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[rp] Poussera poussera pas ? cap ou akap ?

Nestor_
RP faisant suite à la cérémonie d’allégeance et dédoubler ici par facilité de lecture


Voilà plusieurs secondes que le pigeon avait disparu dans le ciel, entre-mêlant nerveusement ses mains devant lui, le vieil homme réfléchit…

Georgette et la matrone qui séjournait au domaine depuis une petite semaine maintenant s’occupaient à présent de Lise, des servantes moins gradées faisaient des aller retour entre les différentes pièces du domaine afin d’apporter le nécessaire à la matrone et d’obéir à chacune de ses consignes, aucun détail ne devaient être laissés au hasard…

Les nœuds !!! l’idée frappa le vieux major d’homme il fallait défaire tous les nœuds…pour protéger l'enfant

D’un pas précipité il se dirigea vers l’étable pour y libérer les animaux…devant cette libération généralement synonyme d’escapade dans le champ les bestiaux se mirent à s’agiter et à meugler à tout rompre…

Il s’apprêtait à quitter la pièce lorsqu’il aperçut horrifié qu’un animal était resté attaché… traverser l’étable vu l’excitation des bêtes était pour le moins risqué mais il le fallait…

bouru, ronchon certes mais dévoué avant tout.

Au fond voir au fin fond de lui, il appréciait bien la nouvelle épouse du patron et plus encore il savait que ce dernier ne survivrait pas cette fois à une nouvelle catastrophe.

Il arriva à hauteur de la bête et la dénoua sans difficulté… plus qu’à sortir…là ce fut une autre histoire, le majordome se prit un bon coup de corne dans les côtes, heureusement sans dégâts mais non sans douleur… se tenant les côtes, il referma la porte de l’étable et rentra au château inspecter les pièces du rez-de-chaussée

La chose faite il ressortit attendre son maître au porte du domaine…

Il sortit de sa poche un chapelet et attendit en priant
Lise_
Et elle pendant c 'temps là...

Mais arrêtez de gesticuler, vous me filez le tournis!


Cà rentre, çà sort, çà s'agite de partout autour de la blonde et cette chemise horrible qu'on lui a fait enfiler.
Pour sur, si elle avait revêtue cette horreur plus souvent avant d'aller rejoindre son époux dans leur couche, elle en serait pas là, mais voilà a vouloir faire du zèle...

De mauvaise grâce, Lise laissa Georgette l'installer sur le lit.

C'est une fausse alerte, j'vous dit! J'accoucherai pas aujourd'hui, pas question, faut que j'aille à l'allégeance! J' veux pas!

Tu veux ou tu veux pas, on s'en fout!
Et la contraction sournoise et douloureuse qui lui vrilla les entrailles au même instant sema le doute dans son esprit.

La blonde agrippa le drap en grimaçant retenant de justesse un juron entre ses dents.

Son regard se posa sur la matrone et son visage fermé termina de la convaincre.
Et chiotte..........

Je crois que si finalement, c'est peut être pour aujourd'hui.

Le visage de la blonde se crispa de nouveau au diapason d’une nouvelle contraction.
Du rêve a la réalité…sauf que le combat qui s’engageait contre son propre corps ne s’annonçait en rien idyllique.

_________________
Hipolyta_la_matrone




Les Akap savaient recevoir, ça faisait pas un pli. Hipolyta, la matrone qu'ils accueillaient depuis une semaine, s'en convainquait en sirotant tranquiettement le contenu du tonneau sis à ses côtés. Elle le caressait d'ailleurs assez machinalement, en lui donnant des petites tapes d'encouragement d'une main, tout en récitant quelques bonnes prières remerciant le Très Haut d'avoir envoyé aux hommes la chope et le tonneau :

Toi, mon petit, t'as été démoulé à la bonne température

Et puis patatras ! Un Nestor tout ébouriffé et essoufflé était venu la déranger en pleines dévotions.

Parguenne ! On peut pas s'en j'ter un p'tit coup derrière la cravate et prendre le frais tranquille !

Vous dites ? Dame Akap a perdu les eaux ? combien de pintes ?


Et devant la mine effarée de Nestor

Faites pas attention

Mais dame Hipolyta était bonne et n'avait pas son pareil pour accomplir la besogne comme il fallait. En un bond, elle était sur ses pieds. Elle se précipit à l'intérieur de la demeure et vociféra ses ordres d'une voix de stentor :

Vous, là, montez un grand baquet dans la chambre de la dame, faites allumer un bon feu !

oui, un bon feu, mon p'tit, avec un F, dans la cheminée, tout juste !

Ramenez tout ce que vous avez de linge propre !

Et vous, là, au lieu de bailler aux corneilles, pensez donc à défaire tous les noeuds du domaine !


Et Georgette ? Où est Georgette ?

Ah ? déjà en train avec dame Akap ? Boudiou ! J'y vais, cours et vole avant qu'un accident arrive !

Et notre matrone de se hâter vers la chambre de la jeune parturiante, plus si riante que ça.
Lorsqu'elle entra, Lise était installée sur le lit.
Hipolyta enduit ses main d'huile parfumée pour inspecter la jeune femme et s'assurer que l'enfançon aurait la place de passer, puis trouva les mots justes pour rassurer sa patiente et signifier que le travail commencerait bientôt :


mmh... respirez par le nez, dame Lise, et tout ira bien. S'il est comme ses parents et gambade comme un lapin, ça pourrait même aller très vite. vous avez très mal ?
Kelak
Toujours très nerveux, Kelak sourit en voyant Meval et Arthur l’accompagner, il sentit une vague de chaleur l’envahir au moment ou Arthur lui dit que tout se passerait bien…

malheureusement le réconfort fut de courte durée et c’est le visage remplis de larmes de peur, l’esprit obnubilé par les corps sans vie de son dernier enfant et de son épouse Neko que le noble chemina…

Mauvais réflexe masculin il avait enfuit tout cela en lui, n’en parlant jamais à personne espérant que tout cela pourrait être digéré…oublié…

mais à l’approche de l’anniversaire fatidique,

à l’approche de la fin de grossesse de Lise,

tout cela avait ressurgit d’un coup le frappant de plein fouet, provoquant plusieurs phase de dépression chez Kelak.

Ce n’est hélas souvent que dans le malheur que l’on se rend compte de la chance que l’on a.

Et de la chance, Kelak en avait toujours eu, que ce soit en amitié ou en amour…

Lise était l’un et l’autre et tellement plus encore…même si l’enfant était plus que désiré pour l’heure un seul désire animait Kelak que Lise survive à l’accouchement

Grâce à Jilian et à l’aide du Très-Haut, puisant dans les ressources de leur montures la petite troupe arriva en vue du domaine au bout de moins de 3 heures

Nestor les accueillit, aucun homme n’étant autorisé dans la chambre il ne savait pas comment cela se passait, la seule chose qu’il savait c’est que c’était toujours en cours et il en informa Kelak qui avec ses amis venaient de mettre pied à terre

Aussitôt briefer, sur un ton abrupt il s’adressa au deux dames

Meval !! Jilian !! Suivez Nestor qui vous conduira à la chambre, et voyez si vous pouvez être utile

Arthur, mon ami j’aimerais que nous passion à la chapelle avant toute chose

D’un pas pressant kelak se rendit à la chapelle, il se dirigea vers un coin de celle-ci, s’agenouilla et…souleva une latte du plancher… de sa cache il ne sortit par une amphore de gniole mais bien une statue à l’effigie de notre Dame de l’espérance, il la sortit d’une étoffe de tissus, la posa avec soin sur le banc de prière et s’agenouilla devant elle et se mit à prier aussitôt avec ferveur et gravité

_________________
Jiliann
    Elle arriva la première, mais les autres ne se firent pas attendre.
    La sauvageonne suit le maître des lieux, dans le silence, espérant être à la hauteur de la tâche qu'on lui donnera.
    Non, elle sait qu'elle sera à la hauteur, il n'est pas le moment d'en douter.
    Jil s'avance donc, vérifie avant que son Seigneur se porte bien puis écoute.
    Double haine, pourquoi me quittes-tu ? Elle savait que ce n'était guère le moment de reprendre.
    Et puis, elle ne pouvait le faire devant une telle personne, si ?
    Bien sur que si, après tout, elle se permettait certaines choses qu'on ne devrait pas.
    Il fallait croire que ce 'n' en trop dérangeait. Mais peu importe.

    Elle se hâta donc, puis sous les directives de l'homme, suit ce Nestor.
    Nestor qui la fait entrer dans la chambre.
    Chambre qui était déjà bien occupée. Une femme enceinte... Enfin, Dame Lise.
    Enfanter, voici un mot qui lui passait au dessus de la tête. Mais bref, maintenant, elle était prête.
    Se tournant vers la dame pleine de bonne volonté.

    - Bonjour Dame Lise, et madame...
    Je me nomme Jiliann, écuyère d'Arthur, mais passons.
    Comment puis-je vous être utile ?

_________________
Lise_
Ah les joies de la maternité, le bonheur de porter un enfant, qui n'a pas enfanté n'a pas connu le bonheur suprême....foutaises, çà fait un mal de chien picétou!
5 minutes de plaisir, 9 mois de frustrations et le meilleur restait a venir!

La blonde dévisagea quelques instants Hipolyta qui s'enduisait copieusement les mains d'huile et la première image qui lui vint fut celle du vacher du domaine en train de fouiller une vache durant un velage difficile.

Si elle n'avait pas vraiment demandé d' explications sur la partie fabrication, a cet instant la blonde regretta amèrement de ne pas l'avoir fait pour celle du démoulage.

Résignation..abnégation, après tout elle n'était plus a çà près.
Longtemps Kelak avait pu se targuer d'avoir été le seul à explorer son entre cuisse, mais maintenant, son anatomie la plus intime n'avait plus aucuns secrets pour l' entièreté des servantes du domaine....

Chasser l'image de la vache et se détendre...
Au contact des doigts boudinés de la matrone, la blonde ne put retenir un grognement de protestation, à moins que le grognement ne se produisit un peu plus tard..au niveau du poignet.

Citation:

mmh... respirez par le nez, dame Lise, et tout ira bien. S'il est comme ses parents et gambade comme un lapin, ça pourrait même aller très vite. vous avez très mal ?


Respirer? lapins ? mal...très mal???? Rhaaaaaaaaaaa , la blonde jeta un regard un peu dingue à la matrone tandis que son ventre dur comme de la pierre lui infligeait un nouveau supplice.

Si j'ai mal ??? Quelle idée!


La blonde se tortilla ne sachant plus très bien comment se mettre pour rendre plus supportable la douleur.

Et par le saint cul de la vierge ne me parlez pas de lapins avant...


Tu ne parjureras pas! La jeune fille se sentit blémir tandis qu'une douleur aigüe la poignarda dans les reins.

Raaaaaaaaaarrrghhh ! Cà fait un mal de chien oui! J'veux pas accoucher, je vais me retenir, je veux mon mari, je veux ma blonde!

La blonde se laissa retomber dans le lit afin de reprendre ses esprits, le répit serait de plus en plus rare, le message était bien passé.

Un pâle sourire étira néanmoins ses lèvres à l'arrivée de Jiliann, bien qu'elle ne connaisse que peu la jeune femme, sa présence la réconforta au plus au point.
Elle était l'écuyère de son Parrain, il devait donc être là et ...

Au vue de la situation, la jeune femme lui pardonnerait sans doute son manque de civilité, aussi la blonde alla a l'essentiel, à ce qu'elle aurait voulu lui dire encore une fois si jamais quelque chose devait arriver

Jiliann, mon mari

Lise s' interrompit et fouilla nerveusement les draps de la main alors qu'un nouveau raffle gonflait son ventre

Dites lui que tout va bien, et que je l'aime

Le regard de Lise se posa sur la jeune femme, sincère, implorant presque, derrière cette petite phrase anodine reposait tellement de choses.

Lise regarda de nouveau Hipolyta, elle ne l'avait pas cru un seul instant lorsqu'elle avait annoncé que tout irait vite mais aux odeurs de vinasse qui émanaient de la matrone, la jeune fille ne put que penser qu'elle était entre de bonnes mains....

Tandis qu'une goutte de sueur perlait le long de sa joue,son corps déjà bien fatigué avant d'avoir même livré la véritable bataille, un petit sourire s' affichea néanmoins sur son visage, un ange blond armé d'un tonnelet de calva venait a passer....
Délire ou réalité, la frontière est souvent mince

_________________
Hipolyta_la_matrone


La matrone s'était relevée, la première inspection achevée. Elle salua les nouvelles venues d'un signe de tête

Citation:
Si j'ai mal ??? Quelle idée!


La matrone eut une moue qui se voulait docte mais qui fit juste gonfler un peu plus ses grosses joues.

Tant mieux dame Lise, ça veut dire que votre travail est efficace ! Il faut, parce que le passage pour votre enfançon est encore étroit et que ça peut durer quelques heures encore comme ça avant qu'il sorte !

La matrone regarda autour d'elle, comme si elle avait oublié quelque chose

Citation:
Et par le saint cul de la vierge ne me parlez pas de lapins avant...


Une vierge ! Voilà ce qu'il nous faut, en plus de quoi boire !

Sans s'attarder sur la pauvre Georgette dont la réputation fut faite sans même avoir besoin de médire, la grosse dame avisa les deux nouvelles blondes qui venaient d'entrer, avec son oeil afûté de matrone axpérimentée qui se respecte.

Mes dames, nous sommes entre femmes, au moins une de vous est vierge, je parie ?

Un geste avant une réponse :

Ne me dites pas laquelle, ce ne sera pas nécessaire.

Dame Jiliann, mon petit, puisque vous allez voir messire Akap, faites-vous aussi ouvrir la cave et ramenez-nous donc de quoi nous désaltérer, et du bon
!


Puis se tournant à nouveau vers Lise

Quant à vous, pendant que Georgette va vous préparer un bain très chaud, vous pouvez vous asseoir ou marcher et jurer tout votre saoul. Le Très Haut vous pardonnera vos écarts de langage, c'est déjà bien assez de se fendre la nénette pour perpétuer le genre humain !
Arthurcano
Les chevaux étaient scellés, un signe de tête vers Jiliann, le coup d'envoi était parti et le contre la montre commençait... Jiliann au devant faisant virevolter son épée au besoin et euh derrière fonçant au grand galops, toutes brides abattues. Le froid était saisissant de galoper autant, et les petites rafales de côté gauche ne lassait pas de surprendre ....

Ils passèrent Lodève, puis Pégairolles, St Jean et enfin ST ANDRE DE BUEGES.........

Au grand Galop, cria à Kelak...
NOUS SERONS LA A TEMPS............

Alors que sur les lieux ils arrivèrent, Kelak donnait ses consignes les femmes en haut dans la chambre de Dinde Blonde qui devait Crier comme un Putois, et les hommes en bas à la cav... Ah non à la Chapelle .... Quoiqu'avec Kelak hein Chapelle et Taverne souvent rimaient...

Avant que Jil ne monte rejoindre les festivités, elle allait être servie sa petite écuyère.... Arthur sorti de sa ceinture cette dague qui ne la quittait plus depuis janvier dernier et d'autant moins depuis qu'il avait reçu menaces de mort en juillet dernier...

Tenez Jiliann,
cela pourrait servir à couper ce qui doit l'être... Ecoutez bien les dames qui se trouvent déjà la haut, elles vous guideront au mieux j'en suis sur....


La dague remise à Jil, il accompagna l'Ami Kelak qui les rendirent jusqu'en la Ste Chapelle.... Pff un pas en soit qui provenant de Kelak tenez presque du Miracle tant il n'est pas simple que de répondre à la Vie...
Dans la chapelle, Kelak mis à genoux à terre pour aller prendre au final du Rouge qui tache du rouge qui tâche.... IL souleva une planche de bois et avant qu'Arthur ne voie l'objet.


Mon bon Kelak, je me disais bien qu'on ne viendrai prier icelieu pour prier mais bien pour imiter ton bon ami et de me faire découvrir............

Dé découvrir une vierge en enfermée sous ........Hannnnnnnnnn.............

Il laissa Kelak l'installer connaissant les circonstances de l'année passée, eux deux durement touchés à quelques semaines d'intervalles... Sale foutue période.... Puis une fois la Vierge sur l'autel.... Il fit petite cérémonie pour les défunts mais surtout pour la vie qui allez venir....

Nous allons d'abord faire récitation du Confiteor mon bon ami... Comme moi je pense que tu le connais par coeur... Allons y...

Arthur s'agenouilla alors et mains jointes regard au Très Haut....
Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis de lui murmurer discrètement une prière plus Lodévoise...
Connais tu ce demander pardon ?

Tousse, jette un oeil derrière que personne n'entende autres que les deux compères puis...
Citation:
Notre Bière

Notre Bière qui êtes au frais,
Que Ta Chope soit sanctifiée,
Que Ton Ivresse vienne,
Que Ta Volonté soit faite à la taverne comme au comptoir,
Donne-nous aujourd'hui notre houblon quotidien,
Pardonne-nous nos gueule de bois
Comme nous pardonnons à ceux qui boivent de la TISANE,
Soumet-nous au demi-pression
Et délivre-nous de la Soif,
Car c'est à Toi qu'appartiennent l'ivresse, le plaisir et la fête
Pour les siècles des siècles

AMEN TON TONNEAU


Il se retint de rire mais fallait bien le détendre le Kelakounet...
Bon es tu prés pour une bénédiction ?
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Meval
Qu'il paraissait long le chemin à la blonde ! Pourtant, les chevaux ne perdaient pas leur temps, c'est ventre à terre qu'ils parcourraient la route les séparant du domaine. Nul temps d'admirer le paysage ni les arbres se couvrant de ses couleurs d'automne chatoyantes.

Tout allait très vite depuis l'échange du petit mot et des quelques paroles entre Mev et Kelak. Il semblait avoir eu le don d'accélérer le temps ! S'il menait leur vie à cette même vitesse, Mev comprenait enfin pourquoi la tête de Lise tourbillonnait à l'approche de Kelak.

Vivre à ses côtés ne devait pas être de tout repos.

Le visage de Kelak paraissait fermé, crispé... Mev ne parvenait pas à en définir le mot qui pourrait, à l'instant même, lui convenir. Mais, pour la première fois, elle voyait son ami avec un air un peu trop solennel et angoissé en même temps.

Elle savait bien qu'il avait perdu sa première femme dans de dramatique circonstances, mais Mev n'était pas présente en Languedoc à ce moment là, et tout cela lui semblait bien lointain.

Elle aurait voulu pouvoir rassurer Kelak, lui dire que la blondinette qui actuellement devait se trouver en plein travail, avait la force nécessaire pour affronter un enfantement. Son caractère bien trempé était un atout majeur dans de telles circonstances. Mais, elle ne pouvait le rassurer, et même si elle aurait voulu lui dire ces mots là, ceux ci, nul doute, ne seraient parvenus jusqu'à son oreille, vu la vitesse à laquelle ils avançaient. Les mots seraient restés sur place, bien derrière eux, au loin.

Les idées qui traversaient l'esprit de Mev pendant le trajet étaient plutôt des plus joyeuses, contrairement à celles de ses compagnons de route, semblait il.

Mev repensait à ces discussions passées, entre l'autre blondinette et elle, à l'évocation de ces dix petits lapinou qu'il lui faudrait affronter, et cette gorgée de Calva promise pour chaque lapinou sorti...

Non, nul doute en elle, tout se passerait bien ! Il ne pouvait en être autrement !

Le domaine en vue, tout se précipitait encore. A peine le temps de mettre pied à terre que Kelak leur demandait, à Jiliann et à elle, de suivre Nestor, qui lui aussi semblait bien paniqué. La blonde prit tout de même le temps d'aller poser une bise sur la joue de Kelak, tout en lui serrant le bras et en lui chuchotant à l'oreille :


Le moment est venu pour notre blonde de te montrer la bouille de ton enfant. Il sera aussi fort et beau que vous, sois en sûr !


Et de se précipiter sur les pas de Nestor qui s’empressait à prendre la direction de la chambre où Lise était installée.

Grande inspiration avant de rentrer dans la pièce, vérification du contenu de la besace, et allez hop, quand il faut y aller, il faut y aller...

Un grand sourire affiché sur le visage, Mev franchit la porte, et d'un ton enjoué s'adresse à sa blondinette grimaçante.


Il est temps de laisser sortir cet être, même s'il est devenu bien plus gros que lorsqu'il est entré ! Et ça ne va pas être une partie de plaisir, cette fois !

Il fallait bien la taquiner un peu pour qu'elle se décrispe un minimum !
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Jayzabelle
Un grattement sur le vélin, une biffure et un nouveau grattement. Un regard sur un autre parchemin et puis de retour sur ce premier vélin. Un large soupire et une main qui tranquillement masse sa tempe. Elle est fatiguée ces derniers jours. Elle veut tout faire et tout bien mais il lui manque quelques heures dans sa journée afin de bien répartir les tâches. Comme ses heures sont comptées, elle dort beaucoup moins et mange parfois que très peu voir pas du tout tellement absorbée dans son travail. Elle aurait bien eu besoin d'une pause. Une balade près du lac ou même en ville lui aurait changé les idées mais cela aurait voulu dire abandonner tout cela. Un coup d'œil sur le bureau et cela suffisait à la déprimer de la hauteur de la tâche. Deux trois coups à la porte et un langoureux soupire. Quoi encore?!! Si on lui apportait une réunion de plus ou un vol, ou même la crise d'hystérie de la boulangère... Jayzabelle allait hurler. Elle n'avait pas le temps pour ses sottises. Elle répondit sèchement aux coups portés.

Oui? J'espère que c'est important...

Un coursier passant la porte, craintif. Elle si douce et avenante habituellement pouvait se transformer en une femme de fort caractère lorsqu'au bout du rouleau ou simplement quand on l'a cherchait. Voyant le visage du pauvre homme, elle se détendit. N'était pas sa faute.

Pardonnez-moi, je suis un peu las et impatiente aujourd’hui. Que puis-je pour vous ?

Ce n'est rien, je vous en prie. J'ai un pli pour vous Donà, du château. Dois-je attendre réponse ?


Le château ?Déjà c'est pas bon. Était-il arrivé un accident ? Ou est-ce encore une de ses réunions auxquelles ont la conviait de venir prendre part pour x raison. Sur que ce qu'elle va découvrir elle ne va pas aimer. Elle fait signe doucement de lui remettre le pli et soupire une fois en main.

Je ne sais trop, pouvez-vous attendre je vous prie que j'ai le temps d'en prendre conscience.

Oui bien entendu Donà.

L'homme se retira doucement dans la pièce adjacente avant de refermer la porte derrière lui. Plutôt discret et respectueux. Déjà, elle s'en voulait de l'avoir mal accueillit au départ. Il ne faisait que son travail et ne méritait pas les courroux de ses clients. Elle se rendit bien compte qu'elle retardait l'échéance ici en évaluant le porte-parole de son papier. Les mauvaises nouvelles viennent toujours par horde... tout mais pas ça. Avec l'habitude des derniers temps, si un morceau de plâtre tombait, un autre jamais bien loin suivait...Elle allait finir par être assommée pour de bon si ça continuait. C'est les mains tremblantes qu'elle déplia le parchemin pour reconnaitre de suite l'écriture de son promis. Arthur... bien déjà, si c'est lui l'auteur de la lettre, il devait bien se porter. Ses yeux avares de connaissances cette fois lurent les mots que sa tête analysait rapidement. St-André, Kelak, Domaine St-André de Buèges, Lise, Vite.

Elle laissa tombé le vélin au sol, tout se bousculait dans sa tête. Bonne nouvelle, non mauvaise. Une naissance est toujours une bonne nouvelle non ?! Du moins, elle, elle l'avait toujours vu ainsi sans se douter que parfois ça pouvait tourner au cauchemar. Elle sortie en trombe du bureau où le coursier se leva d'un bond l'observant, l'attendant. Jayzabelle le regarda sans trop comprendre avant de réaliser que ce dernier attendait une réponse...

Ah non, pardon... pas de réponse... je... pars... moi-même! Merci... attendez!

Elle appela rapidement son maire adjoint, lui disant qu'elle n'avait pas le choix devant s'absenter quelques jours. Elle lui donna des consignes pour tout, le laissant patauger dans les papiers sur son bureau. Comme quoi, distraction elle allait avoir cette fois et priorité exigeait. Elle adorait son boulot mais certaine personne comptait d'avantage que des fonctions. Jamais elle ne ferait passer son côté professionnel avant celui affectif. Elle somma également son remplaçant de bien vouloir payer le coursier et fila, sans rien ajouter de plus. Elle les planta là tous les deux.

C'est en courant qu'elle traversa la ville jusque chez elle. Essoufflée, elle fit préparer ce dont elle avait besoin. Des semaines qu'elle planifiait cette visite. La brune avait beaucoup d'estime pour la vassale d'Arthur. Cette dernière avait plus d'une fois secondée la nouvelle mairesse qu'elle était mais aussi, avait fait preuve de gentillesse et d'humour avec elle à chaque reprise. Cela l'avait beaucoup touché. Et de la voir prête à exploser, à marcher en pingouin la pauvre... à tout coup elle s'informait de son état. Elle avait donc entamé de faire préparer un trousseau pour le nouveau-né dans des couleurs unisexe pour l'enfant de Lise et Kelak. Une fois prête, elle retrouva sa monture attelée avec tout ce qu'elle avait demandé à peine entrée.

Elle repartie comme elle était arrivée, en coup de vent. Le galop de sa pauvre jument mis à l'effort. Bien sûr qu'elle arriverait trop tard, elle était un peu plus loin que les autres mais elle serait là. Elle avait fait une promesse à Lise qu'une fois le bébé venu au monde, elle serait là si besoin étant. Elle tiendrait donc parole.

_________________
Jiliann
    C'est surprenant, je vous le dis. Jiliann qui n'avait, jusque là, guère envie de procréer, se dit que c'était peu être une bonne idée.
    La sauvageonne, très attentive au moindre dires, s'étonne de voir une femme bien portante prendre les commandes, enfin, pas si étonnant tout de même.
    Elle s'approche,après tout, si elle pouvait faire quelque chose, elle le ferait !
    Elle serrait la dague contre son ventre, sans vraiment s'en rendre compte. Bien qu'elle n'avait pas tellement compris à quoi cela devait servir,
    elle était en quelque sorte touchée de recevoir ceci de la main de son Seigneur. Certes, ce n'était que temporaire, mais la brune faisait attention à chaque petite chose de la vie !
    Son minois se pose sur Lise, puis sur l'autre femme, puis sur Lise.

    Voilà qu'on lui donnait quoi faire, parfait !
    De plus, cela lui permettra de prendre un peu d'air.
    Non pas qu'elle n'était pas habituée à gérer les situations de crises, mais disons que... Elle n'avait jamais vu cas pareil.
    Elle hoche la tête, un petit sourire sur ses lèvres puis tourne les talons quand l'autre femme parle.
    Quelles étaient ces histoires de vierges... ? Peut être qu'elle n'avait pas la tête sur les épaules, ou tout simplement l'intelligence adéquate,
    car elle n'avait rien compris à tout ça !

    Bref, elle inclina doucement la tête. Voir Messire Akap, lui transmettre le message et descendre à la cave.
    Tssss, elle avait un peu l'impression de penser plus comme une marionnette de chiffon que comme un être humain.
    Fallait qu'elle y mette du coeur, oui ! Mais... Il est rare pour elle de... Ressentir. Ou du moins, de le montrer.
    ça arrivera un jour belle enfant, oui...

    La voilà qui sort, ferme délicatement la porte puis dévale les escaliers.
    Où qu'ils sont ces hommes ? Hein ? Elle avance d'une marche rapide, sa chevelure virevolte.
    Kelak avait dit un mot, oui... Oui... La chapelle !
    Ou pouvait-elle bien être... Il ne fallait pas perdre de temps, c'est de pièce en pièce qu'elle jeta des petits regards,
    puis finalement, elle se dit que tous les châteaux étaient peut être un peu pareil.
    Ce qui est assurément faux, mais la voici qui s'aventure à l'instant pour finalement trouver l'endroit chaleureux.
    Bien évidemment, son entrée n'avait pas été très discrète, toujours droite, mais talons claquants et souffle saccadé, elle est présente.
    Ne voulait pas tout à fait rompre la solennité des lieux mais ne pouvait faire mieux, elle s'approche doucement des deux hommes, s'incline pour glisser quelques mots à l'oreille de Kelak.

    - Messire Akap, j'ai besoin de vous parler...

    Elle espérait ne pas avoir été trop mystérieuse pour donner quelques impressions à cet homme.
    Mais d'un côté, elle pouvait pas non plus crier dans une chapelle !

_________________
Arthurcano
Arthur et Kelak étaient tous deux dans la contemplation et dans la prière, l'un comme l'autre connaissait le passé douloureux et c'est avec ferveur qu'ils priaient pour que les affres de la Vie s'arrêtent et que celle-ci leur jour un tour des plus joyeux, une dénouement heureux avec la naissance du dernier Akap.

Alors qu'il donnait à apprendre à son ami une prière qu'ils auraient pu tout deux chanter les louanges dans une taverne à Lodève, Narbonne ou Uzès c'est en ce lieux qui lui en fit part.

Une porte qui s'ouvre, des claquements de talons, nul doute on venait à peine eu t il le temps d'un regard vers l'arrière que Jil apparaissait à leurs côtés. Un murmure à l'oreille de Kelak qu'il n'entendit pas et des noeuds à l'estomac... Une envie de demander que... est-ce... Enfin cela se passe t il bien là haut... Mais il contemplait le visage de Kelak pour y décerner les traits d'augures bons ou mauvais.

Un regard vers Jil qui récupérait son souffle sans doute avait elle couru un peu partout pour les trouver mais sur son visage rien ne laissait transparaître le pire, aussi il prit espoir et attendit la réaction de Kelakounet.

_________________
Kelak
Avec solennité Kelak récita la première prière

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Il était près à poursuivre et commença d’ailleurs à répéter les premiers mots de la seconde prière avant de s’interrompre, d’ouvrir les yeux et de fixer le regard amical d’arthur, kelak cligna des yeux incrédule avant qu'un sourire ne s'affiche sur son visage suivi par une crise de rire….

Les nerfs étaient mis à rude épreuve, reprenant un peu son calme il posa une main sur l’épaule d’arthur


Merci mon ami pour ce soutient…je…j’ai tellement peur pour la vie de mon épouse mais bon…

petit sourire taquin

si elle a survécut à un mandat avec toi qu’est ce qu’un accouchement hein


Des pas précipité se firent alors entendre… Jilian apparut et le temps que Kelak réagisse elle était déjà à leur hauteur

Une fois de plus kelak ne fut pas maître de ses sentiments il se redressa, posa une main sur l’épaule de l’écuyère et parla précipitamment


Quoi que se passe t’il ??

par pitié Jilian dis moi que tout va bien !!! la haut

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Jiliann
    Et la sauvageonne assez... Gênée de se retrouver messager, sursauta légèrement aux paroles du Sir Akap.
    Voilà qu'elle se redresse donc et lui répond, posément.

    - Tout va bien Sir, ne vous inquiétez point.
    Votre épouse, Dame Lise, m'envoie vous dire... Qu'elle vous aime.


    Elle marque une pause, non pas pour paraître mystérieuse mais pour que le Seigneur assimile bien les choses.
    IL faut dire que sous la pression, c'est difficile, oui...

    - Et on m'envoie également chercher de la bonne boisson Sir !

    Petit sourire malicieux sur ses lèvres, regard compatissant, elle espère grandement que tout se passera pour le mieux, oui.

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Lise_
Si d'ordinaire la blonde avait un sens de l'humour plutôt développé, entre deux contractions, étrangement sa capacité a rire de tout s'amenuisait significativement.

Aussi accompagna t-elle les dires d' Hypolita d'une grimace prononcée


Citation:
Tant mieux dame Lise, ça veut dire que votre travail est efficace ! Il faut, parce que le passage pour votre enfançon est encore étroit et que ça peut durer quelques heures encore comme ça avant qu'il sorte !


Des heures? Mais c'est pas possible çà..j'vais mourir avant aieuuuuuh! et hop un petit coup de mélo, çà ne gache rien et qu'est ce que çà soulage, vous avez dit que ce serait a la mode lapin comme...comme...enfin que çà irait vite!!

Des heures, mais que la vie est mal faite, rien ne dure des heures a part la souffrance, la blonde nota dans un coin de son esprit mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Heureusement une histoire de vierge détourna son attention quelques instants.Tant qu'il y a de l'humour il y a de l'espoir.

Quant aux vierges, désolée, je ne puis rien pour vous cette fois, par contre

Lise adressa un petit sourire a Jiliann et marmonna un brin crispée

Par pitié pas les tonneaux qui sont a l'entrée de la cave, ce sont ceux de mon époux et...

Faute avouée a moitié pardonnée? Quedal! Un nouveau spasme secoua la jeune fille

Les prenez pas, je les coupe a l'eau..

Sourire innocent, spontanné, amusé malgré tout..s'il savait!

Galvanisée par le mince espoir d'un réconfort bien matériel mais au combien providentiel, la jeune fille reprit un peu de poil de la bête..momentannement et s'assit avec l'aide de Georgette tant bien que mal sur le bord du lit.

Un petit sourire espiègle s'afficha malgré la douleur sur son visage à l'évocation du bain.
Quelques instants , son esprit s'évada loin très loin des douleurs charnelles que son propre corps lui affligeait pour se réfugier dans de bien douces pensées...bain chaud..nénette, fendre nénette...haaaaaaaaaan

Lise fixa incrédule la matrone quelques instants ne sachant comment réagir. Avait t-elle trouvé son alter égo féminin? Toujours était t-il que pour le coup la blague lui parut bien mal venue.

Pour perpétuer le genre humain???? Me faire fendre la...

Une contraction opportune fit taire la blonde l'empêchant sans doute de proférer le plus grand parjure de toute son existence .
Cà et une arrivée plus qu'attendue et espérée...

Un ange blond avec un tonnelet de calva accroché autour du cou...non çà cela relève du délire de la femme qui souffre mais a l'entrée de Mev, le réconfort lui fut bien réel et instantanné.

Sa blonde, son amie, son homologue de taverne, son oiseau de mauvais augure qui lui présageait...10 lapinous!

Contre mauvaise fortune bon coeur, Lise se para de son plus joli sourire grimaçant pour accueillir son amie, enfin si tant est que l'accueil soit une chose primordiale a cet instant..a quelques secondes près c'était toutes voiles dehors qu'elle aurait salué son arrivée.


Citation:
Il est temps de laisser sortir cet être, même s'il est devenu bien plus gros que lorsqu'il est entré ! Et ça ne va pas être une partie de plaisir, cette fois !



Ce qui ne te tue pas te rends plus fort...tu ne fauteras que pour enfanter...et aux aneries de tes amies jamais tu ne répondras...sauf que..

Meeev, j'en veut pas 10, c'était bien plus marrant de les faire

Marrant..oupps non, Lise prit un air faussement désolé, le très haut lui pardonnerait bien ce nouvel écart, hipolyta l'avait dit..elle souffrait, Aristote pardonnerait.

Aidée par une Georgette étonnament muette, Lise se mit debout et glissa a l'oreille de la donzelle

Voilà ce qu'on récolte a trop trainer au lavoir Georgette, prenez en de la graine

avant de se diriger vers sa blonde.
Lise afficha un petit sourire rassurant, après tout elle dérouillait mais d'autres était passées par là avant elle et puis....sa main se posa délicatement sur ce ventre qui la mettait tant au supplice

Pour être plus gros que lorsqu'il est entré..la jeune fille grimaca, c'est au dela de toutes ses promesses.

Un sourire sincère et sa main quitta celle de Georgette pour agripper le bras de Mev

Mev..j'veux pas prendre de bain...çà me rappelle trop de...enfin bref par contre je prendrai bien


Les azures de la jeune fille croisèrent brièvement celles de Meval...besoin de rien d'autre, elle comprendrait...

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