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[RP] Phobie frigidarofromagère et autres folies culinaires

Ellana...
Youhou! Un cousin empoisonneur professionnel! C'te classe.
Mais...mais...sa réaction n'est pas vraiment celle qui fut envisagée lorsque le fromage a tenté une approche avec lui. Ouvrant grand les yeux Ella fut prise d'un malheureux soupçon de remord quand elle vit dans quel état une bouchée rikiki l'avait mis. Les lèvres se pincèrent et la jeune femme fut prête à lui dire de tout recracher et même, chose relativement rare, de faire une tentative non pas de suicide mais d'excuse.

Quand elle dit que sa bonté légendaire la perdra un jour, c'est pas un mensonge! La preuve, elle n'avait pas eu le temps de remarquer le visage déformé de Constantin avant que ce dernier expulse tout ce qu'il avait avalé jusque là. Au moins c'était chaud maintenant...Et sur sa robe en plus. Charmant..oh tient un p'tit pois! Entier en plus, jackpot!

Malheureusement il n'est plus temps de s’appesantir sur le voyage surprenant qu'à dû faire ce petit légume avant de venir s'échouer là. C'pas comme si elle avait failli se faire percer la main après tout, le Très Haut nous a donné deux mains, il devait bien se douter que la seconde servait uniquement de roue de secours. Ça semble évident pourtant.

Naaaaaan! Arretez de rêver! Ella s'en tape des petits pois! Elle s'en tape de l'utilité que peut avoir une main! L'autre truc de la famille ose l'insulter! Le plouc! Et détail pratique elle est couverte de vomi...s'il sort vivant de ce qui va suivre il était bon pour lui payer deux robes. C'est le moment de faire les comptes maintenant, 50% Auditore nous donne donc du psychopathe et on en rajoute encore 45% à cause des plumes. Conclusion : à mort.

Avec un grognement, spécial Auditore hein, la Bleue alla s’étaler dans l'herbe avant que le plat froid s'en prenne à sa gracieuse personne. L'instant d'après elle se saisit elle même d'un autre plat...on ne change pas les vieilles habitudes, dans d'autres circonstances elle aurait eut sa rame avec elle. Le concept est un peu le même dans le cas qui nous intéresse aujourd'hui. C'est donc en jurant qu'elle vida le bidule censé lui servir d'arme, et c'est encore en jurant qu'elle avança vers Constantin pour lui abattre à plusieurs reprise sur la tête.


Allez crever!!!

Ils allaient bien se moquer de lui au paradis s'il montait avec des bouts en moins pfeu bien fait. Il croit qu'il va s'en tirer avec quelques coups? Mouarf surement pas! Une folle n'est une bonne folle que si elle fait de temps en temps quelque chose de...de fou parfaitement.

Notre psychopathe préférée profita donc d'un moment d’inattention pour enfoncer sauvagement les dents dans l'épaule de son hôte. La joue aurait été drôlement plus facile mais il aurait dans ce cas fallut un contact rapproché avec les poils ornant celle-ci.

Erk...faut pas pousser Ramou dans les orties namého.

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Constantin
Au premier coup, Constantin vit des étoiles. Enfin plus des éclairs qui lui vrillèrent le regard. Au second coup, il tenta de se protéger avec son bras, mais cela n'empêcha pas le troisième coup de tomber dans "Booiiing" retentissant.

Un peu chamboulé et la tête en vrac, l'Homme-au-vomit, tel qu'il voudrait qu'on le surnomme maintenant, se dit qu'il était temps de passer aux choses sérieuses. Cette fois çi, elle finirait dans la rivière, attachée à la chaise roulante. Avec du poulet froid dans la bouche pour pas l'entendre hurler.

Et des p'tits pois dans les narines avec du persil.

Ho non ! Il ne la jetterait pas dans la rivière, il la ferait rôtir et la renverrait en Bourgogne pour qu'ils l'a bouffent ! En voilà une idée qu'elle est bonne.

Le diacre, chancelant sous les coups de plats, adressa une rapide prière au Très Haut...

Ô, Très Haut tout puissant,
Permet moi de l'assassiner
De lui faire rôtir les entrailles
De la...

RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! *ceci est un "raaaaah" mental*

Elle venait de planter ses crocs pointus dans son épaule, perçant le sublime tissus de florence qui lui servait de robe de diacre. Une larme monta aux yeux du diacre, tandis qu'il cherchait à se dépêtrer de cette malade mentale, cette folle dingo, anthropophage... et tout en se démenant, il hurla...


Mais lâchez moi ! Espèce de...Aaaaaaïe ! diiingue !

Mais elle tenait bon, la maraude ! Elle tenait bon, et pire, plus il s'agitait, plus elle enfonçait les dents. Constantin n'eut pas d'autres solutions...

Il planta lui aussi ses dents acérées dans l'épaule de sa cousine. Aussi étaient ils tout les deux en train de se mordre l'épaule, dans une danse ridicule mêlant douleur et haine, sous le regard mortifié d'Emile et de la servante.

A savoir, tout de même. Quand un Auditore mord sa proie il ne la lâche pas avant qu'elle soit morte. Et vu qu'ils étaient tout les deux du même sang...

La partie de dents en l'air promettait d'être longue....

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Ellana...
Un grognement étouffé par ce qui semblait être un bout d’épaule franchit les lèvres d’Ella, il fut accompagné d’une horrible explosion de douleur entraînant bien malgré elle un enfoncement proportionnel des dents dans la chair familiale.

A ce stade, toute dignité avait disparue, elle était prête à fondre en larmes pour apitoyer son adversaire aux dents pointues. Et meeeeerde ! Leur position n’était pas la plus idéale pour permettre un semblant de « tentative pour arrêter la guerre ». Tant pis, pas la peine de faire la difficile, tous les coups sont permis. Donc elle ne chipote pas, elle ne fait pas non plus preuve d’un énorme courage, elle réagit comme toute femme confronté à des cheveux longs qui leur chatouillent désagréablement le nez…elle les tire méchamment en arrière !


Chaïe !! Chachez choi !

C’est pas pour rien qu’il est généralement très mal vu de parler la bouche pleine. Il a au moins saisi le principal ? Elle pourra toujours lui demander quand ils seront réconciliés et si aucun des deux ne clamse. Oui oui, parfaitement, demain ils deviendraient les meilleurs amis du monde pour toute toute la vie entière. Mais dans le doute, c’est au tour de la jeune femme de prier.

« Pitié laissez-moi lui arracher la tête et tout ce qui peut l’être !
Promis personne n’en saura rien…on zigouillera aussi les domestiques.
C’était un regrettable accident.
Non ?»

Hiiiiiiiii j’ai maaaaaaleuh ! C’est une supplique parfaitement mentale, si elle se devait de commenter en direct elle dirait que tout allait bien, que c’était une situation VACHEMENT courante. On y croit…

Pas question de mourir là, comme ça, il ne reste qu’une solution, à part frapper en dessous de la ceinture. Pourtant ça semblerait correspondre au contexte, ils n’étaient plus à un coup bas près hein. Mais à en juger par la réaction à la douleur d’Ella, il était presque certain que le cousin réagirait d’une manière plus ou moins similaire.

La scène qui va suivre sera extrêmement douloureuse pour les deux protagonistes.

Il paraît que la Bleue à la tête dure…c’est le moment ou jamais de valider cette thèse : elle relâcha doucement la pression de sa mâchoire. Est-ce un réflexe Constantinien d’adopter la même attitude ? Ou alors c’est juste pour pouvoir respirer hum… Quoi qu’il en soit, elle profita pleinement de ce petit relâchement en dégageant minutieusement son épaule, les yeux se fermèrent avec une grimace d’appréhension et…VLAAAAM !!! grrr!

Oh…une rame avec de petites ailes blanches et une auréole…



[Bonjour !
Smiley retiré par mes soins (cf. Règles d'Or). Bon jeu, bon RP !
Modo Grimoald]

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Constantin
Des rames et des étoiles...

Constantin trébucha vers l'arrière, et tomba prestement sur son séant. Qu'était il arrivé ? Une vive douleur vint lui vriller le petit cervelet. Quand elle avait relâché sa morsure, il avait fait de même.

Grave erreur.

Très grave erreur...

Maintenant il était à terre, et comme tout bon combattant il n'aimait pas se retrouver dans une position d'infériorité. Il se releva, non sans quelques difficultés... Puis, pas très stable, il fit face à Ellana... La vile et mauvaise Ellana.


Soit, la situation est allée trop loin. Je vous prie de m'excuser de m'être emporté. Mais j'ai une vive peur du fromage... Une peur panique, je dirais même.

Voyant que le danger était, pour l'instant, éloigné, il prit appui sur la table, et se servit un verre de vin. Non sans regarder tout ce qu'il pourrait trouver comme arme pour se défendre, en cas d'attaque surprise...

Peut on tuer quelqu'un avec une miche de pain ?

A essayer. Au cas où.


Voyez vous, je considère tout ce qui provient d'une bête produisant du lait comme nuisible et marque du Démon. Je sais que c'est absurde, mais si on se penche bien sur les écrits la vache est toujours présente dans les plus grandes catastrophes de l'humanité. Pompei ? Toutes les vaches ont survécus. Les Vêpres Siciliennes, les vaches et les brebis ont survécus et pire, elles ont toutes refusées de témoigner... Bref, vous l'aurez compris, le pire ennemi de l'homme, c'est la vache. Et le fromage, c'est le subtil élixir qui, petit à petit, rend l'homme dépendant aux vaches. Les vaches veulent asservir l'homme...

De ses grands yeux élargis, sûr de ce qu'il avançait comme preuve de la culpabilité bovine et ovine, il ne faisait aucun doute que le diacre de Montmirail était fou. Oui, fou à lier...

Notez que je n'ai pas une totale confiance en la race des poules non plus.
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Ellana...
Si l'un pu se relever, l'autre en revanche eu déjà plus de mal.

Il fallut quelques secondes à Ella pour reprendre ses esprits, les quelques secondes qu'elle imagina lui être fatales quand elle Le vit se redresser. Mais à la stupeur générale et sous les yeux d'une Bleue médusée, ce sont des excuses qui franchirent les lèvres du cousin. Hum...des excuses. Tsss qu'il aille se les enfoncer dans le fondement ses excuses! Le fromage avec! Avec peut-être une rame pour bien faire remonter le tout...qu'il crève! Si seulement elle avait pu être au courant de cette peur parfaitement irrationnelle elle serait venue, non pas avec un fromage, mais avec une vache. Une vache dressée à zigouiller les personnes psychologiquement en vrac gniark.

Sans cesser ses jérémiades scandalisées, Ella tenta de se relever le plus dignement possible, ignorant l'odeur nauséabonde qui se dégageait de ses vêtements souillés. Une fois sur pieds, elle s'approcha doucement de la table, d'une démarche assez lente pour pouvoir réfléchir. Inutile de poursuivre leur petite guerre pour le moment certes, mais pour bien montrer qu'elle était prête à se défendre en cas de nécessité, elle écrasa sa main sur la miche de pain non sans souhaiter un cours instant que ce fut la tête barbue à la place.


Mon..cher, très cher cousin...

On censure la suite? Nooooon rhooo!

Je serais plus que ravie d'exterminer toutes les vaches du Royaume avec vous pour renforcer les liens familiaux...Mais je suis sur le point de vous enfoncer les doigts dans les yeux d'un geste parfaitement maîtrisé. Tachons d'éviter ce genre d'emportement non? Alors...s'il vous plait...trouvez moi quelque chose pour que je puisse me changer...ET VITE!

C'est maintenant qu'il faut exagérer pour le faire pleurer, si les choses se passent bien il est bon pour passer toute une vie à se confesser. Bien fait.

Et je veux prendre un bain.

Faisant virevolter les cheveux plumés, et avec quelques éclaboussures, les lèvres tremblantes, les yeux embués...en somme une moue à faire fondre le plus solide des coeurs, elle recommença à fixer son cousin, retenant un rire diabolique. Et vlam! Culpabilise maintenant! Gnéhéhéhéhéhéhéhé!

Mais bordel qu'est ce que ça pue...

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Constantin
Une telle violence dans ses propos n'était pas pour déplaire à Constantin. Du sang, des larmes et de la bile, voilà ce que réclame un Auditore !

Vous changer ? Mais bien sûr, Ellana... Permettez que je vous appelle Ella...

Il lui tourna le dos, ce qui en soit est tout aussi risqué que de se jeter déguisé en Aristote dans une mêlée d'hérétiques. Faisant signe à la servante, qui semblait secouée de spasme de panique, il lui fit signe d'aller dans la masure, chercher de quoi habiller sa cousine. Elle lui renvoya un regard d'impuissance, il n'y avait pas de robe pour de noble dame dans la maison de Constantin. Quelle niaise !

Hé bien apportez lui une robe de moine... Et préparez lui donc un bain... Elle dégage une odeur de fromage qui me donne la nausée...

Bien sûr, qu'elle entendait tout ! Bien sûr ! Lui vomir dessus n'était pas la meilleure chose à faire. Mais il était certain qu'un petit déplacement de la trachée lui permettrait d'expulser ce qui lui restait dans le bide... L'ex archidiacre se tourna vers elle et afficha un sourire de façade parfait. Il vida le verre de vin qu'il s'était servi et, d'un geste ample et exagéré de la main, il l'invita à s'asseoir... La miche de pain était en miette. Son courage aussi...

Vous serez à l'aise dans quelques instants.

Il lui fit un sourire et se resservit un verre, ce qui agrava sa nausée. Au point où ils en étaient...

Ma foi, il me faudrait consulter un chirurgien, car, voyez vous, ce n'est pas la première fois que je suis l'esclave de cette peur. Il y a de cela 15 ans, quand j'étais encore poupon et qu'aucun poil n'ornait mon sublime visage, j'ai poussé une servant dans l'escalier. Elle cherchait à me farcir comme une oie d'une liquide visqueux et odorant à base de fromage. Je sais que certains spécialistes s'acharnent sur leurs victimes...heu... patients pour extraire d'eux toute peur ... Ils recourent parfois à la magie, ou aux pouvoirs des Saints. Quoi qu'il en soit, après avoir failli vous tuer pour une question de nourriture, j'ai grand désir de m'affranchir de ma panique du fromage...

Mais la servante revenait déjà, avec une robe de bure brune, et une cordes. Vieux souvenir, quand Constantin était encore novice auprès des Thomistes.

Voilà ma cousine chose qui vous siéra à merveille ! Le bain est il prêt ?

Point encore, Monseigneur...

Hé bien, ma foi, aidez là à se dévêtir, derrière cet oranger, là bas. Et une fois cela fait, apportez une poularde froide à ma cousine, elle doit mourir de faim !

Schfrriiit, schfriiit... fit la barbe qu'il gratta avec un regard songeur.
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Ellana...
    Bluff, nom masculin : Parole, attitude qui cherche à impressionner en faisant illusion.

Dans le cas qui nous intéresse il s’agit de pousser encore plus loin l’expérience de telle manière que la victime reste pétrifiée à l’idée que l’objet du bluff puisse se réaliser. Et alors là, du grand art à la Ella, dangereux et extrême, dangereux dans la mesure où Constantin pourrait se montrer réticent à exécuter les demandes de sa très chère cousine exhalant une subtile odeur fromagère apparemment. Bref n’allez pas croire qu’il parlait à l’instant dans le vide, bien sûr que non, la jeune femme venait d’apprendre grâce à ses paroles que les mioches ne naissaient pas avec de la barbe. Voilà qui anéantissait de longues années de croyances farfelues, il avait été bien plus facile de se dire que les hurlements accompagnant parfois les accouchements étaient entièrement dû aux frottements d’une barbe à l’endroit stratégique. 'Fin ça pique quoi.

Reprenons donc, comme il le lui avait été suggéré la Bleue s’était réfugiée derrière un arbre pour se débarrasser au plus vite de la robe souillée, s’efforçant de la toucher le moins possible. Jusque-là, tout va bien, surtout si l’on fait abstraction de la piètre cachette, les oranges allaient pouvoir se rincer un peu les yeux si tant est qu’ils existent. Certes elle aurait pu se plaindre d’être traitée de cette manière, je sais pas vous mais la plupart du temps on soigne un peu mieux ses invités, les laissant même regagner la vaste demeure pour se changer. Eh ben non, la Cousine doit se contenter d’un oranger. Mais quand la servante constantinienne vint lui présenter sa tenue de remplacement elle interrompit ses grognements mécontents pour la dévisager, restant muette d’effroi cette fois. Nue, sans voix et scandalisée. Pas de doute, il essayait de la pousser au blasphème en lui filant une robe de vieux religieux, en tout cas ça y ressemblait fortement.

La miche de pain était en miette. Son courage...pas du tout.

Lui collant la robe dans les bras et agitant la main pour faire déguerpir la petite servante, Ella sortit de sa cachette improvisée seulement drapée de sa nudité, –et d’une paire de bottes pour lui donner une allure encore plus classe oui -. Elle fit fièrement quelques pas en direction de la table, il ne lui restait que ça après tout, une bonne dose de fierté pour cacher, quand même, un léger embarras.


Avant toute chose…Moi, je n’ai peur de rien non, absolument de rien.

Alors maintenant, vous allez me faire le plaisir de me trouver une tenue digne de ce nom. Que ce soit clair, si je dois m’y coller c’est entièrement nue que j’irai frapper à toutes les portes ! Et je n’hésiterai pas à dire d’où je viens pfeu. Avec un peu de chance votre fiancée apprendra bien vite qu’une femme dénudée a passé l’après-midi chez vous. Vous imaginez un peu le scandale ? Je n’aimerai pas être à votre place mon pauvre cousin.


Petite pause dramatique dans le discours.

Heureusement que Dieu m’a doté d’une âme des plus charitables, j’ai bien l’intention de barboter longtemps dans mon bain. Vous savez ce qu’il vous reste à faire ? A vous ou à n’importe qui d’autre d’ailleurs. Et plus vite que ça !

Oh et après ça, je souhaite vous accompagner consulter je ne sais quel charlatan. Aussi étrange que cela puisse paraître et ayant moi-même résisté à l’envie de vous envoyer rejoindre le Très Haut pour une question de nourriture j’éprouve désormais le besoin de combattre mes démons. Ne vous inquiétez vos poils ne sont que des démons annexes, il me semble nécessaire de se focaliser en premier lieu sur l’angoisse des aliments froids. Angoisse et dégoût. Je me pose bien des questions vous comprenez…ai-je failli me noyer dans un bol de soupe froide en étant encore haute comme une ramounette ? (Comprendre ici une petite rame) L’odeur qui se dégage avant la cuisson d’un plat me répugne profondément…et puis c’est comme l’eau ! On ne consomme pas quelque chose qui n’est pas cuit et bien cuit ! C'est la règle des règles. L'obligation ultime en matière de repas.

Hum et donc ? Voudriez-vous me faire le plaisir de m’accompagner auprès de mon eau chaude avant de contacter votre chirurgien? Je commence à avoir froid à quelques extrémités…

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Constantin
Alors que sa cousine bleutée s'en était allée vers d'autres horizons plus orangés, Constantin dégustait avec un regard friand son sixième verre de vin rouge. Il pensait à sa mère, à cet instant précis. Sa mère qui, dès sa naissance avait dit "S'il passe l'hiver, il deviendra Pape !" Et Constantin, de ses doigts mi florentins mi berrichons, avait bien failli devenir Evêque. De fait, la théologie la passionnait, la vie des Saints était son livre de chevet, la pureté d'Aristote sa raison d'être et l'exemple de Christos, un preuve que l'espoir valait tout. Quand Deli était apparue dans sa vie, chamboulant ses désirs de devenir Moine Thomiste, il avait craint que son amour pour Dieu ne décline. Fort heureusement, rien de tout cela.

Deli avait sublimé sa foi.

Un peu saoûl, il s'imaginait marié avec elle. La voir porter son enfant. Il s'imaginait l'assister dans ses tracas, l'aimer comme on aime une soeur, l'adorer comme on chérit la Mère de Christos, Maria.

Sa Sainte, c'était Deli. Que de pensées oisives, sur la beauté du Monde, sur la Divinité et le respect franc de la morale. Sur l'avenir serein des honnêtes gens...

Paire de nibards.

Le verre de vin à quelques centimetres de ses lèvres, Constantin écarquilla les yeux. La servant s'enfuit, une robe de moine dans les bras, paniquée par la situation. Et de fait, la situation prenait un tour pour le moins désavantageux pour le diacre. Etait ce bien ce qu'il croyait ? Sa cousine, nue, devant lui ? Il déglûtit de gêne, quand elle lança sa diatribe enflammée, faisait virevolter son imposante poitrine, au rythme de ses paroles assassines.

Paniqué à l'idée que Deli, sa chère et tendre, ne lui impose sa faucille et se serpe de vigneronne entre ses deux yeux auparavant innocents, il se leva et détournant le regard, dit :

Ma cousine, avant, j'étais pur de la vision d'une femme nue. Je n'avais jamais vu cela, et je n'attendais qu'une chose, que ce soit ma fiancée qui m'offre ce présent. Au lieu de cela, vous m'imposez votre nudité, à moi, votre cousin, membre de votre parentèle, comme un cadeau empoisonné me privant de la joie de découvrir La Femme dans toute sa beauté auprès de ma future espouse.

Il déglûtit, rouge de honte et de colère, en fixant un point minuscule sur le mur de la masure.

Si vous étiez un homme, j'aurais réglé ça dans le sang. Bien que si vous aviez été un homme, la situation, déjà fort embarrassante, m'aurait fait mourir de honte. Je vais accéder à votre demande. La servante va vous laver, dans la maison. Et je vais essayer de vous trouver une robe d'Archidiacre. C'est de la soie cousue d'or avec une belle étole en damas rouge. Plus seyant qu'une robe de bure, et puis, sans nul doute, cela vous grattera moins. Vous n'aurez qu'à demander à la servante pour l'arranger en robe de Dame. Entre femmes, vous savez faire cela je suppose.

Il se retourna, et la fixa dans les yeux. Oui oui, les yeux !

Il se peut que notre famille soit atteinte de tares nutritives assez effrayantes. Par cela j'entends votre incapacité quasi intolérant à manger un plat froid et la mienne, outrageusement scandaleuse, de ne point pouvoir manger du fromage. Peut être médecin ou charlatan pourra nous soigner. Il y a à Paris, diverses personnes de cet acabit, capables de petites choses, pour de grandes sommes. Je m'en vais de ce pas quérir le palefrenier, qu'il nous prépare des chevaux. Si nous partons cet après midi, nous pourrons, en allant vite, arriver à Paris avant l'aube.

Evitant toujours la nudité de sa cousine, c'est à dire en regardant pieusement une zone qui s'étalait du front à la base du nez, il ajouta, d'un air assassin et fou :

Mais désormais, sachez le, une chose s'est brisée entre nous. J'avais dans le désir de vous assassiner sauvagement en vous balançant dans un puît, je désire désormais vous découper le bras en rondelle, et vous le faire dévorer en sauce froide et, seulement après, de vous jeter dans un ravin avec votre rame en céleri ramoulade dans le nez. Voyez la mesure de ma colère et de ma honte !

Il se détourna d'elle, allant prévenir son palefrenier qu'il leur faudrait partir.

Hâtez vous, ma cousine, de vous rendre présentable et de cachez ces nichons que je ne saurais voir ! Longue route nous attends, moults dangers nous précèdent, sur les perilleux chemins du Maine...

Et il entra dans la masure, en priant le Très Haut pour que jamais, ô grand jamais, Deli n'apprenne ce malheureux incident...
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