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[RP Ouvert] La vie d'un jeune reclus

Salvaire_d_irissarri
Rostang. a écrit:
- Je suis Rostang Gregoire De Paroy … fils renié et déshérité du Marquis de Paroy***...
Je ne sais si Dieu dans sa miséricorde.... me prêtera vie ou non....
J'ai lutté pour vivre jusqu'à ce moment béni car j'ai une dernière volonté....
Que vous seuls, Messires, êtes en mesure d'accomplir si vous voulez m'en faire grâce....
Je souhaiterais qu'ici devant témoins... vous vous serriez la main... et par ce geste... vous scellerez votre volonté d’aplanir... vos différends pour le bien de Mende...
Deux gentilshommes ne sauraient refuser... à un presque mourant... cette dernière volonté... afin qu'il repose... en paix....
Et quand bien même je survivrai... vous devrez continuer d’honorer votre promesse....
Je ne vous demande pas d'être amis, mais d'être au moins enclins au pardon.



Salvaire lança involontairement sa mèche de côté en maugréant pour lui-même :
J'en étais sur ! Je le savais, je le sentais, je l'ai deviné... Il se demandait aussi comment sortir à présent de ce mauvais pas et comment répondre à cette demande fort incongrue. Il reporta son regard vers l'homme allongé et souffretant.

Que vous soyez gueux ou pas n'a aucune espèce d'importance, ser Rostang. Ne faites donc point votre Louis qui reste seul à penser et à inciter d'ailleurs à ce que les gensses, jamais, ne se sentent proches du fait de cette différence de statut. J'ai moi-même vécu bien long de temps sans aucune noblesse et je ne m'en suis jamais porté si bien savez ? Bref !


Il songea que le moment n'était pas venu de raconter sa triste vie et jetant un regard vers le baron, celui qu'il appelait toujours "le boucher" et sur sa promise, il soupira. Décidant de demeurer tel qu'en lui-même, sincère et droit, il murmura doucement :


De fait, il ne saurait être nullement question ni de pardon, ni de différents, ni de rivalité, ni autres... Je suis qui je suis, le baron Bentich est qui il est et je ne crois point avoir jamais eu de ma vie à m'opposer à lui. Si nous avons échangé trois phrases en salle de noblesse, celà doit être le bout du monde ! Je ne sais qui vous aura mis pareille idée en tête. Un quelconque rapporteur de ragots ou pire encore de pensées malvenues, sans doute ... Fin bon ! Je pense ce que je pense du baron ici présent. Je sais ce qu'il a fait et encore plus ce qu'il n'a point fait. Et une poignée de main n'y changera rien.
... Cela étant, je ne suis pas de ceux qui refuseraient un geste demandé par un presque mourant...


Lui jette un oeil attentif, se demandant tout de même jusqu'à quel point l'homme est vraiment à l'agonie et si.. par hasard... Re-Bref !

Si ce simple geste peut permettre votre retour à la pleine santé, ser Rostang, c'est bien volontiers que je vous le concèderai. N'en demandez guère plus, cependant. Les valeurs de l'honneur et le sens de l'amitié ne me permettront pas d'offenser plus avant la mémoire de l'homme que nous avons occis récemment du fait de ...Re-re Bref !


Et s'interrompant donc, s'approcha du baron Bentich :

Soit ! Je ne souhaite pas que le ser Rostang ne rejoigne mon ami Motshow au paradis solaire. Terminons-en là et accordons-lui donc ce qu'il nous demander, bar Bentich.


S'avance donc, regard clair et posé dans celui du boucher, main tendue, il attend...
_________________
“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Absynthe, incarné par Rostang.



Comme une Ombre...

Absynthe n'avait jamais quitté la pièce, discrète ça présence fut à peine remarqué, surtout par un homme inconscient, pourtant elle est à son chevet et ne le quitte pas des yeux. Mais pourquoi une telle attention ? de la charité ? de la générosité et de la gentillesse ? Surement.... mais est-ce tout ? ... non il y avait plus, et personne ne pouvait en être dupe malgré le mal qu'elle se donnait pour cacher ses affectes.

Elle était fascinée par son épi de blé. Trop intelligent, trop subtile, trop joueur, trop compliqué, trop comme elle, trop.... pour ne pas éveiller la plus ville curiosité à son égard. Elle s'était montré attentionné, cherchant par ce don de soi à le connaitre mieux, et à mérité son attention. Un peu trop curieuse et naïve la belle enfant. Elle avait finit par blesser son amour de baron le laissant emprise au doute. Le pauvre avait du entendre parler du nouveau venu en boucle de la bouche de sa fiancée à qui il avait tant donné. Elle avait même finit par agacer l'objet de sa curiosité à vouloir trop en faire elle l'avait fait fuir.

Elle était naïve et sans doute trop directe, surtout pour une future baronne. Mais elle ne voulait pas de mal. Elle voulait juste savoir, vérifier ses doutes, était il vraiment semblable à elle ?... elle avait assez des soupçons à ce sujet. Elle se reconnaissait en lui et recherchait son contacte par fascination du semblable et du jeu.

Elle s'était livré à lui, en avait fait son confident son partenaire de réflexion et de jeu. Elle connaissait ses doutes, ses blessures, ses quettes,... Et toujours elle était là pour lui... mais pourquoi mourait-il ?...

Emprise au doute, à l'incompréhension et à la peur, elle était là. Elle lui épongeait le front pour le soulager de sa fièvre, elle lui essuyait la bouche et lui faisait boire un peu d'eau quand il toussait, et quand son sommeil devenait trop agité elle lui parlait avec tendresse.
"Schutt chouchou, nous sommes là, tout ira bien, calmez vous... "

Bentich avait été splendide. Du haut de son style sans détour mais efficace, il avait géré la situation de crise d'une main de maitre. C'était un homme d'action et il brillait dans de telle circonstance, il brillait dans les yeux d'Absynthe. Même si évidement, elle ne pu s’empêcher, discrète comme une ombre, de sourire à Suzanne et à Boulga, leur adressant quelques mots de sympathie pour aciduler quelque peu les ordres du baron.

Comme le baron l'avait demandé, elle fit bouillir de l'eau en grande quantité, puis elle disposa tout les baquets qu'elle pu trouver et entoura le malade d'eau bouillante avant de transformer l'air en vapeur d'eucalyptus. Puis quand Suzanne eu finit la tisane à la Bentich, Absynthe aida sa chambrière à faire boire le malade.


Courage mon jeune ami, vous êtes entre de bonnes mains, le baron va vous sauver... vous n'aurez plus le choix de mourir !
Elle cherchait évidement à ce rassurer elle même en lui parlant ainsi.



Un soupçon d’espoirs.

Dans son bain d'eucalyptus, Rostang était chaudement couvert comme l'avait demandé le médecin. Boulga était partie quérir le Baron Salvaire et Bentich continuait de terroriser la pauvre Suzanne en soignant le malade de manière autoritaire. Absynthe entretenait la vapeur en ajoutant de l'eau bouillante, et se faisant, elle virevoltait entre les baquets. Dans cette danse vaporeuse des baquets autour du malade, elle fredonne machinalement une berceuse pour le bucheron agonisant.

Elle vient à son chevet et remarque qu'il respire mieux, mais surtout.... il sourit... Ses rêves semblent doux et distrayant. Mais vous allez mieux ma parole... puis amusée de le voir ainsi réjouit dans son sommeil, elle ajoute Comme j'aimerais lire dans vos rêves cher mie d'opale...

Et sur ce, Salvaire fit son entré.



Citation:
Est-il sur le point de trépasser ? Avez-vous prévenu notre archidiaconesse ?



Absynthe sourit et adresse un signe de tête au double baron pour l'accueillir.

Non cher baron, et d'ailleurs, j'ai même l’impression que les remèdes de notre bon médecin commence à faire effet.... l'eucalyptus ne vous incommode pas au moins ?

Enfin de toute façon, il n'aurait pas le choix. Absynthe se dirigea vers Rostang pour le réveiller.

Rostang... réveillez-vous.... Le baron Salvaire est là... Avec Suzanne, elle l'aida à se redresser dans son lit et cala les oreillers dans son dos. Puis elle s'éloigna, car dans cette scène, Son baron aurait plus besoin de son soutient que le malade.

Une caresse discrète sur la main de son ange et un sourire ravageur avant de se placer à ses côtés un peu en retrait. Suzanne était resté près de Rostang quand il prit la parole. Quand il eu finit de parler, elle lui épongea le front.

Absynthe écouta le discours et la volonté de Rostang, puis esquissa un sourire. Il relevait donc son secret au grand jour. Elle était heureuse qu'il se soulage de ce poids. Quoi qu'un peu vexée de ne plus être la seule à savoir. C'est qu'elle est capricieuse la belle quand elle s'y met.
Mais d'où vient ce désir d’harmonie entre les être ? Elle se posait cette question pour lui comme pour elle-même. Pourquoi ce besoin de donner de sa personne pour prôner la paix ?

Il avait révélé sa filiation, après s'être entourer de ce qui, à Mende, ressemblait le plus au Marquis de Paroy. Y aurait-il un appel au père là dedans ? Que cherchait-il ? à harmoniser les deux baron à défaut d'avoir pu s’harmoniser lui même avec son géniteur ? Mais de combien d'hommes allait il encore s'entourer et chercher l'attention avant de trouver le parfait palliatif ?

Salvaire en voulait à Bentich, elle le savait. Il pleurait son ami Motshow et mettait sur cette perte tragique tous ce qu'il n'allait pas dans sa vie. Le double baron était dépressif, mais loin d'être prêt à comprendre ses maux et à passer outre. Bentich n'y pouvait rien, il n'était qu'une excuse à ce mal-être. En préservant sa haine contre Bentich, Salvaire devait préserver un peu de son ami dans sa mémoire. Curieuse façon.... mais qui sait comment nous réagissons face à la perte.
Et de toute façon c'était le travail d'un prêtre de l'aider et de lui faire comprendre l'importance du pardon.

Quoi qu'il en soit, Salvaire tend sa main à Bentich.

La jeune Absynthe regarde son fiancé avec amour. Elle le sait juste et droit. Il a commis une erreur oui, mais il en a payé le prix, et chaque jour il la regrette et tente de reconstruire sa vie en continuant à se battre pour un monde juste et équitable.
Elle redoute cette poignée de main, elle est pleine d'hypocrisie, et elle à peur que Bentich la refuse pour cette raison. Et en même temps, elle ne lui demandera pas d'agir sans conviction.... Quoi que, un semblant de paix vaut mieux qu'une vraie guerre...


Ho Bentich, mon amour, reste calme et courtois...
Ho rostang mon chouchou, restez en vie...

_bentich_


Les directives données et suivies, le Baron regarda machinalement par la fenêtre, et ne put s’empêcher de lever les yeux aux ciel. En effet Boulga eut une drôle de façon de partir avec l’étalon de l'Ex Officier supérieur de l'armée Comtale

Mais elle nous fait quoi maintenant ??? On le monte le cheval on cours pas derrière. Mais bon la il n'y avait pas grand chose à faire que de l'aider la pauvre Boulga, qu'elle se rende compte qu'elle existe et qu'elle n'est pas qu'une ombre.

Après cet intermède Ben repris le cours du traitement du jeune bûcheron. Aby et la femme de chambre dont Ben ne retenait jamais le nom, s'en sortait à merveille. Et c'est dans l’atmosphère humide et aux senteur d'eucalyptus que les trois Mendois attendirent l'arrivée possible du double Baron.

Les minutes s’écoulèrent quand un bruit de pas se fit entendre et que le double Baron fit son entrée dans la maisonnette de l'ami Rostang.

Un Monologue du jeune homme commença et le Baron de Saint Didier écouta tout aussi attentivement que les autres personnes présente dans la pièce. Il dodelina de la tête à certains passages et failli éclater de rire à d'autres. Salvaire prit ensuite la parole et Ben tenta le plus possible de cacher son étonnement aux paroles du blondinet, étonnement est un mot pour éviter de dire dégoût de l'hypocrisie.

Une fois la main de Salvaire tendue vers Ben, ce dernier du réagir en une fraction de seconde, car deux choix s'offrait à lui. Accepter pour un malade qui croyait mourir alors qu'il en était loin depuis les soins prodigue, mais c’était une poignée de main qui n'avait rien de sincère, les deux hommes ne pouvait se voir en peinture et ça ne datait pas d'hier, et l'affaire Motshow avait juste donné un prétexte à Salvaire. ou refuser car l'hypocrisie n’était pas le fort des Saint Didier, mais alors ce serait manquer de respect à Rostang qui de son lit de malade avait fait cette demande assez spéciale. Car quelles étaient ses motivations profondes.

Finalement Ben accepta la poignée de main, la raison l'emportait sur sur les sentiments profonds, Ben savait que si il avait eut le même âge que Salvaire ça ne se serait pas passé ainsi, mais voila, Ben avait passé l'âge des gamineries et il avait bien d'autres chose a faire que de penser a dénigrer et détruire u homme en taverne en racontant à qui veut des âneries.


J'accepte de vous serrez la main, car la demande émane d'un homme qui a failli mourir, mais sachez quand même que j'aimerais récupérer mon cheval que votre intendante à fait courir devant elle pour allez vous prévenir.

Une fois cela fait Ben repris de s’occuper du malade pour que le mal disparaisse

Le.gaucher
Alors qu'il se trouvait sur le chemin du retour, une halte à Saint-Claude en Franche Comté lui permet de se mettre un peu à jour avec son courrier. C'est qu'il a un peu de retard, mais bon... il a pu savourer son séjour genevois et ça, il ne le regrette nullement.
Citation:

Bonjour mon ami,
Content d'apprendre que tu te remets. J'ai mis mon champs en vente oui. Une décision murie et réfléchie, entre deux chopes. Je t'expliquerai tout cela. Mon frère est noble... tu m'imagines en frangin d'un nobliau ? C'est l'bouquet ! Mais bon, c'est la vie. J'ai pu regarder ma petite filleule de trois ans jouer avec la couronne...
Pour le chemin que je m'étais tracé, vu ce que j'ai pu vivre en Languedoc et ce que j'ai pu vivre à Genève, j'avoue que... bah je suis plus aussi sûr que ça de vouloir rester honnête. Je le suis toujours hein ! Rien volé depuis le tournoi ! Mais bon, l'amitié, la fête, et le reste... comparé à la haine que je reçois dès que j'ouvre la bouche en Languedoc, tout ça parce que j'ai pas les bonnes manières, bah, je me sens un peu perdu.
Je suis sur le retour, à Saint Claude en Franche Comté aujourd'hui, Poligny demain matin normalement. Mon fils Nicolas est avec moi, il m'a rejoint à Genève.
A bientôt.
Louis.


Et hop, il envoie la missive. Il lui en reste encore beaucoup à écrire. Lest, c'est fait, Swan aussi, Bentich et Absynthe aussi, Rostang, reste Arthur... mais là, il retourne faire une petite sieste, la route sera encore longue.

_________________
Orville.bernard.bianca
Une souris, deux souris et un albatros ? En tous casquels qu'ils fussent, des messagers apportèrent une lettre de Boulga :



Lo bonjorn cher Ami Rostang,

j'ai débarqué hier au soir à Béziers, je suis à Montpelher ce jorn, où j'ai appris avec bonheur que vous étiez le nouveau bourgmestre de Mende. J'en déduis surtout que vous êtes guéri, ce qui est le plus important. C'est d'ailleurs bien cela qui m'a fort réjouie.
Je vais retourner à Mende dans trois jours, juste le temps d'une journée, avant de repartir. J'espérais bien que cela soit possible, mais je n'en ai la certitude que depuis ce matin.
Ce premier voyage avorté m'a bien montré les faiblesses de notre intendance, aussi ai-je pris les choses en main pour trouver des gens qui nous aident et des navires pour nous emmener. Pensez donc, je devais me rendre à Barcelone, rejoindre un ami du senher Salvaire, et une fois embarquée à Arles, je n'ai pas posé le pied à terre une seule fois jusqu'à mon débarquement à Béziers. Mais j'aura plaisir à raconter la mésaventure lorsque je serai à Mende, avant de reprendre la route.
Il me reste des provisions transformables : 18 sacs de farine et 6 carcasses de vache. J'aurai aussi entre 11 et 13 carcasses de cochons. Si la mairie a les moyens de tout me reprendre, je les cèderai volontiers. Il me serviront pour acheter mon brevet d'érudite que je compte acquérir avant mon prochain voyage. Cela dit, je parle de la mairie, mais si des artisans sont intéressés, qu'ils les prennent directement !

Adoncque, je vous adresse mes félicitations pour votre éléction
le Très Haut vous protège
Boulga
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