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[rp] Poussera poussera pas ? cap ou akap ?

Lise_
A question stupide, réponse..pragmatique.
Bah oui, il était tout près, nul besoin de la matrone pour s'en rendre compte, la pression de plus en plus forte qui s'exerçait entre ses cuisses s'en était déjà chargé.

La blonde grimaça en regardant Hypolita retrousser ses manches...encore une fouille, elle avait peur de quoi au juste pour aller encore lui trifouiller entre les jambes, hein, qu' il se soit envolé?

De mauvaise grâce, la blonde essaya de penser a autre chose et siffla cul sec un godet de remontant, quelque chose lui disait que ce serait le dernier et qu'elle en aurait bien besoin.

Délicieuse brulure, vague de chaleur sensuelle..ah le petit calva qu'on boit sous les tonnelles, que les ....rhaaa, chier, même pas le temps de se saouler ni de s'abandonner un peu que çà recommence.

La blonde serra les dents en attendant que..çà passe..bah oui, a part souffrir en silence ou pas d'ailleurs, çà elle avait le choix, le reste elle n'y pouvait plus grand chose.
Elle y avait mit du coeur pour le faire rentrer, maintenant elle allait mettre ses tripes et bien plus pour le faire sortir.
Et les dires d' Hypolita ne firent que confirmer ses craintes..

La porte est grande ouverte.....j' voudrais bien vous y voir tiens! Elle me parait drolement étroite votre porte! Et non je sais pas comment on fait, je sais comment on les fait mais c'est tout,et si j'avais su...

T'aurais pas v'nu? Trop tard!

Cette fois , çà y était, bien que le bas de son corps fut quasiment anesthésié par la douleur, il allait falloir trouver les ressources et la force nécessaire pour mettre son..leur enfant au monde.

Penser a lui, a eux, voilà ce qui lui donnerait la force.
La blonde ferma les yeux un instant..un court instant durant lequel son ame et son corps se séparèrent.
D'un côté, il y avait le visage radieux et heureux de son époux et de l'autre, Hypolita qui entamait de nouveau un chant barbare...
Chienne de vie! C'était le signal!

5,4,3,2,1...décollage!

Lise fit le point une dernière fois...porte ouverte, faire le petit chien comme le lui avait montré Arthur, pousser la main de Jil et pis foutaise! a l'instinct et l'instinct il dit pousse!

Nouvelle onde de douleur, la contraction arrive, rafale déferlante...pousser...pousser.

Par Aristote, crénom de Dieu....rhaaaaaaaa

La main de Lise enserra avec force celle de Meval tandis qu'elle s'arquebouta sur elle même en poussant avec toute l'énergie dont elle disposait.
Une douleur infernale lui ravagea le bas du corps, une mutilation de l'intérieur, une tête qui sort ....maintenant elle savait, les enfants ne naissaient pas dans les choux!

Contraction efficace qu'on appelle çà...et avant que la petite soeur ne déboule, la blonde se laissa retomber exténuée de fatigue et de douleur, la respiration saccadée.
Bah oui, qui c'est qui se cogne tout le boulot!

Et en parlant de boulot, une goutte de sueur perla sur le front de la blonde...la matrone avait parlé de soule..d'un avant...et les avants, ils doivent avoir quoi de très large?
Par le saint cul de la vierge......les épaules!

_________________
Meval.
Aieeuuuuuuh !

La blonde serre les dents pour ne pas crier plus fort ! Ne vous méprenez pas, ce n'est pas qu'elle aussi est en train de mettre au monde une équipe de soule, mais tout simplement un cri, à peine contenu, venu du plus profond du coeur sous la douleur déclenchée par l'étau qui lui enserre la main à l'instant même.

Si les circonstances avaient été autres, elles ne se serait pas gênée pour dire à l'autre blonde que malgré son apparence frêle, elle avait de la poigne et devait tenir la maisonnée d'une main de maitre, et Kelak par la même occasion.

Haaannnn... Et si elle enserrait Kelak de la même façon ?

La blonde secoue la tête pour chasser cette image peu attrayante.

L'autre blonde enserrant le Lapinou dans certaines circonstances que la décence ne permet pas de décrire ici. Une grimace de douleur compatissante apparait sur le visage de Mev... Pauvre Lapinou...

Voir souffrir sa blonde ainsi n'était pas des plus réjouissant pour Mev, mais quelles que soient les circonstances, elle ne délaissera pas une amie. D'autant plus lorsqu'elle donne naissance à la relève des soulards Languedociens !

Mev Regarde la bouteille, Lise, puis de nouveau la bouteille, et se dit que finalement, non, ce n'est pas le moment pour Lise d'étancher sa soif. Par contre... Elle... Elle prend rapidement la bouteille, lui enlève le bouchon, porte le goulot a ses lèvres et en avale une gorgée pour se donner un peu de courage.


Ma blonde ! T'en fais pas ! Un soulards ne peut faire que passer en fonçant droit devant ! Ton p'tiot va bientôt te le prouver !

Quitte a dire une bêtise, autant le faire maintenant...
Arthurcano
A ce propos le stress ca creuse, pis ca donne soif hein...
Ben un jambon pour un jambonneau de papounet ca me semble être dans tes cordes mon ami bedonnant préféré...

Il regarda Kelak sortir de sa cachette quelques délices...
Et bien mon ami, croix de bois crois de fer, ce lieu saint restera entre nous comme celui que je disposais à l'église de Lodève. Tu te souviens de cette délicieuse boisson qui s'y trouvait ? Rien de mieux que pour préparer une belle cérémonie et comme dirait Mme Christine pour tout débats une bonne poire et des arachides... Et en ce moments se débattre ta douce et ma chère fillotte doit bien se débattre...

Un morceau de saussiflard, une rasade dans le goulot...
Mon ami je comprends mieux ta bonne santé et ta bonne humeur communicative avec ces mets raffinés.

Arthur en profitant pour servir deux nouveaux godets.
A la santé de ton épouse et de votre enfançon à venir !

Et glou et glou et glou...
Je crois mon cher que nous pouvons Chanter pour l'arrivée prochaine de ce petit Akap !!

Et de chanter ensemble bras dessus bras dessous ... Au moins, il se détendait plutôt que de penser aux cris de sa belle qui en ce moment devait crier comme un cochon qu'on égorge... Faut dire pas faux un petit jambon à faire passer surement pas simple...
Dis voir l'ami, il serait peut être temps que nous allions voir ce qui se passe la haut non ?
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Lise_
Un soulards ne peut faire que passer en fonçant droit devant !

Elle plaisante ...c'est obligé personne ne serait cruel à ce point.
A deux épaules d' enfanter, une amie, une vraie n'oserait jamais dire ce genre de choses!
A moins que...

Pendant quelques instants, la vision de beaux souleurs transpirants faisant rouler leurs muscles saillants sous leurs petits shorts moulés lui fit complètement oublier la douleur.

Si cette vision idyllique n'avait pas été brusquement interrompue par une nouvelle contraction, la blonde aurait surement crié au génie mais au lieu de cela, la sonorité fut bien plus irritante et discordante...pire que les chants même pas grivois de la matrone.
Crier çà décontracte il parait, enfin c'est une technique purement féminine, et là bizarement alors que techniquement elle n'avait jamais été aussi décontractée de sa vie..enfin bref, elle allait pas rester avec une tête entre les cuisses!

Un regard inquiet à la matrone qui semble hypnotisée par la flasque de calva, et si elle le faisait tomber, zouiiip, le syndrome de la savonnette... un autre accusateur a Meval qui s'arsouille sans même partager et...et il faut bien qu'il y en ai une qui bosse la dedans.

Lise puisa dans ses ressources pour écrabouiller la main de Mev puis s'arquebouta en poussant de toutes ses maigres forces.

Arrrrrrrrrrrgh par la queue du Diable, Meeeeeeeeeeeev! Ce sera un avant c'est certain!

La vue de la blonde se brouilla ,tandis que lentement trop lentement la déchirante douleur intestine progressait...une épaule, sans doute deux, trois? ah non alors !
En but droit devant..dernière poussée et buuuuuuuuuuuuut, euh nan...

A bout de forces, incapable de ressentir quoi que ce soit en dessous du nombril, et c'était encore bien pire un peu plus bas, la blonde retomba a nouveau lourdement en arrière...

Né, pas né...mais qu'en est t-il du bébé Akap?....

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Hipolyta_la_matrone


Hypnotisée, hypnotisée, notre narrateur s'insurge contre ce jugement à l'emporte-pièce. Hipolyta était CONCENTREE, qu'on se le dise. Concentrée sur sa tâche. Certes, aussi un petit peu sur le calvados qui circulait, des fois qu'elle le manquât au passage, ce qui était bien difficile, vu la prestesse, la précision et la sûreté du geste.

Adoncque, tandis que dame Lise poussait de toutes ses forces sous les encouragements chantés ou criés, la grosse matrone s'était mise en position pour recevoir l'enfançon. Il faut dire que la partur-pas-riante y mettait tellement de coeur que certainement elle conduirait une échappée, ferait une passe à sa voisine qui balancerait le paquet... oui... OUI... OUIIIIII... BUUUUUUUUUUUT

Hum. Donc, il ne fallait pas moins de la grosse et solide matrone pour réaliser le placage tout en douceur et accueillir le petit dans ce monde de brutes où même le calva sentait un peu moins la pomme que ce à quoi on pouvait s'attendre.


c'est bien, poussez encore un peu dame Lise, la tête arrive

La tête, c'est le plus difficile. C'est le plus gros, le moins souple et le plus fragile. Les enfançons n'aiment pas que ça dure trop longtemps, cette partie du travail. Et la matrone avait déjà assisté à quelques drames lorsqu'elle était très jeune, de petiots morts d'épuisement d'être restés trop longtemps la tête à l'étroit. Aussi aidait-elle au mieux en se préparant à saisir la petite tête dès qu'elle serait suffisamment sortie pour offrir une prise confortable.

Arrrrrrrrrrrgh par la queue du Diable, Meeeeeeeeeeeev! Ce sera un avant c'est certain!

Et la tête vint

Parbleu, dame Lise, il saura jouer des épaules celui-ci !
Georgette, tenez la tête, vite, qu'on déroule le cordon avant qu'il s'étrangle !


Alors, avec une infinie délicatesse, la matrone déroula le cordon, puis aida la fin de l'expulsion en tirant le bébé qui venait tout seul à présent.

c'est presque fini, dame Lise, vous allez connaître le sens du mot délivrance.

Georgette, tenez prêts les langes et le bassinet pour le nettoyer et la grosse bassine pour toutes les humeurs qui vont finir de sortir après

La matrone souffla. C'est qu'il faisait rudement chaud ! A l'ultime poussée, elle cueillit le pitchounet dans ses grosses et larges mains et dit d'un air de triomphe :

Et voilà l'travail !

Elle essuya succintement le petit être tout violet et vagissant qui s'agitait et le déposa entre les bras de sa mère.

Voilà, c'est un solide petit gars. Faites donc connaissance, dame Lise, pendant que nous coupons son cordon et faisons place nette. Si vous saviez tout ce qui sort quand on accouche !
Lise_
A l'ouest complet...la tête qui tourne, les pattes qui flagellent, le palpitant dans le rouge et le corps broyé, voilà ce que c'est d' accoucher!

Sur que la prochaine bécasse qui lui soutiendrait que ce n'est que du bonheur, que l'on oublie instantanément toutes les souffrances endurées dès lors que le fruit de vos entrailles vous est présenté, et bien cette bécasse, Lise lui dirait surement sans macher ses mots qu'elle...a bien raison!

Plus de jurons, plus de cris, juste la voix d' Hypolita qui lui semble presque mélodieuse


Voilà, c'est un solide petit gars.


Le reste de la phrase, sur les trucs ragoutants qui allaient encore devoir s'extraire de son corps, elle ne l'entendit même pas.

S'il avait fallu de longues semaines a la blonde pour se faire a l'idée qu'elle allait donner la vie, il lui avait suffit de poser ses yeux sur ce petit être pour devenir maman. L'histoire de la vie sans doute...

Là dans les mains de la matrone, son fils, leur enfant, ce petit bonhomme tant désiré.

Pleurer, sourire, rire, les trois en même temps, difficile a dire tant le flot de sentiments qui déferle a cet instant emporte tout sur son passage.
Néanmoins avant d'esquisser le moindre geste, Lise s' assura d'une petite chose.

1,2,3,4,5.....soulagement!
Il a tout..enfin aux mains et aux pieds déjà!
Bah oui, c'est bête mais ce fut la première chose qu'elle fit avant de tendre fébrilement les bras et enfin le toucher, le sentir autrement qu'au travers de la matrice protectrice de son ventre.

Premier contact et pourtant, déjà le lien fusionnel qui unit une mère à son enfant était bien présent.
Elle l'avait porté de long mois, l'avait senti se développer en son sein, mit au monde, seuls les traits lui étaient jusqu'alors inconnus et bien évidement, même si un oeil extérieur aurait vu un nourrisson fripé, piaillard et couvert de substances plus ou moins identifiées, ce que Lise vit elle ce fut....

Par tous les Saints, il est magnifique

La 8ème merveille du monde, au moins çà, merveilleux mélange d' un blond et d'une blonde.

Et a moins d'être suicidaire, personne ne se risquerait a dire le contraire !
Un petit sourire émut s'afficha sur le visage de Lise tandis qu'elle dévorait du regard son fils. Un petit nez parfait, des yeux..2, une touffe de cheveux...et pour le reste, il faudra attendre le Papa nan mais!

La blonde s'arracha a contre coeur de sa contemplation et se tourna vers Mev les yeux emplis de larmes de bonheur.
Un coup de calva?, oh non a cet instant il n'y pensait plus du tout mais par contre, une personne manquait pour que son bonheur soit total.

Kelak...tu peux aller

La jeune fille s' interrompit et s' adressa prise d'une panique soudaine à la matrone qui oeuvrait toujours entre les gambettes de la blonde

Hypolita, il va bien n'est ce pas? Tout est
...gloups, quel mot détestable et angoissant lorsque l'on tient un nouveau né au creux de ses bras, normal n'est ce pas?

Et pour toute réponse, une petite main qui pétrit son sein, des yeux qui se cherchent et un OOOOOOOUUUIIIIIIIIIIIIIIINNNN tonitruant!

C'est pas un gage de bonne santé çà?

_________________
Meval
Et tout s'accélère...

La blonde crie plus haut, lui enserre la main plus fort, presque à la lui arracher. Mev se mord la lèvre inférieure pour ne pas crier en choeur avec sa blonde. Après tout, pas le moment de lui faire concurrence, c'est pas elle qui accouche.

La matrone se positionne, penchée en avant, tête légèrement relevée, le regard rivé sur la forme ronde prête a apparaitre, bras à demi tendus, mains ouvertes, prête à réceptionner et à expédier, rapidement, pour ne pas être prise au dépourvu.

Et... Le miracle de la vie se produit. L'enfant s'extirpe du corps de sa mère malgré les cris de celle ci, lentement au premier abord, d'abord passer la tête pour vérifier si le monde en vaut la peine, observer, s'arrêter un instant pour se faire, hésiter devant le visage peu avenant de la matrone, et reprendre son parcours, tout doucement. Passer les épaules est le plus difficile, l'une après l'autre... Puis, dans un dernier effort, comme s'il s'aidait de ses pieds pour prendre un peu d'élan, l'enfant fonce, tête baissée, pour enfin se séparer de celle qui l'aura choyé pendant plusieurs mois.

Première séparation dans la douleur lancinante. Début d'une vie, et déjà la souffrance. Des séparations, il y en aura d'autres dans la vie de la mère et l'enfant, mais, même si celle ci restera la plus douloureuse pour le corps de chacun, dans les esprits, la plus merveilleuse elle sera.

Chose étonnante, c'est tout en douceur que la matrone saisit l'enfant entre ses grosses paluches, et, c'est avec la même douceur qu'elle le présente à sa mère.

Le tableau est des plus touchants. Lise et son fils, réunis pour la première fois par les regards, le toucher. Il prend réalité. La blonde, prête à défaillir quelques instants auparavant, reprend des couleurs et de l'énergie à la vue de son enfant.

Les yeux emplis de larmes se tournent vers Mev.


Kelak...tu peux aller

Mev reste encore un instant interdite, subjuguée par la contemplation de ce lien, si fort, dès les premiers instants de la vie. Lien que nul homme ne pourra vivre ainsi et ne pourra comprendre, tant il est unique.

Enfin quelque chose qu'ils ne piqueront pas aux femmes !


Oui ma blonde... J'y cours !

Et c'est avec empressement que Mev explore les couloirs de la demeure pour trouver l'heureux père, ouvrant les portes qui se trouvent sur son passage, passant la tête pour voir ce que renferment les pièces, poursuivant son chemin.

Une nouvelle porte, nouvelle poussée, pas aussi forte que l'autre blonde. Les visages de Kelak et Arthur apparaissent. Mev franchit le seuil de la pièce, essoufflée.


Kelak.... Lise.... Ton enfant...

Elle cesse de parler un instant, cherchant son souffle et ses mots, saisit le verre qu'Arthur tient entre ses mains, en avale le contenu d'un trait.

Ton fils est né ! Ce sera un bel avant ! ...Lise m'envoie te chercher, elle va bien, rassure toi...
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Kelak


Le temps passait dans le petit bureau dans lequel Arthur et Kelak s’étaient enfermés, la bonne humeur et l’optimisme d’Arthur réchauffait le cœur terrorisé de son ami mais lorsque celui-ci lui proposa de monter pour voir comment cela se déroulait kelak s’écria

Surtout pas malheureux ça porte malheur

À peine euh t’il terminé sa phrase que Meval franchit la porte du bureau en s’écriant

Kelak.... Lise.... Ton enfant...

une pause ! une horrible pause ! d’à peine quelques secondes mais durant lesquels tout est en suspens !! puis enfin la délivrance

Ton fils est né ! Ce sera un bel avant ! ...

Lise m'envoie te chercher, elle va bien, rassure toi...



Lise va bien…seuls ses mots comptaient en ce moment et ils résonnèrent longtemps

Il bégueilla

Elle va bien ?? bien de bien

Un sourire absolument incontrôlable envahit le visage de l’Akap, sans plus attendre il prit Mev dans ses bras et l’enserra avec fougue


Oh Mev merci


Il relacha son étreinte

Arthur viens vite que je te présente… Arthur

Tel un enfant se précipitant au pied d’un sapin au matin de Noël kelak survola les couloirs et escaliers qui séparaient le bureau de la chambre du couple, il s’arrêta sur le pas de la porte son regard posé sur le visage de son épouse

Elle semblait fatiguée, éreintée, ravagée et pourtant pourtant elle resplendissait de bonheur…

quel étrange caractère humain de ne profiter pleinement du bonheur qu’après avoir traverser les pires malheurs…

il avait vu sa dernière épouse s’éteindre dans ses bras après un tel combat…mais cette fois c’est bel et bien la vie qui avait triomphé…

Les yeux emplis de larmes Kelak s’avança vers son épouse, sans même porter un regard vers l’enfant, rien d’autre n’existait pour le moment que ce visage

il posa intensément ses lèvres sur celle de lise et passa une main dans ses cheveux

À cours d’ânerie c’est dire l’état dans lequel il était il murmura

Ô lise je suis si heureux

Après quelques secondes quelques minutes quelques heures ? kelak n’avait plus aucune notion du temps il pensa enfin à l’enfant

Alors il est ou notre petit souleur en herbe ?

Plein de fierté il contempla le petit être blottit contre le ventre de sa mère



_________________
Lise_
Un seul être manque et tout est dépeuplé.

Son fils tendrement lové entre ses bras, jamais tel sentiment ne lui avait semblé si évident.
Son bonheur ne serait complet que lorsqu'il serait là.

Malgré la fatigue et la douleur, et oui tout ne s'arrête pas d'un coup d'un seul, le regard de Lise s'illumina à l'arrivée de son époux, cet homme qui avait su faire d'elle une femme, maintenant une mère et tellement d'autres choses encore.

Et puisque les mots parfois ne suffisent pas, c'est au travers du baiser qu'elle avait redouté ne plus jamais pouvoir donner, qu' elle lui cria je t'aime...

Une émotion encore jamais ressentie s'empara de la jeune fille tandis qu'une merveilleuse chaleur embrasait ses lèvres.
Que de baisers échangés pourtant, des tendres, des fiévreux, des chastes..oui très peu mais tout de même, mais celui ci était tellement différent, lorsque l'amour, le soulagement, la tristesse et le bonheur se mêlent et s'entremêlent.

Les larmes difficilement contenues se déversèrent cette fois sans retenue, maintenant elle avait le droit de jouir de ce bonheur incommensurable, cet instant magique, hors du temps ou plus rien d'autre n'existe.

Pourtant, désormais seuls au monde, ils ne le seraient plus jamais...qu'ils le veuillent ou pas d'ailleurs.
Tout contre elle, un petit être encore plus perdu qu'eux attendait de faire connaissance avec son papa.

Lise posa un regard emplit de tendresse sur leur fils

Le Très haut nous a fait un merveilleux cadeau aujourd'hui


délicatement, elle caressa la joue du petit garçon puis murmura émue,

nous avons un fils, je te présente Arthur.

Et comme pour marquer son appartenance au clan Akap, les petites lèvres avides et gourmandes choisirent cet instant pour enserrer un téton au combien réconfortant et le téter frénétiquement.

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Arthurcano
Arthur viens vite que je te présente… Arthur

Hein quoi comment ? Les yeux exhorbités, presque sur le fondement il aurait pu tomber... Effet Calva ? peut être ou pas ...

Une main sur l'épaule de son ami... une larmichette qui pointe le bout de son nez...

Co... co.... Hein ?

Lui le bavard, lui le champion du texte à n'en plus finir et des résumés qui font 15 pages pour dire l'essentiel... Enfin...
Arthur ??? Vous ...Euh... Comme moi...

Abasourdi.... il était.... Puis Kelak fonça pas dans le tas mais dans les dédales du château... Pff à croire qu'ils se sont tous donnés le mot... Courir... Allez zou...

Course... Idées qui se remettent... Emotion intense... Vache le palpitant ca cogne la dedans....

Une porte, une chambre, des femmes affairées... Sa fillotte qui avait dégouflée un petit ange accroché au sein... Pas un Akap pour rien celui là... Sourire... Jil était présentement là... Un signe de tête la remercia pour son aide car elle le savait pas mais en ce monde rien n'avait plus d'importance que ces êtres chers et Lise sa fillotte était bien de ceux là... Tellement plus même.

Il laissa le papa profiter de son avant... Faut dire qu'il est costaud l'Arthur... Il a du y aller pour passer devant le sagouin.... Pour sur sa fillotte aurait besoin de repos...

Larme à l'oeil de voir cette tite famille, Arthur s'approcha doucement et à eux deux... Félicitations pour ce petit co*uillu qui déjà fait preuve de belle qualité. Je suis fort heureux pour vous et si fiers qu'il porte le prénom d'un illustre Comte du Languedoc... *Sourire* enfin surtout du mien, je lui souhaite tout le bonheur possible entouré de votre amour.

Puis il recula d'un pas, les laissant respirer et effleurant de sa main les fontanelles d'Arthur.... Il bénit ce petit ange afin que sa vie demeure dès à présent sous la protection du Très Haut.

Ainsi il sorti son missel de prières et ...


Citation:
Bénédiction de la famille AKap et du petit Arthur

Oh Très Haut, Toi qui as donné naissance à toute chose, veille sur cette famille.

Fais de la maison de Kelak et Lise un modèle, que cette famille soit toujours ouverte à l'accueil et à l'hospitalité, comme déjà elle le fait en honorant Saint Boulasse régulièrement.

Protège-les afin qu'ils vivent dans la prospérité de Ton amour et qu’ils soient en concorde avec l'amitié.

Oh Très Haut, par ton amour et ta bienveillance enveloppe Arthur de ta protection divine.

Arthur, béni sois tu qu'en ce jour sans que tu ne le saches d'un immense bonheur tu irradies tes parents.

Par Aristote et Christos, je te béni qu'afin les archanges et tous les saints puissent veiller sur toi !

Amen


Un sourire, une larme, l'histoire de la Vie qui venait à nouveau de s'écrire telle un cycle...

Il sorti ensuite de la chambre discrètement laissant parents profiter de ces instants et sa fillote de se reposer...

Il attendrait au pas de la porte qu'on aille prendre un verre à moins que sa belle qui devait avoir reçu son pigeon puisse arriver...

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Meval
Kelak qui l'enserre dans ses bras presque à l'étouffer... Mev lui aurait bien collé un taquet pour qu'il la lache, mais elle n'en eut nul besoin. L'heureux papa semblait avoir retrouver ses esprits et la laissait enfin respirer.

Et c'est avec autant d'empressement qu'il avait mis à l'étouffer qu'il prit la direction de la chambre ou l'attendaient, sa femme et son fils, entrainant dans son sillage Arthur.

Mev resta là encore un instant, souriante, seule dans ses pensées dirigées vers ce moment unique qu'elle venait de partager avec son amie.

Puis, lentement, elle prit le chemin de la sortie. Laisser la petite famille se retrouver, dans son bonheur...

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Kelak
kelak sourit aux présentations

wouaw c'est dingue comme on oublie comme ça peut être petit au début s'exclama Kelak en contemplant son fils... ce dernier ne se fit pas prier pour se hisser jusqu'au téton salvateur

hey doucement hein ne les abîme pas c'est mes jouets préférés dit il à son fils

Arthur le diacre arriva ensuite, il procéda à une brève bénédiction durant laquelle Kelak remercia vivement le Très-Haut, il alla ensuite remercier la matrone

Dame hypolita un grand merci pour tout je vous offre un séjour de 3 nuits dans les caves du chateau

Arthur s'éclipsa ensuite, kelak retourna alors s'asseoir au près de son épouse, profitez du moment

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Lise_
La Lise nouvelle était t-elle arrivée? En mettant au monde leur enfant s' était t-elle transformée en un modèle de sagesse et de mesure?
Peut être ou peut être pas..néanmoins à la remarque de Kelak la blonde ne pipa pas, même si elle pensa très fortement que si cela avait lui qui avait du le sortir, il ne le trouverait pas si petit.
Pourtant a le regarder blotti tout contre elle, il paraissait si fragile, si chétif...

Enfin la jeune fille se contenta de sourire sans détacher son regard de leur fils accroché à sa poitrine et murmura

Je crains que tu ne doives apprendre a preter tes jouets pendant un certain temps mon amour, notre fils semble y être déjà terriblement attaché


Quelle surprenante et délicieuse sensation que celle d'allaiter son enfant ..cette petite bouche, sans dents celle ci, qui puise ses forces a la source maternelle, cette petite main qui pétrit mollement votre peau, pouvait t-il y avoir plus grande communion qu'a cet instant entre une mère et son enfant.

Néanmoins la blonde s' arracha à sa contemplation à l'arrivée d' Arthur...Senior.
Mais quelle idée ils avaient eu aussi, çà allait être simple pour s'y retrouver..mais pourtant, comme le choix de ce prénom avait été presque comme une évidence pour les jeunes parents, alors que s'il s' était s'agit d'une fille...sans doute chercheraient t-ils encore!
Enfin pour cette fois, le très Haut leur avait épargné cette épreuve.

J'espère qu'il héritera un peu de ta sagesse au travers de son prénom mon Parrain, la blonde adressa un petit sourire taquin a Kelak puis se tourna de nouveau se tourna vers Tutur qui procédait à la bénédiction.

Je te remercie mon Parrain, en plus de tout l' amour qu'il ne manquera pas de recevoir, savoir que le Très Haut veillera sur lui tout au long de sa vie..

A fichue habitude de ne jamais finir ses phrases...
Un soupir, un sourire, si ce n'est pas çà le bonheur et bien çà y ressemble.
Tandis que la chambre se vidait peu à peu et que l'effervescence retombait, arriva l'instant crucial du " qui est a qui"
Ah oui..pas de doutes!

Lise observa quelques instants son époux, puis le petit Arthur, puis son époux et souria

Il a tes yeux mon coeur, ton appétit...et mon nez..
Lise posa doucement sa tête sur l'épaule de Kelak et murmura, il est magnifique...

Et oui..il est beau mon fils!

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