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[RP] Messe d'ouverture & bénédiction - 21 août

Chlodwig_von_frayner
Au moins les choses étaient assez claires, la poupée n'avait pas changé. Bille en tête, elle lui envoyait une pique des plus senties et des plus méritées. Bien qu'il fut pleinement conscient de ses négligences, il ne pouvait bien évidemment pas résister à l'idée de lui répondre. Il avait changé... mais pas à ce point.

Saint Privat ou Sainte Elianor... puisque le simple fait de m'avoir épousé aurait du vous faire mériter ce titre de votre vivant. Quant aux vivants, ce ne sont surtout pas eux qui m'ont attiré ici... ils me répugnent toujours autant.

Il eut un temps d'arret et lui jeta un regard qui se voulait impénétrable.

J'ose espérer que vous priez pour le salut de mon âme.
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Ursula_
Sagement assise aux côtés de la duchesse de Bellesme, Ursula se concentrait sur le sermon. Fort bien dit, au demeurant. Elle répétait les prières qu'elle avait apprises lorsque, enfant, elle avait été pensionnaire au couvent Santa-Maria de Séville. Dans une position de recueillement la jouvencelle disait son crédo d'une voix ténue, les yeux fermés. Mais elle avait du mal à se concentrer... Tant de gens qui chuchotaient! La jeune fille remua un peu sur son siège, tenant pour une énième fois de se focaliser sur les dévotions. Comme nous étions loin du silence des moniales, l'entreprise semblait presque désespérée.

Néanmoins, Ursula réussit à psalmodier quelques prières, répétant mot pour mot celles de sa cousine.

Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis ...


Nouveau bruit dérangeant.

La demoiselle de compagnie grogna un peu. Il était fort agaçant de se faire sortir de ses pieuses pensées alors qu'on mettait tant de zèle à s'y laisser aller. Elle tourna légèrement la tête pour voir qui osait interrompre son recueillement. C'est un homme aux traits tirés et à la mise quelque peu débraillée qui avait pris place aux côtés de sa dame. Tous deux semblaient se connaître, puisqu'Elianor se pencha pour s'adresser à lui.

Adoptant à nouveau la position de la parfaite croyante, Ursula se concentra non plus sur le Très-Haut, mais sur la petite conversation qu'avait sa cousine avec le nouveau venu. Vivement la fin de l'office!

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Lanfeust86
Le rouquin servait de consort en tout occasion, et là c'était pour la messe qu'il accompagna la régnante du BA, son épouse.
Pénétrant dans la chapelle, il aperçut sa consoeur héraldique Blanche qu'il salua d'un signe de tête et suivit Laure vers leurs places.
Ah ben c'est tout choisit à côté de Fabien, Noeline et Albine qui étaient présent également pour les joutes.


Bien le bonjour mes amis.

Pfiouuu la chaleur était assez étouffante, les jeunes semblaient toutefois ne pas être très gênés; ce qui signifiait qu'il vieillissait lui aussi...
M'enfin y avait plus vieux que lui quand même. La cérémonie débuta par la confession et il répéta ces mots bien connus, du temps qu'il était diacre.


Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en parole, en pensée, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis
De prier Le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution
Et la rémission de tous nos pêchés.


L'officiant poursuivit par quelques paroles sur la confession, ah ben tiens sûrement que cela ne ferait pas de mal à certains mais bon personne n'est parfait après tout. Tout dépend ensuite de la proportion du pêché tout de même...
Le rouquin enchaîna sur le credo comme demandé.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Il écoutait la suite, la notion d'amitié était le sujet du jour et les paroles du religieux étaient assez réalistes, il était vrai que l'on avait tendance à s'enfermer dans certains groupes sans qu'il n'y ai de réelles amitiés.
Mais bon le rouquin n'était pas un ermite, il avait une famille, des proches et des amis qui lui suffisaient amplement, il avait souvent appris que l'hypocrisie était de mise pour le plus grand nombre.
Deux personnes furent ensuite appelé et Lanfeust resta perplexe se demandant bien ce qu'il pouvait se passer.

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Bernadotte
Bernard de Padirotte arriva très en retard à la cérémonie religieuse. Il se signa et murmura le credo demandé.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Il aperçu son suzerain, le Vicomte de Hérisson et se plaça derrière lui. Bern ne pût s'empêcher de lui susurrer: "Mes respects Monseigneur" Puis reprenant sa concentration, le seigneur d'Epalais écouta le reste de la cérémonie.
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Mariealice
Une messe donc. En plein air. Heureusement qu'il faisait beau songeait-elle en cheminant vers la lice et l'estrade qui s'y trouvait. Le ciel bleu laissait passer les rayons d'un soleil encore chaud, la forçant d'ailleurs à plisser les yeux lorsque la clarté l'éblouissait trop. Si ce temps continuait, les jouteurs ne seraient pas très à l'aise dans leurs armures ce qui risquaient de rendre les joutes difficiles.

La cérémonie avait déjà commencé quand elle arriva et, plutôt que de déranger en avançant, elle se plaça à l'arrière et suivit le reste de l'office sans chercher à voir qui était présent ou pas.

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La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Ursus
C’est le son des cloches qui réveilla le Duc de Chateaurenard. Il n’eut juste le temps d’enfiler ses braies pour se rendre à l’église. La messe était déjà commencé quand il entra dans la nef. Il marcha sur la pointe de pieds, espérant qu’il n’attirerait pas ainsi les regards puis reprit le credo


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Dardus
Dardus arrivât à la messe comme tout les dimanches EN RETARD!!!!
Bon euh comment faire.. Bon temps pis il rentrât le plus discrètement qu'il put.. En claquant la porte tiens! Petite erreur on se rattrape on se confesse vite pendant que tout le monde récite..

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Bender.b.rodriguez
Sans trop tarder, les deux invités surprise firent leur apparition. Le rouquin crut déceler dans le regard de Salvaire un brin d'incompréhension et se douta que la damoiselle avait certainement omis de lui parler de sa volonté de lui déclarer certaines choses devant la noblesse de France. Le padré ne tergiversa pas plus et, d'un air amical, observa Magalona avant de lui demander :

-"Ma chère enfant, je crois que vous souhaitiez dire quelques mots..."

L'archevêque, l'oeil brillant, un sourire en coin, lui souffla discrètement :

-"Hem... désolé de vous demander ça mais soyez brève... j'en vois déjà deux ou trois qui dorment..."


Bender attendit qu'elle parle d'un air légèrement tendu.
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Kahhlan
Comme beaucoup, elle se tenait debout et en fond de foule ... ses confessions étant dîtes , et grand dieu Aristote seul savait combien n'était toujours pas tout blanc ou tout noir avec elle .... pauvre de lui qui devait subir au quotidien les interrogations de tous ...

Le Credo ensuite qu'elle récitait, livre des pensées Aristotéliciennes qu'elle serrait nerveusement entre ses doigts ...

Si elle avait pu apercevoir son père , et d'autres connaissances comme Ceraphin le jeune Seigneur de Bourdeille, ou Reinette et son petit bout de fils , et d'autres encore ... elle attendrait la fin de cette messe pour les salutations d'usages, attentive du mieux qu'elle pouvait, en plein air les murmures ... les allers et venues pouvaient parfois la décontenancer et puis un couple était attendu par le prêtre qui officiait, ce qui ne manquait pas de rajouter quelques chuchotis de çi et de là ....

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Actarius
Le Comte assista à la messe souriant depuis les tribunes. Il pria, se recueillit, murmura et fut pleinement satisfait de voir les festivités s'ouvrir d'aussi belle manière sous un soleil de plomb. Mais son sourire s'estompa rapidement, lorsqu'au moment où la communion aurait dû avoir lieu, furent appelés Salvaire et Magalona. Ce n'était pas dans le plan de messe cela. A la surprise succéda l'irritation qui pouvait avoir bien de l'influence sur une nature emportée. Les deux "élus" rejoignirent la lice et il furent suivis instantanément par un Mendois pour le moins contrarié. Ils eurent à peine pris pied sur l'estrade que le Phénix le faisait à son tour. Il entendit très bien les paroles du prélat et rétorqua de manière discrète.

Il n'en sera rien. J'ignore à quoi rime ceci, mais je sais une chose, je n'ai été prévenu de rien et je ne laisserai pas cette mascarade se prolonger plus avant.

Sans attendre de réponse, il se tourna vers les tribunes, le sourire retrouvé. Mes chers invités, je profite de cet instant avant la communion afin de vous souhaiter à toutes et tous la bienvenue sur mes terres du Tournel. C'est un plaisir et un privilège de voir réunis tant de gens de qualité en mon domaine, je ne puis que vous souhaiter de passer un excellent séjour. Merci et comme on dit chez nous : benvenugts !

Il se retourna et aussi sûrement que la neige fondait au soleil, son sourire s'éclipsa une nouvelle fois. Son regard noir se posa tour à tour sur la Comtesse, l'Archevêque et le Baron. Il reprit la parole plus bas. Je vous en prie Monseigneur, je serais honoré que vous terminiez cet office dont nous nous étions amicalement entretenu. Puis, aux deux voisins, sans retenir son profond agacement. Vous pouvez regagner vos places. Vous êtes ici chez moi et je n'oublierai pas ce qui a été fomenté dans mon dos, alors que je vous offre l'hospitalité. Vous m'avez profondément déçu. Nous en reparlerons mais pas maintenant. Place à la fin de la messe et à la bénédiction prévue pour tous les invités, insista-t-il lourdement.
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Bender.b.rodriguez
Soudainement, alors que le prêtre s'apprêtait à laisser une damoiselle dire à un homme qu'elle l'aimait et bénir cette amour, la cérémonie fut interrompue par le maitre des lieux. Le padré put voir l'agacement dans les yeux d'Actarius et les paroles de ce dernier, à son attention eurent le don de mettre Bender hors de lui. Mais qui était ce noble pour se permettre de remettre en question le déroulement de l'office, plan établi ou pas. Le regard bleu de l'archevêque vira à la colère instantanément.

Citation:
Place à la fin de la messe et à la bénédiction prévue pour tous les invités


Ces paroles vinrent frapper une fois de plus le cerveau du prêtre qui, instantanément se mit à réfléchir. De sa vie, jamais il n'avait reçu d'ordre, pas même du Roy de France Vonafred lorsqu'il titillait ce dernier. Son regard à l'attention d'Actarius se fit dur et fermé, ses sourcils froncés et sa moue indignée en disaient long. Il eut quelques instants seulement pour prendre une décision, partir en faisant scandale ou rester et s'écraser devant Actarius. A dire vrai, aucune de ces deux options ne lui plaisaient. Laisser les fidèles sans achever la cérémonie, il ne l'avait encore jamais fait et n'était pas prêt à l'envisager. Se laisser dicter l'office par un homme qui n'avait mot à dire sur le sujet encore moins.

Bender respira profondément et, devant l'ensemble des invités, fit le plus hypocrite sourire qu'il avait du faire de sa vie à Son Altesse. Bender estima que faire un scandale devant tout le monde n'aiderait en rien, ni lui, ni Actarius et qu'il s'agissait là d'une question personnelle qu'il allait régler avec Son Altesse un peu plus tard. Nul doute que Bender ne remettrait pas de sitôt les pieds au domaine de Tournel, l'attitude du maitre des lieux lui apparaissant comme un manque évident de politesse, pire, comme une provocation. Le padré eut l'impression qu'on l'avait utilisé et il n'aimait guère cela, mais il aurait du s'en douter, vu avec qui trainait Son Altesse.

Le religieux reprit le cours de l'office et, d'une voix forte, ayant un peu de mal à ne pas montrer qu'il était contrarié, il proposa :


-"Puisque vous êtes là tous les trois, ne partez pas, pourquoi ne pas, ensemble, montrer l'exemple à tous et partager dans l'amitié !"

Le prêtre regarda la foule qui assistait à l'office et demanda :

-"Chers amis, chers frères, chères soeurs, descendez de vos gradins et rejoignez-nous pour, qu'ensemble, nous partagions le pain et le vin, dans l'amitié, comme jadis Christos le fit avec ses apôtres."




Le padré prit alors la bouteille qu'on lui avait remise, probablement un grand vin vu les invités prestigieux qui s'étaient donné la peine de venir assister à l'office. Nul doute que Son Altesse n'aurait pas eu le mauvais goût de lui refiler de la piquette. Il saisit le calice, y versa une large partie du breuvage rouge foncé puis leva le tout au dessus de sa tête. Ensuite, lentement, il le fit tournoyer un peu pour que le vin s'aère. Puis, il le posa sur l'autel de fortune avant de déchirer le pain de ses mains, en petits morceaux. Même s'il avait plusieurs miches, les fidèles n'étaient pas là pour se bâfrer. Ainsi, il reprit le calice et le tendit à Actarius, l'hôte des lieux, lui indiquant de le passer à ses proches voisins.
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Magalona_eufrasia
J'étais restée sans voix face à la prise de parole du double baron. Je déglutis difficilement quand l'officiant me demanda de prendre parole. Ce fut ce temps qui permit au comte recevant de prendre parole. J'aurais pu rester une nouvelle fois muette face à la tentative malvenue de ce traître à ses promesses. Mais je n'en fis rien. Peut-être parce que j'avais quand même un peu du sang de LeGueux d'Alanha et de Paula Estèva Sanchez Villa Lobos Ramirez dans les veines. Au regard noir, mais pas autant que celui de mes prunelles, qui me fut adressé, je rétorquais par un sourire. Puis, prenant le bras de celui qui recevait et n'était pas encore parti, j'osais prendre la parole. En un sourire, je me redresse pour faire honneur à ma vingtaine de printemps. L'officiant donne alors le calice au comte. Voix chantante marquant mes origines : le Languedoc. En oïl dans un premier temps, puis en occitan, afin que tous puissent comprendre.

Merci Comte pour cette heureuse initiative à laquelle je n'aurais pensé sans vous ! Effectivement, la communion que nous allons partager tous ensemble est la meilleure chose pour célébrer l'annonce faite ce jour.

Noble assemblée, ce jour béni par le Très Haut, est celui qui voit une vieille promesse se tenir. Ainsi, j'ai l'honneur de vous annoncer mes fiançailles avec le baron d'Apcher et de Randon. En respect de la parole de feue Sa Majesté Béatrice de Castelmaure et de Paula Estèva d'Alana qui décidèrent d'unir nos deux familles.

Cet engagement, je tiens à le réitérer de vive voix devant vous tous, mais aussi et surtout, devant le Très Haut.


Je profite de l'instant où le calice est saisi. J'ai promis et, en ce qui me concerne, quand je fais promesse, je m'y tiens.

Edit : faute de frappe.
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Salvaire_d_irissarri
[juste deux secondes plus tôt...]

Alors là ! Saperlipopette ! Galabru et Macarel réunis ! Le bel et blond baron est tout bouleversifié.
N'a-t-il point fait contre fortune bon coeur lui ? Ou à tout le moins belle figure pour ne pas montrer la surprise qui était la sienne, ne pas rendre plus gênant que ce ne l'était déja ?

Il regarde l'archevêque qui peine à masquer ses sentiments, lève les yeux au ciel et montre ses deux mains levées pour signifier à la fois son incompréhension et sa solidarité. Il rend au senher d'Euphor son regard noir. Décidément pas son jorn au vicomte ! Pas ces jorns tous ces derniers jorns d'ailleurs. Il se retourne ensuite vers sa voisine, se demandant si la préséance doit lui être laissée en l'occurence ou pas.

Pénible situation que le coms du Lengadòc aurait bien mieux fait de prendre avec le sourire. Eût-il été habile diplomate, il aurait même pu laisser croire qu'il en était l'heureux instigateur. Après tout voir prendre promesse d'épousailles ses deux plus proches voisins n'etait-ce point appel à partager l'amitié, comme le souhaitait si fort le roux prélat ?

Il hésita quelques secondes qui laissèrent le temps à la comtessà de prendre la parole...

_________________
“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Melisende_
Après avoir accueilli du mieux qu'elle ai pu toutes les personnes étant venus établir leur campement au Tournel comme son père le lui avait demandé, la jeune d'Euphor se rendit à la lice où était célébré une messe. Allant bientôt être baptisée, la demoiselle se devait d'assister à cet office.

Ayant trouvé une place non loin de l'estrade où se trouvait l'archevèque, Mélisende joignit sa voix aux personnes présentes pour réciter le crédot.

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Non loin d'elle, le regard de la jeune fille fut attirer par une mèche blonde qu'elle reconnu de suite. Son coeur s'accéléra, la demoiselle fut à l'instant perdue dans ses pensées. Ses pensées se matérialisèrent en une très belle femme qui la regardant en souriant. Ce doux visage était autre que celui de sa mère Nanelle. Mélisende aurait tant aimé qu'elle puisse être encore à ses côtés, elle avait tant besoin d'elle, tant besoin de pouvoir se confier à quelqu'un, parler des sentiments qu'elle éprouvait pour ce jeune homme qui l'avait subjugué dès leur première rencontre.

Perdue dans ses pensées, Mélisende sursauta en entendant les paroles de l'archevèque.


-"Je vais demander à Magalona Eufrasia d'Alanha, comtesse du Gévaudan, baronne d'Alaigne, seigneuresse de Mireval & de Marmorières et à Salvaire d'Irissari, Baron d'Apcher & de Randon, de me rejoindre.... où sont-ils ? Comtesse ? Baron ? Vous voulez bien me rejoindre ?"

Se redressant d'un coup, la demoiselle se demandait ce qui allait se passer, elle savait que la Comtesse du Gévaudan étant la promise du double Baron, mais pourquoi l’archevêque les faisait appeler tous les deux, pourquoi ici et maintenant?

La Rectrice en était encore à se poser toutes ses questions quand arriva à son tour son père. Le connaissant, elle remarqua à son expression que ce dernier n'était pas ravi, mais alors pas du tout de la situation. N'étant pas assez proche pour entendre ce qu'il se disait. Mélisende fit comme les personnes présentes et attendit la suite des évènements qui ne tarda pas à arriver.

Après que son père ai prit la paroles pour remettre les choses en ordres, l’archevêque continua son office. Mais malgré le regard noir du Phoenix, la Comtesse prit à son tour la parole, ce qui porta un coup au coeur de la demoiselle d'Euphor.


Noble assemblée, ce jour béni par le Très Haut, est celui qui voit une vieille promesse se tenir. Ainsi, j'ai l'honneur de vous annoncer mes fiançailles avec le baron d'Apcher et de Randon. En respect de la parole de feue Sa Majesté Béatrice de Castelmaure et de Paula Estèva d'Alana qui décidèrent d'unir nos deux familles.

Voilà qui était dit, sentant ses jambes se dérober, Mélisende eut juste le temps de s'asseoir pour se remettre de ses émotions.
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Boulga
Citation:

Noble assemblée, ce jour béni par le Très Haut, est celui qui voit une vieille promesse se tenir. Ainsi, j'ai l'honneur de vous annoncer mes fiançailles avec le baron d'Apcher et de Randon. En respect de la parole de feue Sa Majesté Béatrice de Castelmaure et de Paula Estèva d'Alana qui décidèrent d'unir nos deux familles.


C'est la seule chose que Boulga entendit. Qu'elle connaissait dejà depuis des mois, ce n'était pas une nouveauté.
Le reste, le moment de flottement, la colère du coms Actarius, tout cela lui échappa, réfugiée qu'elle était dans l'épaule de son amie tonnerroise.

Voilà. La promesse était publique. Concrète et sans échappatoire.
Rester mestressa ? pour quelle vie ? Pour quelles miettes de vie ? se trouver un époux qui accepterait de porter des cornes et d'élever des bâtards éventuels ? Renoncer à fonder un foyer, ne prendre que le plaisir immédiat, et se retrouver vingt ans plus tard à constater que le temps a passé trop vite et qu'on n'a rien construit, qu'on n'a partagé aucun projet concret avec l'homme qu'on aime ? S'exposer à ce qu'il en aime d'autres - des occasions du moment ou de longues amours plus durables - et rester toujours la cinquième roue du carrosse ?
Peut-être était-ce injuste de penser ainsi, et que son senher avait beaucoup plus de considération pour elle que ce qu'elle en voyait ces tout derniers jours. Mais la jeune fille avait de l'orgueil du haut de ses dix-sept ans, des exigences muettes, et toutes ses complaisances passées envers son bel et blond baron n'avaient qu'un but - inavoué : être la seule véritablement aimée, être le centre de sa vie comme lui était le centre de la sienne. En réciprocité.

Peut-être un signe de plus du Très Haut que tous ces évènements. Un signe pour mettre en évidence la voie que Boulga n'était pas faite pour emprunter définitivement.


Merci Isora

Dit elle simplement en se redressant et en s'essuyant les yeux.

Cela ira. Je suis aussi très fatiguée ces temps-ci.

Elle esquissa un sourire peu convaincant

Toutes les peines finissent par trouver leur fin, n'est-ce pas ?



PS : edit pour petit ajout
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