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[RP] "Quoi qu'on en dise, un mariage raté..."

Stephandra
La famille au complet est de sortie, au grand désarroi de la Stéph, ils prennent la voiture , c’est qu’il n’existe pas d’équidé grand format, ou du moins au format familial, c’est donc en tape cul qu’ils vont se rendre à l’endroit de la Cérémonie de mariage.

Déjà, faire route dans cet engin de malheur l’escagasse, mais en plus les enfants n’arrêtent pas de s’agiter. Logique en même temps et là les questions habituelles d’enfants lorsque trajet en voiture se fait…


-Quand est-ce qu’on arrive ?
-C’est encore loin ?
-J’ai envie de faire pipi !
-Y aura-d ’autres enfants ?


Et les réponses presque identiques à chaque déplacement de la jeune mère

-Bientôt ! Elle n’en sait rien, pour le coup pas elle qui conduit l’engin.
- Non, plus ça va, plus on s' approche ! Là, c’est pas faux nope ?
- Tu aurais pu prendre tes dispositions avant de partir ! Réponse toute fait, naturelle mais idiote, car on a pas forcément envie avant de partir et les enfants ont plus de mal à se retenir que les adultes c’est bien connu et puis c’est une bonne excuse pour se dégourdir les jambes.
- Euh… Oui, oui je pense ! Bah, elle n’en sait rien, elle sait bien que Normandie a un enfant, mais de là à affirmer qu’il y en aura d’autres ? Ahem !

Ensuite, ils s’ennuient donc, ils se penchent par la fenêtre de l’engin pour regarder dehors et là ça donne


-Oh ! Tu as vu les vaches ?
- Hé une autre voiture, tu crois qu’ils sont aussi invités au mariage ?
- Y a une église ça doit être là !
- Pousse toi, tu me caches la vue…


Oula qu’elle déteste les voyages en tape cul, mais elle prend sur elle et répond aux enfants ou laisse David le faire.
Ils s’approchent certes mais ne sont pas encore à bon port, alors à un moment histoire de… D’obtenir le calme, la brune lance


Et si on faisait un jeu ?

Attention obtenue par les trois enfants qui la fixent avec un large sourire angélique, Stéphandra regarde dehors un instant et revient au trio infernal, en tous les cas là ils le sont

On va jouer au Roy du silence, d’accord ?

Règle du jeu donnée, car les enfants le connaissent pas encore celui-là, pour être certaine qu’ils jouent elle précise le gain du gagnant ou la gagnante

Celui qui gagne aura le droit de monter Acamar !

Bah quoi ? Ils le lui demandent depuis si longtemps. Et ça fonctionne, les enfants se taisent tout en faisant quelques grimaces pour faire parler les autres, mais ils ont droit au silence, bon sang que cela fait du bien.

La fin du voyage se fait donc dans le plus grand des silences, lorsque la voiture s’arrête, Oldo vient ouvrir la porte, surpris par ce silence qui règne les enfants en descendent toujours en silence, Stéph descend et s’adresse à Oldo


Mercé !


PERDU MAMAN !

Crient les enfants en chœur, la jeune femme éclate de rire et regarde son époux

Béné, rapé pour arriver inaperçus.

Quoi qu’ils sont en retrait du « parvis » et sûrement personne ne prêtera attention à cette arrivée en SILENCE…..

_________________
Dandolo
En fait, on loue les qualités de meneur d'hommes de certains chefs militaires.

Alexandre le Grand, qui mena les siens jusqu'en Inde. César qui a dû leur faire parcourir l'équivalent de deux fois le tour de la Méditerranée. Attila, et sa horde de cavaliers paysagistes en herbe. Du Guesclin, qui effectua les "Grandes compagnies font l'Espagne", six siècles avant que Rinaldi et sa bande n'en fasse deux volets séparés de leur saga burlesque.

Mais les vrais héros, ceux du quotidien, cela reste incontestablement les parents en voyage avec leur progéniture angélique. Impossible de les menacer de cour martiale ni d'en pendre un pour l'exemple aux autres. Les dispositifs de l'arsenal répressif sont somme tout bien plus sommaire, ou alors faut faire preuve d'ingéniosité.

David la joue donc plutôt "défensif", contient la fougue et fait patienter, tente de trouve la faille par petites touches verbales en alternance avec son épouse. Cela fonctionne un temps et de rêver à pouvoir faire une bonne sieste comme il aime à le faire dès lors qu'il est transporté, quelque soit le moyen de locomotion, même sur un cheval poursuivant son chemin tout seul dans un train...

Stéphandra a, comme d'habitude, "la" solution miracle! Et arrive à établir cet apaisement et ce silence qui vaut bien tout l'or de l'Orient. Voici notre Chevalier tranquille pour la fin du voyage, sortant de sa torpeur quand Oldo vient les délivrer du véhicule.

Il s'en extrait quand...


PERDU MAMAN !

Suivi d'une remarque à son attention...

Béné, rapé pour arriver inaperçus.

Râclement de gorge et sourit à son petit monde.

Ahem... Vous avez gagné le droit de rejouer? On peut tenter? L'espoir fait vivre, non?
_________________
Kathryn.brehnian
[En voiture]

Puisque la raison semblait primer, après la boisson chaude, toute la petite assemblée était montée en voiture, chacune des cousines avec sa progéniture à ses côtés.

Et outre le fait qu'être passive...., le fait d'être bringuebalée dans une voiture malmenée par les cahots de la route ne comptant pas comme une action, renforçait sa nervosité, monter sa jument lui aurait éviter d'entendre la question gênante bien que justifiée, d'une petite fille à sa mère.
Elle cherche le regard de sa cousine, suggérant à celle-ci que si elle avait besoin d'un appui, d'un autre avis ou encore d'une diversion, elle était là, mais qu'en attendant, la future mariée et son fils allaient juste se faire oublier.
Mais l'intimité à quatre dans une voiture cahotée sur les chemins, c'est un concept assez abstrait, aussi dut-elle se contenter de détourner t-elle pudiquement le regard vers la fenêtre.
Elle avait demandé à ce qu'ils prennent la route qui longeait le fleuve, suivant les méandres de la Seine jusqu'à Rouen, un peu plus longue que celle qui traversait les bois, mais plus plaisante également. Ou alors elle n'est juste pas si impatiente que cela d'arriver.
Le ciel est contrasté...ce qui concrètement signifie que de menaçant nuages noirs alternent avec des percées un peu plus lumineuses, mais nul trace de ciel bleu à l'horizon.
Retenant un soupir, elle se découvre optimiste, à tout prendre c'est bien mieux que cette grisaille uniforme et navrante qui l'insupporte au plus haut point et qui devenait une habitude dans le ciel normand ces derniers jours.
Une main toujours serrée à celle d'Erwann qui s'avère inhabituellement discret pour l'instant, elle triture fébrilement sa bague de fiançailles de l'autre alors que le paysage familier l'informe de l'arrivée prochaine. Se mordillant la lèvre elle se retient de perturber la conversation mère-fille pour s'assurer une fois de plus qu'Adeline a bien les alliances. Plus que quelques rues à tenir...et aussi peu de temps pour se camper dans le rôle de la jeune mariée épanouie et sereine. Rien de gagné mais autant essayer.


[Eglise, terminus, tout le monde descent]

Respiration, sourire qui se dessine, et on se tourne vers l'équipe, enfin la famille.
Adeline... regard complice...tout va aller très bien, promis. Le monde à l'envers? oui, un peu. Tu sais où venir nous rejoindre quand cela aura débuté.

Briana...tu te souviens de ta mission ? Faire la quête pour la reconstruction de l'église. Normalement il y a une corbeille décorée à l'intérieur, à toi de passer parmi les invités, et d'exposer la chose, enfin s'ils ne sont pas aveugles, ils auront compris.
Précise bien que c'est pour l'église...pas pour nous. Non pas que je ne trouverai pas d'utilité à cet argent mais bref...passons.


Erwann...Vite, trouver quelque chose pour ne pas qu'il se sente lésé.
Va rejoindre ton père, il doit être quelque part. Pas très inspirée...elle se rattrapera plus tard.

Instructions données, voiture quittée alors qu'un autre véhicule arrive...aux armes -maudites- représentées, elle reconnaît la famille de la baronne Stephandra.
Parfait des enfants, voilà qui distrairait surement Erwann de la recherche de son père.


Chaudement enserrée dans le mantel qu'elle n'a l'intention de retirer qu'à début de la cérémonie, et pas avant, elle slalome entre les invités pour jeter un oeil dans l'église. Pour elle qui a vu l'évolution, elle doit admettre que le résultat est plutôt surprenant. Dans le bon sens. A condition d'aimer les ruines bien sûr, étonnant comment quelques bougies allumées, un mobilier dépareillé recouvert d'une masse de tissus blanc, et des heures de déblayage acharné pouvaient donner l'illusion .
Quelques personnes s'y trouvent mais la plupart sont encore sur le parvis, et elle ressort, même si dans le cas présent la notion d'intérieur et d'extérieur est assez souple. Une future mariée papillonnant entre les groupes et prodiguant sourire et salut rapide mais à la recherche de personnes précises.


Matou! Ravie de vous voir ici, mais aller donc vous asseoir, dans votre état!
Dans un sourire, elle précisa : Mais attention, toutes les sièges ne sont pas aussi confortables.
Prenant le temps de la réflexion et espérant que son plan ait été respecté, elle chuchota : De mémoire, troisième rang, allée de gauche, vous devriez y être très bien.

Des groupes s'était formés, elle évita soigneusement celui où une profusion de « mon frère » et « ma sœur » annonçait des hospitaliers, ne se sentant pas d'attaque pour des présentations pour l'instant, salua à distance aussi Akane et son époux, repéra Maighdin et lui fit signe de s'approcher, avant de bifurquer vers Deid et Charpente, déposant une bise sur la joue de son amie.
Tu ne t'en tireras pas si bien, ma belle, mais nous verrons cela plus tard. Tu n'aurais pas vu Mel par hasard?

Et papillonnant une fois de plus d'un groupe à l'autre, elle s'éloigne déjà, espérant que l'après cérémonie lui laisserait plus de temps pour discuter avec tout ce monde.
Marquis, Asti, Johanne.
Après cette charmante énumération, elle chercha pendant une seconde pourquoi elle tenait tant à trouver soit le futur, soit le témoin, information qu'elle retrouva heureusement assez rapidement.

Merci à vous d'être là, et pour les chaises, ajouta t-elle un ton plus bas pour le vicomte.
Je voulais juste m'assurer que vous avez bien l'alliance de Mel ? Adeline, regard environnant mais la cousine n'est pas visible, devrait bientôt vous donner la mienne . Prise d'un doute soudain, elle demanda : Mel vous a expliqué comme cela allait se dérouler n'est-ce pas ?
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Akane
Baiser puis baise-main des plus délicats, elle le fixa intensément, un sourire en coin à ses lèvres désormais. Elle ne se trouvait point vexée par les paroles de son époux. Elle le savait un tantinet austère mais en cela elle était habituée et avait été à bonne école avec son ainé.

Le constantinopolitain oubliait parfois qu’il se trouvait uni désormais à une tempête, qui apporterait un grain de folie à son existence et qui en couple s’asseyait sur bien des convenances parfois !

Elle prit alors la parole, le laissant terminer son discours :


- Jeune moi ? Bon d’accord, il est vrai que notre écart d’âge est conséquent mais j’apprécie tes tempes grisonnantes.

Elle ajouta plus bas :

- Ne dit-on pas que c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures ? Enfin, tu n’es pas vieux à mes yeux, juste … Plus âgé, et cela me convient parfaitement. Quant à notre union et notre vie commune, je la trouve plaisante ainsi, nous nous ennuyons jamais !

Petite respiration… Son nez se retrousse alors, son port de tête se fait un peu plus altier.

- Je ne me trouve point indécente, je fais la cour à l’homme que j’aime , quoi de plus normal ?

Une femme qui fait la cour… On aura tout entendu, tout vu, cher lecteur, mais la normande était ainsi, surprenante.
Après ces quelques propos, elle remarqua l’entrée de la mariée à laquelle elle rendit son bonjour. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Elle laissa cette dernière saluer son frère, puis entrainant doucement sa tendre moitié :


- Bien commençons donc notre ronde des salutations, la cérémonie ne va plus tarder à commencer, direction Julien , Asti, et le chambellan normand !

Arrivée devant le trio, elle salua amplement Johane avec les us habituels, s’adressa à Julien et Asti.
Elle laisserait ensuite son mari poursuivre la conversation :


- Messires, comment allez-vous en cette journée ? J’espère que la pluie ne sévira pas, ce serait dommage !
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Semper Paratus Servio
Asti_dict_le_barbu


En train de deviser de tout et de rien avec le marquis, surtout de rien, le vicomte sourit aimablement au bonjour de loin d’Akane puis détourna le regard en voyant arriver une voiture à cheval. Ce n’était pas la première mais celle-ci était attendue. D’un signe de tête, il montra à Johane et Julien les nouveaux arrivants

Voilà Adeline et la future mariée

Et de la suivre du regard, un mot pour chacun, elle affichait un air serein, puis d’arriver près d’eux et le barbu se rendit compte au son de la voix que la sérénité n’était que de façade. Il ne répondit pas au remerciement pour les chaises, se contentant de sourire, c’était si peu de choses… Et Akane vint les rejoindre avec son époux le Grand Ambassadeur. Le Vicomte sourit en pensant qu’il se croisaient bien souvent lors des festivités, le monde est donc bien petit.

Bien le bonjour Akane. C’est un plaisir… le bonheur te... humm vous va bien.

Et d’ajouter dans un sourire

Quant à la pluie… lève alors le nez et grimace… M’est avis qu’il faudra probablement trouver abri ou être mouillé.

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Deedee
L'avantage d'avoir les enfants à leur côté c'est que Kathryn avait au moins du se résigner d'oublier la jument pour prendre la voiture. Une angoisse de moins pour Adeline qui ne voulait pas s'imaginer l'état de la cousine en arrivant à l'église. Au moins dans la voiture elles auraient temps de se calmer et d'arriver entière !

Oui... mais une voiture ça permet aussi de prendre le temps de regarder le paysage, de discuter, s'observer et surtout.... Poser plein de questions ! Un moment qui n'échappa pas à Briana, qu'Adeline gardait jalousement tout contre elle.
Un moment privilégié qu'elle ne voulait rater pour rien au monde en cette journée qui serait malgré tout bien mouvementé. Qui sait si durant la cérémonie, les festivités, mère et fille pourrait se tenir l'une contre l'autre ainsi ?
Dans tous les cas, en attendant que ne vienne ce moment où elles seraient arrivées, Adeline regardait fièrement sa fille, notant au passage que le petit minois de l'enfant qu'elle avait quitté, s'étirait de plus en plus pour faire d'elle une « presque » jeune fille. Elle grandissait... Elle grandissait...

Et en grandissant elle le savait, tout comme Erwan, les questions tomberaient. Où ? Comment ? Pourquoi ? D'où je viens, autant de questions auxquelles elle avait déjà mainte et mainte fois réfléchis sans jamais trouver la réponse. Enfin non... Les réponses elle les connaissait, mais elle avait prié de toutes ses forces pour que jamais ne vienne cet instant où ses enfants lui poseraient.
Mais là...

Elle aurait dû s'en douter. Là... Un mariage forcement, cela suscite des questions ? Ça intrigue. Pourquoi les autres et pourquoi pas leur mère ? Pourquoi comme ça et pas autrement ?
L'interrogation de la fillette la laissa un instant... bouche bée, un air un peu idiot certainement, le temps que la surprise passe. Adeline regarda sa cousine, cherchant son regard, son aide, son soutien, mais... non.... Même si Kathryn était là, c'était bien à elle de lui répondre, bien à elle de lui expliquer pourquoi elle n'avait pas épousé son père...
Mais... Comment lui dire....


-Et bien...

Et bien quoi ? Était-ce si difficile de dire qu'elle n'avait pas eu la patiente d'attendre, qu'elle n'avait pas cru en cette promesse qu'il lui avait faite, qu'épuisé et malheureuse de le voir tellement absent elle avait réussi à se laisser aveugler et séduire juste parce qu'elle voulait être heureuse, heureuse et entourée...
Comment lui dire...


-Carenza à raison, Briana. Il est inconvenant de ne pas être marié. C'est pour cela qu'aujourd'hui Katrhyn va se marier justement.
Maintenant... concernant ton père...


Léger raclement de gorge, elle cherchait toujours ses mots, toujours cette phrase toute fait qu'elle aurait pu lui sortir et enfin lui répondre et en finir. Oh bien sûr elle aurait pu couper court à la conversation de suite, lui dire que ce n'était ni le lieu, ni le moment mais.. non ! non !Briana avait suffisamment attendu, elle-même avait suffisamment passé sous silence les moments de sa vie qui l'avait terriblement fait souffrir, alors non.. non et non ! Elle répondrait à sa fille !
Mais... Comment lui dire....


-Nous devions nous marier, même avant ta naissance, mais... *Léger sourire en prenant la petite main dans la sienne pour la serrer doucement* Tu te rappelles Briana lorsque je devais tout le temps m'absenter ? Tu te souviens toutes ces fois où je devais me tenir loin de vous ?

User de la comparaison pour la compréhension, si cela pouvait lui faire comprendre, simplement la difficulté et l'insatisfaction que peut ressentir une femme lorsqu'on la délaisse.


-Et bien entre ton père et moi ce fut ainsi pareillement... Nous devions nous marier, mais au lieu de nous rapprocher l'un et l'autre nous nous éloignions...
Tout ceci est difficile à comprendre Briana, le cœur des femmes est ainsi compliqué, et il te faut savoir que le cœur de ta mère l'est tout autant.


Un léger regard vers sa cousine, un petit sourire aussi, et Adeline se pencha vers sa fille pour lui murmurer une dernière chose.

-Je dois être une princesse difficile sans doute. Une princesse qui attend son prince charmant pour un beau et magnifique mariage mais pour l'instant... je ne l'ai pas encore trouvé.


La voiture s’arrêta, le trajet venait de prendre fin, une partie remises pour la curiosité de la mini de Courcy, mais avant de descendre, Adeline regarda sa fille, pressant doucement sa main dans la sienne voulant juste s’assurer qu’elle venait de comprendre ce qu’elle lui avait dit. Elle aurait l’occasion d’en reparler, plus au calme, toutes les deux, l’occasion surement de raconter aussi certaine chose d’autre chose…


[Église, fin du voyage]

Le contraste était saisissant entre la douceur de la voiture et le froid de l'extérieur. Par Aristote, quelle idée saugrenu avait encore eu sa cousine et son filleul de vouloir se marier dans cette ruine.
C'était gris, c'était triste, c'était froid et en plus, ça allait être mouillé ! Drôle de mariage en perspective !

Sans un mot, Adeline resserra le col de sa fille pour ne pas qu'elle prenne froid, la mettant en garde contre les courants d'air qui malheureusement....serait aussi invité à cette cérémonie.

Un regard entendu avec la future mariée un autre vers les invités déjà arrivés auquel elle adressa un petit signe de la main suivi d'un grand sourire. Elle irait les saluer plus tard. Plus tard, quand elle aurait retrouvé.... Les alliances !
Bon sang les Alliances !

Pas de panique ! Surtout pas de panique ! Elle les avait, c'était sûr, c'était quelque part par là!

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Matouminou


Elle saluait à droite et à gauche les gens qui arrivaient: Bises affectueuses pour Asti et Johane, étreinte amicale pour Audlina, grand sourire à l"adresse de Victoire et de Akane, salut respectueux vers son époux ainsi que vers Julien.

Mais la mariée venait d'arriver en compagnie d'Adeline. Elle leur sourit, présenta sa fille Mahaut.
Kathryn, avec une grande gentillesse, se préoccupa de son état:


Citation:
Matou! Ravie de vous voir ici, mais aller donc vous asseoir, dans votre état! Matou! Ravie de vous voir ici, mais aller donc vous asseoir, dans votre état!
Mais attention, toutes les sièges ne sont pas aussi confortables.


Elle hocha la tête et, celle-ci se penchant vers elle, lui murmura:

Citation:
De mémoire, troisième rang, allée de gauche, vous devriez y être très bien.


Matou se mit à rire. Kathryn semblait plus être l'organisatrice du mariage que la future mariée. Elle admira le calme et la maitrise qu'elle affichait, mais peut-être n'était-ce qu'apparent.

- Merci Kathryn...nous allons, en effet entrer...

Déjà Kathryn virevoltait vers d'autres convives. Elle regarda alors Adeline, d'un air amusé. Si la mariée était calme, il en était tout autre pour Adeline dont le regard affolé traduisait un pépin en perspective. Matou sentit la main de Mahaut l’entraîner en lui chuchotant:

- Maman vous devez vous asseoir...vous avez promis de vous reposer et maintenant que nous savons où nous placer...

Elle fit une petite grimace..ah oui, ne pas trop rester debout, en effet. Elle suivit sa fille, notant au passage le vouvoiement qu'elle n'utilisait à son égard que lorsqu'elle voulait mettre de poids dans ses propos et signifier qu'il n'y avait aucun négociation possible.
Elle verrait donc Adeline après, ainsi que la fillette qui l'accompagnait et qui ne pouvait être que Briana. Elle soupira...comme elle avait grandi...

Elles se dirigèrent vers l'allée de gauche et s'installèrent au troisième rang comme le leur avait recommandé Kathryn. Matou se détendit.

















Eloso
Comme tout le monde lève le nez, en bon mouton il fait de même. Il n'y a pourtant rien a dire sur le ciel, il est juste gris.
De toute façon, s'il pleut, ben ils seront mouillés, ca les fera friser, voilà tout.

S'adressant à ses proches voisins, il leur propose :

Il semble que nous puissions entrer, allons-y donc.

Sitôt décidé, sitôt fait, d'autant que la distance, evidemment, était faible.

Il accompagne la vicomtesse jusqu'au banc reservé aux sommités, puis apprécie, de la main, la dureté du siège. Dans une grimace, il décide de rester debout, avec une pensée émue pour son postérieur déjà malmené par une selle un peu dure.

Il se penche sur l'oreille magistrale, et lui souffle :

Si Madame veut un coussin... Madame voudra bien claquer des doigts ...
_________________
Briana.
    [ En direction de Saint-Pierre-des-Peuples de Rouen]


{ Dans la voiture }

Elle avait vu son embarras, ce malaise se révéler subitement sur le visage de sa mère, ses traits affichant tant de surprise lorsqu'elle eut osée poser la question. Huit ans... Elle était à présent en âge de comprendre bien des choses et d'en apprendre toujours davantage, elle que la curiosité piquait à n'en plus finir. Huit ans, un âge où d'autres réponses, plus poussées que celles qu'on avait bien voulu lui donner jusqu'alors, se devaient de venir éclaircir le flou de toutes ses interrogations.

Elle, qu'on avait tendance à voir comme la toute petite fille qu'elle avait été, blottie contre sa mère, qui depuis qu'elle l'avait retrouvée avait grand mal à s'en défaire, se trouvait nez et yeux relevés sur cette dernière, toute à l'écoute de la réponse qu'elle voudrait bien lui donner. Et si dans les yeux maternels, Briana avait pu déceler de la gêne, dans le sien, on aurait aisément pu voir de la supplication, celle qui demande, sans mots aucun, de pouvoir entendre enfin une vérité.
Méthode qui fonctionnait à merveille lorsqu'elle entendit sa mère débuter ses explications, usant de comparaison, et l'exemple qu'elle eut choisi pour lui faire comprendre le pourquoi de leur éloignement n'aurait pu être plus explicite. Elle ne savait que trop bien, et ce pour l'avoir vécu, ce qui pouvait résulter du délaissement.
Ne disait-on pas que "loin des yeux, loin du coeur" ? L'adage s'avérerait-il donc si vrai ?
Elle aussi, de sa mère, s'était éloignée, vivant avec cette barrière qui faisait entrave à leur relation, creusant un peu plus le fossé qui les séparait. Toutefois, les courtes retrouvailles restaient toujours appréciées. Parviendraient-elles seulement un jour à se retrouver... pour de bon cette fois, sans qu'à chaque fois, il n'y en ait une qui trouve le moyen de quitter l'autre ? Au fond elle, la Môme, même si elle n'en montrait plus rien, continuait d'espérer.

Un sourire complice vint clore le sujet après confidence murmurée, ne relevant pas sur cette histoire de princesse à laquelle elle se pensait encore seule, à son âge, d'être en mesure de croire. Puis son attention s'était tournée vers le paysage qui s'offrait à eux. Déjà les petits chaos rendus par le coche avaient signifiés qu'ils avaient quittés depuis quelques temps le sable des chemins pour le pavé des rues. Dehors, on dénombrait de plus en plus de passants et moult badauds, qui très certainement au courant des festivités qui s'apprêtaient à être données, s'étaient attroupés, là, au bord des venelles, et sur le parvis de l' Église en ruine qu'ils venaient de rejoindre.




{ Église Saint-Pierre-des-Peuples }

Sans avoir à attendre, ni même à ordonner, la porte du coche s'était ouverte, une main se présentant à la première petite dame qu'elle était. A l'extérieur, elle s'empressa de tendre les bras au petit Erwann, certaine que tout seul, de là où ils étaient, il aurait bien du mal à retrouver son père.
L'endroit paraissait si... grand, si... dangereux pour un enfant si petit que celui qu'elle s'évertuait à ne pas lâcher, même si son souhait aurait été de prendre la poudre d'escampette.

Suivant sa mère, ainsi que la future mariée, Briana se contentait dans son approche des ruines de saluer discrètement les premiers invités que son regard croisait, se perdant de temps à autres sur le décor et sur le ciel, se demandant si celui-ci saurait rester clément.
En même temps, les convives commençaient à se diriger vers l'édifice ravagé, arrivant de tous côtés, et bientôt, elle auraient à aller se présenter à eux pour récolter ce qui serait un don pour la reconstruction du bâtiment. Mais avant cela, elle attendrait que tous soient réunis, histoire de ne faire le travail qu'une fois. Le moment venu, elle aurait tout temps de passer dans les rangs. Pour l'heure, elle retiendrait encore un peu Erwann à qui elle avait confié la petite escarcelle qu'elle portait en ceinture, tant il l'avait ennuyé à tirer dessus.

Sa main tenant encore fermement celle de l'enfant, elle se décida à abandonner un instant sa mère et Kathryn pour partir à la recherche de la fameuse corbeille. Autant savoir de suite où elle se trouvait. S'enfonçant dans ce qui avait du être le coeur de l'Église, elle aperçu de loin, posé sur un coin de l'autel de fortune ce qui devait-être la fameuse corbeille dont elle devrait s'armer.

Se retournant sur Erwann, elle se pencha vers lui, lui ordonnant de ne surtout pas bouger de là où elle le laissait. Le temps tout juste d'aller chercher la dite corbeille et elle serait revenue.



" Erwann, surtout, tu restes là... Je vais récupérer la corbeille pour la quête et je reviens."


Quelques pas furent fait avant qu'elle ne se retourne, constatant qu'il n'avait pas bougé, et pour être bien certaine que ne lui vienne l'idée de désobéir, elle alla le rejoindre à toute hâte pour rajouter ceci :



" Et si jamais tu désobéis... Tu sais ce qu'il fait hein, le Croquemitaine aux vilains petits garçons ? "



Certaine qu'il savait, elle s'en retourna sans plus se soucier, sûre qu'il avait prit peur. Mais pensez ! Corbeille en main, se tournant vers l'allée, le petit monstre sur pattes s'était sauvé. Là était une chose. La seconde étant qu'il soit parti avec l'escarcelle qui contenait l'alliance de Kathryn.
D'un soupire venue l'enfler, elle s'élança à tout va pour tenter de retrouver Erwann qui sans doute apeuré par sa mise en garde avait décidé de se cacher. Pourvu seulement qu'il ait toujours sa bourse avec lui.


Défilant dans chaque allées, à demi penchée, on entendait parmi le bruit des voix qui commençaient à s'élever en même temps que les invités s'amassaient à leurs places, la voix de Briana, qui paniquée, appelait l'enfant :



" Erwann... Allez ! Sors de ta cachette ! C'est pas l'heure de jouer à cache-cache là..."
_________________
      Parce que ma vie à moi est faites de rêves, j'ai décidé de faire de tous mes rêves une réalité.
      " Ne rêves pas ta vie, mais vis tes rêves "... avec une pensée pour Lui
La.ptiote


Esgourdes aux aguets, passer à l’action ?

Personne ne l’avait vu, du moins c’est ce qu’espérait la Ptiote, et tel un chat qui bondit, visage regardant à gauche à droite, elle enjambe le muret, une châtaigne profite alors du roulis, pour s’échapper et au sol se mettre à dévaler la nef vers ce qui devait être avant l’entrée.. Mirettes qui suivent le roulis, encore une dent creuse que la Ptiote ne pourra combler… rapidement se rassurer, car pour sur devant elle, en ce lieu de très belles opportunités allaient s’offrir, à n’en point douter foi d’Aristote.

Une fois en dehors des murs en ruine, prendre un moment de réflexion, que se passait-il ? S’assurer que personne ne la voyait, et trouver un endroit, machinalement d’un geste bien appliqué, épousseter ses vêtements et les lisser. Ecarter ensuite les doigts et les passer dans ses cheveux, oui… doucement l’idée germait dans sa petite tête à la Ptiote. Déposer alors son panier, son baluchon, et fouiller dedans, trouver l’objet de son dernier délit. Un joli gilet aux couleurs chaudes de l’automne, le revêtir, il était bien long cela lui faisait un trois quart. Rettrousser les manches, elle était parfaite ! Se composer alors un visage, un large sourire, et s’avancer vers le premier groupe de personne. Telle une fillette bien éduquée, petite révérence devant un premier groupe, elle entend des noms, Matou, Marquis… oh le gratin, Asti, Johanne, repérer les personnes répondant à leur nom et sourire.

Le pas se veut assurer, quand la Ptiote alors s’avance vers le groupe, visage souriant, saluant de la tête à gauche à droite, faisant même des petits signes de la main vers des personnes au loin, puis s’approcher de celui appelé Asti, vêtu de gris il était, avec un mantel à grandes poches… surement quelques trésors cachés… maladroitement le bousculer, sa main droite se portant à son coude le serrant pendant que la main gauche, plonge, les doigts se referment, et la main ressort tout aussi rapidement qu’elle était entrée.

Butin en main, prendre un air confus alors en regardant le messire Asti et bafouiller


Oh … j’m… pardonnez... des amis… la bas, … pressée de les saluer, … je vous en ai bousculé


Sourire alors petite révérence et s’en aller alors pour se cacher là ou elle était tantôt.
Deedee
Pas de panique, pas de panique, mais si y’avait de quoi paniquer tout un coup ! Adeline venait de se rendre compte que les alliances… elle ne les avait pas. Dans ses souvenirs lointains pas si lointains, elle se voyait confier la petite bourse à sa fille, mais…. l’avait-elle fait réellement ? That is THE question de la journée !
Briana ! Pas de panique, il lui fallait trouver Briana ! Elle seule pourrait lui confirmer ce qu’elle avait fait. Si c’était pas malheureux quand même, elle n’était pas d’un âge avancé et déjà elle perdait la mémoire. Il fallait dire tout de même que d’avoir passé son temps à supporter les jérémiades des chialeurs, les champions de la modestie et les normands par intérim, elle se sentait légèrement… beaucoup… éreinté et qu’à ce titre… ses « absences » pouvait être largement excusé.
N’empêche que…. Les alliances… Où qu’elles étaient ?

Adeline leva la tête, balayant l’église du regard pour tenter d’apercevoir sa fille, Meleagre, ou n’importe qui, qui aurait pû l’aider mais… Personne !
Personne ?
Comment ça personne ?!
Deux secondes auparavant, Briana était tout juste à ses cotés, elle ne pouvait pas avoir disparu comme ça ? Et pourtant…

Panique !
Non, ne pas paniquer ! Ce n’était pas le moment d’alerter la population et les mariés. Quoique... Les mariés, sans Briana pas d’alliance, sans alliances, pas de mariage, sans mariage ben… pas de mariage !

Ne pas paniquer, ne pas paniquer ! Facile à dire tout de même. Adeline regardait partout autour d’elle, se hissant sur la pointe de pied pour tenter d’apercevoir sa petite princesse parmi les invités, les ruines, les chaises, oh ! Cette chaise, elle était dans le petit salon à la Haye du Puits ! Mince… elle aurait dû dire à Kathryn de la réserver pour une certaine classe d’invités… Mais revenons à nos moutons… Enfin non, nos enfants !
Ça ne pouvait pas disparaitre comme ça une petite blondinette tout de même… Et si quelqu’un l’avait enlevé ?

Cette fois… on panique !

Discrètement, Adeline se plaça à côté de sa cousine qui saluait ses invités, et affichant un sourire de circonstance, circonstancielle, genre : « Je vais bien tout va bien », elle chuchota au creux de l’oreille de sa cousine.

-Hum… je pense que nous avons un problème. Un tout petit, petit problème… S’il te plait, ne crie surtout pas mais… Enfin… comment te dire… Les alliances… Je crois que c’est Briana qui les a. Et… ben… je la vois plus ni Erwann d’ailleurs…
Tu paniques pas hein ? On va les retrouver.

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Asti_dict_le_barbu


Les mariages avaient du bon tant que ce n’était pas le sien et celui-ci ne faisait presque pas exception. Mis à part la menace qui planait sur toutes les têtes par l’entremise de gros nuages gris, l’ambiance était sereine et le barbu revoyait des gens qu’il avait plaisir à voir.

Affectueuses accolades avec Matouminou et quelques mots pour s’enquérir de son bonheur et de la naissance visiblement très proche.

Alors Matou, un autre chérubin en route ? Et alors qu’il se faisait bousculer par une enfant qu’il excusa d’un sourire, avant de poursuivre

Quand Johane était enceinte, la princesse Blanche nous a appris comment savoir si l’enfant à venir sera un ptit gars ou une damoiselle,…

et de continuer à voix très basse, un peu courbé pour etre à hauteur d’oreille….
Il faut uriner dans une assiette avec des germes de blé et d’orge et selon ce qui germe, on sait si c’est un garçon ou une fille

Puis se relève pour terminer d’une voix normale
Mais Johane n’a pas voulu essayer, du coup, on ne sait pas si ce test est hautement scientifique et sûr ou pas.

Machinalement, met la main dans sa poche et s’étonne en silence, puis l’attention captivée par la mine d’Adeline, la suit du regard en se demandant ce qui se passe.

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Meleagre


Le Normand resta quelques instants coi devant le chant entamé par la "chorale" de poiv... de personnes respectables embauchées par le tout autant respectable officiant.
A dire vrai, l'air était entraînant... En faisant fi des paroles bien sûr.

Laissant Lotx à ses préparatifs, il chercha du regard Kathryn dans l'assemblée. Elle se trouvait au milieu d'un attroupement normand.
Il s'avança donc, manquant de peu de percuter une petite fille qui semblait un peu perdue, mais sans il eut à peine le temps d'ouvrir la bouche dans l'espoir qu'un mot s'en échappe, qu'elle avait déjà disparu.
La fille de qui...? Il allait falloir qu'il mette à jour son trombinoscope.

Arrivé à bon port, il salua les personnes présentes d'un large sourire. Future épouse, Suzerain, marraine, Asti, matou, Johanne... Bref, il ne fera pas la liste complète.

Boujou à vous ! je suis très heureux de vous voir ici !
Suivi d'un petit regard vers le ciel. Qui se voyait très bien dans cette église décapotable. La classe quand même...
N'hésitez pas à vous déplacer sous les toiles tendues, j'ai cru sentir quelques gouttes tout à l'heure...
Ou alors c'était un oiseau qui... Oui, non, un léger crachin, c'était mieux...

Puis, se penchant vers Kathryn.
Il ne faudra pas trop tarder, sinon je pense que les futurs chants de notre superbe chorale vont être de plus en plus graveleux...
Large sourire de circonstance.
Enfin quand tu seras prête bien évidemment...

Son regard suivi le prolongement du bras de sa compagne, s'attendant à voir dans sa main une autre main, format réduit. Mais non...
Tu n'es pas venue avec Erwann ?

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Kathryn.brehnian
Et la future mariée de froncer les sourcils en entendant son ami qui à coup sur allait leur porter la poisse.
Asti, auriez-vous l'amabilité d'attendre qu'il se mette réellement à pleuvoir avant de condamner mon mariage ?
Rien n'est encore joué après tout, les nuages noirs peuvent passer leur chemin, et aller pleuvoir ailleurs, ou encore attendre la fin de la cérémonie, non ?

Plus rapide qu'un nuage, une cousine, mais tout aussi glaçant qu'une averse au mois de novembre en Normandie, les nouvelles qu'elle annonce.
Pas crier elle a dit, mais heureusement personne n'a interdit le moment de blanc qui suivit la déclaration, accompagné ensuite d'un très placide :
Plait-il ?

Admiration pour le sang-froid montré, même quand il est seulement apparent. Juste un sourcil levé ironiquement pour témoigner de son état.
Dire que je pensais que les animations avaient lieu après le mariage...

Ils ne peuvent être bien loin...

A mi-voix, elle poursuit, autant pour elle que pour Adeline.
Briana a dû rentrer dans l'église pour chercher la corbeille, et je ne pense pas l'avoir vu ressortir. Erwann devrait être avec elle. Elle hésite à ajouter un « si nous sommes chanceuses », mais se ravisa, si elles étaient chanceuses, les alliances ne seraient pas évaporées, ainsi que les enfants.
Nous allons quadriller l'église, nous mettrons bien la main dessus. Tu prends l'allée de droite, un geste du bras en direction du bas-côté sud pour être sûre qu'il n'y aura pas de malentendu, on se retrouve au centre.

Bien sûr, Kathryn va s'occuper de l'allée centrale, à défaut de faire les choses comme il le faut, au moins elle arrivera à l'autel par l'allée principale, même si c'est en cherchant anneaux et progéniture, c'est déjà ça.
Reste encore quelqu'un à trouver pour l'allée de gauche, et bien entendu elle a une idée en tête, et justement, voilà qu'il avance de lui même vers le groupe, volontaire désigné d'office, et malgré la situation, la future mariée, enfin si tout se déroule bien, respire déjà un peu plus sereinement. Il a souvent cet effet là sur elle.


Mel, te voilà!
Pas le temps de demande de quels chants il parlait, elle n'avait guère prêté attention à la musique qui s'élevait du fond de l'église, et il y avait plus urgent.

Mais je suis prête... depuis des années, moi, le regard accusateur retourne se poser sur la cousine, à quelques détails près, dont celui-là. Laisse moi réfléchir, Erwann...tu veux dire, le fils que tu étais supposé amener avec toi d'Orival ? Celui-là ?
Je l'avais envoyé te chercher, mais hum...apparemment il a préféré disparaître avec sa cousine et nos alliances, et donc probablement la corbeille pour la quête.
S'ils avaient quelques années de plus nous aurions à nous inquiéter mais je le pense trop jeunes pour une fuite amoureuse et pas assez vénaux pour s'être enfuis avec l'argent, surtout que Briana n'a pas dû en réunir beaucoup encore.


Elle se tut quelques instants, juste assez pour qu'il assimile les informations, puis quand elle fut convaincue qu'il n'allait pas profiter de l'occasion, elle poursuivit :
Ad' fouille la partie droite, je me charge de l'allée centrale, il te reste la gauche.
Frôlant les doigts de son fiancé, elle ajouta, un sourire mutin aux lèvres :On se retrouve devant l'autel.

Et puisqu'elle intercepte un regard d'Asti en leur direction, il est mis à contribution. Non, elle n'est pas à Caen et en rien son supérieur hiérarchique ici, mais les habitudes ont la vie dure, et c'est bien connu, la curiosité est un vilain défaut.

Asti, pouvez-vous vous chargez d'annoncer à tous qu'ils peuvent prendre place ? Merci, nous avons un petit détail à régler et la cérémonie pourra commencer.
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Asti_dict_le_barbu


Oui, il suivait le manège qui se déroulait sous ses yeux. Il avait l’image mais pas le son et pourtant… pourtant il jurerai qu’il se passait quelque chose, un frémissement de l’air… les regards d’Adeline et Kathryn … quelque chose ne tournait pas rond. Il regarda partout alentour, cherchant un danger ou un indice de ce qui se passait, ne vit rien et revint vers elles puis releva le nez. Peut etre était ce juste un temps menaçant. Entre temps, le marié les avait rejointes et Kate le sollicita.

Il en fut heureux, sourit et embrassa tendrement Johane avant de dire à tous.

Allons les amis, il est temps d’entrer dans ces ruines pour voir ce qu’on peut y construire

Il passa de groupe en groupe invitant tout le monde à entrer et à s’installer puis revint vers sa belle en la prenant par la taille pour aller ensemble s’asseoir et assister à cette union, sans plus penser à cette poche vide.

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