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[RP] "Quoi qu'on en dise, un mariage raté..."

Erwann.
Une excitation palpable, tout le monde bien trop occupé pour pouvoir convenablement s'occuper de lui, et un lieu des plus curieux, et une cousine qui le laisse jouer, plus ou moins consciemment, avec ses affaires.
Il n'en faut pas plus au petit garçon de trois ans pour avoir la certitude de passer une bonne journée, loin de la solitude qui ces derniers temps se fait un peu trop familières à Orival.
D'après le discours de ses parents, la journée est d'importance, cela il l'a compris, mais les raisons restent obscures pour lui.

La voix de Briana au loin, et il accélère, trottinant entre les chaises, parfois entre les jambes des grandes personnes, jusqu'à un endroit plus au calme, dans le fond de l'église.
Installé dans l'une des chapelles, dérobé aux regards par un bloc de pierre non déblayé, l'enfant s'installe et ouvre avec entrain la petite bourse.

La petite bouche enfantine se tord en une moue dépitée, vu la manière dont sa cousine jouait avec, il pensait avoir dérobé quelque chose de plus précieux, des friandises peut-être...Tandis que là, bon, les objets brillaient mais c'était tout. A la rigueur, avec un peu d'imagination, on pouvait discerner des animaux, et les reflets des pierres changeaient selon l'orientation, mais il restait persuadé que cela ne valait pas des sucreries.
Briana.
    [ Petit Petit... Viens donc par ici voir si j'y suis ]


Erwann avait donc fait fi de ses conseils ? Il ne perdait rien pour attendre et pour sur qu'il allait l'entendre. Oh elle ne crierait pas fort la Mini de Courcy, laissant juste s'insinuer dans l'esgourde du jeune d'Aeden quelques remontrances pour ce qu'il avait osé lui désobéir.

Remontant l'allée, elle continuait de l'appeler sans succès. Pas un bruit, pas un geste pour attirer son attention dans un endroit particulier ou il aurait pu aller se cacher. C'est que parmi les ruines il regorgeait tant de coins où il aurait pu aller discrètement se faufiler, se tenant à l'abri de tous les regard, si petit qu'il était.
Et elle n'allait en plus pas commencer à se mettre à ramper, la tenue qu'elle avait passée ne lui permettant pas.

De temps à autre, une courte halte s'imposait, Briana demandant aux invités qu'elle rencontrait s'ils n'avaient pas aperçu Erwann. Mais là encore n'était que peine perdue.
Décidément les grands... Jamais là que pour s'occuper que d'eux même et de ce qu'ils jugeaient intéressant. C'était dire que certains ne daignaient lui répondre se contentant de poser les yeux sur elle et qu'une main l'invite gentiment à se pousser de leur passage.

Puis un bloc de pierre dissimulant la planque parfaite, intrigua Briana. Où donc avait-il pu aller si ce n'était ici ? Pas de môme entrain de pleurnicher dans les jupons de qui que se soit... c'est donc déterminée, mais sur la pointe des pieds que la jeune de Courcy s'approcha de l'endroit qu'elle pensait être le bon.
Quelques secondes plus tard, un soupir vient mourir silencieusement alors qu'elle se trouvait soulagée. Le petit "garnement" était là, la bourse entre les doigts et avant qu'il ne lui prenne la folle idée de déverser son contenu et de faire tomber l'anneau dans un tas de gravas, accroupit qu'elle avait du se positionner, elle glissa son bras dans l'ouverture donnant sur le petit espace où seul un enfant de la taille d'Erwann aurait pu s'engouffrer.



" Erwann ! Tu es là ! Sors d'ici maintenant ! On a pas le temps de jouer là... Je t'avais dis de pas bouger... Et donnes-moi ça tout d'suite ! "


Battant l'air quelques secondes, elle parvint à récupérer la petite bourse dans laquelle elle jeta un coup d'oeil rapide, s'assurant de la présence de l'anneau. Chose faite, sa main parti de nouveau à la pêche, mais au môme cette fois, cherchant à le déloger de sa cachette tandis qu'elle sentait le petit lui résister.


Se retournant, elle devina quelques silhouettes qui visiblement s'étaient mises à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un. D'eux certainement. Et reportant son attention sur Erwann qu'elle se décida à lâcher enfin, elle poursuivi d'une vois plus calme :


" Et maintenant tu sors de là ! Ou le monde va commencer à s'inquiéter. Tu voudrais pas que tes parents s'inquiètent hein... Pas le jour de leur mariage ? Allez ! Viens et regarde ce que j'ai... "


Et d'une autre bourse, une sucrerie fut sorti. Quel meilleur appât que celui là ?
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      Parce que ma vie à moi est faites de rêves, j'ai décidé de faire de tous mes rêves une réalité.
      " Ne rêves pas ta vie, mais vis tes rêves "... avec une pensée pour Lui
Meleagre


Et hop, petit message bien placé de la part de Kathryn. Quoi il avait oublié son fils ? Pas oublié, juste...juste...oui bon, oublié...

Celui-là... Je crois bien que c'était celui là oui... Les autres ne sont pas en Normandie pour le moment.
Large sourire de circonstance. Ce n'était peut-être pas le moment d'asticoter la future mariée, mais bon on n'allait pas le refaire !

Et quand elle parle, elle parle... Il écouta comme il put ses dires, essayant d'en comprendre les grandes lignes, à savoir qu'Erwann s'était fait la malle avec les alliances. A cet instant il eut un élan d'amour inconditionnel pour son fils : ce gosse commençait à avoir des idées intéressantes !

Répondant à la caresse de Kathryn...

A ce sujet, Lotx m'a dit que l'autel serait le gros caillou là-bas... Pas celui de droite, mais de gauche... Enfin l'autre gauche...
Et le voilà parti à la recherche du marmot, souriant aux uns et aux autres, se demandant s'il devait lancer un "Petit petit petit" ou semer des bouts de pain... Ou des meringues... Oui ça c'est l'effet Victoire, mais sait-on jamais, Erwann aimerait peut-être.

Bref. C'est donc avec une attention non feinte qu'il arpentait le côté qui lui incombait. Cela lui permettait en prime de découvrir certains aspects encore inconnus de l'édifice. Et l'amusement laissa place à l'inquiétude au fur et à mesure qu'il croisait des blocs plus gros qu'un homme. Il ne pouvait s'empêcher d'imaginer Erwann dessous... Et c'était franchement une option à éviter.

Quelques mots résonnèrent à son oreille. Des mots qui ne laissaient aucun doute : on cherchait à attirer quelqu'un.
D'un rapide regard il avisa Briana, penchée, un bout d'il ne savait quoi dans la main.
Il s'approcha d'elle en souriant.

Besoin d'aide peut-être Briana ?
Il s'accroupit à ses côtés, essayant de voir quelque chose dans le petit conduit face auquel ils se tenaient. Mais déjà si la petit De Courcy avait du mal, imaginez lui !
Erwann ? Il serait temps de sortir de ta cachette maintenant ! Sinon ta mère risque de tout mettre sens dessus dessous...

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Leda
Et bien que de mariage ces derniers temps. Et Leda qui courrait déjà partout. Néanmoins chaque mariage était l'occasion de la voir et de penser à eux. Cette fois ci, mariage proche du château, pas pour déplaire au Duc qui prendrait un bain de foule.

Il s'agissait de ne pas rammener toute la foule à l'Eglise non plus. Saluant quelques bonnes gens le long de son chemin et entendant quelque noms d'oiseaux également. Leda finit par presser le pas et faire signe à ses gardes pour ne pas être suivi.

Le voilà qui arrivait donc devant l'Eglise cité. Ses yeux s'agrandirent. On pouvait faire un mariage la dedans? Néanmoins, il se décida à entrer, ca devait bien être là.

Et en effet, il y avait déjà foule. Pas d'Adeline, où il ne l'avait pas vu. Pour sur elle serait là, il savait qu'elle aurait les alliances. Une agitation particulière semblait parcourir l'édifice mais le Duc n'en tint pas rigueur.

Il était temps de s'avancer.

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Maighdin
Maigh observait toujours le lieu, gardant toutefois quelques coups d'oeil pour les autres invités. D'ailleurs de ces coups d'oeil, elle vit la future mariée, et lui rendit son salut avec un grand sourire, suivant son invitation à s'avancer. Mais y'avait pas a dire, elle ne se sentait pas tout a fait à l'aise.

Elle retrouva le visage de la rectrice de l'Hostel Dieu, troisième visage connu dans l'assemblée...ouf! D'ailleurs...cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait plus mis les pieds la bas par manque de temps. Mais les choses changeaient et le temps devenait à nouveau un luxe que Maigh pouvait se payer. Du coup si elle avait le temps...a la fin...peut etre que..bref... On était pas ici pour régler quelques affaires personnelles mais pour assister à un mariage.

Du coup elle continua de déambuler lentement entre les convives lorsqu'une voix se fit harangueuse.


Allons les amis, il est temps d’entrer dans ces ruines pour voir ce qu’on peut y construire

Les amis? Etait elle comprise dedans? Peut être pas, mais elle était invitée, aussi, elle n'en fit pas de cas et entrant dans l'édifice, avisa la première chaise qui lui tomba sous la main, une de celles tout au fond. Elle s'y laissa tomber doucement et posa la petite sur ses genoux, libérant ainsi son dos d'un poids qui malgré sa légèreté, ne lui était pas insensible.
Et puis d'ici elle pourrait voir tout le monde passer. Une situation qui lui convenait tout a fait. Voir et ne pas être vue, bien que le "ne pas être vue" ce ne soit pas tout a fait possible encore.
Deidamie.delabrande.


Et bien et bien et bien !! Deid n'en finissait pas de tourner la tête de droite et de gauche. Ils étaient installés depuis déjà un bon moment et dans l'église qui n'avait que de nom église Deid souriait, elle était aux anges !

Charpente a ses cotés marmonnait une sainte litanie au joli nom d'oiseaux. Il tapotait de sa main son genoux et de l'autre grattait nerveusement son oreille. Bon ça commence ou ça commence pas !! on va pas y passer trois jours! Sacrebleu.

Deid était vraiment aux anges.. arrête de râler un peu toi... regarde un peu la zizanie mon chéri, j'ai jamais vu ça, moi qui pensais assister a un mariage rasoir ...

Elle ficha un pti coup de coude a son mari , remonta le caleçon de son fils qui cintrait son joli popotin et le rassit fermement a ses cotés. Zou toi tient toi tranquille encore un instant, tu vas voir du pesctacle mon amour. Elle posa un baiser joyeux sur le front de son bébé et se mit a glousser de plaisir.

Ah tiens on dirait qu'ils on enfin trouvé ce qu'ils cherchaient !! Comment retenir son rire en voyant la Pauvre Kate dans tous ses états, en voyant Mel courir comme un dératé, regardant les invités Royaux se presser sur les bancs de l'église... ça va commencer ça va commencer, vite vite on est en retard !!

Deid se pencha et chuchota a l'oreille de Charp.. suis sure moi que ce mariage n'est pas encore fini !! tu as faim ?? Deid sourit encore et elle remonta son jupon, elle fourra sa main dans la poche intérieure et en sorti un morceau de jambonneau qu'elle avait pris soin de couper en tranche.. tiens mange et arrête de râler !!

Le ventre tient toujours son bonhomme, et Charp arrêta de râler.. on ne parle pas la bouche pleine pas vrai ??
Deid prit son aise et allongea ses jambes comme elle put, posa ses mains sur son ventre... voyons voyons..... que va-t-il bien pouvoir se passer encore .


[Cheffe Aldraien
Retrait du smiley, celui-ci n'est pas autorisé sur les Arpenteurs. Merci de relire les Règles d'Or & bon jeu.

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Le carnet chignon de Deid.
http://chardineyo.wix.com/deidamie#!le-carnet-chignon-de-deid/mainPage
Deedee
Finalement, la nouvelle était plutôt bien….passé. La mariée ne s’était pas évanouie, elle n’avait pas fait d’esclandre et mieux encore, personne ne s’était mis à hurler. Pour un peu, cela aurait pu passer pour un mariage tout à fait ordinaire. Enfin presque… Seul ombre restait au tableau, Erwann et Briana introuvable, et les alliances avec !

Quadriller l’église, fouillé l’allée de droite qu’elle avait dit la chef-cousine –bientôt-mariée, pour un peu Adeline l’aurait embrassé admirant son sang froid. Il y a bien longtemps qu’elle-même se serait mise à hurler ou p’tet à grogner d’ailleurs.

Allée de droite.. Allée de droite… Facile de trouver l’allée de droite dans un monticule de Pierre dont on avait du mal a distingué les murs des allées. Et même prendre les chaises pour se repérer relevait de l’impossible tant il y avait de gravât partout.


-Allée de droite… allée de droite… non mais ils y a plein d’église en Normandie y fallait qu’ils choisissent la seule en ruine…. Grml…

La jeune femme regardait partout, dérangeant ici et là les invités courageux qui s’était massé dans ce qu’il restait de l’église, soulevant quelque pierre au cas ou les enfants aurait eu l’idée de se cacher en dessous et finalement, elle releva la tête pour avoir une meilleure vue d’ensemble et aperçut Meleagre en mode « drôle de position »
Par Aristote ! Il les avait trouvés ! Sous une ruine ! Mort peut être ! Ecrasé comme une crêpe sous une énorme pierre qui leur serait tombé dessus ! Immédiatement Adeline ouvrit grand les yeux, terrifiés par les idées abracadabrantes qui venaient de lui traverser l’esprit. Elle traversa rapidement les ruines, enjambant quelque chaise et gravât avant de remarquer le duc en personne entrant dans les ruines. La jeune femme s’arrêta un instant, le cœur battant, et croisant rapidement son regard elle s’empressa de reprendre sa course pour rejoindre Meleagre.

Ouf ! Pas de mort ! Briana était là et Erwann, euh….


-Enfin vous êtes là !
S’écria-t-elle à voix basse avant de regarder sa fille s’assurant qu’elle n’avait rien. Mais que se passe-t-il ?
Regard vers Briana, puis vers le futur marié. Lui, s’il continuait ainsi il allait être bien propre pour la cérémonie.
-Mel, serait p’tet temps de commencer non ? J’ai peur que tout le monde ne s’enfuie avec le temps qu’il fait. Ce serait dommage de perdre vot’curé. *Leger regard noir* Et puis rappel toi mon fillot que si tu n’épouse pas ma cousine, je t’étripe !

Adeline afficha un large sourire carnassier, juste pour être sur que son filleul avait bien entendu et compris la situation. La chose faite, elle se tourna vers Briana et lui remis une mèche de cheveux en place.

-Tout va bien ?
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Leda
Leda s'était avancer regardant à droite et à gauche pour trouver Adeline. Certes cette dernière devait être auprès des mariés puisqu'elle en était l'un des témoins. Néanmoins, pas de mariés auprès de l'autel, pas de cérémonie commencé, et pas d'Adeline non plus.

Leda pesta intérieurement, lui qui ne pensait qu'à la revoir. Il tourna alternativement la tête pensant à se diriger vers les rangs des Nobles, mais c'est à cet instant qu'il l'a vit. Elle était magnifique et Leda ne put retenir un sourire. Il se dirigea vers elle, enfin vers eux car il remarqua le marié et deux enfants. Que se passait il donc?

S'approchant assez, le Duc de Normandie glissa:


Bonjour vous deux, alors vous vous cachez? Pas un bon choix quand est le centre de l'attention. A moins que vous soyez en train de jouer avec les enfants.

Petit sourire vers les bambins. Et sourire tendre vers Adeline.

Tout va bien j'espère. En attendant, toutes mes félicitations, j'espère que vous serez heureux tous les deux. Je suis sur qu'Adeline vous a menacé de toutes façons.

Main tendu vers Meleagre et sourire taquin vers la belle.
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Erwann., incarné par Kathryn.brehnian
Du fond de sa cachette pourtant savamment choisi, Erwann s'attendait à plus de tranquillité, mais des pas étaient rapidement venu le débusquer, d'abord légers puis d'autres et d'autres encore.
Parce qu'il savait qu'il n'aurait pas du dérober les bijoux, et même maintenant que Briana les avait repris, il se terra encore un peu plus au fond de la cavité crée, craignant qu'on le dispute, surtout depuis qu'il avait aperçu son père.

Mais ni l'un ni l'autre ne semblaient en colère, son père n'avait pas pris sa grosse voix et sa cousine proposait même des sucreries. D'autres voix encore qui s'approchent, et il n'est soudain plus le centre d'attention, ce qui déplut fortement à l'enfant.
A quatre pattes, il se fraya un chemin, se releva et alla de lui même placer sa main dans celle de sa cousine, en profitant au passage pour y prendre la gourmandise.


Allez, mariage de maman.
Il ne comprend toujours pas très bien de quoi il s'agit, mais cela semblait important alors il s' arcqueboute pour pousser sa cousine vers...à vrai dire il ne sait pas mais au moins la faire bouger. Il adresse un grand, et des plus innocents, sourire à son père, sa tante et l'homme qui se trouve avec elle.

Viens Papa! Toi aussi Dee, et toi aussi.
Si l'enfant avait eu les mains libre il aurait volontiers désigné du doigt le grand homme qui tend la main à son père pour que celui-ci se sente concerné.

On va être en retard.
Encore une phrase qui revenait souvent depuis le matin, alors il la répéta d'un air déterminé.
Kathryn.brehnian
L'allée centrale...finalement son choix s'avérait assez peu judicieux. Les bas-côtés étaient bien plus discrets pour chercher. Alors elle se contenta de remonter très lentement jusqu'à l'autel, et scruter du regard entre les chaises les chevelures blondes et brunes de sa petite nièce et de son fils. En vain.

Le gros caillou arriva encore trop vite, sans qu'elle n'ait rien trouvé. Priant, le lieu se prêtait bien à cela, pour que les autres aient eu plus de chance, elle se résolut à rester là jusqu'à ce que la situation retrouve un semblant de normalité. Et dans un soupir, la jeune femme ôta le chaud vêtement qui recouvrait sa tenue, et le déposa sur l'une des chaises.


Savez vous ce qui est pire pour une mariée que de se tenir seule devant l'autel ? Se tenir devant un caillou, tremblant malgré elle de froid dans une robe qui n'a pas été prévue pour un mariage en novembre, sans mari, ni témoins, ni officiant, et bien sûr sans alliance.
Tout en étant le point de mire des invités qui ont maintenant tous ou presque gagnés leur place...


Tu tenais à ce mariage, et bien maintenant assume, soupira t-elle dans un sourire figé.
Avant d'avoir le temps de regretter, elle frappa dans ses mains pour demander le silence et prit la parole.


Merci à vous tous d'avoir fait le déplacement jusqu'ici...Bien...et ensuite ? La cérémonie va bientôt pouvoir débuter.

Son sourire s'affirma alors qu'elle continuait, laissant le naturel revenir au galop.
Pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, la jeune femme tourna la tête vers la partie de l'église où se trouvait le groupe des Hospitaliers,
je suis Kathryn, volontairement elle occulta noms, titres et fonctions, la future épouse.
Elle sourit, faussement dépité et d''un geste de la main, elle désigna l'espace vide autour d'elle.
Du moins je l'espère.

Dans une église, même à moitié éventré, le son portait d'ordinaire bien, et dans le silence relatif qui régnait depuis qu'elle avait pris la parole, elle espérait bien que Mel, où qu'il se trouve l'entendrait.

Et s'il me faut continuer de vous occuper en attendant que certains arrivent, je vais être obligée de faire fortement baisser Meleagre dans l'estime générale.
Savez-vous le temps infini qu'il a fallu à cet homme avant d'enfin se résoudre à me demander de l'épouser ? Cinq longues années!
Et encore, il est possible que sans les menaces de ma cousine, elle aussi perdue quelque part dans cette église, l'échéance eut été encore plus longue.


La voilà qui souriait maintenant, les yeux pétillants après avoir massacré la solennité de la cérémonie à laquelle elle aurait dû tenir. Jouant machinalement avec la broche familiale accrochée sur son corsage, elle attendait qu'il revienne au plus vite devant ce semblant d'autel, l'empêchant ainsi de révéler d'autres anecdotes de leur vie.
C'est qu'elle aurait de quoi meubler des temps mort bien plus long en se riant d'eux, de leurs détours faramineux, leurs chamailleries, leurs scènes, les siennes plutôt, car jalousie oblige elle était toujours celle qui initiait ces moments...
Mais elle ne parlerait pas du plus important, leur complicité, cet amour déjà ancien qui s'était nourrit du temps et des épreuves. Peut-être par pudeur devant ce parterre d'invités hétéroclite, ou peut-être juste car pour qui les connaissait bien c'était juste une évidence.

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Meleagre



Jouer avec les enfants ? Mais bien sûr ! C'était vachement le moment !!
Disons qu'Erwann semble trouver les alliances un peu trop à son goût...
Il se releva, serrant la main de Leda avec un large sourire.
Merci beaucoup, et merci d'être venu.
Puis, un ton en dessous.
Et pour Adeline... Disons qu'elle sait se montrer persuasive...ou menaçante, tu as raison...

Interlude stoppé par la sortie du petit Orival, qui prit les devants d'un air autoritaire.
Il promettait ce drôle...
Un sourire à Adeline, Leda et Briana, comme une excuse.

Bon et bien je crois que monsieur prend les devants.
Allons-y donc !


Et en effet, il y avait urgence, puisque Kathryn semblait bien partie pour occuper l'assemblée à son détriment.
Il allait falloir remédier à celui au plus vite !


Il s'accroupit devant Erwann, faisant de son mieux pour que l'attention du garçonnet se porte vers lui.
Je vais aller rejoindre ta mère là-bas. Il lui désigna le bloc de pierre devant lequel Kathryn faisant son one-woman-show. Tu restes bien sagement avec ta cousine, et surtout pas de nouvelles petites escapades.
Un baiser sur son front, agrémenté d'un léger ébouriffage (ébouriffement ? Ca se dit pas ?) de cheveu, puis il se releva, prit une longue inspiration, et s'avança enfin dans l'allée centrale.

Normalement c'était pas à lui de l'attendre ? Et elle arrivant dans son habit de lumière, au bras d'un vieux monsieur qui verserait quelques larmes, avant de rejoindre une vieille madame tenant un mouchoir à la main, devant une assemblée émue au possible ? Nan ? Tant mieux, parce que c'était kitch.

Il déposa rapidement son mantel sur une chaise non loin de lui, réajusta ses vêtements, avant de rejoindre sa promise.
Pour qui il eut un regard noir bien appuyé. Nanméo...


Mais nous allons nous arrêter là pour les confidences !
Surtout lorsqu'elles me concernent...

Il sourit tout en se retournant vers les invités.
Je me joins à Kathryn pour vous remercier de votre venue dans ce...cette...dans... Pas facile quand même... Merci d'être ici aujourd'hui !
Voilà, c'est plus simple.

Puis son regard chercha le meilleur des prêtres au monde... C'était tout du moins ces termes qui avaient été employés à son égard... "Bizarre", puis après "meilleur". Mais le normand avait décidé de ne garder que la seconde option. Après tout, le bizarre, on était déjà en plein dedans...


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Lotx
Un long et mince filet de bave reliait à présent le prêtre à la caillasse qu'il avait désigné comme autel, pris qu'il était dans un profond assoupissement. L'arrivée du futur marié provoqua alors un sursaut chez lui, coupant à la fois le fil et la somnolance qui l'avait étreint. Tâchant de reprendre consistance, il leur adressa un sourire vaguement niais, se racla la gorge et essuya les restes de bave qui nappaient son menton avant de prendre la parole.

Bonjoureuh tout l'monde! Donc aujourd'hui z'êtes tous viendus pasque z'avez été invitationnés à vous farcir un mariage. Ouais, la vie est moche m'enfin puisque z'êtes là autant continuationner hein?

D'un mouvement du cou, il se fit craquer les lombaires tout en étouffant un bâillement.

Alors, dans l'cas oùsqu'y aurait des demeurés profonds dans l'assistance -si, si, y en a toujours faut pas croire!- j'vais vous explicationner quesquecé qu'un mariage. Alors un mariage c'est un homme -aristotélicien- et une femme -vierge- qui veulent forniq... aheum... qui veulent concevoir des enfants pour perpétuationner leur lignée. Des enfants mâles si possible d'ailleurs pasque c'est vachement plus rentable niveau dot. Sauf que les relations intimes sont interdites. Elles sont autorisées que si c'est à but procréatif, ce qui exclut quand même vachement de possibilités, et que si c'est dans le cadre du mariage. D'où l'fait que les mariages soient très, très fréquents.

Levant l'index.

Mais avant de deviendre des parents, les mariés deviendent des époux. C'est-à-dire, la femme commence par faire le dîner avant de changer les gosses 'voyez? Et ça, ben, faut jamais l'oublier non plus! Bref. Avant d'pouvoir songer à vous unir, y faut que vous juriez ici, devant le Très Haut d'la pureté d'vos engagements. Aussi je vous pose à chacun une question.

Au marié.

Messire. Jurez-vous ici d'accomplir votre devoir conjugal uniquement à but procréatif comme le désire le Très Haut? Quitte à les foutre ensuite dans un sac et les jeter à la rivière hein, après les détails accessoires l'Très Haut y s'en fiche!

A la mariée.

Ma dameuh. Jurez-vous d'être toujours vierge?
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Kathryn.brehnian
Elle le vit arriver, suivi par une partie de sa famille, et s'amusa du regard lancé.
Je savais que cela te ferait te dépêcher.

Le soulagement est néanmoins de courte durée. Etrangement il prit fin exactement au moment où le curé ouvrit la bouche.
Les sourcils de la jeune femme se froncèrent au fur et à mesure du discours, car si elle s'autorisa un léger sourire au début, tout début, il fut rapidement remplacé par une gêne qui va grandissant lorsque l'on parle de procréation, et une stupeur qui se passe de mot lorsque l'on en vient à la future progéniture du couple.
Ne parlons même pas de la dernière demande...

Les questions intempestives ont l'avantage d'assortir les joues de la mariée avec sa robe, et de fournir une source de chaleur en cette église glaciale.
Voyons donc les choses du bon côté, la mariée est donc tout à fait mortifiée, gênée, embarrassée, énervée et autres adjectifs en -ée, mais au moins elle n'a plus aussi froid.
Un regard au ciel, toujours aussi gris-noir, un discret soupir, et un regard presque aussi sombre pour les deux à cause de qui elle va devoir formuler à haute voix certaines choses.
Kathryn fixa un instant Mel avant de murmurer d'un ton accusateur :

Entièrement ta faute.

Et malgré une mauvaise foi habituelle, c'est la vérité. Sa faute s'il n'avait pas fait les choses bien et épousé des années avant, sa faute si elle n'était plus...bref.
Refrénant l'envie de répondre en un murmure inaudible, elle s'efforça de retrouver une voix claire, la dernière chose qu'elle souhaitait était des invités qui n'ayant pas entendu commenceraient à en débattre entre eux :
Elle a dit quoi ?
Elle a dit non.
Pas étonnant, il paraît que...

Pour éviter tout désagrément de ce genre, elle coupa court et répondit clairement.
Je pourrais le jurer, mais puisque mon fils se trouve parmi nous, je doute d'être tout à fait crédible.

Au cas où cela ne serait pas suffisamment clair, et pour éviter de s'éterniser sur le sujet, elle précisa, un sourire sarcastique toujours aux lèvres.
Cela veut dire non.
Maintenant que cela est dit, pourrait-on tenter de légitimer celui-là?
Un sourcil se lève et avec une ironique froideur elle poursuit. Voyez vous, nous nous y sommes attachés désormais, je serai désolée de devoir le noyer.

C'était cela ou hurler sur l'homme d'Eglise. Et même sa cousine, celle qui lui reprochait régulièrement d'avoir oublié toute notion de diplomatie depuis qu'elle avait quitté celle normande, ne pourra qu'admirer l'effort fait par la jeune mère.
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Meleagre


Sa faute, sa faute... Tout de suite les grands mots...
Il ne l'avait pas forcé non plus ! D'ailleurs, en y repensant, c'était... * mode floutage pour les z'enfants, parce que bon * ...et donc voilà.

Il faisait son possible pour écouter religieusement les dires du prêtre, mais c'était loin d'être simple.
Au moins, sa question à lui l'était, simple. Il pouvait toujours broder. Enfin essayer tout du moins.
A l'évocation d'Erwann et d'une possible noyade, il leva un sourcil en regardant sa future femme. Elle se mettait à l'humour cynique à son tour ?
Une folle envie d'ajouter "Bé oui, on s'y attache à ces p'tites bêtes" fut réfrénée, et au lieu de cela il se tourna vers Lotx.
C'était toujours mieux que de se tourner vers les invités... Sinon il allait virer au rouge pivoine.

Avant d'ouvrir la bouche, il réfléchit quelques instants.
Ce n'était pas une mince affaire que de jurer devant le Très-Haut, il lui fallait bien peser ses mots.


Je le jure !
Amen... Il sentit le regard appuyé de Kathryn, et ne put réprimer un léger sourire.
Je jure d'accomplir mon...aheum...devoir conjugal uniquement à but procréatif... Cela n'empêche pas de recommencer non ? Assez souvent, si possible... De toute manière c'est déjà fait...

Dans un sens Lotx pouvait bien dire ce qu'il voulait, vu ses connaissances personnelles en religion, il n'allait pas le contre-dire...
Et au moins maintenant, quand quelqu'un lui demandera qu'elle avait été pour lui l'expérience la plus singulière et gênante de sa vie, il saurait quoi répondre...

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Stephandra
La Famille Dandolo au complet, entre dans... l'église, saluant de la tête et d'un sourire ceux qu'ils connaissent. Ils s'installent tous les cinq sur un banc, dans le fond, il faut dire que même si ils sont ravis d'être présents, ils ne sont pas pour autant très proche du couple à unir.

Cérémonie qui débute et si au départ Stéph s'amuse des propos particuliers de l 'officiant, ses sourcils se froncent tout de même au fil des mots.Même les écarquillent à la question sur la virginité de la mariée.

Nope, c'est une blague, hein? Car oui, même elle sait qu'ils ont un enfant, la brune se demande ce qu'a fumé l'officiant avant de venir et si il se déciderait à les marier après l'aveu de Normandie.

La brune sourit à nouveau amusé à la réponse de la future épouse, bien amenée, elle n'aurait pas pu trouver mieux.
Azurs allant se poser sur ses enfants qui pour l'instant se tiennent bien puis sur son époux, avant de revenir à la cérémonie.

Elle se dit qu'il risque d'y avoir d'autres surprises lors de ce mariage et il faut avouer que cela anime un peu l'affaire, mais bon il a des questions étranges tout de même celui-là.

D'ailleurs, n'est-ce pas lui qu'elle a vu sur un Poney Rose, le jour où l'éléphant est entré à Reims? Si il lui semble bien que c'est le même...L'a peu grandit depuis si?

Curieuse, Stéphandra attend la suite avec une certaine impatience, se demandant comment tout cela aller tourner.

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