Anthoyne
[HRP]RP déjà mis ici mais jamais fini, cette fois-ci, on compte bien le finir ! J'vous jure, c'est la bonne ! [/HRP]
[Juillet 1459]
Ce monde est rempli de vices. Les sous-fifres du Sans Nom sont à chaque coin de rue. Le mal est omniprésent. De nombreuses rumeurs disaient que les rousses étaient des sorcières, des envoyés du Sans Nom. Mais cela ne restait que des rumeurs. Anthoyne ny croyait pas au départ. Ce nétaient que des ouï-dire répandues par des personnes eux-mêmes envoyés par le Diable en personne, se prétendant homme ou femme du Très Haut et qui ne faisaient ça que pour se protéger du jugement de lHomme. Mais peut-être quils navaient pas tout à fait tort.
Anthoyne avait pu être témoin de la perfidie de ces êtres à la chevelure de feu. Plus précisément, Anthoyne avait été victime de ces sirènes des terres. Elles vous charment et après vous dévorent sans aucun remords. Elles font croire quelles sont soumises à des sentiments comme tout autre être humain mais ceci nest que mensonge. Cest ainsi que pensait Anthoyne.
Depuis toujours, il se sentait tiraillé par il ne savait quel sentiment qui somnolait au fond de lui. Mais tout était plus clair en son for intérieur depuis quelques jours. Il se sentait libre et bien dans sa tête. Chacun a un rôle dans ce monde et Anthoyne venait de prendre conscience du sien. Pour lui, depuis le jour de sa naissance, le Très Haut lavait destiné à une mission : nettoyer ce monde des créatures du Sans Nom. Toute sa vie, le Tout Puissant lavait mis à lépreuve et il avait fauté. Mais dès cet instant, les choses étaient plus claires. Il se sentait mieux et à cette heure-là, il était heureux de connaitre ce sentiment qui lavait tourmenté depuis toujours. Il navait pas été à sa place jusque là. Dans ce monde, il était la pointe de lépée du Très Haut. Il allait frapper en son nom. Il allait tuer en son nom et tous ces péchés seraient pardonnés. Sa vraie nature allait être libérée.
Cela faisait quelques jours quAnthoyne tournait en rond réfléchissant à ce quil devait faire pour mener à bien sa mission mais tout en restant discret. Sil venait à mourir, ces créatures continueraient à répandre douleurs et vices. La prudence resterait le maître mot. En ce jour, il avait décidé quil devait agir. Tout bouillonnait à lintérieur de son être et il ne pouvait attendre une journée de plus. Il devait tuer.
Le Seigneur de Maillé sétait rendu au marché, sûr de trouver son bonheur. Le lieu était idéal pour trouver ce que lon désirait. Son intuition ne lavait pas trompé. A peine il eut le temps de pénétrer sur la place quil aperçut une de ces femmes. A vrai dire, il nest pas difficile de les reconnaître avec leur chevelure. Celle-ci avait une marque distinctive sur la joue. Anthoyne ne doutait pas sur lorigine diabolique de cette cicatrice même sil devait sûrement y avoir une origine plus rationnelle que son hypothèse.
Il avait déjà songé au déroulement de sa cérémonie mais le plus dur restait à faire. Il fallait aborder la femme sans leffrayer. Il existait de nombreuses méthodes mais pas toutes très bonnes. Il avait songé à la courtiser à un instant mais se ravisa en apercevant un petit chenapan. Une autre idée germa dans son esprit. Il se baissa récupérant sa dague bien rangée où il fallait puis sapprocha du môme lentement. Arrivé sa hauteur, il lattrapa par le bras et lui porta sa lame à la gorge. Et dun doux sourire, lui dit.
Ecoute petit. Tu vas faire ce que je vais te dire de faire. Je suis officier royal et jai vu tes petits agissements. Si tu veux garder tes deux mains, je te conseille de mécouter attentivement.
Le regard empli de peur, le gamin lui donna une réponse positive. Anthoyne avait créé son emprise sur lui et il pouvait libérer le bras et la gorge de son prisonnier. Il sagenouilla à coté de lui et lui expliqua attentivement ce quil attendait de lui. Le gamin ne montra aucun signe de faiblesse, prêt à agir comme le brun lui demanderait. Une fois les consignes données, il lui prit la main et y déposa un écu. Le messager de Dieu promit au gamin, en lui montrant sa bourse pleine de ces pièces, quil en aurait quelques uns de plus sil faisait correctement son rôle.
Une fois léchange terminé, il lui fit signe de partir et il chercha du regard la rousse qui avait disparu. Il lavait quittée des yeux un instant lorsquil sétait entretenu avec le gamin. Pris de panique, il la chercha à travers toute la place. Il lâcha un long soupir de soulagement quand il vit la jeune femme se relever. Elle devait tout simplement être penchée sur un étal afin dy observer les marchandises. Il ny avait pas de quoi saffoler. Après une grande respiration, il commença à sapprocher delle. Il devait être au plus près de la rousse quand le gamin assurerait son rôle. Et quel rôle ! Il devait faire ce quil faisait de mieux. Dérober. Et le monde présent devait apporter la confusion suffisante pour que le gnome puisse se faufiler et ne pas se faire rattraper par la sirène.
Anthoyne nétait plus quà quelques pas de la femme tandis que le petit voleur devait arriver en face. En un instant, il vit la femme être bousculée et le gosse sortir juste devant lui. Le sacripan avait réalisé parfaitement son jeu et cétait maintenant au tour dAnthoyne dagir. Ni une, ni deux, il se retourna et partit à la poursuite du petit. Il avait songé à simuler une chute et la douleur qui en aurait suivi afin que la femme sattarde sur lui. Drôle de plan mais il avait foi en ce quil avait préparé. Alors que le gamin se faufilait rudement bien à travers la foule, Anthoyne avait beaucoup plus de mal et ne pouvant rattraper le petit, il bouscula volontairement une personne pour entrainer sa soi-disante chute accidentelle. Malheureusement, la carrure de cet homme quil prit de plein fouet était plutôt imposante et « Maillé » se retrouva déporté plus que de raison jusquà se prendre le coin dun étal dans le flanc avant de seffondrer sur le sol, cognant durement la tête contre le pavé. Les douleurs sur son flanc ainsi que sur le coté de son crâne furent très vives. Un léger cri séchappa de sa bouche tellement son plongeon fut violent. Assurément, il devrait utiliser une autre méthode la prochaine fois.
Le môme devra attendre pour sa récompense ou alors se contenter de sa prise.
Edit : Ajout d'une date
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[Juillet 1459]
Ce monde est rempli de vices. Les sous-fifres du Sans Nom sont à chaque coin de rue. Le mal est omniprésent. De nombreuses rumeurs disaient que les rousses étaient des sorcières, des envoyés du Sans Nom. Mais cela ne restait que des rumeurs. Anthoyne ny croyait pas au départ. Ce nétaient que des ouï-dire répandues par des personnes eux-mêmes envoyés par le Diable en personne, se prétendant homme ou femme du Très Haut et qui ne faisaient ça que pour se protéger du jugement de lHomme. Mais peut-être quils navaient pas tout à fait tort.
Anthoyne avait pu être témoin de la perfidie de ces êtres à la chevelure de feu. Plus précisément, Anthoyne avait été victime de ces sirènes des terres. Elles vous charment et après vous dévorent sans aucun remords. Elles font croire quelles sont soumises à des sentiments comme tout autre être humain mais ceci nest que mensonge. Cest ainsi que pensait Anthoyne.
Depuis toujours, il se sentait tiraillé par il ne savait quel sentiment qui somnolait au fond de lui. Mais tout était plus clair en son for intérieur depuis quelques jours. Il se sentait libre et bien dans sa tête. Chacun a un rôle dans ce monde et Anthoyne venait de prendre conscience du sien. Pour lui, depuis le jour de sa naissance, le Très Haut lavait destiné à une mission : nettoyer ce monde des créatures du Sans Nom. Toute sa vie, le Tout Puissant lavait mis à lépreuve et il avait fauté. Mais dès cet instant, les choses étaient plus claires. Il se sentait mieux et à cette heure-là, il était heureux de connaitre ce sentiment qui lavait tourmenté depuis toujours. Il navait pas été à sa place jusque là. Dans ce monde, il était la pointe de lépée du Très Haut. Il allait frapper en son nom. Il allait tuer en son nom et tous ces péchés seraient pardonnés. Sa vraie nature allait être libérée.
Cela faisait quelques jours quAnthoyne tournait en rond réfléchissant à ce quil devait faire pour mener à bien sa mission mais tout en restant discret. Sil venait à mourir, ces créatures continueraient à répandre douleurs et vices. La prudence resterait le maître mot. En ce jour, il avait décidé quil devait agir. Tout bouillonnait à lintérieur de son être et il ne pouvait attendre une journée de plus. Il devait tuer.
Le Seigneur de Maillé sétait rendu au marché, sûr de trouver son bonheur. Le lieu était idéal pour trouver ce que lon désirait. Son intuition ne lavait pas trompé. A peine il eut le temps de pénétrer sur la place quil aperçut une de ces femmes. A vrai dire, il nest pas difficile de les reconnaître avec leur chevelure. Celle-ci avait une marque distinctive sur la joue. Anthoyne ne doutait pas sur lorigine diabolique de cette cicatrice même sil devait sûrement y avoir une origine plus rationnelle que son hypothèse.
Il avait déjà songé au déroulement de sa cérémonie mais le plus dur restait à faire. Il fallait aborder la femme sans leffrayer. Il existait de nombreuses méthodes mais pas toutes très bonnes. Il avait songé à la courtiser à un instant mais se ravisa en apercevant un petit chenapan. Une autre idée germa dans son esprit. Il se baissa récupérant sa dague bien rangée où il fallait puis sapprocha du môme lentement. Arrivé sa hauteur, il lattrapa par le bras et lui porta sa lame à la gorge. Et dun doux sourire, lui dit.
Ecoute petit. Tu vas faire ce que je vais te dire de faire. Je suis officier royal et jai vu tes petits agissements. Si tu veux garder tes deux mains, je te conseille de mécouter attentivement.
Le regard empli de peur, le gamin lui donna une réponse positive. Anthoyne avait créé son emprise sur lui et il pouvait libérer le bras et la gorge de son prisonnier. Il sagenouilla à coté de lui et lui expliqua attentivement ce quil attendait de lui. Le gamin ne montra aucun signe de faiblesse, prêt à agir comme le brun lui demanderait. Une fois les consignes données, il lui prit la main et y déposa un écu. Le messager de Dieu promit au gamin, en lui montrant sa bourse pleine de ces pièces, quil en aurait quelques uns de plus sil faisait correctement son rôle.
Une fois léchange terminé, il lui fit signe de partir et il chercha du regard la rousse qui avait disparu. Il lavait quittée des yeux un instant lorsquil sétait entretenu avec le gamin. Pris de panique, il la chercha à travers toute la place. Il lâcha un long soupir de soulagement quand il vit la jeune femme se relever. Elle devait tout simplement être penchée sur un étal afin dy observer les marchandises. Il ny avait pas de quoi saffoler. Après une grande respiration, il commença à sapprocher delle. Il devait être au plus près de la rousse quand le gamin assurerait son rôle. Et quel rôle ! Il devait faire ce quil faisait de mieux. Dérober. Et le monde présent devait apporter la confusion suffisante pour que le gnome puisse se faufiler et ne pas se faire rattraper par la sirène.
Anthoyne nétait plus quà quelques pas de la femme tandis que le petit voleur devait arriver en face. En un instant, il vit la femme être bousculée et le gosse sortir juste devant lui. Le sacripan avait réalisé parfaitement son jeu et cétait maintenant au tour dAnthoyne dagir. Ni une, ni deux, il se retourna et partit à la poursuite du petit. Il avait songé à simuler une chute et la douleur qui en aurait suivi afin que la femme sattarde sur lui. Drôle de plan mais il avait foi en ce quil avait préparé. Alors que le gamin se faufilait rudement bien à travers la foule, Anthoyne avait beaucoup plus de mal et ne pouvant rattraper le petit, il bouscula volontairement une personne pour entrainer sa soi-disante chute accidentelle. Malheureusement, la carrure de cet homme quil prit de plein fouet était plutôt imposante et « Maillé » se retrouva déporté plus que de raison jusquà se prendre le coin dun étal dans le flanc avant de seffondrer sur le sol, cognant durement la tête contre le pavé. Les douleurs sur son flanc ainsi que sur le coté de son crâne furent très vives. Un léger cri séchappa de sa bouche tellement son plongeon fut violent. Assurément, il devrait utiliser une autre méthode la prochaine fois.
Le môme devra attendre pour sa récompense ou alors se contenter de sa prise.
Edit : Ajout d'une date
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