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[RP] Messe d'ouverture & bénédiction - 21 août

Perrinne
La messe était à la lice. La lice serait la messe.
Tandis que les fidèles se rassemblaient pour appeler les faveurs du ciel et sa protection sur le tournoi, pour que nul ne trépasse ou ne souffre de blessures trop sévère, bien plus de tenues militaires ou usuelles se détachaient que de tenues d'apparat.
Que viendrait donc faire une robe de brocard sur une lice de terre battue ?

Et c'est dans cet état d'esprit qu'elle rejoignit les autres participants et accompagnants présents à cette liturgie. Mise simple, chevelure pendante. Depuis qu'elle avait déserté les salons du Louvre, elle retrouvait peu à peu son age, sa quiétude. Non plus la pression qui l'avait fait grandir trop vite auprès de ces grands du Royaume dont il convenait de distraire les histoires de fiefs et de succession.

Quelques visages connus étaient là également, certes. Mais le plus important était la messe. Elle avait eu l'occasion de discuter théologie durant le voyage qui l'avait amenée sur les lieux. Entre autres discussions plus ou moins élaborée d'ailleurs. Mais quelques bribes lui revinrent à ce moment là, habilement déformées parfois pour correspondre à ses vues, il va de soi. Et dès lors, elle prononça les paroles rituelles avec l'ensemble des communiants, mais point pour l'assemblée, pour elle-même surtout.
Aimbaud
Derniers piquets de tente plantés le matin même, pièces d'armure bouclées les unes aux autres plus rapidement qu'en temps de guerre, et Aimbaud de Josselinière, au trot, prenait sa place au milieu des jouteurs, prenait une grande inspiration, et prenait le crédo où il en était !

... nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle.

Amen.


AH ! Se dit-il avec un coup au coeur, en reconnaissant la barbe rousse du prêtre teutonique. Le prélat-là faisait partie de ses visions de cauchemar, depuis ce fameux jour de réveil en sursaut pour une confession forcée dans une chambre de passe. Il déglutit et suivit le reste de la messe en se décalant légèrement derrière un autre jouteur, pour rester bien sagement dans son ombre.
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10 000 dollars si vous cliquez ici.
Terwagne_mericourt
Comme tout un chacun aurait du le faire sans doute, la Vicomtesse d'Orpierre se rendit à la messe d'ouverture et de bénédiction. Entrée solitaire et discrète, comme à son habitude... Regard baissé le temps de prendre place, levé dans la direction du ciel ensuite, même si le ciel n'était pas visible.

Entre les deux, elle prit malgré tout le temps de faire faire à ses yeux un rapide tour des personnes présentes, et y aperçut l'ancien Procureur Général Heimdal, à qui elle adressa un sourire discret, espérant qu'il le remarquerait. Elle fit de même à l'intention de sa charmante épouse, dont elle se souvenait parfaitement, même si elles ne s'étaient rencontrées que fort peu.

Ensuite, elle se concentra sur les paroles de l'officiant, et sur les mots à répéter, tentant de chasser dans un coin de sa caboche tous les doutes et tous les dilemmes qui étaient siens depuis plusieurs jours.


............

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle..

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Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.(Gainsbourg)
Princesselaure
Arfff la messe ! En retard !

Le couple de Troy ~ d’Orsenac accompagné de leur progéniture, se dirigèrent vers le lieu de la bénédiction de joutes ! En espérant que cela n’annonce point un mauvais présage !

Il fallait grimper ! Alors grimpons, grimpons ! Tiens les Auvergnats… Laure se retint alors d’agiter les bras oui fin t’es duduche ou tu l’es pas !

Elle bomba le dos en arrière prenant ainsi appui sur le torse de son époux ! Oui Laure adore s’arrêter dans les escaliers, toujours quelques choses à dire mais là c’est pour le prévenir de la présence de son ami un peu plus haut !


Les voilà donc dans la même rangée que la famille vicomtale !

Bien le bonjour à vous Vicomte ! Vicomtesse ! Damoiselle Albine !

Puis s’asseyant sur le banc ! Elle murmura à la jeune fille!

Alors comment vas-tu ? Dieu que l’éthique peut être lassante parfois ! Surtout par cette chaleur !! C’est à en mourir sur place !

Elle prit donc une affichette qui trainait, la plia en quatre et se ventila le visage ! Délicatement puis elle récita la prière

Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
De prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.


Regard qui vacille tel une flamme… Il est à prévoir que l’on va bien s’amuser !
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Charlemagne_vf
Tel vassal, tel suzerain. Mais Charlemagne de Castelmaure n'aurait que fort peu goûté la comparaison avec Aimbaud de Josselinière, qu'il trouvait à la fois stupide et...stupide.
Toujours fut-il que le Prince débarqua en cours de route, davantage retardé par un manque de motivation que par un imbroglio tentesque : si ses serviteurs traînaient, ils perdraient un doigt, et c'était là une menace assez concrète dans leurs petites têtes pour les dissuader d'être maladroits. Il n'allait à la messe que lorsqu'il était nécessaire de recevoir un sacrement. C'était un acte utile, à son sens, et profondément social. S'il entendait se faire baptiser, c'était d'abord par nécessité. L'Aiglon avait compris bien plus vite l'intérêt d'une religion à celui d'un Dieu. Certes, il croyait en l'Unique, le Très Haut, mais il ne saisissait pas l'importance d'une légion de prêtres en pourpre pour autre chose que la distinction du rang : un Prince se paye un Cardinal, un Duc un Archevêque, un Vicomte un Evêque, et ainsi fait-on de belles cérémonies avec des robes de toutes les couleurs, et un peu de latin.
Néanmoins, s'attendant à chuter à la première lance, et dans le doute, il s'était persuadé qu'il valait mieux aller recueillir la bénédiction du seul homme auquel il concédait une supériorité quelconque sur sa personne.
Il attrapa le Credo en marche, le chanta avec beaucoup moins d'entrain que le prélat, puis se tut.
A dire vrai, le seul intérêt des messes, répétitives au possible, avec parfois un effort notable mais souvent vain de l'officiant pour rendre la chose palpitante, tenait en un moment : entrer non sans fracas dans la chapelle, éphémère ou non, et aller s'installer tout devant, distinguant ainsi son rang.


Amen.

Et le prêtre était roux. Étrange, pour un prêtre.
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Ingeburge
Première apparition publique de la duchesse d'Auxerre au Tournel : la messe. Il y en aurait eu deux qui n'auraient peut-être pas apprécié si elle n'était enfin pas sortie de son trou : le maître des lieux tout d'abord auquel elle avait soumis l'idée et qu'elle avait déchargé de la préparation de l'office; l'officiant lui-même qui avait fait le déplacement jusqu'à l'une de ses paroisses les plus méridionales et qui avait subi les affres de retrouvailles... particulières. Pour autant, si Ingeburge avait enfin consenti à pointer le bout de son nez, elle n'avait pas pour autant rejoint les tribunes pour assister à l'office. Elle se tenait en contrebas des gradins, à la limite de la zone consacrée qui serait sous quelques heures son domaine, arbitrage oblige, et ce retrait s'expliquait par deux raisons. Non, trois. Une classique et deux particulières. Déjà, elle n'était guère portée sur les grands rassemblements – oui, elle aurait dû peut-être choisir des charges moins publiques. Ensuite, il y avait encore quelques petites choses à régler côté préparatifs, des ajustements de dernière minute : il fallait qu'elle pût être à porter des valets, contremaîtres ayant besoin de son concours. Enfin, elle était une paria aux yeux de Rome et avait depuis la rupture de ses vœux beaucoup de mal à assister à des messes, préférant la prière en privé et celui qui l'accompagnait était encore plus paria qu'elle.

Tournant légèrement la tête alors que l'archevêque métropolitain de Bourges lançait une demande de pardon qu'elle ne réciterait pas, le péché qu'elle estimait avoir commis étant bien trop gros pour être évacué ainsi, elle demanda au Carmin, paria en question :

— Toujours pas de nouvelles de la levée de ton interdit?
Namaycush et elle étaient tous deux installés sur l'éperon rocheux, lui côté château, elle côté village. Ils s'étaient rejoints sur le chemin menant à la clairière. L'interdit, vaste débat. Le sien été levé depuis quelques semaines maintenant, mais elle avait toujours l'impression d'être traitée en renégat. Dire qu'elle était passée, à raison, pour une tenante de la ligne dure parmi les membres de ce Sacré Collège qu'elle avait fini par quitter, par besoin de mieux vivre sa foi. Celui du Salmo Salar courait toujours alors qu'il aurait déjà dû être annulé. Et en l'occurrence, si les voies du Seigneur étaient impénétrables, celles de certains cardinaux étaient tout ce qu'il y a plus d'éloquent, seule la politique expliquait cette incohérence.

La prière était achevée et il y eu une pause propice au recueillement. Ses yeux pâles se perdirent sur la foule bigarrée qui s'était installée en tribunes – çà et là, des têtes connues – puis se posèrent sur le prélat qui avait été, dans une autre vie, son évêque. Il était métropolitain à son tour. Tout en l'écoutant, elle ne pouvait que se féliciter du choix fait. Bender était l'homme de la situation et nul autre lui n'aurait pu accepté de tenir une messe en plein air, au beau milieu d'un champ-clos de surcroît. Pas d'office compassé et soporifique, des paroles inspirées, un officiant local car responsable du petit diocèse du Puy mais suffisamment important eu égard au rang de l'hôte et du prestige de l'événement. Le credo fut lancé – en chantant. Ordinairement, elle ne chantait pas mais s'agenouillait et récitait la prière, in petto. En ce jour, elle resta debout et ne prononça rien. Le Ciel et elle étaient quelque peu peu en froid et il n'était pas dit que les promotions faites sur les absolutions soient de nature à faire retourner Ingeburge dans les grâces du Très-Haut et de ses plus élevés serviteurs. L'idée de se confesser à Bender était néanmoins tentante. Sans un mot, elle tourna la tête vers Namaycush.

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[Indispo pas prévue, rattrapage en cours.]
Theudbald
Teutonique écoutait attentivement le Gross Halter des Beins Hospittler Bender, le Grand Teneur de Jambe Hospitalier. Il nota mentalement, comme sans doute nombre de fidèles, qu'on pourrait aller visiter le château contre une confession. Le comte de Languedoc avait vraiment bien organisé l'évènement.

Il baissa la tête pour réciter le credo.



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Rotule.baccard
Au silence abandonné par l’homme de foi entre les prières , le Baccard tourna légèrement la tête pour apercevoir l’un des jouteurs qu’il savait redoutable de croiser… bien que l’homme en question n’était plus tout jeune, l’Affreux se souvint des dernières joutes en terre du Val de Loire, et autant il serait flatter de croiser contre le grand écuyer de France, autant il espérerait simplement que cela soit le plus tard possible afin de ne pas se retrouver éliminer trop rapidement et pouvoir profiter des festivités comme participant le plus possible…

Et c’est en inclinent la tête par courtoisie que le jeune Dauphinois, retourna son salut au chevalier de la Licorne Guillaume de Jeneffe, d’un tout aussi discret bonjour pour de nouveau reprendre comme l’assemblé les paroles de foi chanté par le dicte Padré…

Mordiable que l’Affreux n’avait pas l’oreille musical… mais n’étant point emprunt à la timidité c’est sans retenue qu’il laissait ses chants rocailleux et faut se mêlé à ceux des autres…

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ellesya
Eveillée avant l'aube, la jeune duchesse d'Amboise s'était éclipsée du campement encore assoupi pour profiter d'une discrète baignade. Seul le p'tit Lu, serviable et courageux gamin faisant office de page, l'avait accompagnée et avait pu profiter de ce moment encore paisible avant qu'en tous coins du domaine l'agitation ne règne.
S'en était suivi un début de journée sous l'auvent de son pavillon, pièce maîtresse et centrale du campement de la Louveterie. Un repas frugal en guise de petit-déjeuner l'avait occupée de même que la rédaction de quelques lettres jusqu'à ce que l'office soit annoncé.

Elle s'y rendit alors d'un pas léger et curieuse de voir le « Padr頻 »'oeuvre. Elle ne se faisait plus trop d'illusions sur les fun illes de son oncle et, ayant grandi entourede gens qui ont toujours trop peu de temps et de disponibilitola jeune femme cherchait souvent taire contre mauvaise fortune bon coeur. Histoire de ne pas trop se tourner les sangs pour rien. Le rrltat .it parfois mitigiais l'effort iit ra, sans conteste.

Parvenue en l'
Voyant une place libre aprrd'une jeune femme a priori de sa geration, elle se permit de s'y inviter. Il lui semblait qu'il s'agissait d'un successeur de sa ma et pricesseur de sa marraine mais sa msire rnt ce qu'elle eit, elle n'osa trop s'avancer et glissa juste un e Ellesya de la Louveterie, le bon jourli accompagnu'un sourire am qui vira r'amusement lorsque la prantation de Bender parvint es oreilles.

Et ce sourire eut du mal rtre effacsorsqu'il fut question de se confesser. Au moins n'avait-elle rien de dramatique e faire pardonner, ce qui allmait sa mauvaise conscience. Quoique...


Je confesse hieu tout-puissant, eous les Saints et lous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup pisen pens en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Crleur pour moi.
Que le TreHaut nous accorde le pardon, l'absolution et la rCssion de tous nos p Amen

Il y avait bien quelques penss qui ne pouvaient lui fe dicty par le Tr"Haut. Il lui faudrait s'en laver pour pouvoir nouveau avoir l'esprit serein. Peut-ee l'invitation de Bender .it-elle faisiri? Si il n'y avait pas di trop de putents aire la file. Si elle parvenait ixprimer ce qui tourmentait sa conscience.

Quoiqu'il en fut, l'attitude du Padrla dSntenan t. Pour l'heure, il s'eit mis uhanter le credo, ce qu'elle se garda bien de faire pour ne pas trcher les oreilles de ses voisins. Le sentiment de divertissement hairait ses traits alors qu'elle rdtait la pria de mani plus conventionnelle.

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Lexhor
Arriv eux jours pluttvec sa mesnie, le pair avait eut tout le loisir de s'enqu r de l'organisation et du daulement des festivits
Aussi savait-il qu'une bediction se dtulerait sur la lice, alors transform en une lre chapelle. Dulors, il ne pouvait pas manquer l'office, diacre pieux et d Les premiers combats eient encore loin et c'est donc vt de son manteau d'hermine que Lexhor se rendit sur la lice afin de recevoir la bediction de l'archevévoe muopolitain de Bourges.
Il se signa puis prit place et tuta attentivement le dnt de la cdmonie.

A la demande de l'officiant il rita la traditionnelle pric de demande du pardon.


Je confesse ieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et ous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pleen parole, en pensl en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Crueur pour moi.
Que le TraHaut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la r ssion de tous nos pen


L r sourire aux paroles de l'archevre avant de reprendre avec le non moins traditionnel cra.

Je crois en Dieu, le TrrHaut tout puissant,
Cr-eur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre n n'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophs,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoytour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes trd
Je crois aussi en Christos,
N e Maria et de Giosep.
Il a vouna vie èteous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'apr avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil oCttendait Aristote é da droite du TrGHaut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rsssion des pbr
En la Vie Eternelle.

AMEN


Nouveau signe de croix en attendant la lecture puis l'homee qui devraient normalement suivre.
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Perrinne
Une silhouette apparu nes cotc Enfin quelqu'un de son age ou eeu pra Tentant discretement de deviner de qui il s'agissait, elle n'eut pas longtemps ttendre. "Elleysa de la Louveterie". Elles s'oient entrecrois trsbrievement, tandis qu'elle portait encore un autre tabard. Cela paraissait si loin. Cependant, elle connaissait mieux le nom, et la lignede cette demoiselle car le journal a mains de ses propres parents contenait de nombreuses lignes quant aux ancetres de cette jeune personne. La duchesse d'Amboise, si son souvenir rit le bon.

Qu'une personne d'aussi haute lignal'aborde l'nnnait au premier plan. Allons bon, la petite batarde perdue dans cette foule, ne portant meme pas ce jour lel'ornement royal permettant en d'autres lieux de reconnaitre sa charge en un coup d'oeil. Qu'est ce qui avait pu motiver ce rapprochement ? Puis elle pensa au comportement qu'elle meme aurait pu avoir, en d'autres circonstances, face tne assemblpde ce type, et cela lui parut presque naturel.

Tandis que rtnnait un cru... chantx Elle glissa tout aussi discretement "Perrinne de Gisors-Breuil, le boujou", avant que de meler sa voix elle des autres participant mais sur un murmure plutot, notant au passage l' ncelle amusée qui eit apparue sur le visage de sa voisine.
Bender.b.rodriguez
Le pr"e acheva le prie par un final ahurissant. Sa voix eit vttablement un bel organe et il monta dans les tours pour donner encore plus de ferveur aux derni paroles. Pour cl er le tout, tel un chef d'orchestre, il serra ses poings tout en faisant silence. Un large sourire s'



Bender posa sa main avec dycatesse sur la couverture puis la tourna avec praution. Les pages tournsnt lentement jusqu'ee que le regard du religieux s'illumine. Il prit un air satisfait et offrit son regard bleu /a foule pr nt. Sa bouche fit une moue en cul de poule puis il dgta la lecture.

-"Mes chers amis, je vais faire court. Vous avez probablement d entendu ce passage, mais je le trouve toujours d'actualitèreIl s'agit du chapitre douze de la vita de Aristote, chapitre o isant route vers Mire, il croise un cahute ddbrlhabitlpar un ermite."


Bender toussota ouveau pour se chauffer encore un peu la voix. Il inspira profond,nt puis, d'une voix qui portait, il se mit tire.

Citation:
Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mvre."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient de point peupl" de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peupl d'humains. C'est dt bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire on ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivih, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indindant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es m& pas un humain. Un humain a des amis, oct les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes lemes."

Aristote : "Une v table amitile fait entre Tux. Tu es donc l'rl d'un olivier : plant-t immobile. Tu survis en marge de la CitTu lieu d'y participer comme le fait tout vstable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"


Lorsqu'il acheva la lecture, il referma le livre soudainement et y posa ses mains de chaque c Prenant appui sur le lutrin, il observa les fides d'un regard circulaire. Son air pensif laissait prmger qu'il improvisait au fur et esure, ainsi, il fit une courte allocution.

-"Je me demande si je dois avoir l'impolitesse de vous expliquer ces quelques paroles. Je suis certain que la plupart d'entre vous en saisissent le caracti profond. Je ne vais donc pas m'andre. En revanche, je suis, d'un point de vue personnel, tr attachd la notion d'amitiiJe trouve ce passage on ne peut plus explicite pour en parler."

Bender joignit ses mains, doigts entremts.

-"Nous vivons tous ensemble, mais dans de nombreuses communautp"

Le padrsendit son pouce.


-"La grande famille aristotvcienne, espe dnersatz fourre-tout dans lequel chacun y met plus ou moins ce qu'il veut ."


Il leva son index dans la foulr


-"Le royaume qui est le notre."


Il leva le majeur.


-"Le duch u le comtqans lequel est situlotre village."


Il leva ensuite l'annulaire.

-"Le village oes radons."

Il ouvrit enfin totalement la main.


-"Nos proches : amis et familles."


Le padr
-"Toutes ces petites communauttn'en font qu'une. Glralement, nous avons tendance >es srrer, es hi>rchiser, yn placer une au dessus des autres. Mais, bien trop souvent, nous nous sentons bien seuls. Nous avons beau appartenir routes ses communaut qui, au final, n'en forment qu'une, celle des enfants du Tr:Haut, nous ne partageons pas grand chose avec les autres. Quid de l'amiti/ Peut-on brandir ce concept aristotncien alors qu'on ne s'int sse qu'te qui nous entoure ? Aujourd'hui, je vois des visages que je connais, d'autre que je n'ai jamais rencontru Vous tous venez d'horizons divers et hectiques, mais ce qui vous rassemble, hormis ces festivitb c'est votre caracto humain. Car oui, au final, il n'y a que cette communaut ui existe. Comme le dsntrait si bien Aristote, vivre seul ne peut se concevoir dans la vertu, car la vertu est indissociable de la vie en collectiviteL'amitiist certainement la vertu essentielle portcpar la Sainte Eglise, mt si l'institution elle-me s'en igne parfois beaucoup trop."


L'archev e se dit qu'il devait conclure pour ne pas fatiguer trop l'assistance et acheva son homés,e.


-"L'amitiula vraie, est tombCen d lde actuellement. Chacun vivant vide son voisin sans que leurs regards se croisent. C'est ensemble que nous changerons les choses, ensemble que nous redonnerons t'amitiron sens et son caract premier. Nous sommes tous fautifs, y compris moi, y compris celles et ceux qui se parent de l'

Le pr,e inclina lbrement la td. Il se dnaà censuite par la droite de l'autel de fortune pour en faire le tour et se placer devant. L il tendit la main droite vers les tribunes.


-"Je vais profiter de cet office pour une petite surprise qui n'rit pas pree. J'esp. que vous saurez me pardonner de rallonger un petit peu la messe."

Cherchant du regard dans la foule, il demanda :

-"Je vais demander >agalona Eufrasia d'Alanha, comtesse du G udan, baronne d'Alaigne, seigneuresse de Mireval & de Marmorios et alvaire d'Irissari, Baron d'Apcher & de Randon, de me rejoindre.... ott-ils ? Comtesse ? Baron ? Vous voulez bien me rejoindre ?"

_________________













































Hersent
Les pieds toujours chatouillspar l'herbe humide de ross elle rindit au salut d'une des "b9s noires" prirl... le Licorneux Guillaume de Jeneffe... elle entonna, P'unisson des fid2s, le Credo, esplnt ainsi >igner la possibilit 'un duel contre le Chevalier qui lui faisait toujours gra de l'envoyer mordre la poussiu:


Je crois en Dieu, le Tr"Haut tout puissant,
Cr eur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre l s'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophd,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoynour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes lru
Je crois aussi en Christos,
Nie Maria et de Giosep.
Il a voura vie sous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprravoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil otttendait Aristote ya droite du TrtHaut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rassion des pr
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Beren
Le Seigneur de Courchaton, nouvellement baptisds'=it tout naturellement rendu pa messe de b1diction ; au programme, pris, repentir, et confiance alloufau TrtHaut, pour l'issue de cette premii exp"ence en joutes.

Doucement, il murmura, comme l'officiant le r,>

Je confesse 1ieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et nous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup p cen parole, en pens/ en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Crseur pour moi.
Que le TrsHaut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rnssion de tous nos p,


Il autait les murmures, les silences ; observait les regards, les yeux clos ; nouait ses prunelles aux mains jointes et elles, ouvertes, des autres participants. Il rita la seconde prit :

Je crois en Dieu, le TrsHaut tout puissant,
Cr eur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre êch'heure de la mort.
Et en Aristote, son proph ,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyrour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes oru
Je crois aussi en Christos,
N.e Maria et de Giosep.
Il a vousa vie fous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprbavoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil oittendait Aristote a droite du TrèreHaut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rission des p T
En la Vie Eternelle.

AMEN


Enfin, Bender encha sur une envoloqui le fit s'interroger ; il donna un coup d'oeil circulaire autour de lui : il ne connaissait absolument personne. L'amiti ristot/cienne oit un fondement vttable, et que faisait-il lt e prirer .e battre, lui, le tout petit "Courchaton", qui avait choisi cette seigneurie parce qu'il avait trouvoe nom d'une auto-d sion incroyable, lui, le petit Seigneur adulte mais l'Irnel adolescent ? Sa compagne le lui rappelait souvent, qu'il rit son "adulescent", chacun le connaissant lui r tait qu'il ne grandirait jamais, mais qu'il avait vieilli trop vite. Les charges politiques, les responsabilitn la perte de ses parents, toutes ces petites choses qui, somme toute, n'oblit ient en rien sa nature profonde de parfumeur, et d'amoureux des sciences. Peut-ee faudrait-il alors, tenter de faire connaissance... Oui, il ferait cela. Par pour obtenir sa petite place au Paradis, mais par Foi, pure et simple.

Deux personnes enentes tient appelu, et c'est avec attention que le Fiole dirigea son attention vers la scu qui se tramait devant lui.

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Salvaire_d_irissarri
Il avait parcouru l'assistance et remarque point se mwnger.

C'est pourquoi il avait tut/vec surprise et bonheur l'homfe de celui qui iit leur nouvel archev e. Les Mges qu'il en avait d> entendus cient donc trtsans doute mlt: Il en it encore
Citation:
Alors, ouvrez-vous aux autres, donnez un sourire, rendez un bonjour, tendez la main elui qui a chut /td>
...

lorsque soudainement, son nom fut appelrar l'amical officiant. Joint lelui de la comtessa... Plan segur que le bel et blond devinait la raison de cet appel. Aucun doute ne lui vint et c'est donc d'un pas vaillant sans faire aucunement paraitre une quelconque ution sous sa blonde m e qu'il s'avane Mais templ de pens soufflait en son esprit.

Macarel et Galabru rès is ! C'est elle, plan segur, qui en a fait la demande ! Ici ! Devant tous ! M> devant ... Elle... La Sin vergonha ! MiloDic Elle me revaudra cel"


Il roumiait donc in petto mais prenait soin de respirer doucement pour ne rien laisser paraitre. Et, songeant iouveau det office pourtant si bien dntà c
Pardine, il a bien fait le Monseigneur de me permettre de r"fir -'amiti t au sens des valeurs nrivil,er.

Le temps de faire tranquillement le chemin, c'est donc avec une mine dandue et sourire aux lles, lnr le sourire tout de ma, qu'il s'approcha de son archevpe.
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n Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un cadet "











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