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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Actarius
Il fallait serpenter durant des lieues à travers les vallées, par-delà les petits cols. Le relief était ici capricieux et variait sans répit. Entre la granitique Margeride au nord et l'avancée des Cévennes au sud, le val semblait avoir dû s'accommoder de bien des difficultés pour exister et dévoiler ses richesses. Ses versants à la découpe irrégulière et parfois étrange offraient un spectacle réjouissant d'une nature encore sauvage. Si bien que le sentiment d'enfermement n'existait pas vraiment. L'air n'avait rien de vicié et de puant ainsi qu'il l'était dans les grandes cités. Tout respirait la vie, la liberté sur les rives du Lot. Mais cette incomparable médaille avait son revers. Il n'était guère aisé de traverser la région. La route principale avait fait l'objet de nombreux travaux pour rendre la vie des marchands et des voyageurs un peu plus "facile", ou du moins leur chemin un peu moins chaotique. Cette voie d'accès reliait Mende à Villefort, elle demeurait entretenue et tout à fait praticable y compris au col des Tribes. S'il restait parfois fastidieux de la rejoindre, une fois qu'on l'empruntait, on ne connaissait plus guère de difficulté à voyager dans la haute-vallée du Lot.

Lorsqu'on la suivait depuis l'est, on arrivait à une légère proéminence boisée à hauteur du ruisseau de Felgeas. Le tracé de la route épousait son contour et alors se dévoilait la forteresse du Tournel, perchée sur son éperon rocheux. En progressant encore, on devait emprunter un pont bâti quasiment au pied des « falaises », la voie continuait vers le sud, elle longeait la pâture prévue pour les montures. Le vaste pré bordait le cours du Lot, dont l'eau cristalline permettrait aux chevaux de s'abreuver et de trouver le repos dans un cadre idéal après une longue route ou en prévision des éprouvantes joutes et de la redoutable course. En poursuivant sa progression, on arrivait à un embranchement. La voie principale continuait vers le sud tandis qu'une autre route grimpait en pente douce vers une grande clairière. Celle-ci grouillait d'activité, elle se métamorphosait petit à petit en cité de toile. A l'orée du campement, sur la gauche du grande chemin, on apercevait des forges de fortune. Il s'agissait là d'une attention toute particulière pour assurer un service optimal. Du ferrage des montures aux différentes réparations rendues nécessaires par les violents chocs sur la lice, de l'aiguisage au réajustement de quelques pièces d'armures réalisées dans la précipitation par des forgerons peu vigilants, cette petite précaution ne manquerait pas de prouver son utilité dans un événement de cette ampleur. Face à cette installation provisoire, se déployaient les premières tentes au-dessus desquelles flottaient déjà quelques oriflammes. Parmi les étoffes colorées bercées par le vent, s’en trouvait une de gueules au centre de la clairière. La croix d’or alaisée, vidée, cléchée et pommetée, le lambel d’argent ne prêtaient guère au doute. Il s’agissait des armes du Languedoc.

Non loin du « refuge » de l’hôte, en direction du nord, s'affairaient nombre de serviteurs autour de ce qui prendrait la forme de la plus grande tente du campement et dont l'utilité ne tarderait pas à être connue une fois les festivités officiellement lancées. Si le regard voyageait au-delà de celle-ci, il tombait sur un vaste espace délimité : le champ clos. Bientôt, il serait bordé d’une grande tribune dont on devinait sans peine l’emplacement au son des marteaux, à la vue du nombre de solides planches entassées. Là, se briseraient les lances sur les écus, comme les vagues sur les falaises, là, s’affronteraient parmi les plus habiles jouteurs du Royaume et même d’au-delà.

L’hôte justement. Il arpentait la clairière en bon maître d’œuvre, dispensant des consignes, des remarques, des petites remontrances, distribuant également quelques sourires et encouragements. Sourire aux lèvres, rayonnant même, le colosse mendois semblait être dans son élément et pour cause. Il avait vu le jour à quelques lieues de là, un peu plus au nord. Ce pays, c’était le sien. De lui, il avait hérité son caractère farouche, ses attitudes un peu bourrues, ses maladresses, sa naïveté dans les relations comme dans ses décisions. Comme sa région, il composait avec ses contradictions mais reposait sur un fond de générosité indéniable. De temps à autres, un homme le rejoignait et lui murmurait quelques mots dans cette fameuse langue d’oc. Le Comte lui répondait puis reprenait ses pérégrinations à travers le hameau éphémère. L’inspection s’éternisait, si bien qu’il fallut l’intervention de l’intendant pour rappeler le Seigneur des lieux à son devoir d’accueil. A l’image d’un être un peu distrait, le Cœur d’Oc offrit la mine interdite de celui qui avait oublié un élément important. Ephémère fut cependant cette réaction, car le Phénix rejaillit bien vite pour donner de nouveaux ordres.
Va prévenir ma fille de rejoindre le campement au plus vite, exigea-t-il dans sa langue maternelle du sud. Elle y accueillera les arrivants. Joan, puisque tel était le nom du fidèle bras droit du Comte, s’éclipsa cependant que l’Euphor grimpait déjà en selle pour rejoindre la route, suivi d’une petite escorte d’une dizaine d’hommes qui serviraient de guides aux invités prestigieux.
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Fabien74
[Quelques semaines plus tôt, castel de Challiers, duché du Boubonnais-Auvergne]

Le vicomte d'Hérisson, son épouse et leur fille n'avaient cet été, passé que très peu de temps au castel de Challiers, villégiature favorite de la famille. En effet, ayant quitté le duché en avril pour se rendre en la perfide Albion, les affres de la route les enserraient depuis de longues semaines; et ne les avaient que peu favorisé puisque après avoir rencontré un capitaine fort peu délicat à Honfleur, c'est en coulant à pic que les trois Fléchère apprirent que ce dernier avait fait feu sur le navire privé de la reine Leyah, dont le capitaine princier Gorborenne avait ordonné riposte, envoyant bien proprement les infortunés auvergnats par le fond. La perte fût conséquente, mais après une longue convalescence, aidés de nombreux Normands, Fabien, Noeline et Albine avaient pu rejoindre les routes et leur retraite d'Auvergne.

Les semaines qu'ils passèrent au castel furent plus que bienfaitrices: la châtelaine passait la plupart de son temps au jardin, la cadette semblait se trouver plus souvent aux écuries qu'au lutrin et le vicomte quant à lui, arpentait la seigneurie en long en large et en travers, la préparant à l'épreuve qui l'attendait dès septembre. L'aîné occupait lui la maison clermontoise du couple, on en avait peu de nouvelles, tandis que le benjamin coulait des jours heureux à Cérilly, chez la dame Thibantik.

C'est au retour d'une partie de chasse que l'on informa Fabien des festivités qui se tiendraient à la fin du mois sur les terres du Tournel, fief d'un dénommé Actarius. Le vicomte connaissait ce dernier pour avoir été grand chambellan de France, avant que lui-même ne rejoigne les rangs de la maison royale, mais aussi pour avoir été l'un des favoris de feue la reine Beatritz. Ces joutes et les festivités qui les accompagnaient seraient pour le retraité endurci qu'il était une formidable occasion de renouer avec le monde du paraître, qui lui manquait énormément et cela depuis plusieurs mois. D'un pas décidé, il alla exposer sa requête à son épouse. Il savait par ailleurs sa fille assez aventureuse pour accepter sans ambages d'être extirpée d'un quotidien excessivement routinier.


[Le 19 d'aoust, arrivée au campement du Tournel]

Les environs proches du castel d'Actarius se présentaient comme un ensemble riant de collines et de vallons, surplombés par un éperon rocheux sur lequel était juché ledit castel.
C'est la poussière au visage et la fatigue au coin des yeux que le cortège Hérissonnais arriva aux portes du campement. Celui-ci se présentait de la sorte: le vicomte, juché sur un cheval normand, en habits de voyage et le front enserré par un léger diadème, était suivi par un ensemble de quatre hommes armés, où l'on pouvait compter Godin, chef de la garnison challiéroise. Une litière suivait alors, rustique construction de bois offrant cependant le confort usuel, qui abritait la vicomtesse et sa fille; ensuite, luttant avec force détermination contre les cahots du chemin venait une chariotte attelée de deux boeufs, supportant tout le matériel nécessaire à la lice. Enfin, quatre derniers hommes d'arme fermaient la marche. Ce qui pouvait apparaître comme un trop plein de précautions avait mené Fabien et sa suite en un seul morceau jusqu'au Tournel.

Le cortège fût stoppé d'une simple main levée, le campement était encore vide. Rejetant l'idée de poursuivre jusqu'aux portes du castel pour se voir répondre qu'il fallait redescendre à la clairière, le vicomte arrêta sa suite et fît descendre ses hommes de cheval. Les dames quittèrent également la litière et entamèrent sur une grosse pierre non loin une partie de tarentelle, tandis que le chef de famille scrutait les alentours, attendant qu'on lui en dise un peu plus sur l'endroit où ils pourraient installer leurs tentes.

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Rotule.baccard
[À quelque lieu de la cité le 19 aout 1460]

Quatre jours, oui cela faisait quatre jours que L’Affreux avait d’un baisé protecteur embrassé le front de sa fille et de sa douce brunette en signe d’adieu avant qu’il ne revienne en ses terres de Clansayes, pour se rendre en terre Languedocienne accompagné de son écuyer et de quelques jeunots pour transporter le nécessaire du campement du Jeune Baccard, jusqu'à ce que la petite troupe franchissant les derniers vallons, put enfin apercevoir le Castel ancré sur son piton rocheux tel un nid d’aigle de pierres ocre qui contrastait avec le feuillage vert des chênes bordant la rivière d’eau limpide serpentant en contre bas.

A cette vision Rotule esquissa un sourire, heureux d’être presque arrivé, mais c’était sans compter qu’il allait lui falloir encore faire preuve d’un peu de patience, forcé de circuler plus doucement due à la foule de plus en plus présente jusqu'à former un petit bouchon à l’entré de la cité…


[ L’entrée du Village]

Sa main levé en visière à scruter la foule, l’Affreux aperçu l’uniforme d’un garde et s’en approchât…

Hola brave homme… et du haut de son destrier, il inclina la tête pour salut avant de reprendre…J’ai fais chemin depuis les terres Dauphinoises afin de jouter… Auriez-vous la charité de nous indiqué le campement des chevaliers ? interrogea le Baccard trempé de sueur en se jour ensoleillé…
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Aeglos.
[Arrivée au campement et installation]

Il était parti du limousin quelques temps plus tot, dans les alentours du jour ou il avait envoyé une lettre pour l'inscription, non pas en direction du Tournel, mais en direction de son fief de montpeyroux, en rouergue, afin de verifier que les travaux de reamenagement se passez bien, et egalement pour recuperer l'equipement adequate pour les joutes à venir.
Il n'avait pas l'habitude de se balader avec des lances et des tentes, et le detour par Montpeyroux avait donc été obligatoire.
Le jeune normand n'avait pas pour habitude de voyager avec une suite importante, tout juste trois ou quatres personnes etaient amplement suffisante pour lui, le capitaine de sa garde, ainsi que deux ou trois de ses hommes, et le tour etait joué. Pour le reste, il pouvait tres bien se debrouiller par lui meme, son capitaine lui servirait d'ecuyer pour l'occasion.
Le petit groupe arriva finalement assez rapidement sur les terres du Tournel et, suivant les indications de gardes croisés sur la route, ils arriverent rapidement à l'emplacement mis en place par l'hote pour les campements. Ils trouvairent d'abord un emplacement bien placé, il n'y avait encore que peu de personnes et il choisit un emplacement un peu en retrait, mais pas trop loin de la lice pour autant, de quoi la rejoindre rapidement lorsqu'il sera concurent, et se doutant qu'il ne gagnerait pas tout les duels, esperant deja en reussir un, il pourrait au moins observer les suivants pour en apprendre davantage.
Ils mirent pieds à terre, et il laissa ses hommes monter le campement le temps qu'il aille faire un petit tour, histoire de se degourdir les jambes apres la chevaucher.
Il fit le tour du terrain, alla jusqu'a la lice, observer un peu les lieux, voir ou se passerait la suite en sommes. Il vit qu'une taverne avait été installé, il se dit qu'il pourrait allé y faire un tour plus tard, pour le moment, il observait les lieux. Il alla jusqu'aux forges, observa un instant les artisants, puis ce dit que la tente devait etre monté et fit donc demi tour, direction son campement
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Melisende_
Après s'être inscrite à la course, la jeune fille prit la direction de la clairière qui serait transformée en campements à l'occasion des festivités organisées par le feudataire du Tournel qui n'était autre que son père. Enfin son père adoptif, n'étant pas son père biologique, mais pour Mélisende Actarius était son père, elle n'avait que lui, il l'avait élevée depuis sa naissance, tout comme ses propres enfants. Même s'il avait été très peu présent durant son enfance, trop occupé par ses diverses fonctions et SON comté, la batarde considérait le Magnifique comme son père. Surtout qu'elle n'avait plus que lui maintenant, sa mère et ses frères et soeurs ayant été rappelés beaucoup trop tôt par le Très Haut.

La Blondinette connaissait très bien les lieues, ceux-ci était escarpés, remplis de piège, si l'on y prenait pas garde, mais ayant passé de nombreuses heures à jouer aux alentours du Castel avec ses frères et soeurs, elle aurait pu parcourir ses sentiers les yeux fermés. Arrivée non loin de la clairière, Mél aperçu Joan, l'intendant des lieues qui venait à sa rencontre.


Ah Damisela Mélisende vous voici enfin, votre père m'envoie vous demander de rejoindre le campement au plus vite afin d'y accueillir les arrivants.

Mélisende sourit au bras droit du Phoenix, elle connaissait Joan depuis de nombreuses années, il était entièrement dévoué à actarius. La jeune fille le regarda un peu inquiète.

Oui, oui Joan, je m'y rendais justement, dit moi, je vais être seule pour accueillir tous ces gens, cela m'inquiète un peu, je ne connais personne, qu'est-ce que je vais devoir leur dire. Ralala, mon père a toujours de bonnes idées, il croit que tout le monde est aussi à l'aise que lui devant tout ce beau monde.

Ne vous inquiétez pas Mélisende, je ne serais pas loin, vous pourrez venir me trouver en cas de soucis, cela va aller.

Joan posa sa main sur son épaule et pressa doucement pour lui montrer qu'elle pouvait compter sur lui.

Cela va aller, cela va aller.... tssss, facile à dire, je croirais entendre mon père.

La jeune fille prit une grande respiration en arrivant à la clairière, des participants étaient déjà présents, la maîtresse des lieues prit son courage à deux mains et se jeta dans la fosse aux lions.

Se dirigeant vers un des convois, elle afficha son plus beau sourire avant de s'adresser à l'homme qui attendait.

Soyez le bienvenue au Tournel Senher, je suis Mélisende d'Euphor, fille de sa Seigneurie. Vous êtes le premier, je vous laisse donc vous installer selon votre préférence.

La demoiselle désigna plusieurs lieues de la main en parlant.

Soit de ce côté si vous voulez un peu de calme ou bien par là, vous serez proche de la taverne. Vous trouverez également une forge si besoin. Si vous avez besoin de quoi que se soit n'hésitez pas. Je vous envoie un palefrenier pour s'occuper de vos chevaux Senher.

A peine se retourna-t-elle qu'un garde approchait d'elle lui disant qu'un chevalier demandait à être placé. Se dirigeant vers lui, la jeune femme toujours le sourire aux lèvres s'adressa à lui.

Soyez le bienvenue au Tournel Senher, Mélisende d'Euphor, fille de votre hôte sa Seigneurie.

Désignant la clairière de la main.

Je vous laisse dresser vos tentes où vous le désirez, vous avez le choix, soit un peu au calme, soit près de la lise ou de la taverne. Vous trouverez également une forge de l'autre côté. Je vous envoie quelqu'un pour prendre soin de vos chevaux. N'hésitez pas si vous avez besoin de quelque chose.


Elle aperçu une autre personne, en bonne hôtesse qu'elle était, du moins elle l'espérait, elle se dirigea vers le nouvel arrivant.

Enchantée Senher, Mélisende d'Euphor pour vous accueillir, je suis la fille de sa Seignerie, soyez le bienvenue à nos festivités. Vous pouvez installer votre campement selon votre convenance. Une personne viendra prendre soin de vos chevaux. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas.

La blondinette gardait le sourire, tout en maudissant intérieurement son père qui l'avait laissée seule accueillir toutes ces personnes qu'elle ne connaissait pas. Les groupements commençaient à prendre place, des tentes se dressaient de-ci delà. L'hôtesse attendit les nouveaux venus.
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ellesya
~ Arrivée ~

Ce serait enfin l'occasion de voir son petit frère. Peut-être de croiser leur marraine également mais elle préférait ne pas se faire d'illusion. Aurait-elle l'occasion de profiter de la compagnie d'autres connaissances ou même de s'en faire de nouvelles ? Voilà la question qui l'intéressait alors qu'elle parvenait à destination.
La route avait été longue depuis le Jardin de France mais bien moins que si elle avait accompagné le charroi parti à l'avance et qu'elle n'avait rejoint qu'à Mende au terme d'un chevauchée plus libre et véloce, uniquement accompagnée de quelques-uns de ses gens d'armes à la livrée or et gueules d'Amboise.
Découvrir de nouvelles routes et réentendre l'accent du Sud avaient fait resurgir les souvenirs de sa vie avec son père de coeur. L'éternelle douleur du deuil s'était ravivée, certes. Mais tant de joyeuses réminiscences l'accompagnaient que la mélancolie habituelle ne parvenait pas à reprendre le dessus en ce jour ensoleillé.

Avisant la présence d'une jeune fille blonde s'adressant aux arrivants qui la précédaient, elle vint à sa hauteur et descendit de son hongre avec la légèreté offerte par sa tenue de monte, loin de l'apparat ducal. Laissant derrière elle le chariot, les gardes, les sommiers, elle se présenta.


Bon jour à vous, Damoiselle.
Je suis la Duchesse d'Amboise et de Luynes, Ellesya de la Louveterie Arduilet.
Mes gens et moi venons de Tours et désirons établir notre campement en vue de participer aux festivités que donne le Maître des lieux.


Un sourire amène ponctua sa courte présentation, en attente de quelques indications.
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Ptitmec13
[Sur la route depuis le Béarn..]

Ptit chevauchait aux coté de Vorhy et Melusiane en direction du Languedoc. De grandes festivités s'y annonçaient et ils avaient pris le chemin au dernier moment souhaitant attendre que son Écuyer de Second Mestre d'Amour sorte du monastère pour cela. Les moments d'habillage et de déshabillage étaient des instants où elle ne l'avait que pour elle et elle ne l'aurait remplacé pour rien au monde. Elle le regarda les yeux brillants, mon dieu qu'est ce qu'elle pouvait l'aimer.

La colonne de charrettes arriverait seule depuis la Champagne, Aime, Alie et elle étant en déplacement. Peut être d'ailleurs les responsables de l'intendance auraient-ils déjà commencé à monter le campement? Son Co-vassal et sa douce étaient-ils déjà arrivés aussi? Ho comme elle se languissait de les revoir, lui surtout pour l'ébouriffer un peu plus encore. Et puis il pourrait lui donner des nouvelles de leur suzeraine, cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vue.


[L'aire de campement...]

Une jeune femme semblait s'occuper de l'accueil aussi les cavaliers prirent sa direction et Ptit mit pied à terre pour s'adresser à elle.

Le Bonjorn Damisella, Je suis Célénya Océalys, Dame de Lasson, et voici mon compagnon et écuyer Vorhonwe, ainsi que Melusiane.
Nous venons pour les festivités, joutes et course pour ma part, course pour Melusiane.
Pouvez vous me dire si le Seigneur d'Etampes sur Marne est arrivé s'il vous plait? Ou notre convoi de matériel en provenance de Champagne peut être?


Dernier mot sorti de ses lèvres son regard erra sur la zone de campement espérant apercevoir leurs étendards flotter au vent, au mieux, au pire le toit de toile sable de sa tente. Mais non rien.
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Hadrien.marcus


[ -Prologue- Principauté de Dinant, Citadelle militaire. - ]

Le fils d'un Roi des Romains s'éveille, Roi fondateur de Lotharingie, Prince d'un important bastion militaire situé dans le Luxembourg belge, d'une plaque économique fluviale basé sur des matériaux de constructions précieux et d'un artisanat unique, la Dinanderie. Maintenant pour que les voiles de chairs s'ouvrent et que le Prince de Dinant reprenne conscience sur le monde, c'est difficile parce qu'il y a deux Antoine''s'', l'un son Maire du Palais et vassal et le second, son serviteur le plus ancien, ancien capitaine de la Garde du Mordor...Mandeure de son défunt père.

C'est une vraie boîte de surprise. Imaginez que le Maire du Palais arrive dans ses Appartements pour lui annoncer qu'il est faché contre un Arbalétriers de la Garde Palatine et qu'il souhaite le faire pendre par les pouces ? Chaque journée, un problème puis une solution. Ou pas.

Antoine, l'ancien capitaine, secoue férocement, pas le choix car le réveil s'est difficile et que le lit du Prince ne souhaite pas le voir partir de cette étreinte onirique. Hadrien grogne. Une fois. Deux fois. Trois fois. C'est pas facile. Il bat des paupières. Il tente de frapper le vieux rouquin labourés de cicatrices. Le maitre d'armes esquive d'un geste. Secoue plus vigoureusement le jeune homme, qui recommence inéluctablement à grogner et a attaquer.



....


Maintenant qu'il est réveillé, il s'agenouille sur le sol, vétu d'une simple chemise de nuit en lin. Ses mains jointes, il fait sa prière matinale. Le Phénix du Saint Empire est extrêmement mieux, l'un de ses vassaux, également l'un de ses suzerains, oncle de son Épouse, Loanne de Monfort-Laval, occupant le poste de Seigneur Grand-Aumônier est Son Éminence, Clodeweck de Monfort-Toxanderie. Donc, oui, il est vraiment très pieux. Les minutes passent, bah difficile d'évaluer lorsqu'il n'y a pas d'horloge et les clypsydres fonctionnant par l'hydrolique, une invention grecque, ne se trouvent pas dans les Appartements du Prince.

Antoine s'est occupé à préparer les armures, les destriers et le différent matériel que le Phénix aurait de besoin au Languedoc pour les Joutes. Vers midi, une troupe composée du Prince, d'Antoine, d'une dizaine de Gardes palatins, portant des armures de plattes, d'une épée bastarde d'un acier sublime, légèrement bleuie.

En signe de respect au Roy de France, les gardes ont bouclés la garde de leur épée et de leur fourreau pour éviter tout dégainement rapide et parfois stupide. Un fin bretteur peut aisément, par contre, défaire le cordon. Par contre, le respect envers un SOUVERAIN prime avant tout.



[- Languedoc, Tourmel et Joutes - ]



- Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata. Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata. Ta ta ta ra taaa ta ta ta tara ta ta ttatatattatatatata ta ta ta taa taaa taa tatata.Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata. Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata. Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata.Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata.Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata.Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata.Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata.Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata.Tarata ta ratara ratataaa taratatarata tata ra ta ta ta tatatatat taratatatata ta ta ta taratata tata tatata ta ta ta tatata.


C'est Hadrien qui chantonne. La fatigue empêche son intellect de fonctionner correctement. Il faut dire qu'il n'est pas dans une coche mais sur une selle depuis le début du voyage. Il n'a plus l'habitude depuis un moment, vu que depuis son mariage, il s'entraîne moins et ne combat pas.

Il passe énormément de temps avec les Gardes palatins. Se déguisant souvent en l'un d'eux pour surveiller les herses. C'est amusant pour lui, pas pour les gardes chargés de sa protection. Surtout quand il décide, à minuit de se ballader sans prévenir et que la Citadelle tombe en alerte.

En plus, vous imaginez pas comment la chantonnage du Prince fait grogner mentalement son escorte, par chance, ils adorent Hadrien. Sinon, couic !

Dès l'arrivée du Prince au Languedoc, les étendards se levent pour annoncer son passage, en paix, de plus, il est inscrit aux joutes, qu'ils approchent. L'escorte ignorent si des vigies ou des gardes surveillent l'arrivée massive des jouteurs, mais, c'est pas grave, Dinant respecte au maximum les protocoles.

L'escorte arrive un moment après au campement.

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Prince de Dinant
Baron de Menezalban
Rotule.baccard
[L’entrée du Campement 19 aout 1460]

S’épongeant le visage avec un morceau de lin en boule en patientant le temps que le garde aille prendre renseignement sur les emplacements, le Baccard se redressa sur sa monture et esquissa un sourire quand une Jeune Damoiselle vint l’accueillir en comprenant de qui il s’agissait…

Merci Damoiselle d’Euphor pour votre accueil, je suis Rotule Baccard, un impétueux Dauphinois, c’est un honneur pour moi d’être ainsi guider par un minois aussi beau qu’ai redoutable votre père en lice… et croyez moi que cela est un compliment, c’est sa seigneurie qui ma fait gouter le sable lors des dernières joutes
dit il en ricanant chaleureusement tout en la saluant avec respect …

Tout ira pour le mieux damoiselle d’Euphor, veuillez simplement sans vouloir abuser de votre temps, saluer et aussi remercier en mon nom votre Seigneurie de père de m’avoir permis de venir participer à ses festivités …


A cela il leva le bras pour de nouveau avancer avec la petite troupe que constituais le Seigneur de Clansayes impatient faire dresser son campement à l’ombre des arbres bordant le terrain prévu aux chevaliers…

[Campement des Chevaliers le 19 aout 1460]

L’emplacement fut choisit en bordure de la clairière afin de profiter de l’ombre salvatrice qu’offrait les arbres, et tous s'afféraient a leur taches, enfonçant à coup de masse les pieux dans le sol de terre ocre, puis les toiles drapées des couleurs de Clansayes furent tendue , pour qu’enfin la tente fut dresser et que les différent coffres puissent trouver leur place en l’intérieur….

Laissant le soin aux siens de finir l’installation, l’Affreux profita de la proximité de la rivière pour s’éclabousser le corps de ses eaux rafraichissantes…

Pour sur que demain ci le soleil serait aussi présent, que les croisées allaient êtres usantes, et le Baccard espérait bien ne pas se retrouver dès les premiers tours éliminer… mais seul l’avenir le lui dirait, et pour l’heure le jeune Dauphinois profitait du reste de la journée pour se mêler a la foule et quérir quelque spécialités régionale …

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Angelotti
[Quelques jours plus tôt, dans un champ languedocien]

Le paysan qu’Angelotti avait abordé avait semblé ravi, pensant sans doute qu’il retrouverait son champ labouré, prêt pour les semailles. Il n’avait pas voulu le contredire, bien que convaincu que le martèlement incessant des sabots ne serait pas des plus appropriés pour rendre la terre propre à la culture. Assisté d’une paire de serviteurs généreusement mis à disposition par la Comtesse de Champagnole, il avait dressé une quintaine de fortune et s’élançait depuis quelques heures d’un bout à l’autre de l’espace qu’ils avaient délimité, plus au moins à la mesure d’une lice. Les lances que les domestiques lui avaient débitées étaient de piètre qualité, mais ils étaient plus habitués à satisfaire les désirs d’une jeune fille que ceux d’un chevalier, et préparer du matériel de tournoi ne faisait pas partie de l’ordinaire de leurs attributions.

Et vous comptez sur cette pauvre bête pour vous porter vers la victoire ?

Les mots, railleurs, avaient de quoi l’être. Si celui qui les avait prononcés montait un splendide andalou bai, le chevalier était quant à lui juché sur une vieille monture qu’il traînait depuis Dole et qui montrait des signes plus qu’évidents de fatigue suite à cet exercice. Il mit pied à terre, imité en cela par son interlocuteur et s’approcha de la bête, lui flattant l’encolure, appréciant sa puissante musculature, allant même jusqu’à se demander si l’Ordre lui avait jamais mis à disposition si bel animal. Dans tous les cas, il serait parfait pour le tournoi.

Geraint, heureux de vous revoir. Enfin. Une fois de plus, je vois que vous n’avez pas fait les choses à moitié. Le reste du matériel ?

Le Gallois parut surpris, presque déçu, que l’autre ne lui demande pas où et par quels moyens il s’était procuré un tel coursier, une explication tout à fait raisonnable et entièrement plausible ayant été longuement préparée par ses soins. Cela ne dura pas et il répondit comme si de rien n’était.

En route pour le Tournel, Patron. Si nous ne traînons pas, nous rejoindrons le convoi dans l’heure.

Bien… Parfait.
Tournant toujours autour de l’étalon, il fit signe aux laquais. Vous deux, rangez-moi tout ça et retournez à Montpellier. Transmettez à sa Grandeur que je me suis mis en route et qu’elle est plus que la bienvenue sous mon toit. Ma toile… Enfin, qu’elle peut me rejoindre quand elle le souhaite, quoi ! Geraint, prenez la vieille. Je veux que cette merveille puisse s’habituer à moi… et que je puisse m’habituer à elle. Par la barbe d’Aristote, il faudra quand même que vous me racontiez !


[Vingtième jour d’août, le campement]

Au détour du chemin, la forteresse du Tournel s’était manifestée aux yeux du modeste convoi. Un chariot halé par deux mules de trait, une demi-sixaine d’hommes à cheval, trois autres perchés sur la charrette – des gars fiables, selon Geraint, mais ça ne voulait pas dire grand-chose – et c’était là tout ce qui constituait la suite du Chevalier de Stolberg, lui y compris. Au dessus de leurs têtes flottaient l’aigle, le lion et le loup tandis que toiles, perches, lances, coffres s’entassaient sur le pont, sautant et sursautant au rythme des bosses et des creux. Un équipement que le Gallois s’était procuré on ne sait trop où, puisque son bon maître n’avait pas pour habitude de transbahuter ce matériel à travers la moitié du Royaume de France pour le plaisir, que c’était au milieu du Lyonnais-Dauphiné qu’il avait appris la tenue de ces joutes et que, comme il se rendait de toute façon en Languedoc, il avait décidé d’y prendre part. Les deux hommes avaient longuement discuté en chemin, leur dernière rencontre remontant à Poitiers, le Chevalier s’en étant allé vers l’est, le Gallois au sud.

Et cette petite blonde, dont vous vous acoquinez ? J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une Grandeur… Allez savoir pourquoi, son visage me dit vaguement quelque chose… J’vous le dis comme ça, elle devrait manger un peu plus. Votre brune là, y’a de ça un moment, elle savait ce que c’était des formes, elle !

Angelotti aurait dû s’en douter. Si son ancien homme de main ne s’était montré que ce jour-là, dans le champ, il trainait néanmoins dans les parages depuis un moment. Voilà qui n’était guère surprenant, juste… agaçant.

Tenez votre langue, Geraint, si vous ne vous voulez pas que je vous la coupe. Et dites à vos gars d’en faire de même, nous arrivons.

Devant eux s’ouvrait un vaste champ où s’élevaient çà et là des tentes bariolées, surplombées de bannières et d’oriflammes. Loin d’être victime de l’anarchie, il semblait que l’établissement des divers campements n’était pas soumis à quelque règle que ce soit et, après que des ordres furent donnés, le charriot s’éloigna des forges, de la lice et de la taverne tandis que le chevalier et son acolyte rejoignaient l’entrée du camp et l’attroupement déjà présent.

Recevez les salutations d’Angelotti di Cerruti, Chevalier impérial de Stolberg, et de votre serviteur, Geraint ab Morgan…

Angelotti l’interrompit d’une claque derrière la tête et continua. … et veuillez pardonner ce butor d’Anglois – aïe ! – dont les manières laissent à désirez. Mettant pied à terre, il gratifia la jeune demoiselle qui semblait servir de point de ralliement aux nouveaux arrivants d’une courbette conventionnelle, qu’il destinait à toute personne dont il ignorait le rang.
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Gamalinas
Une fois n'est pas coutume, le voyage se passa en bateau. Presque une barcasse comparé aux navires de jadis, de la jeunesse perdue dans les flots entre glace et chaleur ; mais l'instant n'était pas aux réminiscence du passé. A Belley, une bande habillée d'azur et d'or avait embarquée pour descendre le Rhône. Une quinzaine de personnes deux charrettes et six chevaux. Force écus avaient été déposés à l'armateur pour accueillir cette troupe.

La destination du voyage était Uzés, ville portuaire de Languedoc, pour rejoindre le tournois organisé dans ce joli Comté. En bon savoyard et assez proche voisin, Gamalinas était souvent passé en Languedoc. Sa dernière visite remonté à la première fin de la guerre de Toulouse, contre Logann. En repartant le convoi de savoyard avait longé tout le littoral Languedocien pour rejoindre Arles.

Le soleil n'avait pas changé depuis cette époque, quand la troupe débarqua à Uzès. En Savoie on peut parfois trouver des changements de temps assez rapprochés. Des fois il fait chaud et le lendemain moins et il pleut. Autour des alpes du sud, on dirait que la donne est moins chaotique. A présent il fallait reprendre la route vers Villefort puis Mende afin de rejoindre le Tournel. Voyage assez laborieux mais qui se passa sans la moindre embuche.

Dans l'effervescence d'un lieu où se déroulait un tournois, la troupe de Saint Gervais cherchait l'endroit du campement. Une piste semblait avoir était bien piétinée par les sabots équestre, ce qui fut le fil d'Ariane du groupement. Et dans chaque labyrinthe on y trouve des minotaures et/ou des jeunes femmes. Pour le coup, ce ne fut pas un montre bovin qui fut au bout du chemin.


-Célénya, comment allez vous ?
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Jason_maccord
[Arrivée au Campement]

Ils etaient cinq. MacCord avait prevu de venir avec Rigsson et Erik, puis c'etait dit que prendre Roland avec etait une bonne idée et ce dernier avait pris Petit Roland , son fils, avec lui. Le temps de faire le trajet depuis la Normandie et d'entendre les exclamations de Petit Roland durant tout le voyage _Oh, un chemin. Oh, un pont. Oh, ils parlent etrange par ici._ avait quand même un peu fatigué MacCord. Heureusement la clairière du campement semblait agreable. MacCord mit pied à terre, se renseigna où s'installer et donna les directives.

Rigsson et Roland, à la tente.
Erick aux chevaux.
Petit Roland, tu prends un seau et va chercher de l'eau.


Pendant que ses hommes vaquaient, MacCord verifia une fois de plus que tout son attirail etait bien là et en etat.

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Le_g.
Il avait invité l'androgyne du Clan et depuis qu'il avait changé de vie, qu'il était devenu honnête, portait avec une fierté non feinte, le nom de son Clan, celui des Cameron. Avec un sourire, il guide le cheval, l'aide sur la route escarpée. Aller au Tournel, cela se mérite. La forme encapuchonnée est juchée sur un cheval, qu'il mène à la bride, évitant les voitures des nobles, dans ces lacets de voies charretières, étroites, sinueuses. De temps à autre, il s'arrête pour observer les alentours.

Blake, la montagne est comme dorée, verte chatoyante et dorée sous la lumière du soleil. On entend déjà les bruits, nous ne sommes plus très loin du lieu des joutes.

Un sourire aux lèvres, il reprend la route. Sans doute que certains seront surpris de ne pas voir sa femme présente, et de le voir en compagnie d'une autre personne, mais il s'en moque un peu. Il a enfin le droit de porter son nom, le sien, celui de son clan. Des mois qu'il l'espérait, jusqu'à enfin, qu'il ose lui en parler. L'aversion de Blake pour les brigands est notoire, et il ne voulait pas salir le nom des Cameron tant qu'il n'avait pas changé de vie. Sande l'avait aidé, mais ce jour-là, il pouvait le porter, avec honneur.

Arrivé près d'un endroit assez dégagé, il observe, guidant toujours le cheval de Blake, et va se présenter à Melisende.


Bonjour, Damoiselle Melisende. Où puis-je monter la tente des Cameron ?

Autrement dit : Au secours, c'est par où pour les gueux, histoire que je fasse pas encore une bourde ? Le Gaucher tient toujours la bride du cheval sur lequel est juchée la forme encapuchonnée. Il esquisse un sourire, ne sachant pas du tout à quoi s'attendre, mais les sacoches sont bien pleines, et il rêve de pouvoir ôter ses bottes, dès qu'il aura monté la tente, et bouchonné le cheval.

Vous avez besoin de quelque chose d'autre, Blake ?

Mouais, à part un peu de repos, contre lequel il serait pas non plus, il voit pas trop bien. Un peu d'eau fraîche peut-être, mais venir jusqu'ici, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il faut le mériter ! L’ascension, les descensions, même si ça existe pas, c'est pareil, puis les rascensions, en gros, ça donne le tournis de monter, descendre, contourner ici un col, là une petite vallée, qui en fait n'en est pas une, c'est juste pour faire croire, avant que la route ne remonte de nouveau ! Pfiou, mais quelle vue ! Arrivés enfin, ils vont pouvoir se détendre, et profiter pour profiter.

Heu, sinon, j'ai une question, votre père, Sa Seigneurie, avait suggéré une jonglerie de feu. Je suis à sa disposition pour la faire quand et où il le souhaitera.

Il s'incline, et patiente qu'elle lui dise où se rendre avec le cheval qu'il mène et le chef du Clan Cameron.
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Albine.
Contre toute attente, le voyage pour venir en Languedoc s'était déroulé sans encombres, chose fort étonnante pour la famille. Albine en avait profité pour faire davantage de cheval que de coche forçant sa jambe endolorie à se remettre. Elle avait un fort caractère et ce n'était pas une jambe qui allait l'empêcher de vivre...

Quoique en descendant de son percheron, elle décide d'attendre gentiment que le campement soit monté, assise sur une souche jambe tendue.

Les tentes commençaient à se monter, tout le monde s'agitait. Qu'il est doux de regarder tout le monde s'affairer tandis que l'on se repose... Certes pas trop longtemps tout de même.


Tu as besoin de moi père ?
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Heimdal
Heimdal était partit du Duché d'Alençon. Il venait de finir un mandat Ducal et plusieurs
événements ont suivi et il avait besoin de se changer les idées. Ces joutes sont arrivées
au bon moment. Le décès de son frère l'avait un peu affecté. Heureusement son épouse
avait été d'un excellent réconfort. Les chemins pour aller au Languedoc passaient par les
seigneuries qu'il possédait en commun avec son épouse. C'était donc également une
raison pour s'y arrêter avec une halte prolongée à Belleville-sur-vie et à Augnax.
Les voilà en vue maintenant du campement des joutes, les gradins avaient été posés.
Heimdal se renseigna de l'emplacement de son campement. Le vicomte voulait d'abord
poser les tentes et ses armes avant d'aller dire bonjour aux concurrents et également au
Seigneur qui organisait ses festivités.

Les locaux lui avait indiqué l'emplacement et cela lui permis de donner les ordres pour
monter. Son épouse était à ses cotés pour le soutenir et il en avait grandement besoin.


Es-tu prêt à faire un tour des lieux?

Le Vicomte pourrait peut-être ainsi savoir contre qui il devait jouter en premier et
Également s'il trouverait quelqu'un qu'il connaissait.

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