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[RP] Après la mère, le père.

Ladra
Bébé pleure. Le un s'est calmé, le deux démarre la sérénade. Voilà qui augure ce que seront leurs journées, et leurs nuits, pour les prochains mois.

Surtout il ne faudrait pas que madame son épouse réponde à sa question, hein ?

Au lieu de ça elle prend son ton de général d'armée pour donner des instructions sur la bataille rangée qu'ils s'apprêtent à mener contre les couches, la faim et autres morves au nez.

En bon soldat il s'exécute. N'empêche. Il insiste.


Et cet enfant, vous l'appelez comment ???

Non parce que. Entendons-nous bien. Que l'enfant elle-même n'ait pas la capacité de donner son nom, on est d'accord. Que Pelotine n'ait pas de don de vision, tout à fait ok. Mais elle doit sans doute l'appeler autrement que "oh" ou "bébé" ou "toi là". Enfin il imagine...
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Sara_
    Woody A. :
    « La réponse est oui. Mais quelle était la question ? »


La question était : quel est le nom de cette petite.
La réponse n'est ni "oh" ni "toi là bas" ni "tire toi de là avant que je te bouffe". Néanmoins, Caroline répond à toutes ces demandes de la même façon, un bon coup de son unique incisive sortie dans l'orteil, à défaut d'atteindre les couilles, qui sont relativement compliquées à choper avec le maxillaire supérieur. Néanmoins, l'orteil a cet avantage de ne pas être sectaire et d'être présent chez les deux sexes, quoique là encore, exception soit faite pour les handicapés et mutilés divers.
Mais reprenons. Caroline, à la dent leste, s'appelle Caroline, et ni "truc", ni "numéro 2" ni quoi ce que ce soit de plus simple pour que ses nouveaux parents, aka gros-nez et psycho-mademoiselle trouvent étiquette à coller sur son visage joli-bouffi. Non. Caroline a cette essence des créatures surnaturelles, sophistiquées, pour lesquelles on hésite encore entre leur concéder une extraordinaire provenance ou au contraire un défaut de fabrication ; mais enfin elle sort de l'ordinaire. Ne serait-ce à cause de la vélocité de sa dentition. Ne serait-ce pour la constitution extrêmement bactéricide de sa morve gluante et collante. C'est un X-men. Elle mérite un prénom.


Ca.

Ça c'est un effort peu aboutissant de la petite infante dans l'énonciation de son prénom. D'aucuns comprendraient le "Ca-roline" mais enfin, elle n'a dans la plus parfaite de toutes les élocutions qu'abordé la première de toutes les syllabes, et elle pourrait aussi bien s’appeler Caroline que Camille, Cartouche, Carrément perverse ou Câline & câlinou ? Elle recommence. On est pas loin d'un traumatisme de l'enfance, si jamais l'un ou l'autre l'appelle Ca-dichon ou Ca-therine (de Médicis) ou Ca-logrenant ou Ca-liméro, Ca-rloman, Ca-logero, et, si l'on en vient aux pires, Ca-scada, ou Ca-brel? C'est par trop affreux. Elle manque d'en devenir rouge. Peut être Ca-esar. Oh oui. Appelez la humblement comme un empereur romain. Oh oui.


Ca. Ca.

Et, s'évertuant à se sortir de cette impasse.


Ca-ca. Caca. Caca. Caca.


Elle est toujours dans la défection, loin des combats de gladiateurs et du très célèbres pouce qu'elle pointerait avec audace vers le bas. Elle est loin du sang de l'arène des armées des barbares écrasés, mais c'est déjà mieux.
Pelotine.
Irritée. Soudainement c'est ce qu'elle est.
Elle venait de lui répondre, l'enfant n'avait pas de nom, et c'est d'ailleurs en partie pour cela qu'elle ne l'appelait pas, elle se contentait de lui faire signe, ou de l'extirper de sous le lit elle même.
Le prénom de Dôn avait été difficile à choisir, et d'ailleurs beaucoup lui faisait la réflexion " Oh que c'est moche, mais quelle idée ? T'as pas trouvé pire ? etc etc..." alors si en plus elle devait choisir celui ci... qu'on ne vienne rien lui reprocher par la suite !

Ses yeux détaillent l'enfant.
Aucun de ses babillements ne met Pelotine sur la bonne voie, ce qui semble logique, elle est loin d'imaginer que l'enfant tente des présentations.
Ses grisailles se redressent et contemplent le visage de son époux, il patiente, il souhaite une réponse, alors soit, elle nommerait l'enfant.

Voici un joli prénom, qui accompagnera Caroline.
L'enfant était laide, maigre et blême. Deviendrait-elle belle avec un nom pareil ? Ce nom respirait l'incarnât, la douceur.

Comme la fée sur le berceau, la croque mort se penche, mais ne mord pas, un avenir riche elle lui espère et d'un air convaincu, elle déclare.


Cosette.
C'est ainsi qu'il faudra désormais la nommer.

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Ladra
Haussement de sourcil. Cosette ? mais...il sort d'où, ce nom ? Ca n'est pas breton. C'est laid.
Cosette comme...faire la causette ? c'est vrai que la petite a une drôle de tendance à papoter. Avec un langage bien à elle, incompréhensible des jeunes adultes qu'ils sont, mais sans doute tente-t-elle de communiquer avec eux.


Allons-y pour Cosette. Ca lui va très bien, je trouve.

Il poursuit, rebondissant sur quelque chose qu'elle a dit, un peu plus tôt, sans relever.

Nous recommençons demain ? vous êtes sûre ? que fait-on de Dôn et Cosette ? doit-on les confier à un couple de tenanciers ?
Elles ne vont quand même pas nous...accompagner ?


Immoraux, il le sont. Mais jusqu'à un certain point. Ne déconnons pas.
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Pelotine.
Et que voulez vous en faire ?

Elle venait de lâcher cette phrase, sans vraiment en maîtriser l'intonation qui fut trop forte, cinglante, peu à peu, elle se reprend et lui accorde un sourire, qui se veut rassurant, non elle ne lui en voulait pas pour cette question, mais elle ne comprenait pas comment il pouvait s'interroger la dessus.
Il fallait y réfléchir avant de faire un enfant, avant de commencer ces meurtres.


Oui..Ladra que voulez vous en faire ?
Dôn est née, elle n'allait pas rester éternellement en moi, à ignorer nos méfaits. Il nous faut assumer.
Cosette, elle... m'a..


La déglutition est difficile, Pelotine perd les mots, son sang froid et surtout, pour la première fois, la honte la submerge.
Comment avaient ils pu être aussi peu vigilants ? Pourquoi n'avaient il pas fait attention à l'avenir ? C'était fait, ils étaient changés à jamais.


Cosette...

Bordel, il faut que ça sorte, t'as fait n'importe quoi Pelotine, dis le.

Cosette m'a vu faire... elle était là, quand sa mère était devant moi... inerte.
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Sara_
    "Oui, que voulez vous faire, Ladra ?"


Dôn.
Quel prénom de défection. Dans tout l'univers des prénoms, il avait fallu que le choix de ces psychopathes de parents s'attarde sur... une monosyllabe. Peut être plus facile à gueuler vers le dehors, plus facile à retenir. "Comment, notre fille? Dôn. Dôn, donne ça! Dôônneuh! Reviens ici!" Comme pour un chien, un peu. Pâté en croûte en monosyllabe. Da-da. Quel manque d'imagination.
Elle en prit connaissance et redressa ses yeux énormes de bébé vers eux. Depuis sa naissance elle avait toujours un petit bout de peau attaché au coin de l’œil, qui s'appelle scientifiquement l'épicanthus, et qui lui servait lorsqu'elle se sentait trop abandonnée à lancer un regard de chien battu à 'dôner' un regard malheureux aux adultes qui, du haut de leur piédestal bien loin de sa misère candide, n'y voyait que deux yeux noirs bordés d'un trait blanc de larmes. Un peu comme un cocker.


Cosette.
Ça aussi ça sentait la défection, la blondinette mignonne qu'on marierait dans un climat de révolution à un beau et noble jeune étudiant, Oyé, Oyé, la jolie mignonne!
Attendez un peu.
Bloonde?


Yerk.

Universelle onomatopée.
Elle exècre, elle dandine son gros cul de bébé, son ourlet carmin qui aguiche les os et suce les morceaux de terre, elle voudrait leur dire, là, maintenant, si elle le pouvait, qu'elle est tout sauf un petit mignon angelot Cosette, et puis quoi encore? Cendrillon?


Anomalolo...PAN! Na klar?

Si jamais vous persistez à m'appeler Cosette, c'est bien simple, je me suicide. Okay?
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