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[RP] Rendez-vous.

Maxine.
Pique et pique et co
Elle sourit.
Plonf, pouf, un baiser sur le front, sur le nez, sur les lèvres. Dans un certain film français, dans quelques centaines d'années, ce très célèbre triple baiser leur sera volé, et alimentera tous les fantasmes des pré-pubères avec une coupe au carré, une vie sociale un peu spéciale, dont le très pénible vide sera comblé par un chat et une névrose obsessionnelle pour les ricochets sur la Seine*.

Quand elle ne sait pas quoi dire, elle ne dit rien, et quand elle ne dit rien, elle se sent mal, elle a la langue qui la démange, un truc sur le bout des lèvres, elle se sent mal. Et quand elle se sent mal, faut évacuer. Donc elle dit un truc pour ne rien dire et pas se sentir mal.


Enfin bref.

Silence.


Elle mourrait d'envie de lui parler d'Arnaut de Malemort mais peut être n'était-ce pas exactement le moment propice. Peut être qu'être collés comme ça c'était le moment de se taire, enfin bref. Bref bref bref bref bref.


N'empêche Arnaut de Malemort...!


Vous savez, Arnaut de Malemort, quoi... Enfin bref. C'était juste pour dire ça, de là à dire en plus qu'elle était mal à l'aise -mettons un peu au clair cette histoire de langue qui peut être à un certain moment relativement importante- Bref. Enfin voila, brièvement quoi. Il a...heu... un peu de... Acné? Poils? mauvaise haleine? Ventre? Fric? Charme. Enfin en tous biens tout honneur. Quoique ai-je vraiment de l'honneur je veux dire. Enfin... Tu vois ce que je veux dire... Enfin bref. Disons que je ne vais pas avoir de problème à faire genre je suis Jeanne Daur -Mon Dieu elle parlait comme une gamine quand elle était angoissée. Et si vite, si vite... Elle n'arrêtait pas de parler. Une pipelette-. Mais avec lui je vais surtout avoir des problèmes de...

Et il était sur elle de façon teeeeeelllement au dessus d'elle là tout de suite que... Pouvait-elle seulement penser à autre chose que la très probable et prochaine et inévitable intrusion de cette énorme

Langue. Des problèmes de langue.

Elle se tait.
Le feu crépite dans sa poitrine.


Arsène mon amour ?

Silence.

Apprends moi.

* La narratrice parle d'Amélie Poulain, of course.
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Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Arsene_
Y'a un truc qu'on devrait apprendre aux jeunes filles, plutôt que l'art et la manière d'embrasser. C'est d'éviter de parler du charme d'un homme alors qu'elles sont dans les bras d'un autre.

Quand bien même ce serait professionnel. Quand bien même il y aurait un paquet d'argent à la clé. Y'a des choses qui ne se font pas et qui ont pour conséquence directe de briser le charme de l'instant.

Il se détache d'elle et se glisse sur le côté. Le regard noir. Il reprend sa position précédente, tête dans paume accoudée. Il ne la quitte pas de yeux.

Silence.


Pardon ?

Oui. Laissons lui quand même le bénéfice du doute. Peut-être a-t-il mal compris, c'est possible, aussi. Il en doute, mais c'est une possibilité à ne pas négliger. D'ailleurs, il aimerait bien que ce soit ça.

Son ventre et son coeur se serrent à l'unisson en l'imaginant dans les bras d'un autre. Ils se serrent à imaginer qu'elle n'en soit pas totalement dégoûtée, pire, qu'elle y prenne du plaisir. Qu'un autre que lui puisse poser ses mains sur elle. Ses grosses mains puantes d'homme riche qui peut acheter tout ce qu'il veut, y compris l'honneur d'une jeune femme. Il a mal rien qu'à l'imaginer. Alors si ça arrivait...

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Maxine.
Je croyais que tu ne te mettais jamais en colère ! fait-elle, étonnée devant ses yeux noirs.

Quoiqu'elle aurait mieux fait d'expliquer. Aussi, hagarde et ébahie, elle ouvre la bouche comme une carpe et reste muette. Pas dégourdie. Elle parlait de langue, et de vocabulaire, et c'est vrai que les mots lui manquent, là, indigne de lui et s'en sachant pertinemment coupable...
Oh, Arsène... Ne pense pas à ça, tu veux?


Mais... Mais Arsène.. C'était pas ce que je voulais dire. Enfin, je parlais de langue, mais pas la langue du corps, la langue des mots, je voulais dire, d'une façon très très confuse c'est que... Ben je... Enfin bref. Mes grands parents paysans, ils m'ont pas préparée à bosser chez un comte qui parle avec un balais dans le cul, ou une baronne, qui même si elle est bourrée du matin au soir, semble quand même parler avec quelques manières.
Le ton monte, elle se tourne sur le ventre. Dans le lit la chemise est tendue, retenue avec difficulté par les galons blancs, et quelques nœuds sur le devant. Je ne parlais pas de la langue... langue.

Et pour se faire pardonner, elle se recroqueville contre lui. Domestique la colère comme elle caresse encore l’emblème royal contre son muscle. Il est beau.


Sauf pour ce qui était de m'apprendre à comment l'utiliser, ma langue. Elle sourit, mais on ne voit rien dans le noir. On entend juste que sa voix change et devient gaie. Comme certains matins où elle se réveille avec une joie dépassant l'ordinaire. Communicative. Inébranlable. Elle l'embrasse.
Arrête de bouder. D'façon on a pas le temps.
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Arsene_
Moui.

Tu as dit qu'il a du charme ! ça n'a rien à voir avec le langage, ça !

Maugrée-t-il, cédant néanmoins sous la tendresse de ses baisers. Il se redresse complètement, use d'un briquet à amadou pour allumer la petite bougie posée sur le chevet. Il la regarde, intensément, toute colère étant retombée.

Que veux-tu savoir, au juste ?
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Maxine.
Elle a oublié.
Qu'elle embrasse comme un pied, qu'il râle à propos d'Arnaut. L'important, voyez-vous, c'est qu'il s'est mis en colère...
Et alors là, alors là... Elle se hisse sur les mains, genoux sur le matelas, et puis la voila debout au milieu du lit, tout ça pour le pointer du doigt et se mettre à rire. La gamine, mon Dieu la gamine.


Je rêve ou mon seigneur calme s'est mis en colère? C'était de la colère hein? Hein, dis?


Et c'est dit sur le ton de "tu me donnes un bonbon dis?" avec la même mine, la même envie, la même gourmandise. Arsène, avec moi tu as sale caractère, parfois, Arsène, tu sais que ces moments me font fondre pour toi? Oh, naïve, ô, niaise, elle saute sur le lit comme on danse empêtrée dans des draps, elle marche autour de lui, elle l'enjambe, elle rit toujours, c'est dingue comme elle peut rire, ne pleurait-elle pas ce matin? Mais elle rit, c'est fait, c'est dit, elle rit fort et peut être qu'elle dérange toute la maison, elle rit jusqu'à ce qu'elle s'écroule au dessus de lui, en Andromaque, sauf qu'entre eux se trouvent draps et couvertures.

J'embrasse comme un pied.

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Arsene_
Pris à défaut, comme un enfant en train de faire une bêtise. Sauf qu'il ne se fait pas engueuler, mais qu'elle se moque de lui ! elle se moque de lui...
Il la regarde jouer son numéro. Sa colère fond comme neige au soleil. Il sourit, d'abord doucement, puis plus largement, pour enfin joindre son rire au sien tandis qu'elle s’effondre, petite plume légère, sur lui.


J'embrasse comme un pied.

Il secoue la tête, vivement. Elle affabule, divague, raconte n'importe quoi. Tout pour éviter le sujet Arnaut. Soit, il se laisse prendre au jeu et l'attire à lui pour l'embrasser à pleine bouche, passionnément. Mais ce sujet reste bien au chaud dans un coin de son esprit. Il n'en a pas fini avec lui...

Tu embrasses très bien mon amour...tes lèvres sont douces et délicieuses comme...un fruit au coeur de l'été...
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Maxine.
Elle le regarde, interrogative.
Ses sourcils se sont froncés et on voit apparaître, signe qu'elle est souvent inquiète, deux petites rides au dessus de son nez.


Quoi, un fruit au cœur de l'été? Y'a vraiment que toi pour avoir un cœur tendre comme ça. Un fruit au cœur de l'été... Un fruit au cœur de l'été...


Elle se met à rire.

Tu rêves Arsène. J'ai les lèvres sèches et rapeuses comme tous les hivers. Il faut que tu sois fou pour t'en contenter...!

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Arsene_
Elle rit...bon d'accord, il adore son rire mais quand même...elle rit et se...moque de lui !

Il croise donc les bras en signe de...de quoi d'abord ? de bouderie, voilà.


Si j'aime à penser que tes lèvres sont douces, alors laisse moi penser qu'elles le sont.
Si j'aime à penser que ta peau est douce, laisse moi le penser, s'il te plaît.
Et si j'aime à penser que je suis le seul homme que tu aimes, alors, de grâce, laisse moi le penser...

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Maxine.
Elle hésite.
Pétille ses yeux doux.
Amoureux.
Mais hésitante.
Et quand elle ose, elle use du rire, de l'ironie, elle l'use et l'abîme en cognant peut être comme son égo. Si Arsène se vexe facilement, il va se vexer.... C'est obligé. Car la fille lui dit, sans détours, ce qu'il pourrait lui dire à son tour.


Je te trouve vraiment très autoritaire.
Des fois, sans raison, tu es à ce point... intolérant. Tu fonces, tu oublies, tu n'as plus ce coté calme, tu deviens très irraisonné, et tu dis les choses avec violence.


Puis elle se met à sourire, et frotte son nez dans son cou. Dans certaines civilisation, c'est un jeu érotique très prisé. Peut être moins si on considère son nez froid, tout comme sont ses pieds, qui, si elle avait le choix, seraient déjà collés aux siens.
Elle n'est pas câline, elle est pragmatique.


Que crois-tu, Arsène? Que j'aime ailleurs? La tendresse ça n'est pas de l'amour. Et quand bien même... Je n'ai aucune tendresse pour Arnaut, seulement pour sa bourse.

Ce qui, dans certaines civilisations, pouvait aussi prêter à confusion.

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Arsene_
Il la regarde. Autoritaire ? irraisonné ? intolérant ? violent ? et bien...elle a un drôle de regard sur lui...
Mais il ne peut pas la bouder, l'engueuler. Surtout si elle le câline.
Surtout si elle lui répond que non, elle n'aime personne d'autre que lui.

Alors il ravale ses réflexions à deux balles.

Et la serre contre lui. Et l'embrasse. Et défait, doucement, les lacets de sa chemise...

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Maxine.
Le sang bat si fort qu'il cogne jusque dans les galons de sa chemise.
Comme si le tissu était fait de chair et de peau, qu'elle sentait ses doigts dessus d'une façon aussi précise. Elle imagine, ou est-ce la chemise qui tire indirectement sur son corps qui lui en donne l'impression? Cela dit, elle sent les choses. Qui viennent de l'intérieur.

Elle se laisse serrer, elle se laisse délacer.
Elle se laisse embrasser aussi.
La nature reprend ses droits et redonne du plaisir, là où avant, il faut l'avouer... Un traumatisme a légèrement troublé ses perceptions. Ses yeux se focalisent donc sur ses gestes, et sur ses doigts. La douceur d'un galon a quelque chose de très délicat.
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Arsene_
Il délace, donc, délicatement, la chemise. Et la fait tomber, tout aussi doucement. Ne pas la brusquer, petit animal sauvage qu'elle est.
Le spectacle qui s'offre à ses yeux est sublime.

Sa peau diaphane est sublimée par les rayons de Lune. Ses petits seins pointent fièrement.

Il la serre à nouveau contre lui, nouvelles sensations que la sentir à moitié nue. Il ferme les yeux et profite de l'instant, avant que ses lèvres ne rejoignent celles de sa belle.

Ses mains, elles, se posent dans son dos dénudé qu'elles câlinent tendrement. Il ne veut que tendresse, amour et respect. Rien qui puisse la mettre mal à l'aise.

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Maxine.
Tout est très lent, mais tout va pourtant beaucoup trop vite. Et s'en rendant compte, l'une de ses mains le repousse et le tient loin d'elle ; loin... à distance d'un bras.
Comment expliquer ce qui se passe dans sa tête? Il n'y a pas beaucoup de façons de le dire. Elle a peur, ou pas envie. Non, ça n'est pas ça. Elle n'a pas peur de lui. Elle a peur des échos ou des réminiscences que ça soulèverait.
Alors il est là, au bout de son bras, et elle se couvre et elle se cache. La honte sous forme d'un chaperon rouge et chaud couvre ses épaules et son cou, elle a deux taches rouges sous les yeux. Joues tuméfiées et brûlantes.

Il faut tout réapprendre.
Et, comme des étapes, les vivre doucement, se les réapproprier. Dominer chaque geste pour l'accepter, et finir par l'apprécier.
Elle le regarde.


Ça suffit.


Cela dit, ça ne suffit pas vraiment. Elle sent qu'elle veut un "plus", mais elle ne veut pas le gâcher. Il s'agit de ne pas avoir peur à un moment, il s'agit de ne pas faire d'erreur, ne pas les confondre, ne pas voir un visage à la place du sien. C'est Arsène qu'elle a en face d'elle, c'est à lui qu'elle doit penser.
Elle prend sa main, la pose sur le matelas. Et fait de même avec l'autre. Repose loin d'elle ses bras. Et puis, toujours couverte du drap, elle se serre contre lui.


C'est moi qui fait.
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Arsene_
Et voilà...il pensait que faire preuve de tendresse suffirait. Mais visiblement pas. Il s'était attendu à ce genre de réaction de sa part, aussi n'est-il pas surpris. Ni en colère. A force, il la connaît. Il est capable d'anticiper la moindre de ses réactions. Ou du moins de ne plus en être étonné.

Ça suffit.

Elle commence par asséner quelque chose de manière péremptoire. Elle fait toujours ça. Mais elle se radoucira. Il en est certain. Elle le serre contre lui...

C'est moi qui fait.

Et voilà. Il le savait. Comment ne pas fondre devant ce mélange de force et de faiblesse ? impossible. Alors il fond.

Et il la laisse faire. Parce que oser même penser pouvoir la contredire est complètement illusoire.

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Maxine.
Elle entreprend la marche des bras et des mains comme s'il s'agissait d'une danse, le possédant à la manière d'un automate, ne le prévenant pas... Gare! Je jouis de toi. Tout à coup, là, par acoups, sans comprendre ce qui t'arrive, tu crois peut être à une erreur. Tu crois qu'elle met ta main sur le lit parce qu'elle a trop peur de toi ; qu'elle te repousse et va te dire impeccable virginité, qu'elle va te dire angoisse, traumatisme, tu crois peut être qu'elle se colle à toi dans la plus pure des platoniques étreintes ? Tu crois qu'elle t'évite, qu'elle te touche sans aucun sens, mais qu'importe si elle ne te méprend pas, si elle ne fais que te frôler. Tout à coup les gestes sont sans importance, les regards prévalent.
Elle plonge ses yeux dans les siens, sait déjà ses iris, le trait de ses paupières, la révérence pileuse brune, elle connait presque tout.

La voila à la même place, la voila sans avoir avancé. La narratrice se sera bornée à dire ce qu'elle ressentait, le flot d'émotions, le flot ininterrompu et vaste de ces émotions brutes et brutales, comme de deux vagues ou tonnerre qui le foudroieraient tandis qu'elle le regarde. On ne peut pas dire qu'elle fait autre chose que le regarder ; elle ne fait que ça. Mais ce que est énorme.


Arsène?


Elle fait glisser sa nuque dans son cou, s'y love, s'y installe. Elle va rester contre ce cou jusqu'à la fin du monde.

Serre moi fort.

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