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[RP] Messe d'ouverture & bénédiction - 21 août

Actarius
Le Comte du Languedoc avait pris place dans les tribunes qui faisaient face à l’éperon rocheux et bordaient la lice sur laquelle s’élevait désormais une chapelle éphémère. Le campement avait déjà quitté sa torpeur depuis quelque temps et des pages le parcouraient désormais, sonnant le rassemblement vers le champ-clos où Monseigneur Rodriguez célébrerait bientôt une messe de bénédiction. L’office marquerait le véritable début des festivités. Ainsi, en un mélange d’impatience et d’anxiété, le Mendois balayait le lieu de son regard de Sienne étincelant d’excitation. Ce moment, il l’avait espéré et attendu. Désormais qu’il était devenu imminent, ce cœur emporté n’en finissait plus de s’affoler au rythme des pensées les plus diverses. En cet instant, elles étaient focalisées sur la cérémonie. Il se souvenait comment il s’était laissé séduire par l’idée de bénir ces festivités, de quels mots il avait usés lorsqu’il avait écrit au nouvel Archevêque de Bourges et avec quelle joie il l’avait reçu. Aussi honoré que fier de pouvoir compter sur un officiant de cette qualité, il avait tout mis en œuvre pour que la bénédiction, qui ouvrirait les festivités au matin du XXIe jour d’août, se passât bien. Celle-ci n’avait rien d’anodine, au contraire même elle revêtait une importance capitale et ce d’autant plus que l'histoire du Tournel était profondément liée à la religion.

Depuis des siècles, le pouvoir sur la région s'était exercé à la fois par les barons, mais également par les tout puissants Evêques de Mende. Durant des générations, c'était à ces véritables gardiens du pays gévaudanais que les barons avaient prêté serment d'allégeance. Si bien que la foi, y compris depuis son renouveau, avait une grande influence sur le pays. Bien entendu, elle n'avait pas chassé toutes les croyances, toutes les légendes païennes, mais elle prédominait sur celles-ci et demeurait ancrée dans les cœurs tant tournelois que cévenols, tant villefortaises que bagnolais... Cette dominance était d'autant plus présente qu'autrefois, la famille de Tournel avait engendré un illustre prélat. Il s'agissait du "Vénérable", ainsi que l'avait surnommé un Roi de France. Diplomate éclairé, et homme rusé, il devint évêque de Mende et fit du petit bourg une ville, lui offrit une période de prospérité sans précédent. Un peu plus de deux siècles s'étaient écoulés, mais le nom d'Aldebert du Tournel n'était pas tombé dans l'oubli.

Ce fut également grâce à lui que les reliques du martyr Privat furent retrouvées et transférées dans la crypte d'où elles avaient disparu. Privat, le « saint » local, protecteur de Mende. Sa légende était contée dans tous les foyers. Envoyé pour transmettre les enseignements de la Foi avant son renouveau, celui se retira dans une grotte sur le Mont Mimat qui dominait le bourg au temps des attaques barbares. Trouvé par les envahisseurs, il fut torturé et offrit sa vie pour protéger les Mendois. On racontait qu’en guise de châtiment, il avait été enfermé dans un tonneau hérissé de clous et que le chef barbare avait fait rouler le tonneau depuis l’ermitage. Ainsi avait-il trouvé la mort. Lorsque le temps des récoltes venait, Privat était fêté dans presque tous les hameaux. On lui rendait hommage le XXIe jour d’août.

Un peu plus d’un millénaire après, bercé par ces légendes et ces croyances locales, le Comte du Languedoc n’avait pas oublié et avait voulu, à sa manière, célébrer la tradition de son pays natal, la montrer au monde lors de grandes festivités. Sous les conseils avisés de la Prinzessin, une chapelle éphémère avait été imaginée et consacrée. Sur la lice elle-même, au pied de la tribune, une estrade avait été bâtie. Elle reposait désormais à l’ombre d’un dais. Sur la scène, trônait une table massive. Les objets nécessaires au culte avaient été empruntés à la chapelle privée du château et étaient disposés sur cet autel de fortune, orné de deux vases de terre cuite où se mêlaient sauges des prés, pensées sauvages, achillées et véroniques en de jolis bouquets aux tons bleutés et violacés. Non loin de la table, avait été placé un lutrin où l’officiant pourrait déposer son Livre des Vertus. Chacune de ses composantes de la chapelle était étudiée attentivement par les yeux de l’Euphor. Perché sur la tribune qui se garnissait petit à petit, celui-ci s’adonnait à une dernière vérification, guettant le moindre oubli. Mais au sourire rassuré qui venait de s’installer sur ce faciès jusqu’alors concentré, on pouvait deviner sans peine que rien ne manquait et que la messe de bénédiction commencerait sans accroc.

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Bender.b.rodriguez
Le padré avait consacré la chapelle éphémère avec Ingeburge un peu plus tôt. Quel lieu curieux pour une chapelle avait-il pensé. De tous temps il avait rêvé d'entrer en lice pour dérouiller un ou deux prétentieux mais son voeu de non violence l'en avait toujours empêché. Ainsi, il avait du rejeter sa frustration sur les gamins mal élevés des patelins qu'il avait traversé pour céder à la tournée de baffes. Il était néanmoins heureux d'être au centre de l'attention dans un lice, même si cette dernière était transformée en chapelle pour quelques heures.Ce qui le frappa en premier était la disposition du lieu, d'habitude, tout le monde est à la même hauteur et cette fois-ci, il y avait tribunes et estrade. Il fit son entrée par celle que devait emprunter généralement les combattants, pas peu fier de pouvoir enfin connaitre cet honneur. Aujourd'hui, il allait livrer une sorte de combat, mais d'une manière particulière.

Revêtu de ses vêtements de cérémonie : une robe de bure blanche à liseré vert et or, une écharpe épiscopal frappée de la croix aristotélicienne et une crosse qui ne le quittait plus. Le padré comme on le surnommait depuis déjà quelques temps, se la racontait avec sa crosse qu'il aimait à coller sous le nez de ceux qu'il croisait. A sa main droite, un anneau pastoral brillait comme si on l'avait astiqué toute la nuit. Sur sa poitrine un collier particulier, symbole de son rang de chevalier teutonique pendouillait ostensiblement. Sa chevelure rousse soyeuse et fournie virevoltait au vent tandis que sa barbiche tout aussi rousse apaisait la dureté de ses traits. Ses yeux d'un bleu intense perçait les regards qu'il croisait et son allure, tête haute, épaules droites et buste un peu bombé reflétait le charisme que l'homme s'était forgé au fil des ans.

Marchant pas à pas, lentement, l'ourlet de sa robe caressant l'herbe rase de lice, il avançait en direction de l'estrade, frappant le sol de sa crosse tous les deux pas. Son regard fixait la table qui servait d'autel et lui donnait un cap dont il ne déviait pas. C'est armé d'un de ses plus fringuant sourire qu'il arriva sur le bord de l'estrade et grimpa les quelques marches de bois pour s'y poster. Sous son bras droit, un épais livre enluminé et recouvert d'une couverture de cuir. Son premier geste en arrivant près de l'autel fut de poser l'ouvrage sur le lutrin avec précaution et de caresser le cuir de celui-ci comme un berger caresserait son chien. Ensuite, d'un regard, il fit le tour de ce qui était disposé sur la table avant de jeter ses yeux en pâture aux fidèles et croyants réunis pour l'occasion. Il ouvrit les bras, ses paumes se tournèrent vers le ciel et son regard plongea vers l'astre solaire l'espace d'un instant. Il abaissa ensuite les yeux sur l'assistance.


-"Chers fidèles, chers croyants, Altesse, soyez les bienvenus dans cette chapelle éphémère ! C'est avec joie et fierté que je vous accueille pour qu'ensemble, nous rendions hommage au Très Haut et partagions notre Foi."



Le prêtre abaissa les bras et posa ses mains sur l'autel pour y prendre appui. Il respira lentement et reprit, d'une voix forte et grave, comme à son habitude. Il y mit tout de même un peu plus d'ardeur car la chapelle en plein air résonnait moins que la nef d'un lieu clos.

-"Je vais me présenter à celles et ceux qui ne me connaissent pas, monseigneur Rodriguez, Archevêque métropolitain de Bourges. Je suis honoré et particulièrement heureux d'officier aux festivités de la Saint Privat dans le domaine de Tournel. A titre plus personnel, c'est également ma première cérémonie en tant qu'archevêque de la province ecclésiastique de Bourges et cela me rempli de joie. Ensemble, rendons hommage à notre Créateur et à ses prophètes."

Le religieux observa les visages qu'il pouvait distinguer et ajouta :

-"Oui, je ne voulais pas vous faire penser que je prêchais pour ma paroisse mais c'est quand même mieux de savoir quel est l'olibrius qui vous tiens la jambe pendant trois heures, non ? Ça fait plus convivial. Surtout que c'est sur moi qu'on va taper si le vin n'est pas digne de l'espoir que vous vous en êtes fait."

Le padré aimait jouer un peu avec son audience et faisait souvent des traits d'humour. L'homme n'était pas toujours drôle mais il ne s'en apercevait guère et il faisait beau voir qu'on vienne le lui dire. Hormis un ou deux hérétiques, personne ne s'était encore déplacé pour lui dire qu'il avait un humour à deux deniers. Il continua donc en proposant la première activité physique de l'office.


-"Pour bien commencer, je vais vous demander de vous lever. Ensemble, nous allons demander pardon pour nos fautes, car oui, nous ne sommes que d'humble Hommes et ainsi, nous commettons des fautes. Il nous faut demander pardon au Très Haut. Avec moi, récitez cette courte prière."



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Sakurahime
La nuit au campement avait été courte, comme souvent perturbée par toute sorte de bruits, bruissements, cliquetis et autres perturbations auditives qui lui rappelaient les campements en temps de guerre, avec parfois l'angoisse de l'assaut du lendemain, sans la fatigue harassante pour l'aider à trouver le sommeil toutefois.

Au petit matin, ses ablutions expédiées, elle avait secoué Bédivère, cousin éloigné et écuyer en formation.
Après force grognements et menaces, elle l'avait extirpé de ses draps, l'avait trainé jusqu'à une mangeoire où elle l'avait menacé de le noyer s'il ne se lavait pas sur le champ, avant d'avaler rapidement un bol d'un gruau aussi infect que copieux, dont elle aimait se nourrir dans ce genre de situation.

A croire que l'ardeur des champs de bataille lui manquait....

C'est ensemble qu'ils prirent la direction de la chapelle éphémère, dressée pour l'occasion.
Un office allait être célébré pour bénir et implorer la protection sur les participants, et elle ne souhaitait pas le rater, au grand damne de Bédivère qui n'en voyait guère l'intérêt, vu le nombre de blessés qu'il y aurait forcément.

Lassée de ses jérémiades et grognements incessants, elle stoppa net à quelques mètres de l'entrée du dais.


Ecoute-moi bien maintenant...
Encore un mot, un seul tu m'entends, le moindre grognement, et je te renvoi d'où tu viens, où tu retourneras crever la faim dans les bouges les plus immondes que le Royaume puisse compter, et où tu finiras par périr comme un rat, dans un caniveau, empestant le crottin, une dague plantée entre les omoplates tandis que ton assassin ira picoler avec en poches les deux pauvres écus qu'il t'aura soutiré après d'avoir troué la peau.
C'est ça que tu veux?
Non?
Alors tu la mets en veilleuse et tu fais ce pour quoi j'ai accepté que tu viennes, tu ouvres grand tes yeux et tu apprends!

Bien sûr qu'il y aura des blessés, peut-être gravement atteints pour certains, mais cela ne nous empêche pas de prier pour que le Très-Haut nous protège et limite les dégâts non?

Alors change ton comportement et de suite, je ne tolèrerai pas un écuyer fainéant, râleur et païen!


Un dernier regard glacial de la borgne et celle-ci entrait dans une envolée de jupons sous la tente où elle trouva rapidement une place vide où s'installer.
La colère s'évapora comme elle était venue, tandis que le gamin, visage contrit, s'installait à ses côtés en silence.
Elle y avait été fort mais elle commençait à saturer de ses plaintes constantes.
Ses prières du jour ne manqueraient pas d'inclure son jeune cousin, des fois qu'un peu de courage lui pousse dans la journée....

L'office débuta peu après avec le pardon.
Un coup d'oeil de la borgne lui appris que Bédivère avait joint les mains devant sa taille et commençait à ânonner la prière à l'invitation du nouvel Archevêque de Bourges.
Rassurée, elle joignit sa voie à celle de l'assemblée.


Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.


De quoi lui faire regretter son éclat quelques minutes auparavant....
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Luaine
Après une nuit agitée, voir blanche, Luaine se leva pour la énième fois, tournant virant dans sa couche. Elle faisait attention à ne pas réveiller son époux qui dormait paisiblement pour se lever définitivement.
Elle resta dans le baquet d'eau tiède qui devenait de plus en plus fraiche à mesure que le temps passait. Diantre qu'il était bon de sentir cette eau sur son corps mais elle n'avait pas la journée pour cela et il fallait qu'elle pense à se préparer pour la messe.

Une fois son époux debout et prêt lui aussi, ils se dirigèrent vers le lieu du service divin. Nulle tête connue en rencontre lors du chemin. Luaine soupira. La sauvage devrait rester encore seule à regarder son mari jouter, le cul posé sur un strapontin surement aussi confortable que la souche d'un arbre.
Quand elle arriva, deux grandes billes furent ouvertes....
Le padré!!!! Il était là lui?
C'était lui qui était chargé de la messe, sinon il était drôlement mal placé à la place du maitre de cérémonie.
Elle n'aurait jamais pensé retrouver sur un tournoi de joute, celui qui l'avait re-baptisée sur Alençon avec un demi litre d'eau bénite sur la tête.
Un petit sourire vint se graver sur son minois et elle regarda son mari en secouant son bras enroulé autour du sien.


T'as vu qui est là? Le padré en personne. Il est tout de blanc vêtu, il a l'air du pape. Quoique je n'ai jamais vu le pape mais j'imagine.
Il a une auréole au dessus de la tête ou c'est le soleil?

Ils prirent place ensuite dans le silence. Le clérical aurait bien un petit moment de libre après la messe, mais oui qu'elle arriverait à le coincer au moins pour lui demander de ses nouvelles. Elle sourit plus largement quand il entama sa présentation.
Puis elle se signa solennellement et mêla sa voix aux autres dans un doux murmure, et il valait mieux pour les oreilles de chacun.


Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.


Quand elle releva sa tête qui était alors baissée de dévotion, elle tenta d'apercevoir le maitre des lieux. Le padré devait surement le connaitre lui.
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bannière en réfection
Rotule.baccard
Le jeune Seigneur revêtu simplement d’une chemise de lin bleuté, comme le foulard qu’il tenait en sa pogne pour être découvert du chef le temps de la cérémonie religieuse, esquissa un sourire quand l’homme de foi se présenta…

Le sourire exprimé n’était pas de la moquerie, mais simplement qu’il avait trouvé marrant quand celui parla d’olibrius et de vin …

Impétueux, Affreux, c’est comme cela que ses proches nommaient par amitié le Baccard, celui-ci avait du caractère, mais cela ne l’empêchait pas d’être un croyant fidèle, couramment en quêtes de prières pour ses familiers mais aussi pour son âmes bien souvent agité …

Alors c’est avec foi que l’Affreux debout, à l’endroit même où les fiers jouteurs allaient se croiser qu’il récitait chaque mots de la prière du pardon avec l’ensemble des fidèles dicté par l’archevêque qui lui n’avait pas cet accent empreint de soleil des gens du pays d’Oc…

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Hersent
Le campement avait enfin été installé, et pas grâce à la Dame d'Ussy/Maren, ancienne reprise de justice, mais toujours esclavagiste, tssss... franchement quelle honte! Cela aurait mérité un bon petit séjour au cachot, tiens!
Au final, point de nuit à la belle étoile, tout le monde avait trouvé sa place sous l'immense toile ducale, mais vu combien, elle avait pesté contre les servants et contre son amie Coxynel qui barbotait pendant que d'autres s'activaient à faire la conversation avec les uns et les autres, il devenait urgent de se laver de ces péchés, certes véniels, mais péchés quand même, en assistant à la messe.
Hersent, levée tôt, mauvaise habitude des gardes interminables sur les remparts de Compiègne, s'habilla prestement, après ses ablutions matinales, d'une robe légère en lin, vert amande, dotée d'une ceinture d'un vert plus profond. Elle avait noué sa chevelure de jais avec un lien de soie... vert bien entendu et ... oublié de se chausser... tant pis, cela ferait plus pénitente vu tous les gros mots qu'elle avait dits la veille.
Elle se glissa dans l'assemblée et récita avec les autres
:

Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.


En son for intérieur, elle priait aussi pour éviter ses fameuses "bêtes noires" , le Chevalier de Jeneffe et le duc de Chateaurenard. Elle se dit qu'avec un peu de chance, elle pourrait aussi passer le cap des 8ème de finale: elle était certaine qu'en quart de finale et en demi-finale, le goût du sable de la lice n'était pas le même!
Elle se reconcentra sur la cérémonie religieuse malgré l'herbe qui lui chatouillait les pieds de manière délicieuse.

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Aeglos.
Tout etait pres dans son campement, et ses hommes s'occupaient d'ores et deja de preparer l'equipement dont il aurait besoin plus tard, le lustrer, le polir, et tout se qui allait avec. Il verifierait plus tard, par habitude plus que par manque de confiance, il savait qu'ils lui etaient fideles et surtout tres qualifié. Comme tout avancait bien, Aeglos ayant appris qu'il y aurait une messe pour les jeux, il decida de s'y rendre.

Arrivant au lieu de l'office, il prit place et ecouta. Certes, il n'etait pas encore baptisé, mais ayant fini sa pastorale, il pouvait suivre sans trop de probleme et ecouta avec attention les propos de l'officiant, un eveque semblait il. Quand viens le moment de reciter le credo, il le fit en murmurant, se joigniant aux autres.


Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.


Puis il se tut et attendit la suite.
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Salvaire_d_irissarri
Depuis son arrivée, le jeune et bel et blond et double baron n'était plus du tout si fringant. Tout s'annonçait fort bien pourtant. Ses gensses étaient tous présents, pas de malades, pas de paresseux et tout un chacun s'était affairé pour aider à l'édification de la tente qui accueillerait le jeune homme sur le terrain réservé pour celà.

Mais, mais, mais.. C'était là ses premières joutes officielles et de plus il allait défendre, au su et au vu de tous, les couleurs de celle qui lui avait été promise. Comment pourrait-il ne pas réussir ? Hors de question de démériter, pardine ! Il craignait plus encore pour elle, son honneur et la confiance qu'elle lui accordait de facto que pour lui-même qui serait ridiculisé a minima, blessé peut-être, occis a maxima.
Il avait passé bien long de temps à s'entrainer sur ses terres de Randon, ayant fait aménager tout exprès une bande de terrain où il avait couru déja, sur son nouveau cheval, des lieues et des lieues. Bête et homme s'accordaient bien, c'était déja une bonne chose.
S'entrainant au poids de la lance, au viser, au toucher et surtout essayant de s'habituer à porter le lourd harnachement nécessaire et suffisant, il avait sué, transpiré, maigri, forci aussi et brèfle ! Il s'avançait là plus préparé et prêt qu'il ne pourrait jamais l'être.

Mais son premier mouvement l'amena, plan segur, vers la chapelle et l'office qui allait y être célébré. Il avait besoin de SON soutien, de LUI parler et de LUI demander de le protéger tant pour ce tournoi que pour la suite à venir, à savoir ces maudites et obligatoires épousailles.
Il commençait à maugréer tandis que le nouvel archevêque de Bourges, qu'il avait salué en entrant d'un signe de tête de reconnaissance, débutait la cérémonie, mais songeant par rapprochement d'idées à la messe d'anniversaire de sa divine cousine, feue Son Altesse Béatritz, reprit bien vite mine contrite et prononça le credo en le lançant à haute voix, comme pour redire son accord de la promesse à honorer.


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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Guillaume_de_jeneffe
Messe avait été prévue, messe serait suivie. Les équations sont parfois aussi simples que cela. Depuis son campement, le Flamand avait pris le chemin de la chapelle, ou plus exactement de la lice. Il souriait tandis qu’il se rapprochait, nu dans le sens martial du terme, de l’endroit où il reviendrait plus tard armé de pied en cap. Il souriait parce qu’il aimait jouter. Il souriait parce qu’il aimait assister aux saints offices, au grand scandale, il est vrai, de ses défunts et hérétiques frères d’armes. Il souriait enfin parce qu’il avait répondu à l’invitation d’un homme qu’il estimait et qui l’estimait. En cet instant, il se sentait comme si rien de négatif ne pouvait advenir.

Abandonnant la prise qu’il appliquait jusqu’alors à sa ceinture – il avait pour l’occasion abandonné son sempiternel baudrier fleurdelysé –, Guillaume épousseta son pourpoint d’azur et réajusta sa cape licorneuse tandis qu’il traçait déjà son chemin entre les rangs qui se formaient peu à peu.

Il ne lui fallut pas longtemps pour apercevoir des visages connus. Une profonde inclinaison du chef vint saluer le maître des lieux, puis ce fut le tour du salut envoyé à
Blanche, du sourire adressé aux nobles Hersent, Luaine et Aeglos. Et enfin, il se glissa auprès du jeune Braccard à qui il glissa un « Bonjour » aussi discret que faire se pouvait.

Enfin, la messe commença et ce fut avec un franc sourire que le vicomte l’accueillit. Autant il trouvait le cérémonial nécessaire, autant il se réjouissait de ne pas voir sur les terres d’Oc un de ces ecclésiastiques avides de sang et de pouvoir. Il répéta donc à sa suite la prière du pardon, les images de ses regrets, remords et péchés passant devant ses yeux…

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Heimdal
Heimdal toujours auprès de son épouse vit avec surprise le padré qui officiait
la cérémonie. Il n'en croyait pas. Ce dernier avait officier il y a quelques temps
en Alençon et avait ensuite disparu des chemins. Le clergé était maintenant
devant eux. Il répondit en chuchotant à la remarque de son épouse.


Oui, j'ai vu qui officie


Il passa alors à la prière sans avoir remarquer l'homme qui saluait son
épouse. C'est qui cette personne...Il essaya de le dévisager...



Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.

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Luaine
Le cou étiré, la brune le tendait un petit coup à droite et un petit coup à gauche, sans mauvais jeu de mot. Puis un léger soupire était toujours accompagné. Il était ravissant pour une épouse de faire preuve de don de soi pour accompagner son époux dans sa passion mais elle se demandait ce qu'elle foutait là en son for intérieur. Après la messe, elle se demandait où aller....Si le village tout proche était animée....
Elle avait déjà vu dans le campement des petits groupes en discussions. Ils semblaient presque tous se connaitre et papillonnaient de tentes en groupes. Luaine se sentait un peu seule mais fit un large et beau sourire à son époux. Elle n'allait pas lui pourrir ses joutes.

La seconde fois où sa tête se mit à pivoter, elle vit un homme la saluer. Son premier réflexe fut de se tourner et regarder autour d'elle à qui ce salut pouvait bien être destiné. Il semblait que c'était bien pour elle, alors elle lui refit son salut et inspecta l'homme un peu plus sans toutefois le dévisager. Les femmes étaient très fortes pour cet exercice.
Elle sourit quand elle se souvint de lui. Guillaume_de_jeneffe.
Oui mais bien sûr. Cet homme charmant avec sa chevelure qui tirait plus dans l'argent que le brun, qui lui avait fait passer une excellence soirée en taverne lorsqu'elle était prévôt.
Elle se retourna donc à nouveau vers lui et inclina sa tête avec un large sourire, nettement plus gracieux que la première fois.
La messe faisait encore rage et elle resta silencieuse en écoutant les rythmes cadencés du padré...Un coup tu lèves et un coup tu t'assois. Luaine et ses histoires de cou s'était tout un programme.




Edit fautes
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bannière en réfection
Fabien74
Le campement avait vite été installé et, sitôt le matériel vérifié, il fallait que tout soit parfait, le vicomte se fît remplir un baquet d'eau chaude. Les bains n'étaient pas monnaie courante à l'époque, mais Fabien était ce qu'on pouvait appeler alors un coquet: il aimait à paraître à son avantage lors d'évènements notables, comme les joutes et surtout la messe de bénédiction de ces dernières.

Une telle cérémonie à l'occasion de joutes n'avait pas lieu très souvent, c'était donc accompagné de son épouse et de sa fille que l'Hérisson décida d'aller assister à l'office.

Saluant les têtes connues ou inconnues, ils grimpèrent sur l'estrade et s'installèrent là où ils le purent.
Le credo récité, le silence se fît pour ne rien perdre de ce qui allait se dire par la suite.


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Bender.b.rodriguez
Le padré se tût dès qu'il eut achevé par l'habituel "amen" de la prière. Ses yeux se fermèrent lentement et le prêtre ne bougea plus que pour prendre respiration. Seul le bruit du vent dans les tribunes pouvait s'entendre. Le moment était propice à une courte réflexion sur ses fautes. Bender aimait que les fidèles aient un petit temps mort afin de sincèrement se repentir, réciter une prière n'avait guère de sens si derrière, on passait à la suivante sans trop savoir pourquoi. Après quelques instants, un sourire se dessina sur la commissure de ses lèvres et ses yeux s'ouvrirent avec un pétillement digne de celui d'un enfant espiègle. Sa bouche s'entrouvrit et sa voix se fit prophétique.

-"J'ai coutume d'appeler chaque fidèle à sincèrement se repentir. Cette courte prière ne nous permet pas de racheter nos péchés les plus vils, parfois la rédemption nécessite un acte sincère, plein, entier. L'abjuration de nos fautes, leur compréhension nous conduit à une réelle vertu, et cela ne peut se faire qu'au travers du sacrement de la confession."


Bender regarda à droite et à gauche. Il hocha la tête puis reprit légèrement amusé.


-"Vous aurez noté que la lice ne possède aucun confessionnal, mais je suis quasiment certain que le maitre des lieux me laissera user de celui de sa chapelle afin de donner l'absolution à celles et ceux qui se seraient légèrement... ou gravement... comment dire... égarés sur le chemin du vice !"

L'homme était content d'avoir su trouver les mots et son air goguenard ne laissait aucun doute à ce sujet.

-"J'ajoute qu'actuellement, je fais des réductions sur les pénitences, c'est le moment de venir, après, il risque de vous en couter un peu plus."


L'archevêque toussota discrètement en se cachant derrière son poing fermé. Il regarda Actarius et se décida à reprendre.

-"Bien, bien, bien, ne rallongeons pas plus le cours de cette messe et passons au crédo. Si vous voulez bien vous lever à nouveau pour qu'ensemble, nous chantions celui-ci. Ainsi, nous rendrons bel hommage à l'amour du Très Haut et réaffirmerons notre foi en Son Eglise, notre Croyance en Ses prophètes et envers tous les saints."

Le padré se mit à chercher quelque chose dans la poche intérieur de sa bure. Il prit un air concentré avec son nez retroussé et sa langue s'échappant légèrement du coin droit de ses lèvres. Soudain, son visage s'éclaira et il sortit un petit diapason métallique qu'il frappa avec vigueur sur le rebord de la table avant de l'amener à son oreille.


-"Laaaaaaa... la la la laaaaaaa..."

Il rangea l'engin dans sa poche et s'éclaircit la voix avant d'y aller fièrement. Sa voix était d'une clarté étonnante et d'une grande justesse. Il chantait à tue-tête avec grand entrain, espérant que nombreux le suivrait.


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Melusiane
La brunette etait arrivée fort en retard à la Cremonie d'ouverture du Tournel. C'est alors qu'elle s'installa tout au fond et se mit à prier avec l'ensemble des presents, tete baissée et recita le Credo


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Zoyah
Arrivée la veille, la jeune femme s'était empressée de faire défroisser la seule robe d'apparat qu'elle avait emmenée avant de se plonger dans un bain salvateur. Au petit matin, reposée et entourée d'un confort sommaire mais largement suffisant, elle s'était fait apprêter comme il se devait pour assister à la cérémonie d'ouverture des jeux … euh … la Messe d'ouverture des festivités. Parce que, - comme elle l'avait longuement expliqué à Iohannes un jour – ce n'est pas parce qu'on doit camper en forêt qu'il faut être habillé comme un plouc et faire peur aux écureuils.


La lourde chevelure de jais était tressée et dissimulée sur une résille argent et elle s'était enveloppée - une fois n'est pas coutume - d'une robe de brocart de soie rose pâle brochée de fil d'argent dont le perfilage dessinait des animaux fantastiques. La tenue était sans calcul et d'une grande simplicité, le tissu se suffisant à lui-même, tout autre ornement aurait été superflu. Le seul et unique bijou consistait en sa médaille de baptême qui brillait sur sa poitrine. Sur le modèle des robes à tassels, le large décolleté en V descendait jusqu'à la taille qui était enfermée dans un large bandeau de soie gris perle. Il laissait apparaître dans sa large échancrure, une cotte de soie argent brodée de fil rose et qui faisait office de sous-robe. Dans le dos, la toilette découvrait la naissance des épaules et le dos jusqu'à hauteur des omoplates qu'une légère brise venait rafraîchir pour le plus grand soulagement de la baronne. Les longues manches rosées épousaient ses bras jusqu'au milieu de la main où elles se mourraient en pointe sur le dos de ces dernières.


Le chatoyant tissu avait l'éclat d'une aurore d'été et tombait en de longs plis souples autour de sa taille fine. Il balayait en un chuchotement le sol à chacun de ses pas. C'est donc le frémissement de la soie qui devança sa présence lorsqu'elle s'avança à pas lent à travers les rangs, gratifiant les regards croisés d'un sourire fin et presque inexpressif. Un sourire « diplomatique » en somme. Elle scrutait l'assemblée afin d'y chercher une tête connue, mais elle ne vit que des silhouettes fugacement entraperçues à des cérémonies diverses. Là, le baron blond dont elle avait croisé le regard au mariage de Cerise qui semblait porter le masque de l’affliction. Un gracieux hochement de tête lui est dédié. Ici, le Grand Écuyer de France vu à la cérémonie de recueillement de feue la reyne Béatrice. Là-bas une blanche croisée à l'Hérauderie. Pas de traces de Henry et encore moins du Montalbanais. Elle posa en soupirant largement ses fesses sur un des premiers bancs libres et rassembla sagement ses mains sur genoux attendant que la cérémonie commence.


Ses long yeux azurs se posèrent alors sur l'officiant qui venait d'arriver et dont elle avait beaucoup entendu parlé. Autant dire qu'elle se montrerait attentive à la messe. Et son attention – d'ordinaire flottante lors de ce genre d'évènement – avait été captée et fixée par le Padré dès le début. Comme tout le monde, elle récita docilement l'acte de contrition, sans grande conviction toutefois. Mais lorsque le Père Rodriguez entonna le crédo comme si sa vie en dépendait, la baronne en resta coite. Généralement, les voix s'élevaient formant une sorte de bourdonnement discordant et on passait très vite à autre chose. Mais là, il ne manquait plus que la chorale de Gospel pour être transporté. Elle se ressaisit bien vide et se contenta de bouger les lèvres car elle chantait, hélas, comme une casserole.

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