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[RP] Bureau du Maire

Cuicui76
Cuicui frappa à la porte et entendit Alleaume lui dire d'entrer.

Elle salut le Maire et lui expose le but de sa visite :

Al, je ne vois pas votre candidature pour les prochaines élections ?

Vous ne souhaitez pas continuer le travail que vous avez entrepris ?

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Luckylolotte
Une traversée de la place qui lui aura laissé tout le loisir de retrouver une certaine contenance étudiée.
Au Cornu les airs de furibonde sortie de nulle part ... En quelques pas, elle a décidé de changer de stratégie.
Elle ne brusquera plus, bien au contraire, elle va tartiner du miel !

Elle gravit les quelques marches, un sourire des plus nacrés vient agacer les testostérones d'un garde chiourme béat.
On lui ouvre la porte, elle s'infiltre.


Face à elle, un employé de Mairie, planqué derrières des piles de dossiers, s'active à quelques activités besogneuses.
Tout près maintenant, elle vient poser ses coudes sur un tas, moins branlant que les autres, accueille sa tête entre ses mains, et dans un festival de papillonnement de paupières, sussurre :



Je vous prie de bien vouloir m'excuser très Cher, mais auriez vous l'extrème bonté de m'annoncer auprès de Messire Alleaume !


Le "gratte papier" lève un sourcil, sourit de ses deux dents.


Pour sûr M'dame ...
Z'êtes ?



La brune, toujours en pleine séance "Miel et Sucreries", lui tend la main sur laquelle il s'empresse de baver, dans une joie sans bornes ...
Elle a un haut le coeur mais toujours souriante



Duchesse Lucky d'Ynis Pryden, je vous prie.


Le croûlant s'éxécute alors que l'oeil vert évalue le décor, bien trop banal à son goût.
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Cymoril
Des affaires à mener avec le maire, livraison de bois gascon, entretien et arrangements divers prévus, une fourmi labritoise déambule dans les rues d'Orthez à la recherche de l'Alleaume perdu.

Au détour d'une maison quelconque, un parfum capiteux et sucré vient chatouiller ses narines, envoûtant... une odeur de Duchesse flotte dans l'air...

Un sourire accroché à ses lèvres pâles, Cymoril se dirige en direction de la mairie toute proche. Comment ne pas saisir l'occasion de faire d'une pierre deux coups ? Croiser Alleaume et détourner Lucky jusqu'à une taverne...

Se glissant subrepticement par la porte mal fermée, elle admire dans l'ombre l'art d'être une chieuse enseigné par la championne toutes catégories. Comment ne pas rester béate devant la maîtrise totale de cette féminité exacerbée ? Lucky a la classe, l'art et la manière, toujours prête à user et abuser de ses charmes ravageurs pour obtenir ce qu'elle souhaite.

Un modèle du genre. A des années lumières de la Fourmi...

Lucky, toute à ses battements de cils et penchée sur la pile de dossier ne sent pas venir la menace fourmiesque, et le fonctionnaire baveux n'ayant d'yeux que pour le décolleté opulent de la Duchesse n'a même pas vu la petite gasconne rentrer.

Quelques pas de plus, un regard amusé sur la croupe parfaitement mise en valeur par une robe à la coupe enchanteresse... Oser, ne pas oser... Trop tentant !
Une petite main ferme atterit sur le séans de la brune torride.

Au moins l'entrée en matière est claire.
Elle sait que Lucky va se retourner furibarde, et elle se marre d'avance, prête à lui clouer le bec d'un baiser sucré à faire pâlir les messieurs alentour. Qui n'auront qu'à bien se tenir, soi dit en passant.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Luckylolotte
Très satisfaite d'avoir vu le vieillard se mettre en branle après quelques excès salivaires sur sa main, convaincue une fois de plus, qu'un homme est un homme et qu'un décolleté qui pigeonne fera toujours des merveilles pour qu'on lui obéisse, la brune duchesse sursaute quand quelquechose s'abat sur sa croupe cambrée.

Elle qui a horreur des gestes familiers et autre preuves d'amitié à la sauce mièvrerie se retourne, les yeux lançant des éclairs.
Pour se retrouver face à une presque femme, qui après une main baladeuse, lui colle ses lèvres blanchâtres contre les siennes rouge sang !

La Fourmi, sa Fourmi ...
La Teigne Labritoise en chair et os qui se la joue provoc' avec elle, la maîtresse du genre.
Qu'à cela ne tienne, elle veut bisouiller, elle va être servie ..
Lucky l'encercle de ses bras, l'attire contre elle et prolonge le baiser, jusqu'à ce que que la petite brunette rougisse, quand la langue adverse s'insinue un peu trop.
Les deux amies se séparent, un sourire sincère au coin des lèvres.

Aux antipodes à bien des niveaux, mais pourtant si complices.
La brune provocante est tellement heureuse de voir, enfin, un visage connu dans ce village qu'elle commence à détester plus qu'une certaine rouquine ... C'est tout dire !

Elle toise son amie, la dévisage, examine sa tenue et, vacharde comme jamais.



Ma belle, quelle classe ! On dirait presque une femme ..
Et puis le noir, excellent choix ça t'amincit drôlement !



Petit sourire de peste.
Le ton est lancé et déjà les deux femmes, sans doute les plus différentes du Royaume se mettent à bavasser en attendant le retour du vieil homme, ou même mieux du fameux Maire invisible.

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Cymoril
Telle est prise qui croyait prendre…

D’un bécot innocent qui se transforme en un baiser à vous retourner les sangs, voilà une fourmi qui rougit… forcément ! Lucky a l’art… et la manière. En même temps, on a vu pire comme retrouvailles. Et celles-ci resteront discrètes puisque sans témoin qui pourrait y voir quelque vice caché là où il n’y a que sentiment profond et bonheur de se retrouver.


Rha, bon sang, c’que t’as pu me manquer ma belle !

Une main lisse la robe qui rehausse la pâleur de son teint. Presqu’une femme, parfait ; pile poil l’effet escompté alors.
Un large sourire s’affiche sur ses lèvres rougies, retrouvée la complice, les yeux de la Fourmi pétillent de malice enfantine :


Dis-moi… T’aurais pas maigri un peu toi ?

Et toc ! Bal des vacheries anodines lancé, entre autres badinages et discussions piquantes dont elles ont le secret. La pensée vient à la Fourmi qu’elle pourrait en profiter pour poser à la Duchesse ces mêmes questions qui l’avaient taraudé au point qu’elle aille faire un tour aux fameux bains de Labrit… Un autre jour peut-être, ou ailleurs.

T’as vu Alleaume toi ?

Mais où est donc passé le maire d’Orthez ? Elle lui a déposé son bois, comme convenu, et depuis il jouait les hommes invisibles. A croire qu’il évite de montrer le bout de son nez. C’est quand même pas deux greluches comme elles qui l’effrayent ? Même s’il est vrai que la détermination de Lucky peut amener le plus vaillant des hommes à se retirer dans ses retranchements, la Fourmi elle, n’a jamais rien eu de bien effrayant !
S'il tarde trop, c’est clair qu’il risque de se retrouver avec une Duchesse furibarde, et là vaudra mieux pour lui qu’il reste planqué, elle est parfaitement capable de retourner le bâtiment pierre par pierre pour y trouver ce qu’elle est venue chercher.
Marrant quand on y pense… que la Fourmi ait aidé ce même maire à récupérer son siège quelque temps auparavant, alors qu’il avait eu maille à partir avec un individu de la pire espèce, du genre sorcier malfaisant.


Hum… S’il tarde trop, on va s’en jeter une, épicétou !


Oui, ben on se refait pas. La patience n’est pas le fort de la Fourmi… pas d’son âge encore à la demoiselle de perdre son temps à attendre gentiment que les voix de l’administration se fassent entendre.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Alleaume
Je vous réponds d'ici quelques minutes, j'ai quelques soucis en ce moment hrp, excusez m'en.


* La pièce était calme, il était allongé de tout son long dans son lit, il ne bougeait plus, certainement fatigué et exténué, il avait les yeux fermés, son cœur battait lentement. A cette heure la il devrait déjà être à son bureau, mais cela faisait plusieurs jours qu'il était cloué au lit sans avoir pu se lever, il avait du déléguer la mairie quelques jours à son adjoint maire, messire Falcoln, un mal lui avait ronger les os, lui avait donné l'impossibilité, à lui de se lever et de travailler. Sacre bleu !

Il tourna, tourna encore une fois, ses yeux s'ouvrirent, il se sentait mieux, mieux en effet. Il irait à la mairie certainement, il avait une entrevue avec une dame qui lui avait déjà écrit à plusieurs reprises, elle lui demandait un rendez vous à son bureau au plus vite possible pour discutailler d'une histoire de brigandage, il avait aidé les deux personnes dans leurs détresses, leur achetant leur bouclier le tant de se nourrir quelques jours pour ensuite leur revendre et qu'ils puissent continuer leur route. Il avait fait ce geste de bonne grâce pour aider ses deux voyageurs comme le demandait la foy aristotélicienne. Il s'empressa de se vêtir après avoir quitté son bain et se rendit prestement à la mairie le trousseau de clé à la main. En arrivant, il fit un furtif bonjour à la dame de son accueil et lui expliqua qu'il était pressé, elle lui indiqua que le vieux avait croisé une dame qui le cherché... Bien.. Cela devait certainement être une des victimes avec qui il devait s'entretenir.

Il vit deux dames en discussions, il reconnu la Fourmi, jeune femme qui l'avait aidé à récupéré sa mairie dans une histoire de sorcellerie des plus austères, la jeune femme avait été reconnu coupable de haute trahison, mais n'avait pas péri sur le buché, dommage après tout... Il ne connaissait pas le nom de cette femme, il ne la connaissait que par le surnom que l'on lui donnait, cela lui donnait un coté sombre qu'Alleaume appréciait. Il arriva à hauteur des deux femmes et les coupa de manière quelques peu impolies pour se faire annoncer. *

Bonjour à vous. Excusez moi, je n'ai point pu me libérer avant, je couvais une forte fièvre qui m'a empêché de gérer ma mairie durant ses deux jours, mais cela va mieux. Je suis à vous.
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[A]bellios, [A]d [M]ortem.
Cymoril
Mieux vaut tard que jamais...

Enfin la bouille du maire qui se ramène vers elles. Il a l'air fatigué. Ca doit user de bosser dans un bureau. Encore un domaine inconnu pour la brunette, trop avide de grand air et d'espace pour se laisser ainsi enchainer. Au grand dam d'un certain maire labritois qui aimerait assez lui refiler le siège.

Par contre, il est des expressions qu'il devrait éviter en présence de Lucky, comme de "Je suis à vous" par exemple... Ca la fait sourire doucement d'ailleurs, rien que de penser à la façon dont elle pourrait arranger cette simple formule de politesse à sa sauce la Duchesse.


B'jour Alleaume...
Comment va d'puis le temps ?

J'ai déposé la quantité de bois convenue dans vos entrepôts... Il m'en reste, alors si besoin, avant que j'reparte, faut pas hésiter.


Ca c'est fait.
Revenons-en à l'affaire de première importance, celle qui vise à retrouver les deux misérables gueuses qui ont outrageusement attaqué sa Duchesse et son compagnon. Espérons qu'elles ne soient pas du genre à se défiler misérablement pour éviter la confrontation... C'est d'une lâcheté...


Alleaume, mon ami...

J'espère que vous allez tout faire pour résoudre cette affaire et châtier les coupables comme il se doit!

Sinon, je risque de vouloir le faire moi-même... Parole de myrmidon!


Calme, souriante, ce n'est même pas dit sur un ton menaçant, une simple évidence prononcée. Pas qu'elle soit belliqueuse la Fourmi, mais qu'on touche aux gens qu'elle aime, ça a tendance à lui chatouiller les antennes. Heureusement que les gens de cette catgorie se comptent sur les doigts d'une main d'ailleurs...

Alors on attend de voir de quelle façon il va pouvoir intervenir, ce qu'il a à proposer...

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Luckylolotte
L'arrivée du Maire met un terme aux retrouvailles charmantes, la Fourmi prend la parole tout de suite, laissant ainsi le temps à la Duchesse d'appréhender l'homme.
Elle l'a déjà croisé rapidement à son arrivée à Orthez, et il les avait aidés, elle et son pélerin à se procurer de la nourriture, pour ne pas crever comme de vulgaires chiens.

Quand la petite brunette a fini son laïus, Lucky prend la parole à son tour.
Fixant son amie,



Ca pour payer, elles vont payer Cymo, je peux te le jurer.


Puis se tournant, vers le Maire.


Je veux que justice soit faite Messire Alleaume, devrais-je remuer tout le Royaume pour cela, mais je veux les voir croupir au fond d'un cachot.


Farfouillant dans sa besace, elle en extirpe les deux croquis qu'elle flanque sous le nez du bourgmestre.


Voilà les gueuses en question ...




Le silence se fait.
Il examine le parchemin alors que les deux yeux verts ne le quittent plus, le fixant intensément, guettant une réaction, espérant qu'il les connaisse ou mieux encore, les reconnaisse.

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Staron
Le pèlerin pousse discrètement la porte et entre.

Un rapide coup d'œil circulaire et ... le regard se fige,
Une main se décollant des fesses si joliment enveloppées de sa "Duchesse".

La propriétaire des-dites fesses se retourne, prête à sanctionner,
Et se voit coller une paire de lèvres sur les siennes.

Pas qu'il en soit choqué le pèlerin, il commence à en prendre l'habitude.
Non, juste franchement surpris de voir une "duchesse" et une fourmi partager leur salive.
Et le baiser dure, accompagné d'une proximité des corps, nettement à l'avantage de sa Lucky.

Puis elles se séparent, visiblement satisfaites de l'effet sur d'hypothétiques spectateurs.

Quelques échanges de paroles et c'est un maire qui arrive,
mobilisant l'instant d'après l'attention des deux femmes.
Et se retrouvant quelques secondes plus tard avec deux portraits sous le nez.

Le pèlerin reste silencieux, écoute et observe.

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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.
Alleaume
Je peux pas poster plus vite, mais je vous oublie pas, dans le pire des cas où le RP ne serais pas terminé quant je serais plus maire, je demanderais au censeur de diviser nos messages dans un nouveaux sujets pour pouvoir continuer.


* La Fourmi avait l'air plutôt hors d'elle, elle semblait être énervé, il ne savait pas que les deux personnes se connaissaient, et elle semblait vouloir les venger du mieux qu'elle pourrait le faire, il verrait s'il pourrait faire quelque chose pour les aider après tout, il devait bien cela à la Fourmi qui l'avait aidé à reprendre la mairie d'Orthez auparavant. Il fit tourner la clé dans la serrure de son bureau, puis poussa la poignée et la porte s'ouvrit en suivant, il invita les deux dames à entrer dans la pièce d'un geste de main. A la vue de Sieur Staron, il le fit entrer à son tour et ferma la marche pour prendre place dans son bureau, ils y seraient certainement un peu plus tranquille pour pouvoir discuter de cette affaire qui allait lui poser quelques problèmes, il ne le savait pas encore..*

J'me porte bien, et toi même ? Bien merci pour le bois, je pense avoir ce dont j'aurais besoin. Hum, j'ai entendu cette histoire de brigandage en effet sur nos routes, vu que j'ai même aider les deux personnes ici même à se nourrir pour quelques jours. Je ferais mon possible pour pouvoir les reconnaitre.

* La jeune femme, amie de la Fourmi parla à son tour, elle aussi voulait la peau des personnes qui les avaient attaqués. Elle sortit alors un parchemin de sa besace qui contenait des portraits fait à la main des deux bandits qui les avaient agressés. Alleaume prit le parchemin entre les mains, en regardant la première personne, ce visage ne lui disait rien du tout. Son regard s'arrêta net sur l'autre visage, qui par contre ne lui était pas inconnue, sacre bleu ! Dame Madg, mais que faisait-elle donc la, comment ce pouvait-il qu'elle ai brigandé deux personnes ainsi, alors que c'était une femme de justice, il avait travaillé trois mois avec elle à la mairie d'Orthez sans avoir eu un seul problème avec cette femme, bien au contraire, elle était toujours partante pour donner ses impressions, donner des idées et tout ce qui allait avec.

Elle avait même été Procureur du Comté il fût un temps, non il ne comprenait pas ce qu'elle faisait mêler dans une histoire pareil. Son regard resta calme, ne laissant paraitre aucun sentiment, seul son cerveau était en train de mesurer l'ampleur de la chose. Il tendit le parchemin à la dame en faisant une moue... *


Et bien les deux dames que vous me présentaient ne me disent rien, elles ne sont peut être pas d'ici après tout, je ne puis pas vous aider malheureusement... Le poste de police n'a t-il pas pu vous venir en aide ?
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[A]bellios, [A]d [M]ortem.
Staron
Les portraits sont tendus au maire ... plus le moment d'intervenir.

Alors le pèlerin se cale dans un coin de la pièce, où la pénombre ambiante se marie à merveille avec le gris de ses habits. De derrière un poteau qui de surcroît l'abrite de son ombre, il observe, en même temps que son esprit chemine dans le labyrinthe de ses pensées. Il aime ces situations où il peut observer sans être vu, il peut lire les pensés de chacun à travers les détails de leurs mouvements, de leurs attitudes.

Il peut ainsi voir dans le léger balancement des hanches de Lucky un agacement certain, mais il décèle tout aussi bien dans son port de tête la volonté farouche qu'elle a de retrouver leurs agresseuses. Son regard glisse avec amusement sur la frêle silhouette de la fourmi, s'appuyant sur la proximité appuyée du frais souvenir de leurs lèvres accolées. Elle, toujours aussi peu patiente, enchaîne les mots, les faisant défiler sur ses fines lèvres par salves rapidement enchainées.

Puis son regard saute au visage du maire. Il ne le connaît que très peu ... alors il tente l'objectivité. Un visage fin, des yeux se plissant parfois en un regard acéré. Mais ce regard se fige une fraction de seconde sur l'un des portraits, un léger étonnement pointe, puis disparaît, laissant le pèlerin perplexe sur sa signification.

Le parchemin est rendu, trop rapidement pour ne pas trahir le besoin de s'en débarrasser.


Et bien les deux dames que vous me présentaient ne me disent rien, elles ne sont peut être pas d'ici après tout, je ne puis pas vous aider malheureusement... Le poste de police n'a t-il pas pu vous venir en aide ?

La décontraction des mots prononcés vient confirmer un léger sourire sur les lèvres du pèlerin.

Ce cher messire Alleaume ment, c'est une évidence ... et que peut donc motiver ce mensonge ...
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.
Cymoril
Etrangement calme pour qui la connaît...

La présence de Lucky p'têt bien. Il faut bien que l'une tempère l'autre sinon ce pauvre Alleaume risquait de passer un mauvais moment. Et puis elle a décidé d'adopter la "gentille fille attitude".

Pourtant, tout pue dans cette histoire. Au Béarn ils arrivent à soi-disant retrouver un labritois décrit par une va-nus-pieds hystérique et à le faire coller en procès, et ils n'arriveraient pas à identifier deux de leurs ressortissantes d'après un portrait...

D'ailleurs, ce serait de bon ton qu'elle y jette elle-même un oeil à ce portrait, des fois qu'elle croise l'une ou l'autre au détour d'une rue orthézienne... Elle pourrait toujours lui refaire... le portrait.

Elle l'intercepte alors qu'Alleaume le rendait à la Duchesse. Y jette un oeil, et là, reste un instant interdite...Elle fouille dans sa mémoire, l'une d'entre elles lui dit quelque chose, mais quoi... Elle avait eu à faire avec elle, mais à quelle occasion ? Pas sur un noeud béarnais, elle en était certaine. L'Aragon non plus...
Cependant l'Aragon lui remet en mémoire une sordide affaire. Voilà... les éléments remis un par un bout à bout, et la mémoire se recompose petit à petit.



Alleaume, mon cher...

Cette trogne j'la connais.
Elle avait instruit une affaire pour laquelle la Juge Telya avait tranché! Elle était procureur à l'époque il me semble... Ma..quelque chose...
Ca devrait vous parler non ?

J'suis certaine que si j'demande à mon compagnon il devrait se rappeler de son nom...


Toujours aussi calme, mais son regard est devenu plus froid et sa voix un peu plus sèche. Sans menace, elle lui tend une perche, à lui de la saisir honorablement.

Elle rend l'affichette à Lucky, puis la saisissant par le bras l'entraine en souriant vers la sortie :



Allez viens ma belle, on va s'en jeter une... Enfin tu vas te soûler et moi j'siroterai une tisane, histoire de pouvoir enfourcher mon canasson...

On va lui laisser le temps de peser le pour et le contre, qu'il prenne la bonne décision...


Un dernier salut de la main à l'intention du maire avant de sortir...

A bientôt Alleaume...
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Madg
Après un savoureux séjour en terre gasconne où les rencontres étaient plus chaleureuses...et enrichissantes...les unes que les autres, Madg était revenu à Orthez en catimini. Elle avait eu la joie de constater qu'un avis de recherche était placardé sur la place publique...qui pouvaient être ces deux greluches sorties tout droit de l'imagination d'un homme et d'une femme qui avaient perdu leur honneur, et pour 25 écus en plus! une misère.

Le temps passait, et Madg était toujours conseillère auprès de la mairie d'Orthez. Elle se dirigeait donc vers la mairie. Arriver à quelques pas de la grande porte, elle pouvait constater que deux femmes en sortaient et dont le visage n'était pas inconnu. L'une pour l'avoir croisé en cour de Justice en tant que Procureur, l'autre, une rencontre amicale, mais un brin mouvementé. Madg les laissait s'éloigner de la mairie sans se faire remarquer, adossée contre un mur, mine de rien.

Quelques secondes plus tard, elle entrait dans la mairie pour se rendre au conseil municipal. Fallait tout de même aller annoncer son retour au maire de la ville. Elle frappait à la porte de son bureau et entra. Refermant la porte derrière elle, elle constatait par la suite l'avis de recherche sur le bureau du maire. Tiens donc! surprise!


Bonjour Messire Alleaume!

Madg s'approchait du bureau et se saisissa de l'avis de recherche

Tiens donc!
Vous avez également ce parchemin sur votre bureau
Décidément, le brigandage dans le Béarn devient une habitude
Qui donc a dessiné cela?
regardez celle ci? vous avez vu ces yeux!?
Encore un peu, on pourrait me confondre avec elle
je pourrais même me retrouver en procès par l'idiotie d'un artiste raté
Staron
Le pèlerin reste dans l'ombre, sourire aux lèvres lorsqu'il voit la fourmi emmener sa "Duchesse", et suffisamment discret pour se laisser oublier par les deux houppelandes qui s'en vont d'un pas leste. Il ne suit pas immédiatement les deux femmes, encore retenu dans la pièce par la perplexité née des attitudes et du comportement du maire. Tandis qu'il ramène son regard sur le visage de celui-ci et en parcourt à nouveau les traits, une idée saugrenue prend forme dans son esprit tortueux.

Mais alors qu'il engage un pas en avant, sans savoir d'ailleurs comment aborder l'idée à peine ébauchée, un léger bruit se fait entendre derrière lui. La porte s'ouvre à nouveau, il recule d'un pas.

Une silhouette féminine entre dans la pièce, bouclier et épée à la ceinture, et s'approche du bureau du maire. A mesure que le pas avance, ses pensées dévient de l'idée sur laquelle il était en train de travailler intensément ; la démarche de la dame, comme chacune de ses attitudes, vient chatouiller sa mémoire. Ses pensées font d'incessant aller-retours entre le contenu de sa mémoire et la situation qui se présente à lui, pour cristalliser brutalement lorsque la voix de la dame retentit :


Bonjour Messire Alleaume!

Tout le reste ne sera que confirmation. L'une des ses agresseuse est là, à quelques mètres de lui.

La main glisse prestement à la garde de l'épée, la lame coulisse dans le fourreau, et en une fraction de seconde le pèlerin vient coller son corps au dos de celui de la dame, lui enserrant fermement les côtes d'un bras puissant, tandis que le fil vient effleurer la pomme d'Adam de la dame, prêt à lui dessiner un nouveau sourire.


Alors dame, vous connaissez messire Alleaume ?

Puis tournant légèrement son visage.

Alors messire Alleaume, vous connaissez cette dame ?

Puis, enchainant les mots pour ne laisser aux deux que le temps des réponses.

Votre nom ! Et celui de votre complice !

Quelques instants de silence, le temps que deux noms sortent. La lame appuie légèrement dans le cou de la dame, prête à glisser pour s'enfoncer dans la chair sur fine en cet endroit.

...

Puis tout prend forme dans son esprit, l'idée il y a quelques instants encore hasardeuse y brille maintenant d'un éclat aveuglant.

Messire, je crois bien que vous voilà en bien fâcheuse posture ...

Il serait bien regrettable pour un duc d'apparaître de mèche avec une dangereuse brigande, dont le portrait figure déjà en place publique.


Un sourire se dessine sur les lèvres du pèlerin.

Mais nous pouvons sûrement trouver un arrangement ... qui satisfera tout le monde.
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir, droit devant.
Eriadan
Eriadan Wolback cherchait son frère depuis un bon moment lorsqu'il le trouva enfin dans le bureau du Bourgmestre. La porte était ouverte, il y avait pas mal de gens...
Le Loup du Lac entendit ce qu'il s'y passait et comprit très vite quel était le contentieux. Il entra lorsque Staron dit:


"Mais nous pouvons sûrement trouver un arrangement... qui satisfera tout le monde."

Eriadan jeta un oeil à la femme qui semblait être accusée, une certaine Madg. Il regarda son frère puis se saisit du portrait esquissé. Il soupira reconnaissant que les traits étaient ressemblants...
Il se tourna vers Staron et s'exprima:



"Messire Staron. Quelle belle journée... Du moins avant que vous n'accusiez mon frère de complicité à du... Brigandage. Alleaume de Niraco, l'homme le plus respectable d'Orthez. Allons... Croyez-vous qu'un homme, Bourgmestre depuis trois mois, serait du genre à soutenir le brigandage?
Sachez que cela ne fait pas parti de notre politique."


Eriadan se plaça entre Alleaume et Staron.

"Concernant l'inculpation de cette Madg. Je crois qu'il ne faut pas porter jugement trop hâtivement voulez-vous? Il y a peut être un malentendu. Les gens de ce Royaume ont parfois des traits très ressemblants, et n'oubliez pas que vous avez été attaqué la nuit. Soyons donc objectif, voulez vous?"
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