareil. Avec mes mains. Dans le canal. Comme ça je vais faciliter l'ouverture et l'inviter à venir."

Et surtout aider à dilater le col. Mais bon, épargnons les détails technique à la pauvre Pelotine. Ana fait quelques signes, une matrone vient se mettre derrière Pelotine et l'installe entre ses bras, la soutenant contre elle. Une autre prend le poivre disponible sur une desserte, et le passe sous le nez de la parturiente, tandis qu'Ana commence sa petite exploration entre les jupons!

Les choses sérieuses, vont pouvoir commencer...

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Niark
Alors qu'il buvait tranquillement à la taverne du coin... Tranquillement ça veut dire généralement qu'il est déjà la depuis quelques heures, un valet arriva pour le tirer de son occupation ! Ordre de venir à l'hôtel de dieu, pas plus d'explication sur le pourquoi du comment de la chose, mais c'était Ana qui l'envoyait.
Et quand Ana veut, Ana a, ou pas... Mais bon, il était jamais à l'Hôtel de dieu, et puis, il avait toujours eu un petit faible pour les infirmières de l'armée le Rat, donc tout pleins d'infirmières qui s'activent, il serait fou de s'en priver non ?
Zou un cul sec pour finir sa dernière chopine, et le voila qui se lève, un peux trop vite, le sol tourne, le ciel tourne, et les pas du Rat sont pas bien sur, diantre pour pécho de l'infirmière c'est pas le top cet état, quoi que... Non non !
La tête dans l'abreuvoir à cheval et c'est reparti, voila le Rat qui suit le Valet, direction l'Hôtel de dieu.

Arrivé, un long couloir, c'est sombre comme coin, lugubre, des cris de patients, des odeurs d'urine et de défécations, mélange de pue et d'herbe de soin. Un lieu des plus glauque, mais il en faut plus pour décrocher le coeur du Rat, il en a vue d'autre... Mais les infirmières... pas des plus propres, les tenus tâché, jaunis, marron, et d'un fantasme qui s'envole !
Heureusement c'est pas ici que le Valet le conduit, traversant la pièces, entre les multiples lits installé, entourée de rideaux, les voila qui s'engouffrent dans un autre couloir, plus calme, plus propre, au loin un bonhomme assit sur une chaise.
Que lui voulait Ana dans un tel lieu ? Diantre... Encore ses pulsions qui la démangeaient et elle ne pouvait attendre le soir ? Ou besoin d'un cobaye ? C'est surement ça... Elle a besoin d'un cobaye, dans un tel lieux ça ne peut être que ça.
Le Rat s'approche et reconnait Ladra... Il fou quoi ici celui la ? Lui aussi elle l'avait appelé ? Non... Lui faire le cobaye aussi ? Diantre... Une vrai boucherie qu'elle allait faire ??
Il se pointe devant le Ladra et lui fait un petit signe de tête, alors que le Valet lui montre la porte en lui disant que Ana et la dedans, et le voila qui file.
Plissement des sourcils en voyant le couteau dans les mains du brun !


- Demat Ladra !! Tu fais quoi ici ?...

Et sans attendre la réponse, le Rat se retourne et pousse la porte pour demander à Ana ce qu'elle lui veut une bonne fois pour tout...

- Ana il fout quoi avec un cout....

La porte s'ouvre, la lumière passe, l'aveuglement du Rat dur une petite seconde avant de se rendre compte qu'il vient d'ouvrir la porte des enfers...
Une troupeau de femme tenant des outils des plus démoniaques, hachoirs, scie, crocher... Une vrai boucherie...
Une Ana en tablier de cuire, les yeux du Rat remonte le long des bras de la Duchesse, son visage se crispe d'effrois alors qu'il reconnait la Pelouse. Elle est la, allongée, les jambes écarté, le visage rouge, humide.
Le temps c'est arrêté pour le Rat, son corps paralysé à la vue d'une telle chose...
Flash back, retour en arrière, gros ventre de Pelouse, Ana médecin, et... et... et.... ACCOUCHEMENT ??

Sans un mot le Rat claque la porte pour le refermer et se tourne vers Ladra, les yeux exorbités, une goutte de sueur coulant de son front sur sa joue, le corps tremblant !!


- C'est... L'enfer... C'est...

Ne pas pleurer, ne pas pleurer...
Et au Rat se s’asseoir à côté de Ladra, sortant sa fidèle fiole de calva, une bonne lamper qu'il fait glisser dans son gosier avant de la tendre au brun !
Le silence ce fait, il en a trop vue, il ... Il en sera changé à jamais !

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Pelotine.
Tout va trop vite, la main tendue est saisie, Ladra sort de son champs de vision et la peur augmente considérablement.
Anastriana l'entraine dans une salle, différente de celle où va se trouver son doux, malheureusement... Elle qui clamait haut et fort qu'elle ne voulait pas le voir lors d'un moment pareil, n'avait plus qu'une seule envie, qu'il soit dans ses bras et la soutienne. Cela ne sera évidemment, pas le cas.


Citation:
"T'inquiètes pas ma Pelote, j'en ai accouché des femmes dans ce pays, j'ai perdu qu'un enfant sur deux, c'est une excellente moyenne! Et une femme et demi sur trois, mais si tu survis aujourd'hui, je passe à une sur deux alors je compte sur toi!"


A ces paroles, bien sur, Pelotine est grandement rassurée, et cela se voit sur son minois, il est évident que son visage arbore un large sourire.
En parallèle, son amie lui rajoute quelques coussins dans le dos, puis d'autres sous la tête, et encore certains sous les reins, jamais elle n'avait eu un tel confort, et certainement pas lors de son premier accouchement qui avait eu lieu en pleine taverne au milieu du gratin de catins bretonnes.

Citation:
"Alors ma douce, raconte moi un peu, tu voudrais qu'il devienne quoi ton môme?"


Et en plus, ici on lui fait la conversation, entre deux gémissement, trois ou quatre petits cris stridents, cinq ou six grincements de dents elle répond ! Gardant tout de même à l'oeil les différentes auxiliaires qui viennent lui ôter ses quelques bijoux, c'est que radine comme elle est la Pelote, il était hors de question de perdre une seule bague !

Je.. je veux que ce soit un chevalier, un grand guerrier, qui..gniii...qui.. qui... fasse tomber les femmes, un don juan qui brise des coeurs !


Oui, son fils la vengerait, il ferait craquer toutes ces catins qui passaient leur temps à se complaire dans des orgies, plus répugnantes les unes que les autres. il purifiera tout ce qu'elle n'a pas encore réussi à rendre sain, par elle même. Puis il les fera souffrir jusqu'à ce qu'elles crèvent de regrets et de remords.
Bref Ana réussissait à lui faire penser à autre chose, ce qui n'était pas une mince affaire.

Quelques instants plus tard un verre de vin lui est offert, si elle avait su qu'il fallait souffrir autant pour boire à l'oeil elle s'y serait mise plus tôt ! Voilà alors pourquoi les putains étaient souvent alcooliques, tout s'expliquait enfin !
La gorge accueille, quand les chairs de leur coté sont sensées se détendre, ce qui ne se détendait pas, c'était Pelotine en tout cas, le stress était à son comble et la douleur aussi.
Une sérieuse envie de pousser lui prenait l'entre jambe.


Je.. je veux pousser.. je peux ? je peux ? ANA ! JE PEUX ?

Impossible d'attendre davantage, la jeune femme bloque sa respiration et pousse une première fois de toute ses forces, malheureusement sa poussée est interrompue lorsque son regard - focalisé sur la porte- remarque que celle ci s'ouvre brusquement, coupant l'effort de la future mère et pas que. La honte s'imprègne sur son visage déjà rouge, sa main se crispe et s'empare d'un des coussins à sa disposition, lors de la naissance d'Harmonie (sa première fille) elle avait lancé des graines salés sur Vossler, aujourd'hui c'est le petit voyeur qu'était Niark qui subirait ses projectiles !

Le sale rat avait osé venir lui mater le derrière, désormais il pourrait se moquer d'elle ouvertement et se vanter d'avoir vu son entre jambe, quelle classe ! et surtout quelle chance !

Les coussins volaient à travers la pièce, tentant d'atteindre le raton-voyeur, même après son départ.

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