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[RP] Les vassaux de Dieu.

Arutha
Et sans mot dire, avec un sourire navré pour le temps que la rédaction avait pris, les patentes furent apportées.

Citation:

Charlemagne a écrit:



Moi, Charlemagne de Castelmaure-Frayner, Prince de France, Duc du
Nivernais & de Bolchen, Vicomte de Chastellux & de Baudricourt, Baron de Chablis, Laignes & Thuillières,

Fais à tous, présents & à venir, & notamment à l'Assemblée des Hérauts de France, par l'entremise de Bourgogne, mon souhait de voir Monseigneur Fitz, Evêque suffragant de Nevers, porter titres et dignité de Seigneur d'Imphy, vassal en mes terres du Nivernais.
De fait, je souhaite lui voir échoir la bonne gestion des susdites terres, ainsi que revenus & privilèges liés à ladite Seigneurie.
J'estime ainsi saluer les mérites et la piété de mondit Evêque.
J'estime du même parfaitement dans l'ordre des choses et du monde de voir le très Saint Evêque de Nevers doté en les terres du Nivernais.
J'entends que juste cérémonie d'ennoblissement soit faite et actée en mes vastes terres Nivernaise dont le coeur battant est sis en le Palais Ducal de Nevers.

Et pour que ce soit chose ferme et stable à toujours, j'y fais apposer scel de sinople.

Donné au Palais Ducal de Nevers, le VI Septembre MCDLX.

S.A.R. Charlemagne de Castelmaure-Frayner.




    Nous, Arutha de Gisors-Breuil, dit Bourgogne, Héraut de Bourgogne, déclarons que :

    • Le vingt-et-unième jour de septembre, Monseigneur Fitz a fait foi, serment et hommage à Son Altesse Charlemagne de Castelmaure-Frayner, Duc du Nivernais, pour les terres et appartenances qu'il doit de lui dans le duché du Nivernais, mouvant en Bourgogne, promettant de faire tout ce que bon et loyal vassal doit et est tenu de faire à son vrai et naturel suzerain. L'hommage et le serment de loyauté fut accepté et conclu par un chaste baiser.

    • En conséquence de quoi, le sieur se voit octroyer le fief d'Imphy, fief érigé en seigneurie et devient seigneur d'Imphy et portera : « d'azur au pal d'or côtoyé de huit billettes du même et chargé d'une rose de gueules boutonnée d'or et pointée de sinople. », soit, après dessin :




    Nous, Arutha de Gisors-Breuil, dit Bourgogne, avons fait et fait mettre en cire d'or notre sceau à ce présent contreseing à Nevers, le vingt-et-unième jour de septembre de cette année MCDLX.





















Citation:

Charlemagne a écrit:



Moi, Charlemagne de Castelmaure-Frayner, Prince de France, Duc du
Nivernais & de Bolchen, Vicomte de Chastellux & de Baudricourt,
Baron de Chablis, Laignes & Thuillières,

Fais à tous, présents & à venir, & notamment à l'Assemblée des
Hérauts de France, par l'entremise de Bourgogne, mon souhait de
voir le sieur Alexandre Olund porter titre & dignité de Seigneur
de Giry, devenant ainsi mon vassal.
Je lui reconnais en effet, malhré une impertinence bornée, de larges
qualités de gestion qu'il saura mettre à profit en mes terres de
Giry qui furent récemment dévastées par un incendie
Qu'en outre il sut me convaincre de ses compétences & d'une
loyauté qu'il m"a déjà promise
J'entends que juste cérémonie d'enneblissement soit faite et actée en
mes vastes terres Nivernaise dont le coeur battant est sis en
le Palais Ducal de Nevers.

Et pour que ce soit chose ferme et strable à toujours, j'y fais
apposer scel de sinople

Donné au Palais Ducal de Nevers, le X Septembre MCDLX.




    Nous, Arutha de Gisors-Breuil, dit Bourgogne, Héraut de Bourgogne, déclarons que :

    • Le vingt-et-unième jour de septembre, messire Alexandre Olund a fait foi, serment et hommage à Son Altesse Charlemagne de Castelmaure-Frayner, Duc du Nivernais, pour les terres et appartenances qu'il doit de lui dans le duché du Nivernais, mouvant en Bourgogne, promettant de faire tout ce que bon et loyal vassal doit et est tenu de faire à son vrai et naturel suzerain. L'hommage et le serment de loyauté fut accepté et conclu par un chaste baiser.

    • En conséquence de quoi, le sieur se voit octroyer le fief de Giry, fief érigé en seigneurie et devient seigneur de Giry et portera : « De sable, à la bande d'argent. », soit, après dessin :




    Nous, Arutha de Gisors-Breuil, dit Bourgogne, avons fait et fait mettre en cire d'or notre sceau à ce présent contreseing à Nevers, le vingt-et-unième jour de septembre de cette année MCDLX.




















_________________
Fitz
Le contact de mains sur sa peau.
Rares étaient les occasions où d'autres avaient osé le toucher. Rares étaient les moments où il s'était laissé aller à une telle familiarité. Qui pouvait toucher l'immaculé d'un homme d'Église ? Tout au plus, les plus dévots d'entre eux effleuraient son anneau pastoral.
Une seule exception à la règle existait jusqu'alors : Yolanda. Baisers sucrés, enlacements, main dans une main.. Il s'agissait désormais d'un passé bien révolu, d'une petite fille encore naïve et ronde, jeune et insouciante. Il serait bien mal vu maintenant qu'il conserve tant d'affection pour cette demoiselle devenue grande.

Et la passation se faisait avec un Prince. Une Altesse aux mains sans expérience aucune. Elles sont encore douces. Infantiles. Blanches.

Le contact est froid. Quelques poils se dressent. Le frisson ? La crainte ? Le dégoût ? La réticence ?
Ses yeux se fixent dans le regard de son suzerain. Et ses oreilles entendent son discours. Le Prince possédait une belle élocution. Il avait déjà pu s'en rendre compte. Et s'il avait connaissance des projets qu'il lui réservait, nul doute que le prélat se verrait déjà pourpré avec un tel orateur pour défenseur...

Mais il vit à la place le jeune homme prendre longue inspiration. Et approcher dangereusement son visage du sien.
Le reste arriva trop vite.
Ses mains toujours emprisonnées dans la poigne de l'Altesse, il ne fut point assez rapide que pour se libérer de son emprise, ni pour émettre un quelconque mouvement de recul du cou. Rien ne put empêcher ces lèvres si masculines de marquer leur empreinte sur les siennes. Rien ne put être fait pour éviter le drame. Rien de son fait. Rien.

Tandis que le Prince était déjà passé à l'étape suivante, l'homme d'Église n'était toujours point revenu à ses esprits. Sa conscience était ailleurs. Déterminée à oublier ce qu'elle n'aurait jamais voulu tester. Décidée à ignorer ces secondes interminables. Désormais, la vie de l'homme s'était vue écourter de quelques instants. Dans sa mémoire, une scène blanche remplaçait le baiser vassalique. Le Très-Haut lui avait offert grâce, illuminant son esprit à l'instant crucial, lui épargnant l'immonde expérience.

Alors qu'une couronne lui est présentée, d'un geste automatique, il enlève sa mitre. Il ne la remettrait que plus tard, dans le silence de son presbytère, toujours sous le coup de l'émotion. Le Très-Haut était venu à lui. Il était venu en aide. Il était bien son seul maître. Il l'avait ainsi réaffirmé. Le souvenir blanc.

L'encensoir est accueilli d'un signe de tête. Le présent lui serait utile. Il serait fièrement montré aux offices. Une richesse dont on ne pouvait décemment pas se cacher. Le Prince avait bien mûri son cadeau. Ainsi, aussi hautain et dédaigneux soit-il, le jeune homme était réfléchi.

Toujours par automatisme, le regard suit ensuite celui de son suzerain.

Bourgogne avait hoché la tête.

La messe était dite.

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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
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