Della
Le pain fut bientôt rejoint par un morceau de fromage, devant Della.
Elle n'avait pas trop faim mais elle savait qu'il ne fallait surtout pas se laisser sans manger, par un froid pareil.
Elle venait d'ouvrir un pot de miel reçu de Ambroise et qu'elle avait bien entendu emmener avec elle lorsque Isandre posa une question dont la réponse pouvait être connue de tous.
Nous sommes ici, ma chère amie, parce qu'il est du devoir des Bourguignons de défendre la Bourgogne lorsque celle-ci est menacée.
La menace actuelle réside en un trublion arborant couleurs angevines et qui semble oublier que notre Duché n'est pas un lieu de villégiature pour lâches.
Car lâche, il l'est ! Le couteau à mangeailles fut brandit par dessus sa tête, ponctuant ses paroles de convictions.
Je l'ai rencontré, l'autre jour, à Cosne, l'animal. Je ne le connaissais pas alors.
Regardant chacun tour à tour, pour capter l'attention comme elle le faisait avec son fils quand elle lui racontait des histoires, elle reprit :
Figurez-vous que le pleutre s'est présenté sous un autre nom que le sien !
Comme je vous le dis !
Il devait savoir qui j'étais et a du faire sous lui car sinon, pourquoi aurait-il cacher son identité ? Je vous le demande !
Debout maintenant, elle allait et venait, au rythme de ses mots.
J'ai déjà rencontré par le passé, des brigands ou même des traitres à leur pays, jamais aucun ne m'a menti sur son nom, fiers qu'ils étaient, de fierté mal placée, d'être ce qu'ils étaient !
Mais celui-ci...Nenni !
Celui-ci se donne des airs de durs mais n'est rien qu'un lâche.
Remarquez...c'est normal, en portant les couleurs d'Anjou, que peut-on être d'autre que lâche ?
C'est dans un grand rire qu'elle acheva sa phrase avant de s'emparer d'un flacon de vin et d'en boire une grande rasade.
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Elle n'avait pas trop faim mais elle savait qu'il ne fallait surtout pas se laisser sans manger, par un froid pareil.
Elle venait d'ouvrir un pot de miel reçu de Ambroise et qu'elle avait bien entendu emmener avec elle lorsque Isandre posa une question dont la réponse pouvait être connue de tous.
Nous sommes ici, ma chère amie, parce qu'il est du devoir des Bourguignons de défendre la Bourgogne lorsque celle-ci est menacée.
La menace actuelle réside en un trublion arborant couleurs angevines et qui semble oublier que notre Duché n'est pas un lieu de villégiature pour lâches.
Car lâche, il l'est ! Le couteau à mangeailles fut brandit par dessus sa tête, ponctuant ses paroles de convictions.
Je l'ai rencontré, l'autre jour, à Cosne, l'animal. Je ne le connaissais pas alors.
Regardant chacun tour à tour, pour capter l'attention comme elle le faisait avec son fils quand elle lui racontait des histoires, elle reprit :
Figurez-vous que le pleutre s'est présenté sous un autre nom que le sien !
Comme je vous le dis !
Il devait savoir qui j'étais et a du faire sous lui car sinon, pourquoi aurait-il cacher son identité ? Je vous le demande !
Debout maintenant, elle allait et venait, au rythme de ses mots.
J'ai déjà rencontré par le passé, des brigands ou même des traitres à leur pays, jamais aucun ne m'a menti sur son nom, fiers qu'ils étaient, de fierté mal placée, d'être ce qu'ils étaient !
Mais celui-ci...Nenni !
Celui-ci se donne des airs de durs mais n'est rien qu'un lâche.
Remarquez...c'est normal, en portant les couleurs d'Anjou, que peut-on être d'autre que lâche ?
C'est dans un grand rire qu'elle acheva sa phrase avant de s'emparer d'un flacon de vin et d'en boire une grande rasade.
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