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[RP] Cérémonie d'allégeances - Niall de Rivien

Anthoyne
Quelques jours auparavant, le Prince avait prévenu ses deux Ombres que la cérémonie d’allégeances au Duc de Bourgogne allait bientôt se dérouler à Dijon. Pour résumer, cela équivalait à « Nous partons dans x jours, tenez-vous prêts »-où x est un nombre entier -. La cérémonie était l’occasion pour Anthoyne de rencontrer une partie majeure de la noblesse bourguignonne. Rencontrer était peut-être un grand mot pour ce jour là. Apercevoir, identifier étaient des verbes bien plus adaptés à la situation. Malgré la perspective d’une journée des plus ennuyantes à observer des nobles pinailler et médire entre les allégeances, le fidèle Loup était ravi de s’y rendre. Il pourrait faire un était des lieux et avoir un premier point de vue sur un certain nombre de personnes.

La salle du trône. Ils arrivèrent dans les premiers. Le héraut était déjà présent et dès le début, il conclut qu’un fort lien unissait Charlemagne et Bourgogne. Cela était toujours bon à prendre. Ce « Arutha » avait l’air d’être une personne en qui il était possible d’avoir confiance. Car chaque geste et phrase du Prince étaient analysés par Anthoyne puisqu’au-delà des usuelles convenances, tout avait une signification. Sous chaque mimique et chaque mot, Maillé savait qu’il pouvait déterminer si la personne était appréciée ou non du Duc du Nivernais. Ainsi, vu le salut qu’offrit l’infant au Duc de Bourgogne, le garde s’était suggéré que le grand Feudataire n’était pas un ami de son maître. C’est ainsi qu’il conclut, avec plus ou moins de réussite, de l’état des relations entre le Prince et les nobles bourguignons.

Durant la cérémonie, il devait se forger son propre avis. Son regard allait se poser au moins une fois de manière prolongée sur chaque être présent dans la salle. Tout était bon à prendre. Paroles, regards, mimiques. Cela pourra lui être utile par la suite.

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Arutha
Le Baron de Cudot avait été appelé, s'était avancé, avait prêté allégeance et le serment avait été, en retour, accepter.

« Que Sire Lunkos, Seigneur d'Hurigny, s'avance afin de prêter allégeance. »
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Aryanha
--Gilbert_Phil a écrit:


Je sais, pour Aleryk... J'en ai été très... Attristé.



Et voilà, les paroles étaient tombées…Elle avait mis tant de nuits à chasser l’esprit de son feu époux, que l’enfant…enfin, ce jeune homme, ravivait sa mémoire, ses blessures…sa peine en peu de mot. Aujourd’hui oui elle avait de la peine, une peine qui avait effacé la rage et la colère, parce que les blessures s’effaçaient doucement, Le temps sûrement, et la vie qui continue son chemin.

Aryanha se pencha légèrement sur le coté pour mieux chuchoter, il ne fallait point se faire remarquer et perturber la cérémonie.

Oui…j’imagine ta tristesse en apprenantléger soupiren apprenant sa mort. Tu as tant de souvenirs avec lui.

Elle présenta un sourire attristé, elle était sincère. C’est alors que les paroles du jeune Montestier désarçonnent la Vénitienne. Un sourcil relevé puis un sourire en réponse au flatteur devant cette déclaration :

--Gilbert_Phil a écrit:


Tu restes l'une des plus belles femmes que la Bourgogne ait portée..



Mamma mia !
Une main sur sa bouche pour taire l’exclamation. Puis plus bas :
Je vois que mon feu époux ne t’a pas seulement appris les grossièretés et la bière, mais à charmer aussi les femmes.

Et elle lui sourit…maternelle, l’envie de passer sa main dans sa tignasse et de l’ebourrifer. Il était une bouffée d’air frais dans ces lieux.

Loin derrière ta mère…Qui est et restera la plus belle et la plus grande des femmes de Bourgogne.
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Je préfère être une statue de jade brisée que mener une vie d'argile
Olivier1er
Soufflé !

Ca..le Baron l'etait !

Mallory...avec Cudot...

Il n'aurait pas ete dejà assis, il aurait le fondement endolorie et le coquexis fracturé..

Cudot et Mallory..... Le petit chaperon rouge avec le papa de mere grand... Non que la difference d'age le choqua, mais Mallory etait l'image d'une certaine douceur et discretion, une feminité affirmée malgres des qualités se guerriere indeniables et assumées. Mais diantre, le vieux grincheux...derriere sa carapace....il a donc un coeur qui bat ! Et malgres sa froideur naturelle, une sensibilité certaine au "Beau"

il rendit son sourire a son amie Mallory, tentant de ne point montrer sa surprise...mais il regarda Cudot comme si il le voyait pour la premiere fois.

On croit connaitre les gens...ils nous demontrent tous les jours qu'on se fait des illusions...

Manquerait plus qu'il porte de la dentelle de Calais sous son armure...plus rien ne l'etonnerait maintenant !

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Gilbert_phil


Quand sa tutrice le complimente pour son talent à la flatterie, il hoche la tête en signe d'assentiment.
Quand elle précise la suprématie de sa mère, il ne peut qu’acquiescer.


Certes.

Certes Angélyque était inégalable quant à sa prestance, sa beauté, son charme indéniable, et le Montestier ne pouvait qu'approuver.
Toutefois, car elle était sa mère, elle ne provoquait pas ce genre de fascination que pouvait provoquer une inconnue, une femme avec laquelle il n'avait aucun lien de sang.
Fascination qu'il distinguait face à la Farnese, qu'il avait vu pour la dernière fois avec des yeux d'enfant, et qu'il voyait présentement avec le regard d'un homme.
Alors, il lui précise.


Mais tu n'es pas loin de l'égaler.

Et au bleu pétillant de son regard de s'affirmer, alors que son visage lui s'ourle d'un léger sourire.
Vous l'aurez compris. Il était très peu expressif, et ses humeurs peu décelables. Alors un sourire, Aryanha pouvait s'avouer comblée.

Tout à son léger trouble, il porte son regard vers le jeune hérault.


Penses tu qu'il faille que je me fasse remarquer par Bourgogne pour lui porter les Allégeances de ma mère?
Lunkos
L'attente se sera montrée fort gracieuse tant elle fût courte. c'était donc à lui, Lunkos de Vivans, de s'avancer pour renouveler son serment. Il s'avança donc vers le bi et après s'être incliné

Moi, Lunkos de Vivans, pour mes terres de la seigneurie d'Hurigny et afin de renouveler mon serment d'allégeance, jure fidélité, aide et service armé et conseil au Duché de Bourgogne et à vous, Duc Niall de Rivien. Que mes membres soient éparpillés aux quatre coins de la Bourgogne si je faillis.
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Niall
Et voilà le suivant qui se présenta à lui. Pareil que le précédent. Un peu trop velu et trop de testostérone pour qu'il lui fasse le câlin vassalique.
Le Duc prit une longue respiration et débita à son tour sa part du serment.


Sire Lunkos de Vivans, Nous, Niall de Rivien, Duc de Bourgogne, vous promettons justice, protection et subsistance pour la Seigneurie d'Hurigny.

Accolade vassalique réglementaire fut faites et on pouvais passer au suivant. Il espérait que ce serait une suivant d'ailleurs. Ça lui changerais de l'odeur de mâle qui régnait autour de lui depuis les deux derniers serments.
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Arutha
On continuait : « Que Dame Mallory, Dame d'Estours, s'avance afin de prêter allégeances pour ses terres ! »
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Aryanha
Aryanha aimait les compliments mais quelle femme ne les aimait point, elle n’en connaissait pas. Elle rougit aux flatteries de Gilbert Phil mais ne perdait pas contenance, seuls ses yeux brillants d’un bleu profond pouvaient la trahir. Il était bien le fils de sa mère, mais ce n’était pas pour sa matriarche qu’elle l’aimait, bien qu’elle admirait cette derniere, mais pour ce lien qui c’était crée entre eux durant son enfance à la Burgondière.

Combien de fois le fils de la duchesse du Charolais avait collé au basque d’Aleryk quand ce n’était pas pour aller tirer les poils de Clovis, le chien. La brave bête, n’osait point lever une babine pour découvrir ses crocs devant l’enfant. La servante s’effrayait de trouver un bambin si endiablé, et suppliait tous les saints de lui venir en aide.
Il chapardait ce qu’il trouvait. C’est ainsi qu’on retrouvait l’enfant saucisson en main et bouche grasse. Toujours à l’affût, sa curiosité l’emportait jusque dans les écuries où Aryanha le retrouvait jouant dans le foin, les cheveux entremêlaient de brins, rire sonore qui faisait hennir les chevaux, quand il ne se mettait pas à persécuter la volaille.

Elle sourit à cette vague de souvenirs…
Comme il avait changé, comme il savait se maintenir. Aryanha se gonfla d’orgueil, elle restait fière de lui.
Elle qui n’avait point eu d’enfant, elle l’avait materné comme son propre fils. Si jeune et déjà mère de substitution…et là, alors qu’il devenait homme il l’a complimentait comme s’il cherchait à la courtiser. Elle se sentit gênée… mais adorait cet embarras, mieux ce trouble.


En effet Gilbert…il serait sage de se faire annoncer pour que Bourgogne t’appelle et que notre Duc soit prêt à recevoir les allégeances de ta mère.

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Je préfère être une statue de jade brisée que mener une vie d'argile
Charlemagne_vf
Enfoncé dans son fauteuil, dont, à défaut de sortir, l'Infant savourait le confort, Charlemagne laissa échapper un soupir de lassitude. Loin d'être rôdé à la discussion mondaine, il ne faisait pas écho aux murmures alentours. Muré dans le silence, il trouva le temps infiniment long, et si la vue du Duc, droit devant, aurait pu lui paraître agréable, elle ne l'était pas tant que celle du Héraut. Toutefois, le placide Aiglon n'avait pas profité du panorama esthétiquement regardable : ses yeux n'avaient pas quitté l'un des anneaux qu'il portait à son doigt : la chevalière de son père, qu'il tournait et retournait autour de son majeur.

Avisant la Louveterie, il lui fit un regard équivoque.


Je ne comprends en rien l'ordre de passage. Premier noble de Bourgogne, premier arrivé, et je ne suis pas le premier appelé, pas même le deuxième. Je suis las. Il faudra donc, pour m'honorer, que je sois le dernier.

Rasoir.
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Mallory
Prenant place devant le Duc de Bourgogne, elle prit la parole.

Moi, Mallory Dame d'Estours et de St Martin des Champs,

Par devant vous, Votre Grandeur Niall, Duc de Bourgogne, pose humblement un genou à terre.

Par cet acte, je renouvelle mon allégeance et mon attachement pour les terres d'Estours qui m'ont été baillées en Seigneurie.

Qu'il vous soit assuré que je vous reconnais, comme suzerain.

Qu'il soit entendu par tous que je vous dois désormais l'obsequium, l'auxilium et le consilium, à vous, mais également à votre conseil et au peuple de Bourgogne.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Niall, Duc de Bourgogne, notre suzerain, à un tiers, je juge que je prendrais fait et cause pour la Bourgogne.

J'affirme que je ne peux enfreindre ce serment , ou aller à son encontre. Si d'aventure j'étais assez téméraire pour le tenter, je sais que j’encoure le courroux et l'indignation du Tous Puissant.


Mallory se releva et attendit la réponse du Duc, se demandant si elle aurait droit au "câlin vassilique" ou à la simple accolade plus formelle.

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Mallory, Dame d'Estours et de St Martin des Champs
Jehanne_elissa
[Ailleurs, avant]

Quelle heure était-il ? Le soleil était-il haut dans le ciel, lorsqu'un laquais en l'hostel de Magalona Eufrasia d'Alanha se dirigea vers la sortie, pli en main ? Il fut interrompu.

La suite...

La quasi-transparente Comtesse du Gévaudan, la susnommée Magalona, entra rapidement, après avoir frappé pour la forme, dans la piège de son hostel où logeait Jehanne Elissa de Volpilhat, Vicomtesse de Cauvisson, Baronne de Malpertuis, une comme sœur.


-« Jehanne Elissa ? Est-ce vrai ce qu'affirme l'Agnèta ? Tu ne te rendras point aux allégeances ? »

L'interpelée releva la tête de son livre d'heures enluminé, qu'elle égrenait depuis des jours, des semaines, pour certains, ce furent des mois...

-« Oui, non, je ne m'y rendrai pas. À quoi bon ? Un instant passa, avant qu'elle n'ajoutât, sur le ton de qui cherche à se justifier :
J'ai des deuils à porter et point de robe pour cela. Je ne peux pas paraître en public, tu comprends. »
-« Une robe de deuil j'en ai une et je ne la porte plus actuellement. Ce n'est donc pas un argument... Surtout qu'elle pourrait t'aller puisqu'elle m'est trop large et qu'elle se porte avec un surcot tout aussi large. Faire porter un courrier coûte cher. Ce serait une bonne occasion de faire des économies que de nous présenter en personnes. Il faut ménager le peu que te rapporte Malpertuis. »

À cette voix énergique, aucun écho, sinon la plate démotivation de la rousse :

-« Tu sais, ça ne sert à rien. Malpertuis, j'avais réclamé après le devoir de subsistance du duché, pour y faire changer les choses, et je n'ai pas même eu de réponse à mon allégeance. C'est vide et sans intérêt, ce lien, je ne sais même plus s'il existe. »
Lecteur, veux-tu voir la petite-fille du premier Roy d'Armes de France faire une crise de foi nobiliaire ?
Avec toute la diplomatie de son héroïne de Mère et toute la fermeté de son Roy d'Armes de Père - entre progéniture d'illustres porteurs de caducées - , la brune approcha de sa presque soeur.


-« Jehanne Elissa... Tu dépéris. Je ne veux pas te voir rester ainsi à te morfondre sans sortir. Et puis ce serait l'occasion de demander au duc d'oeuvrer pour tes terres ! Après tout, si tu étais duchesse, accepterais-tu d'entendre la demande d'une personne que tu ne connais pas ? »

D'autorité, l'aînée avait saisi une brosse. Un tendre sourire aux lèvres, elle s'assit sur le lit, près de son ami, et entreprit de lustrer l'incroyable chevelure de flammes. La Goupile ne se déroba pas. Son museau boudeur échappa toutefois :

-« On nous apprend que l'allégeance est un lien sacré... Les devoirs sont les mêmes envers tous les vassaux, pourquoi ferait-on une différence selon si on les voit ou non ? Je n'ai rien à leur montrer, Magalona, et pour les trois mots que nous échangerons, ce n'est pas ce qui s'appelle connaître quelqu'un... »
Pensait-elle alors à sa chère disparue, son Eilinn... Elle, elle te connaissait, Goupilette. Mais Eilinn... Eilinn n'est plus ! C'est bien là l'objet de tes larmes.
La voix de Magalona se fit triste. Soupirant presque, elle corrigea son amie :


-« Jehanne... Tu es une merveilleuse idéaliste. Oui, c'est ainsi que le lien devrait être entre un suzerain et un vassal. C'est aussi ce en quoi je crois. Mais s'il apparaît qu'il en est souvent ainsi quand des personnes comme nous prenons vassaux, il apparaît aussi que les régnants ne développent pas ce lien... Et justement !
Si tu désires un lien à cette image, à ton image. Il te faut montrer à ce duc ce qu'il rate.
Comment pourrais-tu lui reprocher de ne pas te connaître quand tu restes à la maison, comme recluse ? »

-« Les morts méritent bien qu'on les prie... »
-« Les morts méritent qu'on vive pour porter leur souvenir.
Les morts méritent qu'on parle d'eux pour ne pas les oublier.
Si tu ne le fais pas, qui se souviendra d'eux ? Qui priera pour le repos de leurs âmes lorsque, à ton tour, tu disparaîtras ? »


Pour la première fois depuis le début de la scène, la Vicomtesse releva les yeux. Ils brillaient, d'une émotion vacillante, près de mourir.

-« Mais toi ! Je sais que tu le feras. »
-« Et si le Très Haut me rappelle à Lui ? Jehanne Elissa, il a déjà rappelé tant de personnes qui me sont proches...
Et puis tu sais très bien que je suis une morte en sursis.... »


La chevelure virevolta hors de portée des doigts qui la lissaient doucement, alors que la Volpilhat se redressait, comme électrisée.

-« Ne blasphème pas, Magalona ! Tu vivras, et tu as un beau fiancé, et vous aurez des enfants. Personne ne t'oubliera ! Moi, mon fiancé est mort et je prierai pour son âme. Je ne crois pas que le Duc de Bourgogne le fera pour moi. »
-« Alors donne lui l'occasion, l'envie de le faire ! Et ce n'est pas blasphémer que de reconnaître que le Très Haut me rappellera à lui.
Comment peux-tu croire que Salvaire priera pour moi quand je sais qu'il préfèrerait éviter notre union ? »

-« Il nous rappellera tous...
Mais Salvaire le fera, parce que... C'est ce que fait un époux, c'est ce que feront vos enfants. Ça viendra avec le temps. »


Il fallut à Magalona bien des efforts pour garder par devers ses lèvres l'image de la répugnance qu'elle avait pu lire dans les yeux de son promis, alors qu'il ne pensait pas qu'elle le voyait le regarder.

-« Sans doute. Mais pour cela il me faudra être patiente. Et surtout, il me faudra lui permettre d'apprendre à me connaître.
Je ne dois donc pas le fuir... Bien au contraire. »


Cette sentence fut accueillie par un simple soupir. Jehanne rivait ses yeux sur la fenêtre au verre brouillé. Elle eût voulu que ses larmes brouillassent ses yeux itou.

-« Margarida aurait mieux su te convaincre que moi....
Jehanne Elissa... Je suis tellement inquiète à te voir dépérir ainsi ! »

-« Si cela peut faire cesser ton inquiétude, alors... allons-y... »
-« Mais pas seulement pour cela alors. Allons-y avec l'espoir de faire changer les choses veux-tu ? Avec l'espoir d'instiller un peu d'émotion dans cette cérémonie. Montrons-leur ce qu'est un serment quand c'est un coeur qui le prononce... Veux-tu bien ? »
-« Allons-y, si tu me prêtes ta robe, Magalona... »
-« Je te la prête mon petit renard... Je te la prête... »

Détachant son regard de la vitre, y ayant conservé une lueur qu'on pouvait prendre pour de l'espoir :

-« Merci, Magalona... »
-« Je t'en prie mon coeur... »

La Vicomtesse revint s'asseoir, et Magalona acheva de brosser cette longue chevelure, qui lui rappelait tant sa lumière.

[Palais des Ducs de Bourgogne, courant de la journée des allégeances]

Elles vinrent humblement, sans zèle de suite ou de coche timbré. L'endeuillée, quadruplement endeuillée, portait blanc, gris et cheveux prisonniers. L'autre était emmitoufflée dans un grand mantel fourré de couleur bordeaux... On annonça Jehanne de Volpilhat, Baronne de Malpertuis, et Magalona Eufrasia d'Alanha, Secrétaire d'État.

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Niall
Eh ben en voilà une qui avait des choses à dire. Ça méritait sans nul doute un câlin vassalique pour avoir fait de tels efforts d'éloquence pour son allégeance. Il regarda en coin Cudot quand même. On ne savait jamais si celui ci serait jaloux ou pas parce qu'il faisait sa part du serment.
Au diable l'avarice, il ne comptait certainement pas mettre la Dame Mallory dans sa couche de toute manière.


Dame Mallory, Nous, Niall de Rivien, Duc de Bourgogne, vous promettons justice, protection et subsistance pour les terres sises en Bourgogne.


Et hop câlin vassalique ! Au moins ça sentait bon et c'était pas poilu c'était quand même plus agréable que quand il faisait l'accolade vassalique aux hommes.
Il ne put s'empêcher de jeter de nouveau un regard à Cudot. On ne savait jamais si celui ci allait se lever pour protester ou alors si il allait ne rien dire parce que de toute manière un câlin vassalique n'était qu'une accolade améliorée.
Et hop suivant sur la liste.

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Arutha
De nouveaux nobles arrivaient, et notamment la Baronne Jehanne de Volpilhat, Baronne de Malpertuis, ainsi que Magalona Eufrasia, Secrétaire d'Etat. Toutes deux furent saluées d'un signe de tête, sobre, tandis que le noble suivant été annoncé :

« Que Messire Alexandre s'avance afin de prêter sa prime allégeance pour ses terres de Bonnencontre. »
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Alexandre908
Un regard lancé à sa Femme, à son futur Suzerain, celui qu'il reconnait vraiment, point le gamin insolent qui un jour lui avait proposé de le rejoindre pour hériter d'"Expérience et Réputation", cependant il était Duc, il fallait donc lui prêter Allégeance à lui en ce jour qui ferait de lui un Seigneur. Au moins il aurait mérite d'avoir l'expérience pour son austre allégeance à venir.
Lentement il se lève, chapeau toujours sur le crâne. Il s'avance, toujours aussi lentement, vers le Duc ainsi que l'Hérault. Un regard lui est adressé, hésitant un peu sur les mots à prononcer.

Il pense alors, très vite, à ce qu'il va quitter. Le droit d'exploiter lui même ses terres, le droit de forger lui même ses épées. Ce qu'il va obtenir, un seigneurie, des terres à exploiter, des gens pour le servir et lui permettre de passer plus de temps avec sa femme.
Puis le serment lui revient, apprit en écoutant les précédant noble à passer, apprit à la lecture des Loys Héraldique Royales.


Bourgogne, Messer Duc...


Son regard se porte sur Niall, un léger sourire s'affiche sur son visage. Non point de jouissance à ce moment, mais d'amusement. D'amusement au fait que pour une fois il ne lui ferait point d'affront, se contenterait simplement de faire son devoir.
Un genou est posé au sol, le regard lui reste dans celui du Suzerain, non par défi mais pour lui prouver sa bonne foi.


Nous, Alexandre Olund, prêstons ce jour, Primes Allégeance, à vostre Grâce Niall de Rivien, Duc de Bourgogne, ainsi qu'aux Terres représentées par vostre Grâce, la Bourgogne.

En cela vous Promesttons ce jour Obsequium, Auxilium et Consilium en tant que Seigneur de Bonnencontre.


Free Hugs ?*

*Câlins gratuits
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