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[Rp] Tentons de conjurer le mauvais sort!

Catalina_constance
[Dans l'entrée de l'hostel des Malpertuis ]

Cette entrée, elle la connaissait bien... dans ses moindres détails, c'est qu'elle avait eu le temps de la regarder un nombre d'heure inconcevable.
Elle se rappelait de tout, des marres sombre, sanglante au sol, des sanglots, de l'agitation et surtout de l'incompréhension totale qui l'avait prise aux tripes ce jour-là.
Faire cela à une si jeune fille?

Comment avait-on pu prendre Margot?

Son frère c'était différent, elle ne s'en rappelait que trop peu, le jour ou elle l'avait vu si pâle allongé la auprès de Marguerite elle avait presque peinée à se rappeler qui il pouvait bien être.

La rousse balaye la pièce des yeux, plusieurs dizaine d'année plus tard rien n'avait changé du chagrin qui tentait de la noyer à chaque fois qu'elle pensait à ce jour sombre, la pièce n'avait pas changé non plus.
Elle était sans aucun doute la même qu'au jour du massacre, on avait seulement nettoyé et caché les taches trop incrusté.

Elle avait donc hérité de la demeure lorsque les derniers membres de la famille Volpilhat avait disparu, aujourd'hui pour combler le vide elle avait nommé sa fille par le surnom de la fleur d'Oc, Margot.
Celle-ci, ressemblait à sa mère mais également à sa tante, bien qu'elle n’ait pas les cheveux aussi flamboyants que les deux sœurs.
Non Margot était plutôt blonde, mais tout aussi pâle que la regrettée sœur, alors Catalina prenait la plus grande partie de son temps à réfléchir à des moyens de protéger celle-ci du malheur qui sans doute guetter tous les Volpilhat.

Ellissa, Jehan, Reginhart, Marguerite même Jacques avait tous vu leur fin venir de façon tragique et abominable.
Alors évidement que ce serait le cas pour les dernières représentantes.
Catalina, Jehanne et maintenant Margot!

Quel malheur d'avoir donné naissance à une fille!

Elle avait songé à mettre fin aux jours de l'enfant par elle-même, alors que ce n'était encore qu'un nourrisson, mais à cette époque-là sa folie était encore trop peu développé.
Elle l'avait envoyée au couvent.

Et maintenant Margot était une adolescente il lui fallait donc à tout prix trouver un moyen d'enlever sa fille aux griffes du malin.

Carles son ainé lui n'aurait pas autant de problème, non?
Après tout oui, c'était le fils de son père, forcément un Talleyrand! Et d'ailleurs c'est ce dernier qui veillait en ce moment sur le jeune garçon, loin, à l'autre bout du royaume.

Voilà c'était surement ça qu'il fallait à sa toute petite, à sa précieuse enfant! Quelqu'un qui veillerait sur elle, un homme.
La duchesse avait eu l'idée un beau jour lorsque sa plus fidèle dame de compagnie lui avait parlé des jeunes enfants de la défunte reyne.
Beatrice... tout autant regrettée, mais ça ferait encore une histoire à raconter.

Toute fois ce qu'elle avait retenu de la discussion c'est que l'un de ses fils serait bientôt en âge de prendre épouse, tout comme sa petite Margot.
Après tous les deux familles avait été proche à une époque, toutes deux anciennes, toutes deux royales, la boucle serait bouclée, la jeune fille promise à des jours plus heureux qu'avec sa folle de mère...

L'idée n'avait pas mise longtemps à faire son chemin, elle avait d'abord écrit à Ayena pour que celle-ci face le chemin jusqu’à Carcassonne pour l'entretenir de l'idée, puis ensuite ça avait été au tour du prince.

Enfin tout cela pour dire qu'elle faisait les cents pas en attendant que l'on prépare le grand salon, c'est qu'il ne fallait pas que les domestiques se trompe dans les ordres.
C'était un jour trop important pour la duchesse. Quand ce fut finit elle s'adressa aux maitres de ceux-la.


Dites à Ayena de me rejoindre ici!

Bon certes elle idéalisait le mariage, parfois les époux de ces jeunes héritières se transformait en leur seul et unique bourreau mais elle n'avait pas trouvée de meilleure idée. Et la pensée d'unir les deux maisons la satisfaisait entièrement.
Il ne restait plus qu'à attendre, et à proposer, seul le très haut savait l'issu de l'entretien à venir.

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Charlemagne_vf
Tout tendait donc à tirer Charlemagne de Castelmaure vers le Languedoc.
En effet, le Prince, à peine rentré d'un séjour à Mende, d'une longueur appréciable, aux côtés de la Froide Duchesse d'Auxerre, reçut une invitation à redescendre dans ce Sud trop chaud à l'accent détestable. Il n'avait pour se consoler que le plaisir d'avoir vue l'hypothèse d'une descente en Piémont réduite à néant.
Soucieux de répondre aux préceptes ancestraux qui régissent l'Hospitalité avec une grande hache, l'Infant ne refusait jamais une invitation s'il n'avait de bonne raisons l'empêchant. En l'occurrence, rien ne le retenait que l'envie de profiter de ses terres bourguignonnes : le devoir l'emportait sur le caprice, que le Fils de France exerce pourtant avec une passion peu commune.
Le voyage fut monotone. La mesnie du Castelmaure s'était habituée à ces paysages, à ces étapes, et les terres elles-même semblaient s'être résolues à recevoir l'Altesse Royale, tant elles étaient dociles et heurts.
C'en était désolant.
Maints soupirs s'étaient échappés des lèvres roses de l'Héritier, et nul en sa Maison, que ce fut le fidèle Jehan, ou le dévoué Anthoyne, formant le coeur de sa Garde, n'avait pipé mot. Ils étaient tous deux aussi laconiques que lui, et savaient maintenir une réserve sans pareille lorsque l'humeur de leur Maître était contrariée.

Cette fois-ci, le Duc du Nivernais n'abusa pas de la bienveillance de la Prinzessin. Il ne força pas son cousin, le Baron de Randon, à supporter sa présence, et n'avait pas voulu lui-même subir les affronts d'un parent trop véhément et qu'il n'aimait guère. Il comptait que le séjour soit court. Un aller-retour. Une broutille.
Il savait qu'il s'agissait d'une affaire : quelque chose de simple en somme, ou pour lequel il trouvera à déléguer. Sa présence n'était que décorum, et ainsi montrait-il sa considération pour une famille reconnue et de sang pur. C'était là une constante nobiliaire à laquelle il n'entendait pas déroger, mais sans pour autant se border d'inconfort. Si la chose l'ennuyait, il y mettrait terme avant même qu'elle commence. Il était venu, et l'on ne pouvait lui demander plus que cela.
Une auberge suffirait.

Le jour dit, le carrosse frappé des aigles bicéphales se stoppa devant un Hôtel Particulier de la ville.
De là descendit le diaphane Prince du Sang, flanqué de ses deux faire-valoir à la lame tranchante. On le laissa aisément pénétrer dans l'antre des Volpilhat, et il s'annonça à l'office de ses hôtes.


Son Altesse Royale Charlemagne de Castelmaure. Je suis attendu.
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Ayena
Les histoires de familles et Ayena, ça faisait deux. Ou plus. Enfin, c'était compliqué. La parentelle, les mariages, la jeune femme avait beau tenter d'y mettre du sien, elle avait en toute réalité bien du mal à retenir qui connaissait qui, qui était de famille avec qui, qui avait épousé qui et qui devrait épouser qui. Beaucoup de qui.
Mais depuis son récent veuvage, l'affaire avait pris un tournant qu'elle n'aurait jamais cru possible quelques temps auparavant : elle devenait petit à petit la Marieuse des Talleyrand. Oh certes, elle n'officiait pas seule puisque sa mère par adoption, la Volpilhat, semblait parcourue du même entrain. Léonie Abigaëlle, d'abord. Margot, à présent. Cette jeune soeur, Ayena ne la connaissait pas puisque récemment sortie du couvent et innocente encore de cette rencontre avec la Vescomtessa. Mais qu'importait. La Talleyrand-Desage tenait pour primordial de marier les célibataires. Il n'y avait qu'à voir ce que donnaient les jeunes femmes sans protections masculines, c'était à faire peur. Catalina, délaissée par un Charles trop absent et trop loin devait ressentir la même chose que d'Alquines, délaissé par un mari... Mort. Sans doute. A n'en point douter. Moralité de l'histoire : marions-les toutes.

Le courrier de sa mère n'étonna pas la veuve. Peu l'étonnait en vérité, depuis un moment. Elle vivait. Point.
On attela, on partit. On arriva, juste avant le Prince, on entra presque comme chez soi, en boitant, en tenant son ventre d'une main blanche, froide et crispée et on embrassa sa mère sur la joue.


- Bonjorn, Catalina.

Et on s'affala. Le ventre de la jeune veuve avait grossi depuis la dernière visite entre les deux femmes. Et conséquemment, le souffle se faisait plus court, le sommeil plus léger, les cernes plus profondes. Dommage. La grossesse aurait pu lui aller, elle qui avait des hanches faites pour enfanter.

- La chaleur est étouffante. J'espère que vous avez prévu assez de rafraichissements pour ravir le gosier de nos invités.

Et après un sourire doux mais tragique, en souvenir des reproches qu'elle avait fait à sa mère sur le silence que Catalina Constance avait observé en guise de condoléances, Ayena demanda dans un sursaut, se rendant compte qu'elle ne savait point qui étaient les fameux invités :

- Mais à qui appartiennent ces gosiers ? Votre pli était lapidaire.

Nouveau reproche. Comme si Ayena n'avait plus que cela à la bouche. Seulement le temps joue parfois avec les humains comme avec des pions. Un valet entra et annonça gravement "Son Altesse Royale Charlemagne de Castelmaure". Ébahie, la Vescomtessa ouvrit grand les yeux, sans doute la bouche aussi. Puis elle se reprit et envoya un regard accusateur à Catalina : elle qui portait une robe si simple se serait vêtue autrement si elle avait su ! Puis alors que l'on faisait entrer Charlemagne, Ayena guetta le regard de sa mère pour y puiser ce qu'elles n'avaient eu le temps de se dire. Dans le même temps, elle se redressa, oubliant qu'elle aurait du se lever pour présenter une révérence que le jeune homme aurait sans doute trouvée familière puisque déjà vue jadis...



La robe est d'Elisel, de DECO.
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- Bases par Truscot et DellaGrottaglia - Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Catalina_constance
Ohlala, ce qu'elle avait mauvaise mine, elle se rappela de la souffrance de la grossesse, avait-elle paru si malade que sa fille?
Quand la vicomtesse se pencha vers elle pour l'embrasser, Catalina se leva au plus vite pour l'aider à s'assoir près d'elle, le ventre était bien rond, c'était surement que la grossesse ne se passait pas si mal.
Un soupire, c'était tout de même compliqué cette affaire... oui devoir enfanter, donner des héritiers, tout ca...
Enfin c'était la vie!


Bonjorn Ayena, cossi va?
Vous avez l'air si fatiguer...

Syllabe trainante pour la fin de la phrase, elle reste pensive un instant, oui boire, se rafraichir c'est vrai... Elle sourit à la Talleyrand et lentement se retourne vers la domestique plantée la, discrètement, derrière le fauteuil.

S'il vous plait.


A l'intention de la domestique, la main s'est levée, la main s'est abaissée et elle se retourne de nouveau vers son interlocutrice principale. Ayena.
Nouveau sourire, toujours un peu vague, on lui demande qui est l'invité et c'est un valet qui répond à la veuve l'instant suivant.

D'ailleurs la duchesse à ce moment la semble se réveiller, elle hoche la tête l'histoire d’acquiescer, oui Charlemagne Von Frayner mais surtout Castelmaure d'après elle.
Ayena se redresse, la rousse se lève et pose une main sur l'épaule de sa fille.


Faites le entrer!

Elle baisse la tête vers la dame d'Alquines, et chuchote.

Vous savez ... Margot, comme Léonie...


Elle hausse les épaules, espérons qu'elle ait compris, le sourire de circonstance s'affiche sur les lèvres de la Volpilhat.
Et d'ailleurs pourquoi elle la regarde comme ca? Regard interrogateur...

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Charlemagne_vf
Et le Prince fut guidé à travers l'Hôtel Particulier des Volpilhat, ou du moins ce qu'il identifiait comme tel.
Tout esthète fut-il, il ne s'arrêta pas sur les gravures, tableaux et autres bas reliefs des lieux. Les tapisseries n'attirèrent qu'à peine son regard : il était intrigué.
Sa curiosité avait été piquée par la brièveté de l'échange épistolaire qu'il avait eu avec la Duchesse du Piémont. Certes, lui-même était laconique, économisant sans cesse ses paroles, mais il ne goûtait pas la même qualité chez les autres. C'était un garçon, quoi que méprisant et dédaigneux, qui aimait à écouter les autres. Souvent, il s'y ennuyait, mais c'était là un exercice idéal pour contrôler sa morgue et maîtriser son orgueil. Il mesurait alors toute la bêtise du monde et de ses codes. L'Aiglon avait l'oreille volage. Il entendait tout, retenait tout, avec l'air de n'accorder d'importance à rien.
Fier élève de son frère bâtard, Sancte von Frayner, il avait à coeur de travailler son hypocrisie. Son visage était une porcelaine à peine rosée, et froide, même lorsque ses entrailles étaient en feu.

Il brûlait donc de savoir ce que lui voulait l'impériale Duchesse de Talleyrand, mais n'en laissait rien paraître. Seul son pas, un rien hâtif, aurait pu éveiller quelques soupçons, mais un laquais n'y verrait que le besoin fort normal de se dégourdir les jambes après une attente interminablement assise dans un carrosse. Sur ses talons, sa garde : deux hommes auxquels il aurait confié son âme pour la remettre au Très Haut.
Bientôt, il arriva, suivant l'homme en livrée de gueule, dans un salon à peine exigu, et s'il s'attendait à y voir tenir la mesnie la Maîtresse des Lieux, il s'attendait moins à la présence de la Dame de la Chambre Royale de feue sa mère.
L'oeil de l'Aiglon resta un instant circonspect, une moue dessinée par ses lèvres. Puis, rabaissant son sourcil, et se contentant de ce qui lui était offert, il offrit son regard guiséen à celle qu'il identifia comme étant sa correspondante.
Il hocha à peine le chef, respectant à la fois celle qui le recevait, et son propre rang qui lui interdisait toute soumission devant qui n'était pas Roi, au moins. Puis, considérant qu'il était mal avisé de lui parler sans qu'il n'aie lui-même ouvert la bouche, il les salua avec la froideur qu'on lui connait.
Il observa un temps les mains de Catalina, mais ne les approcha pas. Il lui était fort agréable de ne pas avoir à baiser une main qu'on ne lui tendait pas, et il se gardait confortablement de tout contact qui n'était pas nécessaire.


Duchesse. Vous m'avez mandé, et je réponds à votre hospitalité par ma présence, non sans la curiosité de savoir le pourquoi de cette invitation.

Puis le diaphane pivota légèrement vers l'autre femelle.

Madame d'Alquines, vous revoir est une réjouissance, et à chaque occasion.

Certes, la Dame était un témoignage que quelque part, un peu du Monde de Béatrice subsistait, mais au fond, l'Infant se fichait royalement de revoir ou non les ectoplasmes qui lui tenaient lieu de souvenir. Ces morts-vivants qui, finalement, n'avait plus rien de la grandeur passée dans les couloirs du Louvre. Comme lui, ils vivaient en exilés.
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Catalina_constance
A l'instant ou on entend enfin les pas s'approcher du salon, Catalina est toujours en train de regarder Ayena.
Mais la porte s'ouvre, et elle se doit d'enfin relever la tête, il est jeune, on dirait un enfant.
Amusement ...

La pâle duchesse considère le prince, il est brun comme sa mère, du moins c'est ce qu'il reste de souvenirs de l'amie disparue.
Nostalgie ...

Il ne sourit pas, il se contente de politesse et pourtant elle sourit doucement, cela lui fait chaud au cœur de voir l'enfant de Beatrice.
Tendresse ...

Un instant elle reste silencieuse, c'est qu'il a perdu ses parents au même âge qu'elle... ah ... le sourire perdu s'efface petit à petit.
Rancœur ...

Et c’est qu'il connait sa fille adoptive.

Curiosité... c’est vrai qu'elle n'a rien dit du motif qui avait donné naissance à l'invitation.
Et d'ailleurs comment abordait-on ce genre de sujet?

Nouveau sourire, la main se lève de l'épaule d'Ayena, et s'en va balayer l'air en direction de plusieurs fauteuil.


Votre Altesse!

En même temps la tête s'abaisse, c'est une révérence, mais elle ne ploiera pas le genoux.

Prenez place si vous le souhaitez, et peut-être avant de vous entretenir du sujet qui vous amène souhaiteriez vous un rafraichissement?
Je comprendrais que la route vous est assoiffée.


Pour le moment la rousse est toujours debout, elle s’assoira en même temps que le prince, non?
Et elle reprend.


Je vois que vous connaissez nostre fille...


Paroles dites en l'air, elle n'attend pas de réponse et poursuit donc dans son élan.


J'en suis ravie!


Suspens...
Elle patiente, boisson, amuse bouche? une réponse d'un des deux, l’histoire d'ensuite embrayer sur l'affaire qui les amènent tous ici.

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Carles.mathys.reginhart


L'héritier du Piémont avait fuit la tutelle paternelle une semaine plus tôt, ballotté entre chagrin, colère, révolte, honte, incompréhension. Qu'il est difficile d'être adolescent et d'être la proie à des envies "contre nature", et ce père qui l'avait surpris dans les écuries du domaine avec un palefrenier.
Qu'avaient-ils fait de mal ? Échangé un simple baiser, mais aux yeux du tout puissant Fils de Roi c'était l'équivalent d'un crime de Lèse Majesté. Le pauvre domestique avait subit les foudres ducales et un limogeage sans ménagement, ce qui brisa à jamais le coeur du jeune goupil. D'ailleurs notre jeune homme fuit à travers bois et prés pour trouver refuge sur les bords d'une rivière, pour pleurer sa haine et son dégoût pour ce père intransigeant dépourvu de sentiment de compassion, il pleurait aussi son amant maltraité, victime des premiers émois de l'héritier. Cette image restera à jamais gravé dans la mémoire du roux et forgera un caractère des plus libertin, permissif, rejetant toute forme d'autorité et d'asservissement. Lors de sa fuite il rencontra le jeune Thomas qui avait su l'écouter sans le juger, il est clair que ces deux hommes entretiendraient une correspondance et peut-être même un peu plus.

Les alpes furent franchies, le voyage en Dauphiné fut sans encombre car le duc Charles avait là-bas une bonne réputation, c'était moins commode en Languedoc, seul le nom de sa mère était un sauf conduit sans borne, il en usa aux frontières.

- Je me nomme Carles de Volpilhat, fils ainé de la duchesse de Piémont, je vais la rejoindre à Carcassonne.

En projetant ces mots, le goupil fut frappé, oui il osait sabrer le nom du père, une évidence s'imposa à lui, il se ferait nommer désormais en tout lieux et tout instant "Carles de Volpilhat". Les frontière franchies le chemin fut tout aussi calme jusqu'à la cité où la duchesse résidait avec ses soeurs. A l'entrée de la demeure, les gens de la mesnie restaient bouche bée face à l'arrivée improvisée de l'héritier. Il fit signe de ne pas prévenir de sa présence, il ferait la surprise à sa tendre mère. Il passa par sa chambre pour changer de chemise et de braies, mis des hautes bottes et se rendit dans le salon et frappa à la porte.

- Lo bonjorn Maire.

Il y avait bien du monde dans le salon, mais il était chez lui donc pas gêné le moins du monde, d'autant que les trois quart étaient des familiers. Il jeta un furtif regard sur le jeune homme présent, sans le saluer que d'un simple geste du chef. Il s'approcha de la Volpilhat et embrassa ses mains, puis fit la bises à ses deux soeurs.

La surprise les avait coupé assurément, comment allait-il être reçu ?



Charlemagne_vf
Planté droit, le Prince afficha une moue. La mondanité affichée de la Duchesse du Piémont lui était une infecte expression des artifices qu'il abhorrait. Tout à fait soumis à la cause et à son rang, l'Aiglon paraissait parfaitement intégré dans ce monde où il était né, or, in petto, rien ne portait le moindre sens.
Sociopathe, il supportait l'évidence et son héritage. Il survivait, asthmatique de l'esprit, étouffé sans peine par le poids de l'hérédité. Être le fils de Béatrice de Castelmaure et de Guise von Frayner oblige à des sacrifices : les privilèges alloués avec la charge n'en valent pas toujours la chandelle. Ainsi, porté par ce qu'il tenait pour un devoir jusqu'en Carcassonne, l'Infant en était venu à trouver sa position ridicule. Il honorait une demeure qui n'avait pas même eu la délicatesse de l'informer du motif de l'entretien.
Le seul intérêt qu'il trouva à ce salon fut bien Ayena. Une madeleine de Proust particulière et toute en dualité : c'était à la fois le confort et la fuite. Son rôle à la Cour l'avait improvisée gouvernante, en somme. Charlemagne l'avait peut-être plus croisée que sa propre mère, le temps qu'avait duré son règne. De fait, les yeux marine du Fils de France ne la quittèrent qu'à l'annonce de sa parentèle.

Je connais votre fille, Duchesse. Pas comme telle, mais je la connais : elle fut Dame de la Chambre de feue Sa Majesté ma Mère. Mais je gage que vous le saviez.

Qui pouvait prétendre avoir oublié la place de la Dame d'Alquines auprès de la Souveraine ? Quiconque avait été plus ou moins proche de la Cour flamboyante de la première Reine savait quelle apogée courtisane avait été menée par les Cérémonies d'Ingeburge von Ahlefeldt, sous l'égide d'Actarius d'Euphor, et la tutelle d'Ayena.
La curiosité de l'Héritier était piquée.
Le microcosme familial réuni là, une mère et une fille, était une parfaite embuscade. Restait à en déceler la fin.

Le Prince allait donc, pragmatique, demander sans détour que lui soit annoncé le pourquoi de la chose. Il n'en eut pas le temps : l'arrivée d'un fils changea la donne.
Bien sur, l'Aiglon n'imagina pas un instant que l'irruption était inopinée pour chacun. Il ne vint pas à l'esprit étriqué du Castelmaure que le rouquin était un paria aux déviances pourtant similaires à celles qui l'avaient lui-même corrompu.
Glacial et statique, il toisa le nouveau venu. Puis estimant qu'il était dans sa demeure, il dut le saluer d'un discret mouvement du chef, d'un vif éveil de son regard.
Enfin, il posa à nouveau ses iris sur Catalina.

Alors, Duchesse. Pourquoi m'avoir fait traverser la France ? Voudriez-vous mettre votre progéniture à mon service, ou sous ma tutelle ?

Morgue princière oblige : il ne se pouvait agir que de flatter l'ego impérial de l'Aiglon. Et rien d'autre.

[Cheffe Aldraien
Retrait du HRP, il n'a pas sa place dans le RP, cf Règles d'Or. Bon jeu à vous.]

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Carles.mathys.reginhart


A peine les brèves effusions familiales terminées que le jeune goupil s'installa lascivement dans un fauteuil non loin de l'étranger tout en commandant de la main un verre de vin, il étendit légèrement ses jambes bottées, l'ont pouvait également deviner la naissance des pectoraux au col de la chemise délassée.
En buvant une lampée du vin des Corbières l'héritier failli s'étouffer en entendant les paroles de l'étranger. Asservir les Volpilhat voilà qui avait le don d'énerver notre rouquin, qui jeta un regard assassin à l'Aiglon qu'il ne connaissait pas encore, tout en ramenant d'un geste sensuel une goutte du nectar vers sa bouche.

Mais il ne fallait pas faire d'esclandre, il en avait son lot avec son père, son regard donc quelques instants plus tôt assassin, ce radouci et devint inquisiteur, de cette inquisition secrète, indicible et sournoise que seuls les personnes averties pouvaient déceler l'objet. Tout tant cette arrogance agaçait Carles et d'un autre coté cette beauté glaciale l'attirait.

Tout en soutenant ce regard azur, le roux bu une autre gorgée de vin et qu'un léger sourire taquin se dessina sur son visage blanc. La parole allait être reprise par Catalina...



Catalina_constance
Non il ne semblait avoir soif, parfois l'on se demandait tout de même si la politesse était nécessaire...
Certain aurait mal prit que la duchesse ne soit pas si bavarde et d'autres non, au contraire... ce qui devait plutôt être le cas du prince.
Elle hausse discrètement le sourcil.

Mais de toute façon elle n'a pas le temps de tergiverser (intérieurement) très longtemps sur la question, on frappe et déjà on est entré.
Les yeux de la rousse, s'écarquille...
Elle retire sa main de l'épaule de sa fille adoptive, mais que fait-il la?

C'est l'inquiétude qui la gagne, n'est-il pas normalement avec son père?

Ce qu'il a grandit, ca fait des moins entiers qu'elle ne la pas vu.
Un instant elle se perd à contempler son tout petit bébé, qui d'ailleurs ne semble plus en être un pour être arrivé ainsi sans prévenir.
Et dire qu'il avait été lors de ses premières années, sa propriété, son enfant! Mille fois plus protégés encore que sa petite sœur, et un jour il était partit... et voila maintenant!

Bon malgré tout les démonstrations n'avait jamais été son truc, elle le regarde traverser la pièce et reconsidère enfin le prince.

Et soudainement,

C'est que nous souhaiterions vous proposer la main de notre fille cadette, Margot de Volpilhat.

Et puis elle finit par s'assoir, trop de tension, tue la tension...

Comment va son époux, comment va Charles?
Elle regarde son fils.
regarde le prince...
son fils...
prince...

Tant pis, elle n'a pas envie d'expliquer pourquoi cette proposition. Il sait bien poser ses questions seules, si il lui en vient, il le fera, assurément!

Elle pense un instant que peut-être Margot aurait du être la, tant pis...

Les lèvres se pincent.
Charles est prince, Catalina l'avait été, assurément Margot était tout autant une promise royale.

La Volpilhat se lève de nouveau et enfin annonce son fils.


Votre Altesse, je vous présente mon fils Carles-Mathys de Talleyrand-Volpilhat.
Mon fils voici son Altesse Charlemagne de Castelmaure.

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Charlemagne_vf
Le Prince, tout fatigué de son voyage fut-il, s'était abreuvé à maintes occasions. Le lait, ça se trouve partout.
Il aurait certes pu répondre à la proposition de la Duchesse du Piémont : il se félicita de n'avoir rien de liquide en bouche lorsqu'elle annonça enfin ses desseins. Charlemagne resta muet un instant, plissant les sourcils. S'il avait été entrain de boire, il aurait craché tout son bien sur le premier visage à portée de postillon.
La valse devait donc commencer ?
Il avait fallu rallier le plein sud du Royaume pour que s'amorce la danse infernale des prétendantes. Charlemagne majeur, il savait que la question dynastique se poserait. Toutefois, peu enclin à supporter l'imprévu, il s'était gardé d'imaginer que quiconque eut l'audace de le devancer. Sot enfant naïf.
Bien sur, toutes les femelles et familles de France et d'Empire allaient s'engouffrer dans une ruée vers le Castelmaure. Il ne niait pas ses qualités, orgueilleux, et seul un égarement avait pu le bercer dans l'illusion que nulle n'aurait l'impudence de lui présenter une main à prendre, pour le lier un peu plus encore à son devoir. Le pire des devoirs : le mariage. Pour un sociopathe, accepter d'unir sa vie à celle d'une créature forcément basse et inférieure est un sacrifice.
Le coeur de l'Aiglon se pinça. Non loin, il y avait Jehan Fervac, son plus loyal garde du corps, mais aussi le seul être devant lequel il acceptait, parfois, de se soumettre. L'union devant le Très Haut avec une quelconque héritière était la triste annonce d'un danger. Son amant le haïrait : c'était secondaire. L'important est que ses appartements ducaux du Nivernais ne pourraient plus être souillés avec tant d'assiduité. Il en était déjà navré.

En soi, et s'il méprisait l'idée même de devoir procéder au sacrement, il avait la conviction profonde qu'il ne s'agirait que d'une alliance de maisons et de terres : un traité, un pacte, un contrat. Aucun amour : il se fichait bien de voir présente, ce jour là, ladite Margot. Toutes les femmes lui étaient égales après Béatrice. Vulgaires. Matérielles. Des utérus en puissance, des sac à enfanter. La sienne aurait la grâce de porter les héritiers Castelmaure-Frayner, et une fois la descendance assurée, elle pourrait être assurée que son époux ne lui accorderait plus le moindre regard. Et de regard, elle n'aurait eu pour elle que dédain.
Au fond, l'Infant plaignait déjà celle qu'il aurait le soin de choisir. La meilleure de toutes, pour le meilleur des Princes, qui était aussi le pire des hommes.
Alors, après un bref instant interdit, l'Héritier dégaina sa moue, et se fit pragmatique.


Duchesse. Il est normal qu'une maison de votre prestige veuille se lier à la mienne. Le seul apanage de votre sexe est peut-être d'espérer un Prince et une position confortable.
Si je ne consens pas encore à prendre la moindre main, je consens à discuter des avantages et biens que nos familles et noms pourraient tirer de cette union.


Puis, alors que l'Aiglon allait s'asseoir pour se lancer sans délai dans des négociations âpres et toutes glaciales, Catalina eut l'idée de se lever. Alors, Charlemagne resta debout. Encore.
Il fit quelques pas vers le rouquin, qu'il observa alors plus avant, de ses yeux d'esthètes. Impassible comme avec tout être étranger, il se contenta d'un très léger hochement de tête.
S'il était dommage que le roux soit caractéristique des Volpilhat, l'on pouvait s'assurer qu'ils avaient d'autres qualités physiques, compensatoires en partie.
La présence du fils s'expliquait sans doute par l'absence du père.


Je gage que vous représenterez les intérêts de la Maison Talleyrand dans cette affaire.

Un constat, simple. Et le fait de parler, parce qu'il est su, même en Empire, que l'on ne s'adresse pas à un Prince de France qui ne vous a pas fait l'honneur de vous y inviter.
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Ayena
Margot ? Comme Léonie ? Ayena compris en un rien que sa mère avait l'idée de marier la jeune soeur à un prince. Muette de tant d’ingéniosité, Ayena ne dit mot, se demandant si cela ne serait pas prit comme de la prétention, de l’arrogance, ou pire, un outrage. C'est que la jeune femme qu'elle était ne se rendait sans doute pas tout à fait compte qu'elle avait été adoptée par une famille aussi noble qui pouvait se prévaloir de nombreuses terres et de nombreux appuis et en France et en Empire. Mais tout de même... Catalina avait eu là une sacrée idée. Le reproche dans les jeux d'Alquines se muèrent en doute. Et Charlemagne entra plus avant, salua.
Il avait changé. Il avait dans son port, dans son attitude quelque chose de charismatique, que l'on ne s'expliquait pas forcément. Daignant saluer celle qu'il nommait depuis toujours Madame d'Alquines, il reçu en retour un sourire chaleureux mais teinté encore de ce doute : faire venir le Prince, n'était-ce point outrepasser quelconques droits ?

- Merci, votre Altesse.

Et l'oeil de la Vicomtesse se posa sur ce visage qu'elle avait connu encore enfantin, qu'elle avait vu souvent au réveil, au coucher, en pleurs. Une fierté naturelle s’était inscrite dans son regard. Il était beau.
Catalina fait les mondanités. Ayena ne parle pas, ayant peur de tout fiche en l'air, impressionnée malgré elle. Avoir servi le Prince et lui proposer aujourd'hui la main de sa soeur. Ha. Destin étrange.
Et puis, c'est Carles qui entre. Le rouquin, le petit frère. Ayena le connait peu, elle ne l'a vu que petit. Il est partit vivre auprès du Paire trop longtemps. Et si chez Charlemagne l'arrogance est un manteau de velours, quelque chose que l'on admire, que l'on voudrait caresser, Ayena se heurte à un mur avec son frère. Il est rêche, comme une pierre. Il ne lui dit rien qui vaille. Trop arrogant. Sans avoir de quoi l'être.

- Bonjorn, Carles.

Le ton est bien plus froid que celui utilisé pour l'Aiglon : n'aurait-il pu s'annoncer ? Il faudra le remettre à sa place en temps voulu. Lui apprendre que la valeur se gagne. Surtout aux yeux des soeurs. encore plus aux yeux d'Ayena qui a "gagné" cette place chez les Talleyrand.

Sans, ambages, sans attendre alors qu'Ayena aurait préféré mettre d'abord Charlemagne en posture pour apprendre l'offre, Catalina lance un boulet de canon dans une flaque. Droite sur son siège puisqu'elle ne s'est pas encore levée, handicapée par son ventre et sa jambe folle, la Vescomtessa patiente. Et le Prince laisse entendre qu'il faudra offrir gros. Et le Prince s'adresse au frère. Qui va tout faire capoter, c'est sur.

- Asseyez-vous tous, je vous en prie, et parlons calmement en toutes amitiés.

Elle parle rarement, d'Alquines, mais quand elle parle, ce n'est pas pour rien. Un valet a compris et amène une carafe de vin, carafe d'argent, ciselée, accompagnée des gobelet de même. Le frère se sert, mais oublie les autres : quel piètre hôte.

- Prenez donc un verre de ce vin. Il n’est si bon que celui des terres de feu mon époux, mais j'avoue qu'il l'égalerait presque.

Et espérer que a rouquin ne prendra pas la parole. Ne gâchera pas tout : il ne sait pas ce que la famille peut proposer pour une telle alliance. Chez les Talleyrand, les mariages sont arrangés par les femmes. C’est tout.
Alors qu'elle remplie elle-même les gobelets, elle continue d'utiliser l'espace sonore, espérant ainsi couper court à une réplique de Carles.

- Ce que mon frère ne pourra point vous dire, votre Altesse et que je pense essentiel, est que Margot est une jeune femme de bonnes qualités, élevée en couvent, vertueuse sans doute, et avec de l'esprit. Ne doutez point qu'elle saura se conduire en société, j'engage mon honneur sur ce fait.

Et elle s'engageait surtout à lui apprendre le BA-ba en matière de société guindée s'il fallait, puisqu'en vérité, Ayena ne connaissait pas sa soeur. Pieux mensonge donc qu'elle venait de faire : comment la fille de sa mère pouvait être autre chose que douce, vertueuse et... féconde.

- Elle est aussi de bonne constitution. Et fera sans conteste de merveilleux enfants.

Ayena pose alors une main sur son propre ventre en tentant d'oublier qu'elle est à présent elle même sans époux. Oui, il faut marier Margot. Et L'aiglon ou un autre, peu importe. Mais une femme sans homme est une femme perdue. D'ailleurs, si l'offre est acceptée en fin d'entretien, il se peux qu'Ayena demande aussi une faveur pour elle. Cette idée, blessante parce qu'elle signifie remplacer son tendre époux, la rassérène aussi. Oui, peut-être Catalina a t-elle aussi pensé à sa fille par adoption...
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- Bases par Truscot et DellaGrottaglia - Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Carles.mathys.reginhart


C’est dans une drôle d’atmosphère mélangée de gênes, de froideur, de sensualité camouflée que la matriarche reprit la parole. La phrase fut lancée, brève, sèche, directe ! Tel un coup de poing en plein estomac. Ainsi donc le petit théâtre improvisé avait pour but de marier sa petite sœur Margot, sa presque moitié. Bizarrerie de la nature les deux étaient l’inverse de l’autre, pas tant dans le physique, car tous deux étaient assez bien fait de leur personne et roux, non non nous parlons là de caractère, Margot si douce, pieuse et obéissante, tout le contraire de Carles qui comme son arrivée l’avait prouvé était une véritable tornade. Enfin bref passons, le prince, puisque c’est un prince, devait se trouver quelque peu décontenancé d’être ainsi l’otage de la famille, cela amusa le jeune Carles, ce qui l’amusa c’est de voir ce bel éphèbe prisonnier de son statut, il ne l’enviait pas, les convenances l’ennuyait. Et quand la duchesse présenta son rejeton, ce dernier eut un léger sourire et une inclinaison de tête à l’endroit de Charlemagne.

Ce dernier tenta d’entamer la conversation, mais Carles fut coupé dans son élan. Le regard du goupil se porta sur la baleine boiteuse, ce regard en disait long sur l’estime que lui portait l’héritier, elle la servante devenue l’adoptée, jamais elle ne sera son égal et jamais il ne la considérerait comme sa sœur. Donc l’Alquines déballa toutes les « qualités » de la bonne marchandise qu’on tentait de vendre à l’Altesse.

Le roux répondit avec laxisme et ironie.


- Voyez Altesse, comme notre parente vante les mérites de notre sœur Margot, assurément elle le fera mieux que moi, je ne prête guère d’attention à ce genre d’arrangements et de plus je ne suis pas mandaté par le duc de Piémont, ainsi ma douce Maire saura défendre les intérêts qu’elle jugera bon défendre.

Sourire narquois en direction de la boiteuse, la vendeuse de ventres, oui c’était une marchande, encore un défaut à cette parvenue, puis le goupil glissa son regard sur le visage de Catalina en affichant un sourire rassurant, il ne fera pas tout capoter.

- Maintenant si Maire me le permet, je vais me retirer, j’ai un cheval à étrier.

Fausse excuse pour se sauver de la discussion qui allait suivre, il se leva se positionna auprès de sa rousse de mère et attendit l’autorisation ou le refus, car Carles écoutait sa mère, d’ailleurs c’était l’une des deux seules femmes qu’il écoutait, elle et sa grand-mère.
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Catalina_constance
Bon c'était dit, elle regarde le prince qui semble perplexe face à l'annonce, les commissures des lèvres s'étirent légèrement, elle est amusée de l'effet provoqué.
Et pourtant ce n'est pas si drôle que ca!
M'enfin...

Ca aurait pu être un spectacle comique ce jour la! ah que oui!

Elle écoute le castelmaure, plisse très légèrement le nez, c'est que malgré tout dans ce domaine elle est loin d'être la meilleure, elle n'aime pas vraiment à se vendre, à montrer tout ce qui fait que Margot serait une épouse plus que digne pour le prince.
Parler de sa famille, de ... ses lettres de noblesse, ce qui fait d'elle un être supérieur à la plus part, non?

Enfin Ayena vole à son secours, elle est diplomate, toujours plus douée avec les mots, la duchesse acquiesce, secoue la tête pour appuyer chaque phrase de la vicomtesse.

Et puis malgré que les titres ne manquent pas au prince, la petite ne saura pas moins que duchesse.
Elle attend la réponse, les questions du jeune Charlemagne, tout en essayant de décrypter peut-être une réaction.

Et c'est au tour de Carles de prendre la parole, elle ne dit rien, elle l'écoute.
Certes il n'a pas vraiment son mot à dire pour le moment au sujet de la main de sa sœur mais... elle se lève tout comme lui, le regarde.
Il faudra lui inculquer la patiente, tiens commençons aujourd'hui.

Allons rasseyez vous.
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