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[RP] Rendez-vous.

Arsene_
Ils dansent. Elle l'a emmené, sans prévenir, dans une danse nuptiale. Sans musique. Simplement le lent mouvement des bras, des mains, qui évoluent, douces volutes dans l'air de la chambre. Ballet incongru mais ô combien sensuel.

Jusqu'à ce que le ballet cesse. Et que ses yeux, intenses, se plantent dans ceux du jeune homme.

Qu'elle dise 3 petits mots. Son prénom. Et une invitation.

Alors il la serre, contre lui. Et ses mains se glissent dans sa chevelure. Et ses lèvres, à leur proximité, murmurent à l'oreille de la belle des mots doux. Où il est question de beauté, d'amour, d'envie...de beaucoup d'envies...

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Maxine.
Les envies des hommes formulées, donnent à la fille une envie de gerber. Ou presque. Mettons un peu plus de poésie ou de métaphore à expliquer la chose : la primitivité des hommes, dit-elle, se trouve dans leur façon d'énoncer leurs désirs et d'y céder. Selon elle, il n'est pas de plus profonde preuve d'amour que d'avouer sa tendresse et ce à quoi elle mène le corps ; alors cette facilité masculine à dire leurs envies, comme on lance une perche sans foi ni véracité, elle trouvait cela répugnant. Elle aurait pu, donc, trouver Arsène repoussant parce qu'il le lui avouait -et d'ailleurs, le première battement de son cœur à la suite des mots prononcés s'était évertué à le fuir- mais elle n'en fit rien. Elle le trouva sincère, elle en fut touchée.
Ce simple bonheur aurait pu suffire à ravir son corps entier.


Demain, dit-elle alors. Demain je voudrais qu'on réfléchisse à quel noble on visitera en premier.
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Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Arsene_
Soupire. Il y a parfois des moments où le dompteur fatigue, ou il s'épuise face à la vitalité et la force de la bête sauvage qu'il tente de domestiquer.

Toutes proportions gardées, Arsène capitule. Il n'a pas envie de faire de ce moment un combat, une lutte acharnée où chacun campe sur ses positions. Ca n'est pas sa conception de l'amour et de son expression corporelle. Il ne veut pas de ça.

Alors il s'écarte doucement et s'assoit en tailleur sur le lit. Il plonge son regard dans celui de Maxine et lui sourit.


Non, parlons-en maintenant, veux-tu ?
Tu les as vus, tu leur as parlé. Dis-moi lequel, en premier. Celui où l'on prendra le moins de risques avec le maximum de gains.

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Maxine.
Elle est aussi apte à faire deux choses à la fois.
La première, c'est raconter sa discussion avec Arnaut de Malemort et les avantages probables qu'il y aurait à travailler chez lui. Elle décrit les bijoux et l'argent qu'elle a vu sur le jeune comte, et elle décrit les étapes qu'elle imaginerait pour les lui prendre. A première vue, l'idée serait d'intégrer la mesnie en tant que domestique, et sous cette identité... Jeanne Daur... Lui voler quelques pièces précieuses. Mais pas trop. Trop ça peut être dangereux.

La seconde, c'est le regarder et sentir une voie au fond d'elle qui dit "Et puis défection!"
Et puis défection, elle l'aime, défection défection défection. défection. Elle lui dit. Je t'aime. Elle lui redit. Je t'aime. Elle est grave fleur bleue, bisounours, c'est même dégoutant. Ça dégouline de bons sentiments dans tous les sens. C'est écœurant d'aimer autant. Ça fait peur. Très peur.


Je t'aime Arsène. C'est complètement hors de propos. Maintenant que c'est clair, je dois te dire que j'ai envie de voler Arnaut de Malemort,
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Arsene_
Il passe une main nonchalante dans ses cheveux. Souvent femme varie. Il paraît. Non. C'est sûr, en fait. Passer du coq à l'âne en si peu de temps, seule une femme en est capable. Un homme, incapable de faire deux choses à la fois, ne peut se concentrer que sur le "je t'aime" ou sur le "je vais voler Arnaut de Malemort". Mais pas les deux, ça n'est pas possible, pour un homme.

Il a un choix cornélien à faire, là, tout de suite : répondre à son "je t'aime", ou discuter avec elle des modalités du vol ?

Rapide réflexion. S'il lui dit "moi aussi, je t'aime, Maxine", ce qui d'ailleurs est parfaitement vrai, ils passent potentiellement à côté d'une manne non négligeable en ces temps de crise.

S'il rebondit sur l'organisation du vol, nul doute qu'il passera à côté de l'expression corporelle de l'amour qu'ils se portent mutuellement.

Cruel dilemme...

Il prend sa décision et se lance.


Comment vois-tu la chose ? dois-je intervenir ? quand ? comment ?
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Maxine.
Elle mit une éternité à répondre. Une très très longue éternité pendant laquelle elle eut le sentiment -injustifié, peut être, peut être pas?- qu'il avait tapé à coté de l'acte qu'elle aurait voulu. Peut être que c'était un acte manqué songea t'elle. Mais elle préférait, et ce depuis longtemps, se dire qu'ils étaient simplement assez différents pour qu'elle ne comprenne pas immédiatement ses réactions ; et peut être était-il d'accord avec cette idée. Peut être devait elle simplement prendre son temps avant de répondre, pour comprendre, pour accepter.
Elle le fit.


Je pensais intégrer sa mesnie pour établir un plan des lieux. Puis bouger les objets de place en place jusqu'à ce qu'il ne sache plus où ils se trouvent, ou profiter d'un déménagement vers un autre fief pour lui voler quelques pièces, qu'en penses-tu?


Elle fit une moue du bout des lèvres, dardant vers le plafond. Son regard et son ton trahissaient une certaine habitude que son inaliénable passion pour le vol n'arrivait pas à ternir. Elle aimait cambrioler les gens, c'était sûr, mais devait peut être trouver leurs larcins trop petits. Plus, elle voulait plus. La quotidien ne lui convenait plus.

Quel rôle veux-tu jouer Arsène? Noble, gueux, bourgeois, marchand? Veux tu que l'on se connaisse ou que l'on ne se connaisse pas..? Ce disant, elle roula sur le ventre vers lui, mettant son menton dans l'une de ses mains. Elle n'était pas bien jolie, avec les traits de sa mère, mais elle avait quelque chose dans les yeux qui suffisait pour le reste.
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Arsene_
Ne pas l'effrayer. Ne pas provoquer de sentiment négatif pour elle, avec elle. Il détesterait que ses mains soient source d'angoisse, qu'elle tremble à les sentir sur son corps. Alors il patiente, créant diversion pour dissiper le malaise. Pour elle il ne veut être que tendresse et amour. Rien de négatif, surtout. Jamais.

Il l'écoutait, souriant. Indubitablement elle avait du talent, une imagination certaine pour ce qui tenait aux larcins.

Il hocha la tête à toutes les idées qu'elle émit.

Le contact de son visage, dans la paume de sa main, le fit frissonner. Non de peur. Elle créait en lui des tas de sentiments différents, mais jamais la peur. Ses yeux...son regard. Ses yeux à eux seuls forgeaient ce qu'était la jeune femme. Un puits dans lequel on pouvait s'abandonner sans réfléchir. Miroir de l'âme...


Je serai le bourgeois, mon amour, devant lequel il voudra parader, montrer ses ors et ses richesses. Cela nous donnera de précieuses indications sur ce sur quoi nous pourrons faire main basse, qu'en penses-tu ?

Ce disant sa main, délicatement, remonte en une douce caresse sur sa joue et remet en place une petite mèche rebelle, dans un sourire emplit d'amour.
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Maxine.
Le frisson ne lui échappa pas ; les changements physiques ne lui échappaient jamais. Elle voyait les pupilles se dilater ou les muscles du visage se contracter, même imperceptiblement. Sans savoir trop où, sans savoir trop pourquoi, la fille était capable de mettre un mot sur les réactions faciales et les mimiques de visage, ou les gestes brusques et involontaires. Elle connaissait un peu des pulsions modérées des gens qu'elle croisait ; elle s'en servait pour les voler ensuite.
Connais bien ton ennemi.

Mais Arsène c'était différent. Pouvait-elle lire les visages des autres qu'elle ne pouvait pas avec lui. Savait-il trop mentir? C'était possible. Et probable. Savait-il jouer au même jeu qu'elle? Savait-il lui cacher ses émotions? Peut être. Ou peut être ne les connaissait-il pas lui-même. Allez savoir... Mais ce qui comptait pour cette fille, c'était qu'elle ne comprenait rien à ce frisson. Eût-il été sa mère, qu'elle aurait dit "angoisse". Un passant, "fraicheur". Sa sœur, "agacement". Mais il n'était ni angoisse, ni fraicheur, ni agacement. Arsène était tout autre chose...


Oui d'accord.
Elle repensa à ce frisson.
Comment comptes-tu te présenter à lui?
Elle repensa à ce frisson. Qu'est ce que cela voulait dire?
Tu as froid ?
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Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Arsene_
Il se perdait dans la contemplation de l'être aimé. Il voulait imprimer dans son esprit chacun de ses traits. Pour, qu'une fois les yeux fermés, son image apparaisse dans son esprit aussi fidèlement qu'en réalité.
Avait-elle compris que leurs "affaires" passaient au second plan ? que ce qui l'intéressait, lui, le motivait, c'était elle. Qu'entreprendre telle aventure n'avait de goût que si c'était avec elle et nulle autre personne ? qu'il aimait cette proximité que cela leur offrait ?
Tout cela passait donc au second plan, mais il fallait bien répondre à ses questions.


Et bien...je compte lui proposer l'affaire du siècle, quelque chose que personne ne pourra refuser. Un investissement sûr, qui rapporte beaucoup. il ne pourra pas faire autrement que d'accepter et dévoiler son jeu...

Et non, je n'ai pas froid, loin de là même. Ta seule présence me réchauffe, tu sais Maxine ?

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Maxine.
Il y avait une petite différence d'âge entre eux deux.
Petite... Ou moins. Cela dépendait des moments, cela dépendait des expériences. Et bien que le nombre en lui même n'ait aucune importance, la fille elle, trouvait qu'il pouvait en revêtir une certaine en quelques occasions où elle, sans même le vouloir, avait une réaction puérile et enfantine qu'elle se reprochait ensuite non pour son fond, mais pour son retentissement. Qu'elle se reprochait ensuite en preuve de son plus jeune âge. C'est vrai que physiquement, l'un à coté de l'autre, il y avait une différence. Aussi parce qu'elle n'était que de taille moyenne. Et bien qu'elle ait toujours les joues bien creuses, et les traits marqués, une certaine rondeur sur les pommettes caractéristique de l'enfance pouvait être, justement, fort remarquée en ces moments candides.
Comme celui-ci.


Chaude comme la braise !


Elle rit. N'est ce pas une qualité que l'on confère aux catins, dis? Le taquina t'elle en baissant les yeux vers le sol.
Et puis, reprenant le fil de cette discussion fort intéressante, elle ajouta.
Bon, dormons maintenant. Demain j'irai chez ce comte pour faire le tour de sa propriété.
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