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[RP] Messe d'ouverture & bénédiction - 21 août

ellesya
Perrinne. Gagné ! Pour une fois son impression était la bonne, sûrement une vague réminiscence d'une époque qu'elle ne pouvait préciser avec certitude. Maudite mémoire...

Peu importaient les titres et la légitimité, la valeur des gens ne se mesuraient pas à cette aune. C''était cette certitude qui la différenciait de bien de ses pairs.
Et puis, on peut avoir une couronne ornée de fleurons et souhaiter tenter le contact avec ses frères et soeurs dans la foy sans se soucier d'autres choses que du plaisir potentiel à retirer d'une nouvelle rencontre. Cela seyait à son caractère anté-deuil qui ne s'irait finalement que contre ceux ayant fait preuve de vilenies mesquines à son égard ou envers un de ses proches.

Cerise sur le gâteau, tout cela collait à merveille au sermon de Bender. Etrangement, ces derniers temps, les offices auxquelles elle assistait lui parlaient particulièrement. Dans le cas présent, c'était le texte qui lui avait permis de se remettre sur le chemin de la société et lui donner l'énergie de passer outre sa timidité exacerbée depuis la disparition de tant de ses proches.
La conclusion de l'homélie lui sembla exagérément négative au vu de sa propre expérience récente mais peut-être qu'elle en secouerait plus d'un.

A l'appel des deux noms et à la mention d'une « surprise », Sya quitta sa réflexion et se tourne vers Perrinne.


Si la première me semble en tout logique une héritière de Legueux, j'avoue ne pas connaître ces deux personnes. Et vous?
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Vanyel
Elle était arrivée un peu plus tôt avec Cast et Melian.
Elle avait ensuite essayé de trouver son chemin vers le campement de Memento, et elle avait lamentablement échoué jusque là. Elle ronchonnait et mettait cette injustice sur la mer de tentes qui fleurissaient et poussaient un peu partout, du moins était-ce son impression.

Laissant trainer ses oreilles tout en cherchant, elle avait compris qu'une messe avait lieu... Elle y serait manifestement en retard, mais avec la foule présente ce jour, elle espérait que cela ne se remarque pas.

L'office avait déjà commencé, elle avait entendu le credo en s'approchant. Ca lui faisait bizarre d'être là. Elle avait plus comme habitude une chapelle déserte, un écrit emprunté et un peu de lecture allant d'un bout du livre des Vertus à la vie d'un saint, ou celle d'un archange...
D'ailleurs, elle n'avait pas dit de prière pour l'instant, et il y en avait une qu'elle aimait bien. Elle murmurait en se frayant un chemin.


Saint Gabriel archange,
ange de la Tempérance,
ouvre nos oreilles
aux doux avertissements
et aux appels pressants du Très Haut.
Tiens-toi toujours devant nous,
nous t'en conjurons,
afin que nous comprenions bien
la Parole de Dieu,
afin que nous Le suivions
et Lui obéissions
et que nous accomplissions
ce qu'Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés
afin que, lorsqu'Il viendra,
le Seigneur ne nous trouve pas endormis.


Endormie, elle ne l'était pas, très attentive à l'endroit où elle posait ses pieds par contre... pas forcément. C'est ainsi qu'elle écrasa une malencontreuse chausse...

Oh pardon je... elle sourit en reconnaissant l'infortuné. J'espère que je n'ai pas complètement tout raté Cast. Elle scrutait les visages présents, fit un signe à Melian non loin tout en se demandant pourquoi la cérémonie semblait retenir un souffle, jusqu'à ce qu'elle voit le couple près de l'officiant. Elle arqua un sourcil un peu perplexe puis haussa les épaules et se tint tranquille en attendant une suite.
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Ceraphin
Une âme perdue dans la foule, une voix isolée dans le chœur...

Amen.

Si le discours est sommaire c'est juste parce que seule cette conclusion affirmative devait être rapportée.
Ce mot hérité de lointaines tradition est bien tout ce qui importe : l'assentiment, l'adhésion à un discours dont la ferveur n'avait d'égale que la sincérité... du moins à ce qu'il lui avait semblé, vu d'ici.
Avouons bien que le jeune Ceraphin n'avait pas été continuellement des plus attentifs au prêche pourtant remarquable de l'homme d'église.
En effet, la lice sur laquelle la cérémonie se déroulait entrainait déjà tout ou partie de son esprit vers de probables futures turbulentes chevauchées.

A tant rêvasser, l'Azayes finit par jeter un œil furtif alentour, histoire de s'assurer naïvement que nul n'eut pu s'apercevoir de son manque de ferveur passager.
Comme si, aux environs, quelconque se souciait ainsi de ses faits et pensées.
Même si, prenant réellement le temps de regarder les silhouettes tout autour, il aurait pu reconnaitre quelques connaissances.

Il faudrait, un jour, sortir de cette réserve naturelle et assumer pleinement ce qu'il est et ce qu'il n'est pas... sans se soucier outre mesure du regard d'autrui.
Mais déjà, son esprit caracole à nouveau, penché sur l'encolure de son fier frison.
Sans remords, il sera toujours un rêveur.

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Reinemab
[Prêt de l'édifice religieux parmi les modestes]

Alors que chaqu'un eu réciter sa prière, Reinette barbouillait encore dans sa chevelure au milieu des serviteurs. Non, point qu'elle n'eu voulu prier avec eux, mais la prière qu'elle souhaitait adressé fut plus personnelle, surtout en ses temps de guerre... Car oui malgré ces journées de festivités, il ne fallait point en oublier la triste réalité.
A cette occasion, son message serrait de méditer sur la nature passagère et vaine de la vie humaine, l’inutilité des plaisirs du monde face à la mort qui guette.


À ceux que j’aime et à ceux qui m’aime…
Quand je ne serai plus là, relâcher moi, laissez-moi partir.
J’ai tellement de chose à faire et à voir, ne pleurer pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissant pour les belles années.
Je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement deviner,
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’a démontré,Maintenant il est temps de voyager seule.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine, la foi vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelques temps,
Laissez les souvenirs apaiser la douleur je ne suis pas loin, la vie continue.
Si vous avez besoin de moi, Appelez-moi je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement,
La douceur et l’amour que j’apporterai.
Et quand sera venu le temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir, Absente de mon corps, présente avec Dieu
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne serai pas là, je ne dors pas.
Je suis les milles vents qui soufflent, je suis le scintillement des cristaux de neige.
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, je suis la douce pluie d’automne.
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, je suis l’étoile qui brille dans la nuit.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne suis pas morte.
Non, point encore.


Serrant la main de son fils, elle garda tête baisser, perdue dans ses réflexions... Alors qu'autour d'elle le petit peuple bafouillaient sur les deux personnes invités à rejoindre l'homme d’église.
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Helene.blackney
Une cistercienne en retard à la messe, cela ne s'était jamais vu! Une Blackney en retard à la messe, oui, cela avait été déjà vu. Je me hâtais d'aller prier et d'aller me confesser pour ce pêché de retard. J'entrais, me signant, la tête basse, toute petite, toute discrète. Aouchhh, saleté de banc! Je fis chuuuut en posant mon index sur ma bouche. Il n'y a pas idée de mettre un banc ici alors que je suis une boiteuse avec une canne. J'appuyais ma canne et je m'assis pour réciter le crédo.



Je me demandais si une chorale était prévu pour chanter Aristote. Je cherchais des yeux mi padre et mi baron qui devaient être là.
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Kylian.
Le jeune homme etait arrivé le matin meme au campement afin de disputer la son premier tournoi, le premier en tant que Noble, Le premier en tant que fils. Car oui il ne défendrait pas ses couleurs , mais celles de sa Mère, qui blessée, n'avait pu se deplacer. Elle lui avait fait l'honneur de lui demander de la representer. Cette marque de confiance etait bien plus importante que personne ne pourrait le croire.

Accompagné de sa jeune compagne, il s'avanca vers l'ephemère Chapelle qui tronait dans un lieu inhabituel.. S'installant tranquillement, il ecouta la messe, recitant le Credo



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis fit une petit prière personnelle et discrète, une petite prière pour lui, une petite prière totalement egoiste.. Qui sait, peut-etre l'ecoutait-on en Haut..
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Ange...
Et bah voilà, à peine s'étaient ils avoués leurs sentiments qu'elle devait déjà l'accompagner à ses "rendez-vous" de noble. Rhalala ! Mais ça ne l'a dérangeait pas, au contraire, elle s'y intéressait, de près ou de loin.
Les Joutes. C'était le paradis pour elle ! Elle avait été élevée dans les armes, avec un père & une mère qui ne manquaient pas une guerre, ça aide à ne pas oublier d'aimer les armes après tout.

Ange aurait aimé y participer, aux joutes. Mais son parrain ne lui accordant pas encore son futur fief, oui parce qu'il fallait attendre de le rencontrer en personne pour en parler & convenir d'une date de cérémonie & tout ça, bé pas de fief. Donc pas de participation. Néanmoins, la jeune adolescente avait répondu instantanément "oui" à l'invitation de son tendre Vicomte afin de venir "l'encourager".

Et le jour J, c'est un Kylian tranquille, plus tranquille que d'habitude qui se montra, avec au bras sa jolie blonde platine de compagne.

La messe avait commencée, & c'est une Ange calme qui écouté la messe, toute calme. Elle était hyper active, certes, mais elle était pas idiote au point de parler en pleine messe tout de même ! Elle était respectueuse, quand même. D'autant plus que oui, la messe l’intéressait également.


    Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.
    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle.

    AMEN


Ange attendit quelques instant, tranquillement, puis retourna son regard émeraudes sur son tendre en souriant doucement. Dans quelques heures, ou minutes allez savoir, il allait participer aux joutes, & c'est d'un regard fière qu'elle le regardait maintenant. Bah oui, son amour qui participe aux joutes, la classe ! Surtout que par la suite, quand elle sera fieffée d'une Seigneurie, ou même devenir sa femme & être Vicomtesse (ne sait on jamais) il pourrait lui apprendre quelques technique im-pa-rable ! Mouhahaha !
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Venez ici !
*[Toujours partante pour un Rp ! Mp's! ]*
Isora
Isora, à son habitude arrive très discrètement, pas légers ....essayant de se rendre invisible....cela était-il possible ? Elle en doutait, désolée !
Parcourant des yeux l'assemblée, un sourire fugace vint aux coins de ses lèvres, Dona Boulga était là.
Furtivement, telle une donnola elle se glisse à ses côtés lui passe légèrement la main sur son bras pour l'informer de sa présence à ses côtés, oui car son amie Mendoise semblait très concentrée.
Elle lui sourit et dans un murmure dit tout bas :
Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
de prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.

Avait-elle pêcher ? non en dehors de quelques gourmandises et petites blagues, mais bon.... Elle regarde autour d'elle, oui quelques visages étaient familiers.
Allons Isora, il te faut trouver la concentration, prier pour tes amis présents, absents, que ces festivités ne soient que joies !
Eviter de tomber durant la course, que le très haut te guide et t'aide lorsque tu seras sur ta monture et dans ta barque à ramer...., voilà !

Isora se concentre et repousse à plus tard son envie de plaisanter, ce n'était pas le moment, ni le lieu. Plus tard....

Namaycush
Après l’arrivée…



Les moments où elle semblait apaisée se faisaient rares, trop rares parfois au goût de Carmin. Hormis l’amitié, parfois mouvementée, qu’il entretenait avec le Bleuté, elle était une des raisons de sa présence au tournoi, si ce n’était la principale. Non pas pour la voir arbitrer, seulement pour la voir.

Alors que le bure attirait clients en masse, représentant de commerce d’une Eglise qui ne renouvelait jamais ses offres, une bulle les séparait de la foule. Jambes écartées, mains derrière le dos, il observait la célébration de campagne, réfléchit à la question qui le fit sourire.


Si, si ! Clodeweck m’a convoqué à Rome pour demander pardon en personne.Il secoua la tête, ainsi la frange, qui se plaça au milieu de son front. Mais j’ai beau réfléchir, je me demande de quoi devrais-je me repentir.

Inconsciemment il sentit son regard le dévisager, il pencha la tête et croisa de ses yeux verts ceux si pâles d’Ingeburge ressentant une demande ou une envie muette.
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Boulga
Un bras qui se glisse sous le sien, un mouvement très doux, un murmure, et l'espace d'un instant, les yeux clos, Boulga se plait à imaginer qu'il s'agit du senher Salvaire.
Mais non, ça c'est pure illusion, il n'en a jamais usé avec autant de douceur et de délicatesse avec elle.
Elle tourne la tête et reconnait dona Isora. La douce Isora. L'amie d'Assyr.
Et toutes les émotions accumulées des dernières semaines remontent, la digue cède, Boulga se serre contre l'épaule de son amie en pleurant.

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Riwenn


Riw estait là lui aussi, sa famille le suivrait...peut-estre...

En bon aristotélicien, il ne pouvait manquer une cérémonie religieuse.

Il s'estait assis non loin de l'autel et il s'estait plongé dans sa prière.


Credo in unum Deum, patrem omnipotentem, factorem caelis et terrae visibilium omnium et invisibilium. Et in unum dominum Aristote, filium Dei unigenitum, et ex patre natum ante omnia saecula. Deum de Deo, lumen de lumine, deum verum de Deo vero, genitum, non factum, consubstantialem patri : per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines et propter nostram salutme descendit de caelis. Et incarnatus est de spiritu sancto ex maria virgine, et homo factus est. Cruxificus etiam pro nobis sub pontio pilato ; passus et sepltus est, et resurrexit tretia die, secindum scriptura, et ascendit in cealum, sedet ad dexteram patris. Et interum venturus est cum gloria, judicare vivos et mortuos, cujus regni non erit finis. Et in spiritum sanctum, dominum et vivificantem : qui ex patre filioque procedit. Qui cum patre et filio simul adoratur et conglorificatur : qui locutus est per prophetas. Et unam, sanctam et apostolicam ecclesiam. Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum. Et expecto resurrectionem mortuorum. Et vitam venturi saeculi. Amen.*



* Credo en latin.

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Héraldique européenne
Elianor_de_vergy
Installée avec sa cousine sur l'un des bancs mis à disposition de la pieuse assistance, la poupée écoutait le padre avec la mine la plus recueillie du monde. Et pourtant, elle ne goûtait guère ce genre de grande cérémonie. Sa piété s'accomodait mal de ces offices à la longueur presque douloureuse, à l'assistance souvent plus désireuse de se montrer que de prier, et à l'ambiance troublée par les cent chuchotis des uns et des autres. Oui, elle préférait largement faire ses dévotions dans l'intimité de son oratoire ou de la chapelle de Lesparre. Mais il faut bien sacrifier aux rites, et il eût été inimaginable qu'elle n'assistât pas à la messe d'ouverture.

Elle était là donc, les yeux chattemittement baissés sur son livre d'heures, enchaînant avec une docilité d'élève sage les prières et les répons. Son credo, il faut bien l'avouer, fut plus appliqué que convaincu. L'acte de contrition en revanche résonna avec plus de ferveur.


Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
De prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos péchés.

A défaut d'une réelle confession dont elle aurait pourtant bien eu besoin, à tout le moins pouvait-elle mettre sincèrité et repentir dans ses prières, n'est-ce pas?

Vint ensuite le sermon. Fort beau, certes. Mais qui n'évoqua guère d'écho dans le coeur de la quintefeuille. Elle n'arrivait déjà pas à éprouver l'envie sincère de se mêler aux humains présents au Tournel alors même qu'ils faisaient partie de sa classe et étaient donc ce qui se rapprochaient le plus d'égaux. Alors aller se soucier du reste du monde.....


Je vais demander à Magalona Eufrasia d'Alanha, comtesse du Gévaudan, baronne d'Alaigne, seigneuresse de Mireval & de Marmorières et à Salvaire d'Irissari, Baron d'Apcher & de Randon, de me rejoindre

Elle releva la tête et arqua un sourcil, étonnée. Tiens, quelque chose d'un peu inhabituel? A voir la mine de la comtesse de Gevaudan en tout cas, il y avait peu de chance que ce petit évènement fleure l'eau de rose...
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Chlodwig_von_frayner
A quoi bon revoir le monde lorsque la compagnie des Hommes vous dégoutait ? Chacun des jours passés dans sa cellule à fixer le plafond décrépit tout en réfléchissant à la vacuité et au sens de la vie n'avaient pu lui amener un seul élément de réponse. L'humanité le faisait vomir, lui même, n'en parlons pas. Il avait pu analyser chaque acte, chaque geste qu'il avait pu ne serais ce que penser tout au long de son encore courte vie et ses conclusions étaient on ne peut plus pitoyables. Il avait sans doute fait la quasi totalité des choses humainement possibles, des plus magnifique au plus viles. Il avait mentit, volé, torturé, violé, tué, frappé... sans le moindre remord. Mais il avait aussi aimé, aidé sans jamais demandé en retour, été à jamais fidèle à sa parole et à ses principes, pris des risques insensés pour d'autres personnes que lui même, risquant absolument tout, et ceci sans jamais attendre de contrepartie. Il était un paradoxe vivant. La cruauté suintait par tous les pores de sa peau. Il aimait la souffrance, surtout celle des autres, mais également la sienne dans une sorte de mal-être autodestructeur qui le conduisait parfois aux limites de la folie, accentué par la prise de drogues aux doses sans cesses plus élevées pour soigner, ou plutôt atténuer, les atroces migraines chroniques qui le prenaient sans cesses dés que le stress le paralysait. Il avait tout tenté pour résoudre son mal existentiel : l'aristotélisme, la réforme, la rumeur courrait même qu'il s'était aventuré dans certaines arcanes bien sombres et s'était adonné à des rites étranges, tentant à chaque seconde de s'enfoncer plus loin encore dans la noirceur et la souffrance. C'est pourtant dans le calme d'un monastère qu'il avait trouvé certaines clés. Il n'avait pas sa place en ce monde, l'avait il seulement eu un jour ? Il n'était qu'un vestige d'un passé, abâtardit par une incroyable perversité. Il ne faisait que survivre parmi les fantômes de son passé qu'il avait traversé tel une comète.

Ses habits semblaient presque miteux comparés au luxe qu'il avait pu afficher antan. Son long manteau de zibeline brodé d'hermine semblait presque élimé, comme si il était resté un peu trop longtemps au placard. Lui même devait dégager une sale odeur de renfermé. Qu'importe. Pour sa première sortie depuis... bien trop longtemps, il passerait sans nuls doutes inaperçu. Qui remarquerait un duc de l'Aigle vieillit avant l'age, dont surement pas une des personnes présentes (ou si peu) ne devait avoir entrevu un jour le visage. Pourtant, il en reconnu bien quelques uns, quelques unes, mais ils lui paraissaient tous provenir d'une partie de sa mémoire qu'il avait tâché d'oublier. Celle où il était jeune. En réalité il cherchait une personne, une seule. Après on verrait. Mais sa femme, il devait bien l'avouer, lui manquait. Non pas le contact charnel, non... bien qu'il n'eut jamais craché dans la soupe, mais sa présence, son esprit, ses idées. Tout en fait. Il la haïssait pour ce qu'elle représentait mais l'admirait pour ce qu'elle était. Et à ce titre ne pouvait se passer d'elle. Il avait rêvé de la seconder, ne s'épanouissant jamais aussi bien que dans ce rôle mais... mais il avait été faible, trop c'était certain.

Il s'installa à ses côtés sans lui décocher un seul regard.

Quelque mots du crédo lâchés dans un marmonnement intempestif. Les gens autour, les chuchotis, tout lui paraissaient oppressants. L'absolution... il l'avait recherché, toute sa vie, pris par une peur viscérale que ses actes ne le conduisent en enfer. Car c'était là qu'il irait. Mais il ne pensait pas la mériter. Il fallait que tant lui pardonnent... trop à son goût. Et il détestait ça. Il finit par jeter un regard en coin à son petit bout de femme. Et l'apaisement le gagna soudain.
Isora
L'amitié, la vraie, est tombée en désuétude actuellement. Chacun vivant à côté de son voisin sans que leurs regards se croisent répéta Isora.
Elle n’était pas vraiment en accord avec ces paroles, justement sa voisine en était un exemple même, avenante, accueillante, Boulga était quelqu’un qui justement invitait à l’amitié, aux confidences..
C’est alors que celle-ci se serre contre elle tout en pleurant. Isora est décontenancée. Pourquoi ces larmes ? Les festivités sont l’occasion de joies.
Peut être est-elle inquiète pour le Baron, car il participe au tournois ? Cela est-il dangereux, elle n’y avait guère réfléchit, aucun de ces amis « les plus importants » n’y participaient. Ouf, oui fort heureusement.
Oui encore une fois Isora n’avait pas pensé à l’accident, la chute éventuelle, sa jeunesse faisait que la vie était belle, insouciante, ayant chassé ses derniers souvenirs tristes, notre Donnola l’était depuis quelques semaines, heureuse ici, et plus le temps passait plus elle s’habituait. Le retour en Tonnerre était toutefois son angoisse, pas son retour en Bourgogne non absolument pas, Bourguignonne elle était !

Boulga, que vous arrive t’il ? Elle ne savait quoi faire, regarda autour d’elle si elle apercevait un visage familier…ou était le Baron ?…Isora l’a serra plus fort encore en espérant que le chagrin de son amie cesse tout de suite ! Un mouvement au centre détourna un tout petit instant l’attention d’Isora de Boulga, elle reconnut la silhouette de ce dernier, il semblait s’avancer, une Dame à ses côtés, sa promise ? En direction de l’autel….c'était sans doute l'objet de son chagrin, elle soupira et garda son amie au creu de ses bras. Compliqué ! Toujours compliqué....que dire, rien du tout. Les gestes valent toutes les paroles.

Elianor_de_vergy
Un léger craquement du bois lui indiquant qu'on venait de prendre place à ses côtés, la quintefeuille tourna à demi la tête pour découvrir qui osait ainsi envahir son espace vital. Et serait littéralement tombée à la renverse si elle n'avait pas été assise. Les yeux écarquillés par la surprise, elle dévisagea son époux. Car c'était bien lui, le reclus, l'absent, le quasi-fantôme, qui réapparaissait brusquement.

Voilà un évènement auquel elle ne s'attendait guère, c'est le moins qu'on puisse dire. En réponse à sa lettre, des plus piquantes, elle n'avait reçu qu'un bref message annonçant un prochain retour. Mais les jours passant sans changement, elle avait fini par cesser de croire à son retour. Et voilà qu'il repointait finalement le bout de son nez, au moment où elle s'y attendait le moins !

Ainsi prise en traître, la poupée ne savait même pas vraiment ce qu'elle ressentait. Du reste, le moment et l'endroit ne se prêtaient guère aux fines analyses psychologiques. Elle se contenta donc de se recomposer une mine de circonstance, tout juste égayée d'une ombre de sourire moqueur tandis qu'elle glissait sotto voce à sa moitié.


Saint Privat fait donc encore des miracles, pour avoir réussi à vous tirer de votre retraite! Bienvenue parmi les vivants messire mon époux...
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