Anthoyne
Quelques jours auparavant, le Prince avait prévenu ses deux Ombres que la cérémonie dallégeances au Duc de Bourgogne allait bientôt se dérouler à Dijon. Pour résumer, cela équivalait à « Nous partons dans x jours, tenez-vous prêts »-où x est un nombre entier -. La cérémonie était loccasion pour Anthoyne de rencontrer une partie majeure de la noblesse bourguignonne. Rencontrer était peut-être un grand mot pour ce jour là. Apercevoir, identifier étaient des verbes bien plus adaptés à la situation. Malgré la perspective dune journée des plus ennuyantes à observer des nobles pinailler et médire entre les allégeances, le fidèle Loup était ravi de sy rendre. Il pourrait faire un était des lieux et avoir un premier point de vue sur un certain nombre de personnes.
La salle du trône. Ils arrivèrent dans les premiers. Le héraut était déjà présent et dès le début, il conclut quun fort lien unissait Charlemagne et Bourgogne. Cela était toujours bon à prendre. Ce « Arutha » avait lair dêtre une personne en qui il était possible davoir confiance. Car chaque geste et phrase du Prince étaient analysés par Anthoyne puisquau-delà des usuelles convenances, tout avait une signification. Sous chaque mimique et chaque mot, Maillé savait quil pouvait déterminer si la personne était appréciée ou non du Duc du Nivernais. Ainsi, vu le salut quoffrit linfant au Duc de Bourgogne, le garde sétait suggéré que le grand Feudataire nétait pas un ami de son maître. Cest ainsi quil conclut, avec plus ou moins de réussite, de létat des relations entre le Prince et les nobles bourguignons.
Durant la cérémonie, il devait se forger son propre avis. Son regard allait se poser au moins une fois de manière prolongée sur chaque être présent dans la salle. Tout était bon à prendre. Paroles, regards, mimiques. Cela pourra lui être utile par la suite.
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La salle du trône. Ils arrivèrent dans les premiers. Le héraut était déjà présent et dès le début, il conclut quun fort lien unissait Charlemagne et Bourgogne. Cela était toujours bon à prendre. Ce « Arutha » avait lair dêtre une personne en qui il était possible davoir confiance. Car chaque geste et phrase du Prince étaient analysés par Anthoyne puisquau-delà des usuelles convenances, tout avait une signification. Sous chaque mimique et chaque mot, Maillé savait quil pouvait déterminer si la personne était appréciée ou non du Duc du Nivernais. Ainsi, vu le salut quoffrit linfant au Duc de Bourgogne, le garde sétait suggéré que le grand Feudataire nétait pas un ami de son maître. Cest ainsi quil conclut, avec plus ou moins de réussite, de létat des relations entre le Prince et les nobles bourguignons.
Durant la cérémonie, il devait se forger son propre avis. Son regard allait se poser au moins une fois de manière prolongée sur chaque être présent dans la salle. Tout était bon à prendre. Paroles, regards, mimiques. Cela pourra lui être utile par la suite.
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