Deedee
- Dieppe, un moulin perdu à la sorti de la ville dissimuler dans les bois, à lécart, loin de lagitation, loin du monde, loin de la vie. Ce petit moulin dans lequel autrefois elle sétait reconstruite, ce même moulin dans lequel, aujourdhui, elle avait trouvé refuge.
Terminer les aller retour successif entre Rouen et Caen, terminer les longues soirées interminables dans son bureau, cloitré entre ce fauteuil et cette table de travail quelle navait presque plus quitté ces derniers mois. Terminé les longues nuits sans dormir à réfléchir et réfléchir aux problèmes insurmontables. Terminé, simplement sa vie consacrée à ce duché Il était temps, plus que temps même de prendre en main sa vie, loin de tout ces faux semblant, faux amis, et ceux qui navait su la trouver que pour leur propre besoin. Il était temps, oui, pour une fois découter ses proches, sa familles, les amis qui lui restait et de prendre soin delle.
Son cousin, si désagréable soit-il lui avait mainte fois répéter quelle suivait la mauvaise voie, quelle laissait passer ses biens les plus précieux et que bientôt tout retour en arrière serait impossible. Ca oui, il navait guère était des plus agréable des cousins, mais il lui avait fait prendre conscience de sa fuite continuelle face a ses enfants
Il était donc temps maintenant De sarrêter, se retourner, et recommencer.
Son fils était presque un homme maintenant. Et que lui avait-elle appris jusque là si ce nest la fuite ou le silence. Elle avait pourtant tant de chose a lui montrer, tant de chose a partager avec lui, entre les chevaux, les joutes, le maniements de lépée, elle avait été a bonne école après tout pour lui enseigner tout cela. Mais toujours occupé, toujours absente, elle se rendait compte maintenant qua presque 12 ans, il devenait un homme, un homme qui bientôt suivrait sa propre voie
Et Briana sa petite princesse quelle avait préféré confié au bon soin de sa marraine plutôt que de la garder près delle Oh combien de fois sen était-elle voulu de cette séparation. Voulu de navoir même pas eu le courage de dire « stop » ne serais-ce quun instant pour lui dire au revoir. Combien de fois sétait-elle effondré seule dans son bureau en songeant a cette enfant qui lui échappé Bien sur il y avait eu ces lettres, quelques lettres écrites difficilement, mais auquel Briana avait répondu, toujours, avec ses mots denfants. Des mots parfois cruel, dur, mais rempli damour et dinnocence. Pour elle aussi elle avait tant, et tant de chose a lui apprendre, lui montrer, tant de chose a reprendre, reconstruire. Briana grandissait, chaque jours une peu plus, et sa dernière lettre lui avait fait comprendre quelle nétait plus la petite fille partie quelque mois auparavant Bientôt une jeune femme se présenterait à elle, sa fille une jeune femme.
Il était temps Vraiment temps maintenant de recommencer...
Le soleil finissait doucement sa course dans le ciel. Une nouvelle journée sachevait, encore une passé si loin de ses enfants. Le front collé à la fenêtre, Adeline observait le manège incessant de ses feuilles rougit qui volait et voltigeait dehors, un spectacle quelle aimait, et navait plus pris le temps dobserver depuis bien longtemps. Depuis Depuis quand dailleurs ? Quimporte, le spectacle qui soffrait à ses yeux était bien plus beau que tous ces sombres souvenirs. Dans quelque jour elle pourrait sans doute parcourir la forêt en compagnie dErwan, Briana et Arthéos aussi. En cette saison il y avait tellement de chose à ramasser dans la forêt. Vivre et soccuper des choses simples, de lessentiel, de cette vie quelle avait simplement laissé de coté.
Oui, dans quelques jours, elle pourrait songer à tout . Recommencer.
Le ciel avait fini par sobscurcir complètement et une douce chaleur sélevait derrière son dos. Le feu dans le cheminée crépitant, Adeline quitta sa fenêtre pour regagner la cheminée et sy réchauffé. Au calme, dans cette maison, elle navait plus de raison maintenant de sinquiéter si ce nest, seulement, uniquement et simplement de ces enfants.
Plume en main, écritoire sur les genoux, assise à même le sol tout près de cette cheminée, Adeline sempressa, dans la douceur de son cocon, décrire une lettre a celle qui pris soin de sa fille, celle qui au fils du temps était devenu une amie.
Dans quelque jours, elle les accueillerait ici et voulait sassurer de leur bien être.
Citation:
Altesse,
Karyaan,
Chère amie,
Je me permets ces quelques lignes, vous sachant déjà en route pour la Normandie, jespère que vous arriverez bien vite et sans encombre. Surtout sans encombre
Comme nous en avions discuté, il y a quelque temps, je vous lavais promis, ma maison sera la votre et pourra tenir à labri votre enfant et ceux qui vous accompagneront. Ce nest quune modeste demeure caché dans les sous bois près de Dieppe, mais je sais que tout le monde y sera à labri.
Jai grand hâte de vous revoir, et revoir Briana. Jimagine que lenfant chétive et timide qui ma quitté il y a quelque mois est devenue presque une jeune fille maintenant, et je ne vous cache pas ma crainte de ce face à face. Vous avez été la première à connaitre mes craintes et mes regrets, la premières a savoir ce que je ressentais de cette séparation, mais voyez vous je crains ces retrouvailles tout autant
Enfin nous aurons tout le temps de voir cela lorsque vous serez là
Prenez soin de vous surtout, de vous et des vôtres, mon jeune garde qui vous aura porté cette missive vous conduira jusquau moulin ou je réside pour linstant. Ce nest quun jeune garçon, mais je lui donne toute ma confiance
Bien à vous,
Adeline de Courcy.
Altesse,
Karyaan,
Chère amie,
Je me permets ces quelques lignes, vous sachant déjà en route pour la Normandie, jespère que vous arriverez bien vite et sans encombre. Surtout sans encombre
Comme nous en avions discuté, il y a quelque temps, je vous lavais promis, ma maison sera la votre et pourra tenir à labri votre enfant et ceux qui vous accompagneront. Ce nest quune modeste demeure caché dans les sous bois près de Dieppe, mais je sais que tout le monde y sera à labri.
Jai grand hâte de vous revoir, et revoir Briana. Jimagine que lenfant chétive et timide qui ma quitté il y a quelque mois est devenue presque une jeune fille maintenant, et je ne vous cache pas ma crainte de ce face à face. Vous avez été la première à connaitre mes craintes et mes regrets, la premières a savoir ce que je ressentais de cette séparation, mais voyez vous je crains ces retrouvailles tout autant
Enfin nous aurons tout le temps de voir cela lorsque vous serez là
Prenez soin de vous surtout, de vous et des vôtres, mon jeune garde qui vous aura porté cette missive vous conduira jusquau moulin ou je réside pour linstant. Ce nest quun jeune garçon, mais je lui donne toute ma confiance
Bien à vous,
Adeline de Courcy.
- La première lettre achevé, elle sempressa de la scellé et pris un second parchemin. Pour sa fille cette fois.
Citation:
Mon enfant,
Ma douce et tendre Briana.
Ta dernière lettre ma laissé une drôle dimpression, et surtout fait comprendre que tu nétais plus là, la petite fille que javais laissé partir il y a de cela quelque mois. Vais-je te reconnaitre en te revoyant mon enfant ?
Je tai demandé certaine chose, je tai assuré que javais besoin de toi, mais il semblerait que tu nes pas compris, quimporte, je le savais, peut être comprendra tu cela lorsque tu seras plus grande, plus âgée, mais en attendant, et bien tu sauras. Tu sauras ce que ta mère pensait.
Briana, cette lettre sera sans doute bien plus courte que les précédentes, je sais quil reste si peu de temps nous séparant encore et je suis impatiente Sacrement impatiente même ! Jai envoyé Roderic vous portez ces missives, et vous conduire jusquau moulin de Dieppe. Je ne sais pas si tu te rappelle ce moulin, tu étais bien petite lorsque nous lavons quitté. Mais ici nous serons bien, au calme et à l abri et puis ton frère sera là aussi, ainsi quArthéos.
Jai hâte ma fille, tellement hâte de te serrer dans mes bras. Hâte de tentendre me raconter tes aventures et tes exploits mais aussi mexpliquer le sens de ta dernière lettre « Rassembler nos affaires » Voilà tant de mystère quil me tarde délucider.
Prend bien soin de toi mon enfant. Bientôt, très bientôt nous nous reverrons.
Ta maman
Adeline
Mon enfant,
Ma douce et tendre Briana.
Ta dernière lettre ma laissé une drôle dimpression, et surtout fait comprendre que tu nétais plus là, la petite fille que javais laissé partir il y a de cela quelque mois. Vais-je te reconnaitre en te revoyant mon enfant ?
Je tai demandé certaine chose, je tai assuré que javais besoin de toi, mais il semblerait que tu nes pas compris, quimporte, je le savais, peut être comprendra tu cela lorsque tu seras plus grande, plus âgée, mais en attendant, et bien tu sauras. Tu sauras ce que ta mère pensait.
Briana, cette lettre sera sans doute bien plus courte que les précédentes, je sais quil reste si peu de temps nous séparant encore et je suis impatiente Sacrement impatiente même ! Jai envoyé Roderic vous portez ces missives, et vous conduire jusquau moulin de Dieppe. Je ne sais pas si tu te rappelle ce moulin, tu étais bien petite lorsque nous lavons quitté. Mais ici nous serons bien, au calme et à l abri et puis ton frère sera là aussi, ainsi quArthéos.
Jai hâte ma fille, tellement hâte de te serrer dans mes bras. Hâte de tentendre me raconter tes aventures et tes exploits mais aussi mexpliquer le sens de ta dernière lettre « Rassembler nos affaires » Voilà tant de mystère quil me tarde délucider.
Prend bien soin de toi mon enfant. Bientôt, très bientôt nous nous reverrons.
Ta maman
Adeline
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Encre sèche, missive seller, Adeline nattendit pas le lever du soleil pour trouver son jeune garde et lui confier la mission daller au plus vite a la rencontre de lordre des Licornes et remettre ces plis a Karyaan et Briana. Une mission
non périlleuse, mais des plus importante aux yeux de la baronne qui attendait
et attendait, impatiente de tout
recommencer.
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