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[RP] Joutes : Quarts de finale – 24 août, l'après-midi

Ingeburge



[Lice, si si]

George du Chastel n'était pas remis de son extinction de voix. Il l'avait bien fait comprendre à une duchesse d'Auxerre portée à croire le malheureux qui aimait tant parler qu'il n'était pas possible pour ses interlocuteurs d'interrompre le débit du Gantois. Il n'y avait que le mal qui pouvait le couper et c'est exactement ce qui se produisait ici. Ingeburge avait fait donc transporter l'homme à la taverne éphémère où il était soigné par force tisanes renforcées de miel et d'eau-de-vie. A défaut d'être volubile, il serait au moins gris.

C'est donc un Roi d'Armes de France bien esseulé qui se trouvait sur son estrade de la lice et comme il avait autant de goût pour le silence et la sobriété que George du Chastel pour la parlote et le flamboyant, ce fut bref et dépouillé – mais le spectacle était de toute façon ailleurs :

— Noble assistance, le bonjour! Place aux quarts de finale du Tournoi de la Saint-Privat et place aux jouteurs!

Et les buicines résonnèrent pour la seconde fois de la journée.

Citation:

    Pour lancer ces quarts de finale, un duel cent pour cent champenois opposant deux vassaux de Sa Seigneurie Dotch d'Appérault de Cassel – pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry – d'un côté Célénya Océalys, dame de Lasson et de l'autre Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne, qui joute d'ailleurs en l'honneur de sa suzeraine.




    Première passe... Qui brillera pour la duchesse de Saint-Florentin? Les deux Champenois comptent bien prendre ce premier passage à leur compte, histoire de marquer le premier point et ils s'élancent avec fougue et conviction. Cette résolution transparaît dans leurs gestes car quand ils se croisent, tous deux touchent la targe de l'autre et tous deux voient leurs lances se rompre! Mais là où Aimelin reste les deux pieds dans les étriers, Célénya, elle, chute. Fort heureusement, elle se relève indemne.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!


Citation:

    Deuxième confrontation pour déterminer qui accèdera au dernier carré : Khristof, seigneur de Rocquecelier affronte Gamalinas, seigneur Saint-Gervais-les-Bains & de Versonnex.




    Première passe... Les drapeaux sont tournés vers le sol, c'est parti! Et l'initiative se trouve côté auvergnat avec un Khristof bien décidé à prendre les choses en main, e plus de sa lance. Les deux hommes se croisent rapidement et c'est en effet le seigneur de Rocquecelier qui se montre le plus entreprenant. Il touche – son adversaire non – il brise sa lance – son adversaire non, forcément – et envoie le Savoyard au sol. Le seigneur de Saint-Gervais-les-Bains se relève, légèrement blessé à la nuque.


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Rocquecelier est déclaré vainqueur!


Citation:

    Liloute, dame de Rozière, accrochera-t-elle à nouveau un beau nom de ces joutes à son tableau de chasse? C'est à voir puisqu'elle affronte pour ce troisième duel Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute.




    Première passe... Chaque jouteur se tient dans son rang, prêt à en découdre et le signal de de départ est donné. Les bêtes sont éperonnées et la cavalcade débute! Très vite, les deux concurrents se rapprochent l'un de l'autre et abaissent leur lance en vue du croisement. Chacun touche l'autre mais aucune ne brise. Pis, les duellistes choient au sol, interrompant la rencontre; Liloute, au passage, se blesse légèrement à la jambe.

    La décision se fera à l'épée : telles sont les règles et tel est le sens de la venue du Roi d'Armes de France qui rappelle le déroulement du duel à l'épée. Le premier arrivant à quatre touches ou mettant son adversaire hors d'état de combattre gagne le duel. L'Orléanaise et le Dauphinois sont équipés d'une arme, Montjoie donne autorisation de ferrailler.

    C'est la seconde fois que le marquis de Senlis se retrouve dans la situation, pour autant, c'est la dame de Rozière qui prend l'initiative. C'est en effet la première à toucher, le Fier n'en aura même pas une égratignure.
    Les rivaux se remettent en position et c'est Argael qui cette fois se manque le plus saignant... et dans tous les sens du terme puisque Liloute récolte une blessure grave à la hanche. La jeune femme est contrainte d'abandonner et le Roi d'Armes interrompt le duel avant d'en appeler aux physiciens présents autour du champ-clos.


    Par abandon de son adversaire, le marquis de Senlis est déclaré vainqueur!


Citation:

    Ultime confrontation de ces quarts de finale pour déterminer l'ultime demi-finaliste et c'est entre Anzeme du Castel Marchoix,seigneur de Saint-Pe-de-Leren et Ceraphin d'Azayes, seigneur de Bourdeilles que cela passe.




    Première passe... Les drapeaux sont abaissés et les deux rivaux s'élancent sans perdre de temps, bien déterminés à être celui qui aura le privilège d'être du dernier carré. Et les choses se passent plutôt bien pour les deux puisque l'un comme l'autre atteignent la targe de son vis-à-vis. Mais la différence se fait dans la conséquence du choc : la lance du Gascon reste intacte, celle de l'Azayes explose, décollant Anzeme de sa selle! Par chance, le seigneur de Saint-Pe-De-Leren ne souffre d'aucune blessure.


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Bourdeilles est déclaré vainqueur!

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[Indispo pas prévue, rattrapage en cours.]
Gamalinas
Citation:

    Deuxième confrontation pour déterminer qui accèdera au dernier carré : Khristof, seigneur de Rocquecelier affronte Gamalinas, seigneur Saint-Gervais-les-Bains & de Versonnex.




    Première passe... Les drapeaux sont tournés vers le sol, c'est parti! Et l'initiative se trouve côté auvergnat avec un Khristof bien décidé à prendre les choses en main, e plus de sa lance. Les deux hommes se croisent rapidement et c'est en effet le seigneur de Rocquecelier qui se montre le plus entreprenant. Il touche – son adversaire non – il brise sa lance – son adversaire non, forcément – et envoie le Savoyard au sol. Le seigneur de Saint-Gervais-les-Bains se relève, légèrement blessé à la nuque.


    Par chute de son adversaire, le seigneur de Rocquecelier est déclaré vainqueur!


Encore un inconnu au bataillon, quoique le bataillon se rétrécissait à vue d'oeil. Il ne restait plus qu'une poignée de jouteurs tous aussi terrifiants les uns que les autres. La partie allait être difficile, déjà qu'elle le fut bien avant.

Cependant Gamalinas n'était jamais allé aussi loin dans une compétition. Affronter avec victoire à la clé plusieurs jouteurs, n'était encore jamais arrivé. Quelle prodige pouvait avoir fait main basse sur la réussite, voire la chance ? Pourtant il avait débuté cet évènement le coeur las et l'esprit encombré de tristes pensées.

Bien plus serin, un peu comme durant le dernier duel, il arrivait tout préparé sur la lice, la visière baissée. Il avait en idée de faire comme le matin, c'est-à-dire partir en trombe. Cette tactique avait marché à chaque fois, pourquoi pas là aussi.

Le départ sonna et les talons s'activaient sur les flancs du destrier. Une fois de plus l'animal ne cessa de prendre de la vitesse et le choque arriva bien vite. Cette fois la chance, le talent, la réussite ne suivirent plus. Le bout de la lance de Saint Gervais passa à côté de son adversaire, ce qui ne fut pas le cas pour tout le monde. Quand le bois se rompit sur l'écu, que toute résistances devenait impossible, le corps du vaincu bascula en arrière pour rouler dans les airs et atterrir sur le haut des épaules et le bas de la nuque. Un coup à se tuer tout de même !

Quand on passe si près de la mort, on a plutôt envie de se relever et d'aller voir en Touraine si elle s'y trouve.

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Argael


Votre Seigneurie, il s’agira de Dame Liloute, dame de Rozière dans ce ¼ de finale.

Fort bien Haubert, fait lui porter meilleur réussite dans ce duel qui s’annonce entre nous veux-tu. En attendant je vais me restaurer un peu avant l’affrontement de cet après midi….

[1/4 de finale : Liloute, dame de Rozière face au montagnard]


Citation:

    Liloute, dame de Rozière, accrochera-t-elle à nouveau un beau nom de ces joutes à son tableau de chasse? C'est à voir puisqu'elle affronte pour ce troisième duel Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute.

    Première passe... Chaque jouteur se tient dans son rang, prêt à en découdre et le signal de de départ est donné. Les bêtes sont éperonnées et la cavalcade débute! Très vite, les deux concurrents se rapprochent l'un de l'autre et abaissent leur lance en vue du croisement. Chacun touche l'autre mais aucune ne brise. Pis, les duellistes choient au sol, interrompant la rencontre; Liloute, au passage, se blesse légèrement à la jambe.
    La décision se fera à l'épée : telles sont les règles et tel est le sens de la venue du Roi d'Armes de France qui rappelle le déroulement du duel à l'épée. Le premier arrivant à quatre touches ou mettant son adversaire hors d'état de combattre gagne le duel. L'Orléanaise et le Dauphinois sont équipés d'une arme, Montjoie donne autorisation de ferrailler.
    C'est la seconde fois que le marquis de Senlis se retrouve dans la situation, pour autant, c'est la dame de Rozière qui prend l'initiative. C'est en effet la première à toucher, le Fier n'en aura même pas une égratignure.
    Les rivaux se remettent en position et c'est Argael qui cette fois se manque le plus saignant... et dans tous les sens du terme puisque Liloute récolte une blessure grave à la hanche. La jeune femme est contrainte d'abandonner et le Roi d'Armes interrompt le duel avant d'en appeler aux physiciens présents autour du champ-clos.
    Par abandon de son adversaire, le marquis de Senlis est déclaré vainqueur!


Le ciel était bien bleu encore en cette fin septembre, la température clémente, un bien beau jour pour jouter. Dernier représentant de le Pairie, dernier représentant du Lyonnais Dauphiné, il gardait pour lui une promesse faite à son épousée, pour elle pour Elzéar Devirieux il devait faire bonne figure, ne point faiblir, leur montrer sous quelle augure leur fils venait de naitre.

Et puis quelle plaisir cela serait de vaincre, au-delà de la fierté quel signal cela serait envoyé à la Reyne ayant refusé de régler leur différent avec l’honneur qui lui manquait d’évidence.

Le montagnard se présenta donc animé d’une volonté farouche de réussite. L’âge assurément se voyait compensé par l’expérience. A l’autre bout, la dame de Rozière. Le soleil brillait sur son armure, l’empêchant de distinguer au mieux son adversaire, à moins que cela ne soit simplement les affres du temps lui rendant moins bonne vue… Inexorablement, pour tout le monde l’espérance d’une jeunesse et d’une vigueur éternelle tombait à zéro.

Première passe, bien souvent l’occasion de jaugeait l’adversaire d’un jour… d’observation ici, il n’y en eu point puisque tout deux touchèrent et finirent à bas de leur cheval.

Se remettant de cette chute, le marquis pesta de sa négligence, voici que l’affrontement s’achèverait à l’épée une fois encore, avec nombre de chance de blessures. Par deux fois déjà son adversaire dut passer par les médicastres, s’agirait-il ici d’une répétition ?

Prit sans doute par cette fâcheuse seconde d’inattention, la dame prie l’initiative, initiative fort heureusement pour lui infructueuse.
Lors de la passe suivante cependant la réponse fut tout autre, porté par son élan, notre père porta un coup de taille en direction de la hanche, que la dame n’avait vu venir, et qui eu pour conséquence de faire venir les soigneurs.

Retirant son heaume, chacun pu constater la détermination de son regard. Il s’approcha de son adversaire du jour, lui promettant de lui proposer revanche, et de lui envoyer son propre médicastre.

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PLUS DE BLASON EN SIGNATURE ALORS HEUREUX ??? Mode révolte ON
Pair de France
Marquis de Senlis
Comte de Menin
Vicomte de Monestier de Briançon
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute
























Aimelin
Citation:

    Pour lancer ces quarts de finale, un duel cent pour cent champenois opposant deux vassaux de Sa Seigneurie Dotch d'Appérault de Cassel – pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry – d'un côté Célénya Océalys, dame de Lasson et de l'autre Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne, qui joute d'ailleurs en l'honneur de sa suzeraine.




    Première passe... Qui brillera pour la duchesse de Saint-Florentin? Les deux Champenois comptent bien prendre ce premier passage à leur compte, histoire de marquer le premier point et ils s'élancent avec fougue et conviction. Cette résolution transparaît dans leurs gestes car quand ils se croisent, tous deux touchent la targe de l'autre et tous deux voient leurs lances se rompre! Mais là où Aimelin reste les deux pieds dans les étriers, Célénya, elle, chute. Fort heureusement, elle se relève indemne.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!

[Avant le duel]

Les quart de finale allaient voir l’un des deux amis s’incliner devant l’autre. Si le duel plaisait à Aimelin car chaque affrontement avec Célénya était l’occasion de se mesurer fraternellement, il l’inquiétait à chaque fois, priant pour ne pas que l’un des deux soit blessé sérieusement. La défaite serait sans doute moins dure face à elle, puisque l’un des deux vassaux de Dotch gravirait un échelon de plus, et comme à chaque fois il serait fier de sa complice. Il sourit, en pensant à leur Suzeraine qui n'avait point à rougir de ses deux compères.

Il aperçut la blonde vassale et la rejoignit un petit sourire taquin sur les lèvres.


Hé bien belle blonde, nous voici à nouveau face à face.
N’en profite pas pour me mettre une tannée.


Des combats ils en avaient menés côte à côte et pas toujours pour le meilleur, et les joutes les avaient déjà vu s'affronter quelques rares fois, laissant la victoire tantôt à l'un tantôt à l'autre. Il posa le caparaçon aux couleurs de la Comtesse d'Armentières sur Altaïr et vint caresser le front de l'étalon, s'octroyant un petit moment d'isolement. Il était un ami fidèle, ils avaient traversé moults aventures ensemble, et l'une de ses craintes était souvent de le blesser lui aussi. Un sourire en pensant à sa rencontre à Vendôme avec Gnia et leur discussion autour des chevaux, comme bien souvent. Une amie fidèle, une de plus, qui lui avait donné le goût aux joutes, cet étrange divertissement de la noblesse, en le prenant pour écuyer au Lavardin cet automne 58.

nous allons affronter notre amie,
n'en profite pas pour flancher devant Belle Dragonne


Un sourire amusé avant de faire signe à Ernest afin de l'aider à se parer de sa brigandine.


[En lice]

L'attente ne serait pas longue, ils ouvraient le bal. Il avait rassuré Aliénor laissant paraître une mine décontractée et taquine, ne voulant l'inquiéter davantage que ce qu'elle l'était sans doute, comme à chaque joute, d'autant plus qu'il affrontait Célénya, dont elle était devenue amie rapidement... et lorsque deux blondinettes étaient amies, un brun avait rarement le dessus lorsqu'elles étaient réunies.

Une bouffée d'air avant d'enfiler son bacinet, et de mettre sa monture en marche, puis de saisir la lance tendue par un valet, et de se présenter devant Montjoie pour la saluer. Un rituel qu'il faisait machinalement tandis qu'il s'efforçait de faire le vide. Une fois en bout de lice, la visière rabattue l'isola une fois encore du brouhaha extérieur.

C'était sans doute le moment qu'il aimait le plus pendant les joutes, ce moment ou l’adrénaline montait parce que l'on ne pouvait plus reculer, un peu comme sur un champ de bataille lorsque la poussière dissimulait l'ennemi fondant su rnous. Ce moment, juste avant que les drapeaux ne s'abaissent, où il sentait le souffle d'Altaïr devenir plus calme et que ses flancs se soulevaient à peine sous sa respiration, ce moment où son propre souffle s'accordait au sien. Et puis ce calme dans lequel il s'isolait quelques secondes avant l'affrontement. Et puis d'un coup le cœur qui se mettait à battre à cent à l'heure au moment de s'élancer, et n'avoir pour but que cette cible sans penser à rien d'autre jusqu'à la fin, jusqu'à ce que parfois une chute le fasse sortir de cet étrange rêve.

Le signal était donné, une pression des talons intima l'ordre à Altaïr de prendre son envol. Un galop puissant et rapide comme il les aimait, le plaisir de quelques secondes lorsqu'il faisait corps avec lui. Il avait une guerrière en face de lui et sa lance s'abaissa déterminée à faire mouche, un léger mouvement d'épaule pour lui donner un peu plus de force et tenter de son autre côté d'éviter le coup adverse. Le bruit des lances qui volait en éclats le fit resserrer ses jambes contre l'étalon et se pencher légèrement pour ne pas être déséquilibré sous le choc.

C'est qu'elle n'y était pas allé de main morte la dame de Lasson !

Arrivé en bout de lice il se tourna vers elle pour s'apercevoir qu'elle était au sol et grimaça tout en la rejoignant prestement. Bacinet et gants de mailles enlevés il mit pieds à terre et lui tendit la main pour l'aider à se relever.


Désolé belle blonde, j'ai une sale manie de faire chuter les femmes en ce moment.

Un petit sourire taquin et complice... tu es vraiment une adversaire redoutable mais je sais que tu auras ta revanche.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Adrienne
A peine rétablie des stigmates de l'enfantement, la Lionne des Flandres se rendit avec sa suite au Vicomté du Tournel pour répondre à l'invitation de l'estimé Coms du Languedoc et soutenir l'homme en qui elle croyait.

Des joutes pour la première sortie officielle d'un Devirieux en herbe. Quoi de plus naturel ?

A la tribune réservée à la noblesse, la Marquise guettait avec un mélange d'exaltation et de crainte l'entrée en lice de son époux. Le nouveau-né, confortablement niché au creux des bras maternels, dormait paisiblement, indifférent à l'effervescence régnant sur le champ.

Elzéar ne voyait ni les cavaliers choir, ni les couleurs vives des oriflammes s'agitant sous une légère bises ni les nuages de poussière soulevés par les montures lorsqu'elles s'élançaient sur la lice, l'écume au mors.

Il n'entendait pas les hennissements des chevaux, les clameurs de la foule s'élevant à chaque passe, les cris tantôt de joie tantôt d'effroi, le fracas des lances se brisant en mille éclats.

Lorsque son montagnard apparut, une vague de fierté gonfla son coeur. La Lionne se leva et brandit la bannière d'argent à l'ours passant de sable, à la bordure d'azur.

La chance semblait enfin sourire au Fier. Après tant de désillusions, ses efforts se voyaient récompensés. Il ne pouvait faillir face à une novice dont elle ne connaissait ni le nom ni les titres.

Contre toute attente, les duellistes se retrouvent au sol. La Marquise frémit et tend le cou pour s'assurer qu'il se relève indemne de cette lourde chute. La Dame attaque le Pair de France en premier. Celui-ci lui fait payer son audace d'une cinglante riposte, ne lui laissant aucune possibilité d'esquiver.

La Marquise ne put retenir une exclamation de joie et fièrement elle sautilla en agitant sa bannière en s'écriant :


Pour le Roy et pour Dieu : Devirieuuuuuuuuuuuuuuuuux !!

A ce cri, l'héritier, rudement secoué par les soubresauts de sa mère, sursauta et émit en écho à sa mère un "Areu Areuuu" contrarié.
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Ptitmec13
Citation:

    Pour lancer ces quarts de finale, un duel cent pour cent champenois opposant deux vassaux de Sa Seigneurie Dotch d'Appérault de Cassel – pair de France, duchesse de Saint-Florentin, comtesse d'Armentières, vicomtesse de Cassel, baronne de Château-Thierry – d'un côté Célénya Océalys, dame de Lasson et de l'autre Aimelin de Millelieues, seigneur d'Etampes-sur-Marne, qui joute d'ailleurs en l'honneur de sa suzeraine.




    Première passe... Qui brillera pour la duchesse de Saint-Florentin? Les deux Champenois comptent bien prendre ce premier passage à leur compte, histoire de marquer le premier point et ils s'élancent avec fougue et conviction. Cette résolution transparaît dans leurs gestes car quand ils se croisent, tous deux touchent la targe de l'autre et tous deux voient leurs lances se rompre! Mais là où Aimelin reste les deux pieds dans les étriers, Célénya, elle, chute. Fort heureusement, elle se relève indemne.


    Par chute de son adversaire, le seigneur d'Etampes-sur-Marne est déclaré vainqueur!



Revenue du coin des soigneurs, un bandage serré lui maintenant le ventre Ptit écoutait les annonces des 1/4 de finales. Elle n'avait pu suivre le déroulement et souhaitait vérifier qu'Aimelin avait bien passé le tour précédent lui aussi.
Le rencontrer en 1/4 de finale ce n'était pas la première fois.. et elle osait penser que ce ne serait pas la dernière.
Elle se tourna vers lui à son approche et lui sourit avec cette même taquinerie.


Hoo, c'est vrai? Je ne peux pas en profiter? Tsss.
Oui face à face encore beau brun. Le sort s'acharne. Je rêve qu'un jour ce face à face se fasse en finale. Quel cadeau ce serait pour notre Suzeraine adorée.


Il fallait maintenant se préparer. Le bandage la gênait plus qu'elle ne le pensait sous son armure. Elle faillit se faire déséquiper pour l’ôter puis se rappela ce que le médecin lui avait dit: "Vous devez absolument garder ce bandage pendant 1 semaine, surtout si vous joutez encore". Il en avait de bonnes lui. Déjà que les mouvements étaient amoindris par la carapace de fer en plus il fallait qu'elle reste droite comme un piquet sans pouvoir se plier au moment du choc. Ça promettait.

Avant d'entrer en lice elle avait lancer un : "que le meilleurs gagne comme toujours" à son complice puis avait regagné sa place.

L'avantage à force de ce sort c'est qu'elle appréhendait les duels avec son ami plus sereinement. Elle était loin maintenant la première fois, cette fois là où elle avait failli sortir de lice pour ne pas l'affronter. Seule restait en elle la prière de ne plus le blesser. Ils s'affronteraient toujours avec en tête cette fierté que pouvait avoir leur suzeraine.

Le signal fut donné et le duo cavalière monture s'élança vers le second duo bien connu. Mus tout deux par la même détermination de faire honneur le choc n'en fut que plus rude. Les lances éclatèrent en mille morceaux dans un fracas tonitruant. Gênée par son bandage elle ne put se pencher correctement en avant pour éviter la chute.

Dans le sable elle se redressa en position assise, ôtant son heaume pour regarder Aimelin venir à sa rencontre.
Elle attrapa sa main pour se relever en grimaçant.


Moui.. toi et ta sale manie hein. Tu aurais pu faire une exception pour une fois.

Pour la revanche tu peux compter sur moi ça oui!!!!!

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