Maelysa
[Tribulations crâniennes enfantines et éphémères]
Sur le bord de la rivière, je me suis assise et
* Je me suis assise et j'ai pleuré. La légende raconte que tout ce qui tombe dans les eaux de cette rivière, les feuilles, les insectes, les plumes des oiseaux, tout se transforme en pierres de son lit. Ah ! que ne donnerais-je pas pour pouvoir arracher mon cur de ma poitrine et le jeter dans le courant Il n'y aurait alors plus de douleur, plus de regret, plus de souvenirs.
*Extrait : sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et jai pleuré
Auteur : Paulo Coelho
Aux Affres obscures qui me teintent de noir ce regard
Aux soupirs qui me murmurent de les lâcher
Aux mâchoires serrées quil me faudra affronter
La vie est faite de choix et la gamine avait dû en faire plusieurs ces dernières semaines.
Etre soi et lêtre pleinement, nest ce pas le premier pas vers un deuxième ?
Cest le jour du muguet quelle avait pointé le bout de son nez en la région languedocienne et de ses souvenirs ça allait être le deuxième hiver quelle allait passer, où était-elle avant
Serait-elle là au printemps
Rien nétait sur.
Serait-elle là demain dans une heure
Elle avait fini par trouver en ces terres un équilibre, un équilibre précaire, vacillant, cétait comme cette chandelle qui menace à tout instant de séteindre, cette flamme fragile qui va et vient qui trouve le sombre et sy sent bien et qui linstant daprès sen devient lumineuse et vive, vive pour ça elle létait, mais combien de fois la chandelle avait-elle vacillée jusqua se perdre dans les limbes obscures ?
Non plus certaine de rien la gamine, ça faisait beaucoup ces derniers temps pour la petite rouquine.
Son avenir elle lignorait et à vrai dire aujourdhui elle sen fichait.
Le moment, linstant seul comptait. Elle passait de bons moments tant mieux, elle nen passait pas et bien elle resterait là dans ce coin de forêt
Des clefs oui, elle en avait plusieurs et non elle nétait pas obligée derrer à la dure dans le froid, mais cétait son choix.
Elle avait avoué à Paul quelle allait sen aller, cétait le douze du dixième mois et lavait laissé muet sur cette plage.
Elle en laisserait certainement dautres, muets, septiques, étonnés, ou alors carrément dubitatif.
Elle préférait de loin ceux qui se mêleraient de leurs affaires.
Deux jours plus tard ce douzième jours, elle reçu une proposition, une proposition quune gamine comme elle se devait daccepter, un bonheur sans nuage se profilait, de lamour
De lamour, cétait quoi ?
De bons sentiments cétait quoi ?
De grandes tirades sur le bon ou le mauvais cétait quoi ?
La gamine et le bonheur on aurait pu en écrire une fable tant ils étaient opposés.
Ça nétait pas compatible, elle avait le don de tout foutre en lair, cest quil faut dire quà la base cétait elle quon avait foutu en lair, mais ça on sen foutait.
La question était simple avait-elle vraiment envie de retomber ?
On est bien dans un ciel dincertitude ou le politiquement correct et le bien pensant na pas sa place. Non, lon nest pas bien, on y est parce que cest là quon a envie dêtre, pourquoi ?
Parce que lon a connu que ça.
Est-ce quon apprivoise une bête sauvage ?
On peut, mais ce nest pas sans conséquences
La première réaction quelle avait eu à affronter navait pas été très agréable, elle avait retenu le mot « girouette », avait feint de ne pas en être blessée, elle était passée maître désormais dans lart de feindre. Feindre le bonheur, feindre la joie et la bonne humeur, mais à quoi bon se fatiguer puisque de toute façon les gens ne cherchent jamais à comprendre quoi que ce soit. Ils jugent, le couperet tombe et tant pis pour les miettes !
Ramasses ta tête !
Sans doute que les grands eux faisaient toujours ce quil fallait quand il fallait, sans doute quils prenaient toujours les bonnes décisions et sans doute quils navaient pas le droit de changer davis.
Mais cette fois la gamine nétait pas amère, elle avait compris que lamertume cest un peu comme cette gangrène qui vous ronge de lintérieur et qui vous donne mauvaise mine.
Un départ définitif remis en cause, une adoption proposée, un renoncement, une fuite, une errance qui désormais serait quotidienne.
Elles se reverraient sans doute, elles sécriraient certainement, mais il ny aurait plus ce lien, peut-être en tisseraient elles dautres plus tard.
Nest-t-on pas ce que lon naît ?
Elle avait repris sa vie, devait-elle la donner ?
Nétait-ce pas sa vie, ses choix, ses erreurs, ses aigreurs, quand est-ce quils allaient lui foutre la paix les grands ?
Elle nétait pas amère non, elle était en colère. Cétait beaucoup plus agréable la colère, on sy niche et on attend lorage. Ça fait des éclairs de lumière dans un trou noir.
Elle en avait vu un peu de la lumière sans doute grâce à elle, bien sur quelle ne lui dirait pas que ce quelle avait fait lavait peut-être sauvée dun abîme ou sans nul doute elle senfonçait.
Elle ne le dirait pas, parce que pour « dire » la gamine nétait pas douée, vraiment pas, quoi quil en soit, elle sen était allée, plus de surs dAlverny, elle lui avait laissé son nom et repris le siens, celui quelle sétait plu à inventer, Maelysa de Personne.
Sans amertume et sans heurs, consciente de la peine quelle avait infligé, un poids qui resterait à assumer, mais la jeune femme et elle savaient bien le pourquoi des choses, nétait-ce pas le plus important, fallait-il seulement se donner la peine de lexpliquer aux autres.
Un pigeon reçu à peine partie de quelques jours, histoire de lui rappeler quelle avait fait du mal, histoire den ajouter une couche, bien sur quelle aurait écrit à Jayzabelle, dailleurs elle allait le faire, mais pourquoi avait-il fallu quil le lui demande, le simple fait de lui demander cétait la prendre pour une petite chose inconsciente, elle avait jeté la lettre dans les flammes et nécrirait pas. Arthur commençait sérieusement à lagacer.
Jayzabelle et Maelysa cétait lhistoire de Jayzabelle et Maelysa.
Elle grandissait la petite, sans doute mal, sans doute pas comme on aurait voulu, mais les « on » pouvait bien dire ou faire ce quils voulaient.
On laimait, on ne laimait pas, peu lui importait désormais.
Plus en mal de reconnaissance, puisque seulement reconnue delle-même.
Une sur une sur perdue, une sur abandonnée sans doute parce quelle avait estimé ne pas être non plus la sur idéale et attendue comme telle, elle nétait pas terrible à tout bien réfléchir, ne sétait pas sentie à la hauteur de la tache, et puis il y avait Arthur, ses conseils, sa bienveillance qui petit à petit enfermait la petite dans une spirale incongrue.
Nétait-elle pas attirée que par les marginaux, les gens différents, les abîmés de la vie, les sans curs et les laissés pour compte.
Alors la douceur, la petite maison, la prairie, la famille unie tout ça ben non
A la base elle avait juste une sur elle ne souhaitait pas une famille, pas une figure paternelle, surtout pas
Surtout pas après lui, parce quaprès lui, il ny aurait personne et ce nétait pas négociable. Lui dont elle ne prononçait même plus le nom
La question sétait posée ainsi, quelques jours plus tard
Il y avait comme un problème, une coquille dans le paysage, voilà ce quelle voyait dans le tableau.
Ou plutôt elle ne sy voyait pas elle avait eu beau chercher sa place nétait pas là.
Fuir vite, à tout allure, retrouver sa liberté et sa médiocrité, se complaindre dans les méandres de son esprit torturé, putain que cétait bon
Il y avait une maison de bois toute petite, perdue au milieu de grands arbres centenaires, et tout près coulait une rivière, une seule pièce, une cheminée, une paillasse toute la forêt, toute la rivière, et elle
Une petite gamine certainement trop sauvage, trop solitaire et bien trop de tout que sen devenait indécent, infernal, ingérable.
Il y avait une petite gamine en colère et quand elle vint à sasseoir près de la rivière les larmes engouffrées en elle Depuis si longtemps se mirent à couler.
Se touchant les joues elle ne compris pas, pleurer, jamais elle navait pleuré étrangement les larmes continuaient de couler, perplexe elle sen trouvait, puis elle se mit accroupie, rien ne devait se perdre alors se pencher, pour ajouter de leau à la rivière ça lui paru une bonne idée
Pourquoi pleurer ?
Elle nen sut rien juste quelle avait pleuré, tant que seule la rivière en était témoin, ce nétait pas bien grave
Tant que seule elle demeurerait plus rien ne serait grave.
Elle avait décidé que ce serait là et pas ailleurs, depuis le temps quelle courait les bois, quelle longeait les rivières et quelle braconnait à tout va, elle avait eu le temps de le choisir son coin de paradis, ce serait son chez elle, peut-être que des visiteurs égarés passeraient, peut-être quelle allait courir des dangers, peut-être quelle serait en paix, peut-être quelle inviterait des gens
Peut-être que demain elle en serait partie, cétait tellement bien tout ces peut-être en suspension. Tout ce quelle savait la gamine cest quelle ne voulait pas vivre de certitudes, parce que trop souvent déçue et bien les certitudes ça vous tue, à petit feu mais ça vous tue !
Et cette graine qui senvole et doù lon ne sait jamais ou elle va se planter
Mal venue dans un jardin fleuri et choyée dans un champ abandonné
Essuyer des larmes après une tempête, aiguiser sa dague, préparer sa soupe, regarder le ciel se couvrir, pas de doute, elle était toujours vivante la sale gamine
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Sur le bord de la rivière, je me suis assise et
* Je me suis assise et j'ai pleuré. La légende raconte que tout ce qui tombe dans les eaux de cette rivière, les feuilles, les insectes, les plumes des oiseaux, tout se transforme en pierres de son lit. Ah ! que ne donnerais-je pas pour pouvoir arracher mon cur de ma poitrine et le jeter dans le courant Il n'y aurait alors plus de douleur, plus de regret, plus de souvenirs.
*Extrait : sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et jai pleuré
Auteur : Paulo Coelho
Aux Affres obscures qui me teintent de noir ce regard
Aux soupirs qui me murmurent de les lâcher
Aux mâchoires serrées quil me faudra affronter
La vie est faite de choix et la gamine avait dû en faire plusieurs ces dernières semaines.
Etre soi et lêtre pleinement, nest ce pas le premier pas vers un deuxième ?
Cest le jour du muguet quelle avait pointé le bout de son nez en la région languedocienne et de ses souvenirs ça allait être le deuxième hiver quelle allait passer, où était-elle avant
Serait-elle là au printemps
Rien nétait sur.
Serait-elle là demain dans une heure
Elle avait fini par trouver en ces terres un équilibre, un équilibre précaire, vacillant, cétait comme cette chandelle qui menace à tout instant de séteindre, cette flamme fragile qui va et vient qui trouve le sombre et sy sent bien et qui linstant daprès sen devient lumineuse et vive, vive pour ça elle létait, mais combien de fois la chandelle avait-elle vacillée jusqua se perdre dans les limbes obscures ?
Non plus certaine de rien la gamine, ça faisait beaucoup ces derniers temps pour la petite rouquine.
Son avenir elle lignorait et à vrai dire aujourdhui elle sen fichait.
Le moment, linstant seul comptait. Elle passait de bons moments tant mieux, elle nen passait pas et bien elle resterait là dans ce coin de forêt
Des clefs oui, elle en avait plusieurs et non elle nétait pas obligée derrer à la dure dans le froid, mais cétait son choix.
Elle avait avoué à Paul quelle allait sen aller, cétait le douze du dixième mois et lavait laissé muet sur cette plage.
Elle en laisserait certainement dautres, muets, septiques, étonnés, ou alors carrément dubitatif.
Elle préférait de loin ceux qui se mêleraient de leurs affaires.
Deux jours plus tard ce douzième jours, elle reçu une proposition, une proposition quune gamine comme elle se devait daccepter, un bonheur sans nuage se profilait, de lamour
De lamour, cétait quoi ?
De bons sentiments cétait quoi ?
De grandes tirades sur le bon ou le mauvais cétait quoi ?
La gamine et le bonheur on aurait pu en écrire une fable tant ils étaient opposés.
Ça nétait pas compatible, elle avait le don de tout foutre en lair, cest quil faut dire quà la base cétait elle quon avait foutu en lair, mais ça on sen foutait.
La question était simple avait-elle vraiment envie de retomber ?
On est bien dans un ciel dincertitude ou le politiquement correct et le bien pensant na pas sa place. Non, lon nest pas bien, on y est parce que cest là quon a envie dêtre, pourquoi ?
Parce que lon a connu que ça.
Est-ce quon apprivoise une bête sauvage ?
On peut, mais ce nest pas sans conséquences
La première réaction quelle avait eu à affronter navait pas été très agréable, elle avait retenu le mot « girouette », avait feint de ne pas en être blessée, elle était passée maître désormais dans lart de feindre. Feindre le bonheur, feindre la joie et la bonne humeur, mais à quoi bon se fatiguer puisque de toute façon les gens ne cherchent jamais à comprendre quoi que ce soit. Ils jugent, le couperet tombe et tant pis pour les miettes !
Ramasses ta tête !
Sans doute que les grands eux faisaient toujours ce quil fallait quand il fallait, sans doute quils prenaient toujours les bonnes décisions et sans doute quils navaient pas le droit de changer davis.
Mais cette fois la gamine nétait pas amère, elle avait compris que lamertume cest un peu comme cette gangrène qui vous ronge de lintérieur et qui vous donne mauvaise mine.
Un départ définitif remis en cause, une adoption proposée, un renoncement, une fuite, une errance qui désormais serait quotidienne.
Elles se reverraient sans doute, elles sécriraient certainement, mais il ny aurait plus ce lien, peut-être en tisseraient elles dautres plus tard.
Nest-t-on pas ce que lon naît ?
Elle avait repris sa vie, devait-elle la donner ?
Nétait-ce pas sa vie, ses choix, ses erreurs, ses aigreurs, quand est-ce quils allaient lui foutre la paix les grands ?
Elle nétait pas amère non, elle était en colère. Cétait beaucoup plus agréable la colère, on sy niche et on attend lorage. Ça fait des éclairs de lumière dans un trou noir.
Elle en avait vu un peu de la lumière sans doute grâce à elle, bien sur quelle ne lui dirait pas que ce quelle avait fait lavait peut-être sauvée dun abîme ou sans nul doute elle senfonçait.
Elle ne le dirait pas, parce que pour « dire » la gamine nétait pas douée, vraiment pas, quoi quil en soit, elle sen était allée, plus de surs dAlverny, elle lui avait laissé son nom et repris le siens, celui quelle sétait plu à inventer, Maelysa de Personne.
Sans amertume et sans heurs, consciente de la peine quelle avait infligé, un poids qui resterait à assumer, mais la jeune femme et elle savaient bien le pourquoi des choses, nétait-ce pas le plus important, fallait-il seulement se donner la peine de lexpliquer aux autres.
Un pigeon reçu à peine partie de quelques jours, histoire de lui rappeler quelle avait fait du mal, histoire den ajouter une couche, bien sur quelle aurait écrit à Jayzabelle, dailleurs elle allait le faire, mais pourquoi avait-il fallu quil le lui demande, le simple fait de lui demander cétait la prendre pour une petite chose inconsciente, elle avait jeté la lettre dans les flammes et nécrirait pas. Arthur commençait sérieusement à lagacer.
Jayzabelle et Maelysa cétait lhistoire de Jayzabelle et Maelysa.
Elle grandissait la petite, sans doute mal, sans doute pas comme on aurait voulu, mais les « on » pouvait bien dire ou faire ce quils voulaient.
On laimait, on ne laimait pas, peu lui importait désormais.
Plus en mal de reconnaissance, puisque seulement reconnue delle-même.
Une sur une sur perdue, une sur abandonnée sans doute parce quelle avait estimé ne pas être non plus la sur idéale et attendue comme telle, elle nétait pas terrible à tout bien réfléchir, ne sétait pas sentie à la hauteur de la tache, et puis il y avait Arthur, ses conseils, sa bienveillance qui petit à petit enfermait la petite dans une spirale incongrue.
Nétait-elle pas attirée que par les marginaux, les gens différents, les abîmés de la vie, les sans curs et les laissés pour compte.
Alors la douceur, la petite maison, la prairie, la famille unie tout ça ben non
A la base elle avait juste une sur elle ne souhaitait pas une famille, pas une figure paternelle, surtout pas
Surtout pas après lui, parce quaprès lui, il ny aurait personne et ce nétait pas négociable. Lui dont elle ne prononçait même plus le nom
La question sétait posée ainsi, quelques jours plus tard
Il y avait comme un problème, une coquille dans le paysage, voilà ce quelle voyait dans le tableau.
Ou plutôt elle ne sy voyait pas elle avait eu beau chercher sa place nétait pas là.
Fuir vite, à tout allure, retrouver sa liberté et sa médiocrité, se complaindre dans les méandres de son esprit torturé, putain que cétait bon
Il y avait une maison de bois toute petite, perdue au milieu de grands arbres centenaires, et tout près coulait une rivière, une seule pièce, une cheminée, une paillasse toute la forêt, toute la rivière, et elle
Une petite gamine certainement trop sauvage, trop solitaire et bien trop de tout que sen devenait indécent, infernal, ingérable.
Il y avait une petite gamine en colère et quand elle vint à sasseoir près de la rivière les larmes engouffrées en elle Depuis si longtemps se mirent à couler.
Se touchant les joues elle ne compris pas, pleurer, jamais elle navait pleuré étrangement les larmes continuaient de couler, perplexe elle sen trouvait, puis elle se mit accroupie, rien ne devait se perdre alors se pencher, pour ajouter de leau à la rivière ça lui paru une bonne idée
Pourquoi pleurer ?
Elle nen sut rien juste quelle avait pleuré, tant que seule la rivière en était témoin, ce nétait pas bien grave
Tant que seule elle demeurerait plus rien ne serait grave.
Elle avait décidé que ce serait là et pas ailleurs, depuis le temps quelle courait les bois, quelle longeait les rivières et quelle braconnait à tout va, elle avait eu le temps de le choisir son coin de paradis, ce serait son chez elle, peut-être que des visiteurs égarés passeraient, peut-être quelle allait courir des dangers, peut-être quelle serait en paix, peut-être quelle inviterait des gens
Peut-être que demain elle en serait partie, cétait tellement bien tout ces peut-être en suspension. Tout ce quelle savait la gamine cest quelle ne voulait pas vivre de certitudes, parce que trop souvent déçue et bien les certitudes ça vous tue, à petit feu mais ça vous tue !
Et cette graine qui senvole et doù lon ne sait jamais ou elle va se planter
Mal venue dans un jardin fleuri et choyée dans un champ abandonné
Essuyer des larmes après une tempête, aiguiser sa dague, préparer sa soupe, regarder le ciel se couvrir, pas de doute, elle était toujours vivante la sale gamine
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