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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Charlemagne_vf


[Arrivage d'Aigles et déballage.]

Charlemagne de Castelmaure était déjà venu au Tournel. Il y avait séjourné, accompagnant là la Sublimissime Ingeburge von Ahlefeldt. Mais lors, ce n'était pas tant à l'Altesse Royale qu'à l'Impériale que le Vicomte Actarius avait ouvert ses portes.
Outre une chevauchée qui n'avait rien de fantastique, l'Infant ne gardait pas un souvenir impérissable de ces monts plus ou moins escarpés et de cette citadelle qui avait pourtant été un coin de fraîcheur sous l'intenable chaleur du Sud.
Pour un enfant de Lorraine, le Languedoc avait plus des airs d'Afrique que de France. Il y voyait un désert de rocailles, parsemé çà et là d'oasis. Mais partout, le Soleil tentait de le faire plier. Un Soleil pour en défier un autre. C'était le combat mental de l'Aiglon, né de l'Orgueil et de la Grandeur.
Certes, il avait tenu à honorer le Maître des lieux, ainsi que la Froide, mais s'il était accompagné d'une volée d'Aigles, des Von Frayner, qu'ils soient ou non hérétiques, c'était parce que le Duc du Nivernais n'entendait pas jouter pour la première fois sans faste.
Ainsi, le cortège était composés de maintes charrettes, de maints carrosses, de maintes armures et de maints jouteurs. Leur point commun était d'avoir du plaquer, quelque part sur leurs armes, l'Aigle bicéphale à la cotice de gueule de la Maison Von Frayner.
La suite rapprochée du Souverain de Bolchen était composée de quatre gardes Nivernais d'une importance moindre. Mais il y avait aussi, et surtout, Jehan Fervac, l'Ombre sanguinaire : une brute orpheline dévouée corps et âmes à SON Prince ; Anthoyne de la Louveterie : un Garde Royal déchu qui voulait racheter la mort de Béatrice en évitant celle de son fils ; Orlane de Sars : une jeune écuyère toute aussi débutante en la matière que le Fils de France, mais qui avait pu survivre à une lance en pleine poitrine ; Audric de Targaryen : les yeux du Prince en Empire, son vassal en devenir, une fouine dévouée qui avait eu la paresse de s'inscrire pour jouter, mais pas celle de squatter.

Le Prince était monté à cheval, malgré les contestations de son Ombre au départ de Bourgogne. Il entendait arrivé fier et droit.
Lorsqu'il mit pied à terre, ses bottes effleurèrent l'herbe verte d'une clairière. En levant les yeux, l'on voyait se dresser le Castel du Tournel. Cela ne valait pas Bolchen, mais cela en imposait plus que le Palais Ducal de Nevers, engoncé dans une ville trop vaste.
Avisant sa mesnie, Charlemagne indiqua de son oeil guiséen les armures, tentes, meubles, coffres et armes qui dépassaient des charrettes.


Sortez-moi un tabouret. Et que l'on dresse nos couleurs.
Orlane, mène les chevaux à la pâture. Ensuite, tu iras faire aiguiser nos armes.
Et je veux une tente au dessus de ma tête dans vingt minutes.


Et comme chacun le sait, ce que l'Infant de France veut, l'Infant de France l'a.

Oh. Et que l'on avertisse le Vicomte de notre arrivée.
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Fabien74
[Campement des jouteurs]

L'accueil ne se fît pas attendre plus longtemps puisque l'on ne dépêcha pas moins que la fille du seigneur des lieux pour accueillir les jouteurs. Cette marque d'humilité de la part de leur hôte montrait le grand intérêt que ce dernier portait au bien être des participants aux joutes, tout inconnus qu'ils puissent être. Le vicomte d'Hérisson, qui n'aurait envoyé qu'un vague domestique, considéra avec un profond respect cette attention voulue par le sieur Actarius. Ainsi, il répondît à la damoiselle, toujours à la gauche de sa monture.

Damoiselle, soyez remerciée pour votre affabilité.
Fabien de la Fléchère Marigny, jouteur auvergnat.


Un geste ample de la main en direction du cortège dévoila la suite du discours du Clermontois.

Je suis venu ici avec mon épouse, notre fille et quelques-uns de mes gens.

Un sourire en coin et, considérant la clairière:

Nous nous installerons ici, j'ordonne de ce pas le montage des tentes.
Puissiez-vous mener avec courage la tâche qui semble être la votre ce jour.


Le visage du vicomte se barra d'un franc sourire, il savait pertinemment ce que pouvait penser une adolescente de ce qu'un père considérait comme un devoir.

[Quelques minutes plus tard, même endroit]

Le montage des tentes avait commencé depuis quelques instants et déjà, en sus du brouhaha provoqué, le campement se noircissait petit à petit de jouteurs venus de toutes les provinces du royaume. Peut-être la famille aurait-elle l'occasion de rencontrer un visage connu lors des festivités.
Albine, lasse d'un aussi long voyage, reposait sa jambe sur une souche agonisant paisiblement au beau milieu de la clairière. Son père lui répondît:


Tout se passe au mieux, ma chère Albine, il faut que tu profite que l'endroit soit encore calme pour te délester de la fatigue du chemin, nous pourrons ensuite nous rendre à la messe de la saint-Privat, j'ai entendu qu'une bénédiction serait donnée.

Il sourît.
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Terwagne_mericourt
[19 août 1460, aire de campement :]

C'est une Vicomtesse dont beaucoup avaient du oublier le nom, vu les nombreux mois s'étant écoulés depuis son "retrait de la justice", mais surtout une Vicomtesse amaigrie et solitaire, qui fit son apparition à l'entrée du campement.

Oh bien sûr elle n'était pas seule au sens propre du terme, puisque un écuyer déniché sur le tard - et surtout au hasard - l'accompagnait. Mais il n'en reste pas moins vrai qu'elle n'était pas en compagnie d'autres jouteurs, du moins pas encore.

Les autres Champenois étaient sans doute déjà arrivés, ou ne tarderaient pas à l'être, mais elle n'avait pas fait la route avec eux. Elle était venue seule, depuis Tonnerre, le coeur battant la chamade à l'idée d'enfin revoir celui qui l'avait conviée à participer à leurs côtés, celui qui depuis des semaines ne quittait jamais tout à fait ses pensées... Le Duc Kelso. Dans quelques heures, ou mieux quelques minutes, elle pourrait enfin croiser à nouveau son regard, entendre sa voix, caresser des yeux la courbe de son menton, sentir sa présence physique, même si c'était au milieu de la foule, même si c'était dans des conditions bien différentes de ce qu'ils avaient connu lors de leur voyage à deux, lors de leurs tête-à-têtes avec le ciel étoilé pour seul témoin. Elle allait le revoir, et c'était tout ce qui comptait réellement.

Oh bien sur elle avait aussi envie de participer aux joutes, sans quoi elle ne serait pas venue et se serait arrangée pour le retrouver en Orléans. Mais pour l'heure ses pensées n'étaient tournées que vers lui.

Et puis, elle était également heureuse à l'idée de rencontrer Montjoie... Elle avait adoré échanger avec elle du temps où elle était Chancelier, elle avait apprécié son esprit, sa franchise, et tant d'autres choses encore, qui faisaient que leurs discussions, trop rares, avaient toujours été fort constructives.

Envoyant son écuyer se renseigner sur l'emplacement où il convenait qu'elle s'installe, elle trompa son impatience en parcourant des yeux les différentes tentes déjà montées. A première vue, elle ne connaissait personne parmi ceux et celles déjà installés...

L'écuyer ne tarda pas à revenir et à lui annoncer que les emplacements étaient "libres de choix", et elle décida alors de s'installer non loin de la forge. Elle avait toujours aimé l'odeur et le bruit qui émanaient des forges.

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Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.(Gainsbourg)
Audric


[À la suite d'un Prince]

Qui avait dit un jour que le Sable et Or ne se mariait pas à la perfection ? Quelques couleurs faisaient elles vraiment une si notable différence que tous les regards déjà se tournaient vers le Prince et sa suite ? Son Altesse n'avait en effet pas trop à parler pour se faire remarquer, point trop non plus pour se faire obéir de ses suivants qui, à pied, gesticulaient dans tout les sens pour effectuer les quatre volontés du fils de Guise. Sous un second étendard Von Frayner - Audric se devait de porter les couleurs de son futur Suzerain- le Targaryen restait impassible, comme prit d'une rigidité et d'un regard fixé sur la foule, comme pour tenter d'y voir un visage connu. Du haut de sa monture il domine la majeur partie des gens présents, mais entre l'amalgame de charrettes, de carrosses et de chaises à porteur, le Baron de Kehlen faisait pâle figure, un Impérial dans un monde francoys, un éternel absent des joutes.

L'air était chaud, et il avait bien fait, le Targaryen, de ne point enfiler une armure trop lourde à porter, privilégiant une tenue des plus simples, mais élégantes, un sophistiqué mélange de pourpre et de sables, comme il aimait à se voir habillé, un regard de plus vers Son Altesse qui d'un doigt commande et celui que l'on peut nommer "Les yeux Impériales du Fils de France" s'approche pour se placer à quelques foulées de celui qui allait dans un instant prêter une oreille attentive, alors qu'au loin, un visage des plus célèbres faisaient son apparition. Il murmura quelques phrases, puis se détourna de sa mission pour aller seconder plus loin quelques servants qui peinaient à écouter les instructions.

Peu de temps plus tard, il remonta le cortège et voyant le Prince à pied, ne voulant concéder sur lui une quelconque hauteur qu'il comprendrait comme insultante, il descendit à son tour et laissa les brides à un valet, les étendards à ses hommes de Kehlen, Baronnie des montagnes où l'air est frais, revigorante, pas pesante et chaude comme ici. Les yeux font un rapide tour des environs et rien de notable n'est à cité, il se rapproche du Prince et lui souffle:


Il y a même présent ici, l'ancien Grand Maître de la Garde Impériale, le Sieur que vous pouvez voir là bas, celui avec la barbe.

Montrant le Chevalier de Stolberg du doigt sans que le Prince ne prête une réelle attention.
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Rv007

A peine arrivé au Tournel et guidé par les indications sur l'emplacement où s'installer, l'Emerask fit monter sa tente de commandement, toujours fidèle a ses déplacements depuis des années.
Décidant de s'installer non loin des autres Auvergnats qu'il avait aperçu, il monta son étendard tandis que Girflet s'occupait du campement en lui même.

Un petit coup d'oeil a droite, apercevant un Vicomte bien connu, le saluant d'un signe de tête quand celui-ci tourna la tête vers l'Emerask qui continuait a s'installer.
Le petit tour afin de saluer les participants connu attendra bien un peu.

Une fois la tente sur pieds, il inspecta le travail tandis que tout l'attirail qui serait nécessaire a ces joutes y était rangé...
En profitant pour vérifier son matériel, l'état de son armée et autre...

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Luaine
[Le chemin]

C'est par une chaleur étouffante que le couple avait fait le chemin. Durant tout le trajet, un soufflement se fit entendre dans le carrosse.

PUFFFFFfffffffffffffffff!!!!

Non ce n'était pas un ballon de soule qui se dégonflait mais la Vicomtesse.

Faut être fou pour se déplacer sous de telles températures jusqu'en Languedoc. Dis moi, cet Actarius n'est pas un dangereux criminel qui veut la mort de tous les nobles en les faisant venir des quatre coins du Royaume pour des joutes? Je vois déjà les gros titres "TREIZE MORTS SUR LE ROUTE QUI MENE EN LANGUEDOC".

Elle secoua son éventail à la façon des madrilènes.

Déjà que j'aime pas te voir jouter car j'ai peur pour toi, en plus il fait chaud....Je vais caner avec cette robe.

Elle secoua son petit éventail avec plus de célérité.

Je te promets qu'à la prochaine halte je reste en chemise et sans rien d'autre. Quoi???

Son mari venait de la regarder avec un sourire en coin.

...N'y pense même pas il fait trop chaud.

Elle sortit sa tête par la fenêtre du carrosse en jetant son instrument sur la banquette. Ses yeux se fermèrent et elle savoura le petit air qui lui caressait le visage.

[Arrivée]

Le chemin se fit tant bien que mal, avec une Vicomtesse fortement indisposée par la chaleur aoûtienne. Fort heureusement pour le Vicomte, des haltes dans leurs fiefs, avait amoindri le choc d'un tel voyage. Quand enfin le domaine fut en vue. C'était la délivrance. Dès que le coche leur fit part de leur arrivée, il en fallut de peu pour qu'elle se fasse pipi dessus de bonheur. Elle faillit même sauter du carrosse qui n'était pas encore à l'arrêt.
Le couple sortit du carrosse.

Une certaine fraicheur régnait dans le campement, où déjà les tentes aux couleurs des blasons s'étendaient. Une rivière ne devait pas être très loin.
Luaine sourit et regarda son époux.


Et bien nous ne sommes pas les premiers.

Elle regarda ces gens sans les connaitre en cherchant du regard un visage familier, mais en vain. Elle se tourna vers leurs gens et escuyer.

Installez la tente et les armes. Lavez les chevaux....Hop Hop!!!!! Etendez nos couleurs!!!

Le fanion de leur vicomté fut dressé en tout premier.



Luaine n'aimait pas voir son époux avec une joute à la main, même si elle adorait le jeu en lui même.

Un jour je te promets de te rendre la pareille. Tu seras sur les gradins et moi dans la lice avec une lance et tu comprendras mieux mon point de vue.

Pouvait elle arrêter le vent de souffler ou le soleil de briller? Il en était de même pour son époux et sa passion de la joute. Elle devait se faire une raison, mais elle râlait tout de même....Elle était une femme!!!!

Tandis que leurs domestiques et escuyer s'activaient, elle s'approcha de son mari et lui tint le bras.


J'espère qu'il y aura des têtes connus...Du moins que je connaisse, sinon le temps va paraitre loooooooong. Tu connais le jour le plus long?

Son mari l'invita à faire un petit tour. Elle sourit en signe d'acceptation et commença sa marche salvatrice sous une petite ombrelle.

Tu as déjà rencontré le maitre des lieux? Ce tueur en série qui veut tuer du noble? En tout cas il a un très beau domaine.

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bannière en réfection
Elianor_de_vergy
En provenance directe de Guyenne, c'est une joyeuse troupe qui se présenta à l'orée de la clairière du Tournel. Confortablement installées dans la vaste litière ducale, la quintefeuille et sa cousine avaient devisé tout le long du chemin, grignotant ça et là quelques sucreries ou échangeant quelques plaisanteries, à travers le léger voile qui protégeait ces damoiselles de l'ardeur du soleil, avec les deux Louvelle qui chevauchaient à leurs côtés. Car la duqueseta, à force de cajoleries, de requêtes plus ou moins insistantes, voire même grâce à quelques bouderies soigneusement planifiées, était parvenue à convaincre son jeune demi-frère non seulement de l'accompagner mais également de s'inscrire aux joutes. Et, s'agissant des premières joutes du jeune garçon, on l'avait placé sous la poigne autoritaire d'Archybald, promu pour l'occasion maître es joutes et tournoiements.
Et autour de ce quatuor de base s'agitait tout le petit monde de la mesnie: gardes, palefreniers, chambrières, page...

Parvenus aux abords du campement, le petit cortège s'immobilisa. La poupée écarta de la main le voile qui servait de portière et quitta son véhicule. Balayant du regard la clairière où commençaient à s'élever trefs et tentes, elle aperçut quelques armes connues. Notamment l'aigle bicéphale dont la vue assombrit un court instant son humeur. Il lui faudrait visiter l'Aiglon et, n'ayant guère de bonne nouvelle à lui apporter, l'entrevue ne serait peut-être pas des plus plaisantes. Bah, il serait toujours temps de s'en préoccuper plus tard!

Chassant cette perspective d'un petit mouvement d'épaule négligent, elle se tourna vers sa cousine et les deux Louvelle, un sourire malicieux aux lèvres.


L'on dirait bien que nos chemins se séparent ici messieurs: la tente et son inconfort attendent les rudes guerriers que vous êtes! Pour notre part, puisque nous sommes de frêles et fragiles créatures, nous irons nous installer douillettement en auberge !
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Kelak
Campement des jouteurs le 20 dans la journée

Accompagnés par son épouse ainsi que par un petit groupe d'ivr euh de garde, Kelak se mit en route en direction des terres de Tournel . C'était ses premières joutes et le directeur de la cellule animation du comté du Languedoc espérait bien avoir le soutien de ses membres.

le le le directeur du CLE ????


Kelak ????!!!! à une joute nobiliaire ???

Qui plus est organisé pas sa seigneurie Actarius d'Euphor !!!

En voilà une idée qu'elle était saugrenue !!!

Kelak le plus anti noble de tous les nobles, celui qui préférait mille fois être à cheval sur un bon tonneau plutôt que sur l'étiquette

quel était ce mystère ??

la noblesse avait elle eu raison de lui ?

la lecture du guide marabout Flash 917 "Je suis hautain... et alors ?" écrit par un certain J.D. d'E. l'avait il convaincu de changer de mode de vie ?? Allait il sombrer dans le pédanterie ?

oui plus aucun doute n'était permis

Toute son âme était envahie

Toute ???

non !!!!


Un petit coin de son esprit resistait encore et toujours à la tentation et la vie n’était pas rose pour les comtes, comtesses et hérauts du Languedoc.

bref en un mot venu du nord Kelalk était toujours un fouteudjin et quelques dents risquaient de grincer durant ces joutes.

Alors pourquoi était il là ?

La CLE de la réponse à cette mystérieuse présence se résumait en un mot

Lise_akap

Rahhh comment ca fait deux mots

Lise l'espliègle, la malicieuse, la divine la… hum enfin cette harpie avait conclu un odieux marché avec son époux le contraignant à s’inscrire au tournoi et tout au long du trajet un visage malicieux avait illuminé le visage de la blonde.

Les tournois kelak connaissait cela bien, course d’ânes, levé de coude, tirer une femme dans une brouette euh l’animation avait consisté à tirer la brouette hein pas la femme té y en a qui on l’esprit retords, j’vous jure

Toujours est-il que le jeune noble se retrouvait donc au milieu de tout ce beau monde qu'il ne fréquentait jamais hormis peut être lorsqu'il sortait de chez la Montalant à une époque pas si lointaine.

Des hommes à lui étaient déjà venu installer leur tente mais il ne savait pas encore où.



Ils arrivèrent enfin en vue de l'entrée du campement, Kelak échangea un nouveau regard avec son épouse, il ne savait pas très bien où elle serait durant les joutes.

Initialement prévue là ou personne n'aurai pu l'attendre une querelle de grands manitous avaient hélas changé les plans, dommage cela aurait été un si beau pied à cette branche de la noblesse auquel le couple haut en couleur n'appartiendrait jamais…

il lui murmura

Lise regarde n'est ce pas Mel là bas qui accueille les participants

excellente chose au moins un visage familier

allons prêt d'elle afin de savoir ou se trouve notre tente... ensuite... que dirais tu de nous refaire un remake du réveillon de Noël ?

à moins que hey mais ne serait-ce pas ton fillot là bas ?


les 2 akaps s'approchèrent de Louis et de Mel et entamèrent la conversation

bonjour louis heureux de rencontrer un ou deux visages familiers

bonjour Dona Melisende pas trop débordée avec toutes ces arrivées


quelle question idiote forcément qu'elle ne pouvait que l'être qui ne le serait pas ca arrivait de partout et des 4 coins du royaume



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Orlane

[Quand le Prince parle, faut obéir!]

L'écuyère était rester avec les palefreniers qui les accompagnaient dans la suite du Prince.
Une petite charrette avec ustensiles, tentes et tous ce qui est utile à monter un campement puis attaché à l'arrière le destrier dont le jeune jouteur utilisera lors des tournois.
Orlane, qui avait attaché sa touffe bouclé en queue de cheval, portait simplement chemise, braies et botte, tel une garçonne.
Heureusement qu'elle avait un peu de forme, sinon on l'aurait prit pour un garçon!
Du haut de son canasson, le voyage se passa tranquillement, il fut long mais tranquille. Le paysage était agréable, et même si la plupart et surtout le Prince s'en foutait royalement, Orlane restait émerveillé sur les panorama qui défilaient sous ses yeux.

Et puis ils arrivèrent dans les landes escarpé du Languedoc. En contrebas, le campement dédier aux jouteurs et leur suite, et tous aussi proche, la lice, le pâturage et les forges. Tous ce qui importait à la jeune écuyère.
Arrivé sur place, le prince mit pied à terre et commença à donner des ordres. Toujours aussi... hautain... et froid. Un jour elle arrivera à décongelé ce jeunot qui était à peine plus jeune qu'elle.
Mais pour le moment...


Orlane, mène les chevaux à la pâture. Ensuite, tu iras faire aiguiser nos armes.

Sans une once d'hésitation, la de Sars descendit de son étalon, alla prendre le canasson du Prince qu'elle ramena vers la charrette.
Ensuite, elle confia les armes à l'un des deux palefreniers alors que le second devait l'aider à amener les deux chevaux du Prince et le sien au pâturage. Les autres se débrouilleront, elle n'est pas à leur service non mais.
Mais avant, ils leurs retirèrent tous leurs bardas, étrier, selle... qu'ils rangèrent dans la charrette. Une fois les chevaux soulagé, ils les prirent par la bride pour les mener au pâturage, lieu où ils pourront se reposer du voyage.
Enfin, elle retourna au campement, fallait quand même aidée un peu à monter les tentes, surtout celle où elle dormira. En plus faudra ranger toutes les armures dedans alors fallait qu'elle soit monter avant la nuit.
Bon elle n'était pas très douer dans cette tâche, mais heureusement qu'il y avait les domestiques pour l'aider.
Ils mirent un bout de temps à la mettre sur pied, mais surtout à tous ranger à l'intérieur.
La jeune fille se demandait presque où elle pouvait mettre son lit de camp avec tous ça...


Pfff, souffla-t-elle, heureusement que ça dure pas une éternité... grommela-t-elle pour elle même, bien qu'elle soit quand même contente d'être là.
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Remi.de.gaudemar
Malgré la chaleur je m’étais zemmitouflé dans son grand mantel que la dame l’yris elle m’avait confectionné. L’usure et la soupe faisait que je ne marchais plus sur ses pans qui anciennement trainaient au sol. Ainsi je pourrai passer plus inaperçu et je me glissai dans le flot de voyageur qui faisait route vers le sud. Je ne tardais pas à trouver un bouvier qui trainait derrière lui une charrette de foin. Me mettant ainsi à sa suite je passerai aux yeux de certain pour son fils, aux yeux d’autre pour un traine savate cherchant l’ombre d’une charrette.

Je voyageais léger, malgré une bourse bien remplie et cachée sous mes épaisseurs de vêtement, j’avais bien pris soin de ne prendre que des petites pièces pour ne pas éveiller les soupçons. Que ferait un enfant seul sur les routes avec de la monnaie en or ? Non pas que le voyage m’effrayasse, mais plutôt que les rencontres sont parfois désagréables. Une dague à la ceinture offerte pour mes 5 ans. Mon plus grand regret était que je n’avais pas mon poney, maman me l’amènerait-elle ? Il m’avait été confisqué pour éviter que je ne prenne la poudre d’escampette et en oublie mes études … les études … pfff Je m’en sauvais bien souvent de ce pensionnat ! Je préférais apprendre avec mon papa et ma maman.

Bien que le soleil fût harassant le trajet se passa sans encombre pour sortir de la Bourgogne et j’en fus soulagé. En Lyonnais puis Dauphiné, je savais qu’il suffisait que je donne mon nom pour que l’on me porte secourt, je dormis d’ailleurs dans plusieurs étables d’amis de la famille. Non point que la douceur d’un lit ne soit pas bien, mais c’était pour garder le fumé du pécore. Papa il m’avait dit que l’on se retrouverait là-bas et que venir au domaine me ferait faire un détour inutile … snif je voulais manger des zoreilles d’âne de Margaux et voir Florestan.

Puis vint le triangle de la mort comme il l’appelle papa, entre montélimar/uzes et Arles, un vrai coup gorge, même si je ne sais pas ce que ça veut dire … Heureusement la circulation était plus dense, surement tous se rendaient aux festivités. Du coup malin comme un goupil je les suis tous … ils auraient pu se jeter dans la gueule du loup que bêtement je les aurai suivi quand même ! Mais finalement ça ressemblait assez à ça, enfin ça … je ne savais pas à quoi ça devait ressembler en fait. Mais ça montait des tentes à bâbord, des échafaudages à tribord et une personne au centre auprès de qui tout le monde venait se présenter.
Hop un coup sur le mantel ferait l’affaire. Du haut de mes trois pommes je m’approche et j’apostrophe Melisende_.


Coucou c’est moi, moi c’est Rémi, t’es qui toi ? Dis t’as vu mon papa ? On s’est pas déjà vu quelque part ? Dis tu sais …

La tornade était en marche ou plutôt le moulin à parole, quand je reconnu une jeune fille que je connaissais bien. Albine !

HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

ALBINE !! COUCOU C’EST MOI ! Rémi

Hop j’abandonne de ce pas la jeune femme pour courir vers ma copine en agitant ma petite main. Des lustres que je ne l’avais pas vu, au moins … 1000 ans, quoi que ça fait un peu beaucoup ça, bon de toute façon je ne sais même pas encore compter jusqu’à 1000 alors. Bref je cours.
En arrivant à sa hauteur je regarde à droite, à gauche.


Il est où canadadraille ?

Comment ça je suis un mufle et le chien il est plus important ? Même pas vrai d’abord !
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Ursula_
[Aux côtés de la quintefeuille]

La duchesse avait tenté de tenir sa cousine occupée en captant son attention grâce à un babillage ininterrompu, mais rien n'y faisait: La demoiselle continuait de s'agiter en répétant:

-C'est bien intéressant ce que tu dis, chère cousine, mais te rends-tu compte? Mes premières joutes!


Avec patience, Elianor hochait la tête puis déviait la conversation sur un autre sujet.

-Oui mais, crois-tu qu'il y aura des blessés? Je déteste le sang... Quels sont les buts des tournois? Y aura-t-il beaucoup de spectateurs?


Pour tenter de la faire taire, une des servantes cheminant avec le duo de blondes tendit un échaudé à Ursula, la savant fort gourmande. Celle-ci s'en saisit, croqua dedans puis continua de parler la bouche pleine à une vitesse étonnante. Elle demanda à sa maîtresse si elle s'inquiétait pour son jeune frère, si messer Archybald saurait s'y prendre pour l'assister.

Et puis...

La litière s'immobilisa et Ursula se tut. La petite troupe était arrivée à destination. Suivant la poupée comme son ombre, la jeune fille descendit à sa suite et la talonna jusqu'à l'auberge. Elle s'émerveillait devant absolument tout: les oriflammes inconnus, les chevaux puissants, les hommes en armes... Tout cela était absolument nouveau pour elle. Le tableau était pour le moins comique: la duchesse qui marchait d'un pas régulier, le nez en l'air suivie de près par une autre jeune fille surexcitée qui pointait l'index à gauche et à droite.

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Enzo
    - À Montpellier, quelques temps avant.


C’était l’heure. Il était temps. Définitivement. Il ne pouvait pas retarder l’évidence plus longtemps, le jeune homme devait faire emballer ce qu’ils auraient besoin, s’assurer que les jeunes garçons aient le nécessaire pour bien paraître. Qu’ils avaient prit un bain, et qu’on leurs avaient arrangés la chevelure. C’était primordial. Un soupire se glissa entre les lèvres du jeune homme alors qu’il cherchait des yeux le jeune rouquin. Où pouvait-il bien être ? Pas dans son champs de vision tout du moins. Enzo secoua la tête, avant de glisser une main dans ses cheveux pour venir les relever et les nouer en catogan. Les sinoples cherchèrent encore le rouquin avant de s’intéresser à tout autre chose. Si la plupart des affaires allaient être trimbalé dans une charrette, tous – sauf les gamins qui ne savaient pas bien monter – allaient devoir voyager avec leur monture. Ce même si ça ne lui plaisait pas que Gabrielle soit vu à monter un cheval comme un homme. Mais peu importe. Tandis qu’Audoin s’assurait qu’ils n’allaient rien oublier, le jeune Seigneur se dirigea vers leurs petites écuries de leurs nouvel Oustau. Une rencontre qui devait se faire qu’à cet endroit.

- « Bon, elle est où cette monture ! »
- « Le seul cheval aussi haut que vous... Voire un peu plus peut-être »
- « Mais angloys. Montrez donc. »
- « Angloys certes, mais c'est un mâle, ça devrait vous plaire. Il a presque le même caractère que vous... »
- « Ehm… »
- « … en plus docile. »
- « Nous verrons bien. »


Enzo suit donc son épouse découvrant alors une monture tout de même imposante, qui fait la même taille que lui, voir un peu plus. Les sinoples observent l’animal un instant, quelque peu surpris par la taille. Il laisse aller un soupire avant de s’avancer vers le cheval. Fallait bien le monter le bestiau…

- « Enzo, ce cheval est parfait, vous avez fier allure dessus. Et puis nous allons voir si mes cours ont été efficaces, il ne reçoit ses ordres qu'en angloys ! »
- « Quel co…Quoi ? »

Gabrielle lui fait un large sourire, donne un coup de talon dans les flancs de son propre cheval et part au petit trop, plantant là son mari. Peut-être regrettait-il en cet instant précis d'avoir plus souvent fréquenté la langue de sa femme que celle qu'elle devait lui enseigner. Enzo ouvrit la bouche, les mains sur les rênes et regarda Gabrielle puis la bête et de nouveau sa femme, incertain. En plus de le faire monter sur un cheval angloys, il ne comprenait pas le françoys ! Une hérésie. Le jeune Seigneur serra les dents. Gabrielle stoppa sa monture, se retourna et éclata de rire à la vue d'Enzo qui semblait ne savoir que faire avec l'animal. Un claquement de langue suivi d'un "come".

- « Vous voyez Enzo, c'est un mâle, je lui dit "come" et il vient, c'est aussi simple que ça. »
- « Vous… Rha ! Je déteste ce canasson… »
- « Ce cheval vous va divinement. On y va ? »
- « Moui… »


Le jeune homme donna un coup de talon dans les flancs du shire , tenant les rênes fermement, toujours incertain du comportement de la bête. Ils allèrent rejoindre le convoi, les gamins étant installés directement dans la charrette avec les affaires, Audoin sur son cheval. Isleen… Où elle devait être. Avait-elle reçu ce qu’il avait fait faire chez l’armurier d’ailleurs ? Peu importe. Ils devaient partir…

Le début de l’angoisse.


    - Près du Campement. – 19 août 1460.


Le trajet de Montpelier jusqu’aux terres d’Actarius s’était passé sans embûche, malgré la nervosité apparente du jeune Seigneur. Il y allait pour quelques raisons qui n’étaient pas très importantes d’énumérés, mais pour une seule, il avait failli oublier toute celle qui l’amenait aux Festivités ce jour. Un soupira quitta les lèvres du jeune Blackney déchu qui envoya ses sinoples sur sa femme un court instant. Un peu la raison de son angoisse, mais c’était bien une des rares choses dont il ne lui en voulait pas. Même si sur des coups de colères, parfois, il disait le contraire. Mais ça n’avait pas d’importance. Il savait que son père… pardon, son géniteur serait là, et ça angoissait notre jeune Seigneur, incertain de comment pourrait se passer la rencontre. Plusieurs mois déjà qu’il ne l’avait pas vu, et si les nouvelles avaient circulé – lentement – ça lui était venu aux oreilles son déshéritage. Ça se relayait l’information entre crieur public. Ça n’était pas la perte des titres en soit qui venait troubler le jeune homme, mais plutôt le fait qu’il n’avait plus de famille. Plus de nom. Plus rien. Tout du moins du côté familial. C’est donc l’angoisse au ventre, que jeune homme observait Gabrielle du coin de l’œil, incertain. Le campement se profilait devant eux et plusieurs arrivaient déjà, ce qui rassura le jeune homme du fait qu’il était au bon endroit. Il tira un peu sur les rênes pour ralentir le rythme de sa nouvelle monture, tandis que la nervosité le gagnait, et semblait gagné son cheval aussi. Il soupira, et s’arrêta quelques chevauchés avant l’arrivé au campement, faisant tourner sa monture pour être face à la charrette.

- « Ewen, vous restez dans la charrette. Kaëlig… »


Un signe. Un seul. Il faisait confiance à ce petit. Il porterait l’étendard de Falmignoul haut et fièrement dans les airs. Il le devait tout du moins. Il attendit donc que ce dernier flotte dans les airs avant de prendre la tête du convoi et se diriger définitivement vers le campement. Il n’y avait plus de retour possible. Il irait à ses joutes… Un dernier regard à Gabrielle avant se donner un coup de talon dans les flancs de l’animal et le mettre à un beau trot. C’est vrai qu’il était pas mal ce canasson… Arrivé aux campements, le jeune homme s’avança vers Melisende qu’il connaissait déjà, et fit un signe en guise de salut.

- « Bonjorn donaisèla Melisende ! Nous nous connaissons déjà, suis-je obligé de me présenter de nouveau ? Je viens en tant que jouteurs, et je suis accompagné de mon épouse, mon escorte, Audoin et Isleen, ainsi que deux jeunes hommes. Mes escuyers, Ewen et Kaëlig. Pouvons nous installé où nous voulons ? »

Question par politesse plus qu’autre chose. Pareil pour les présentations. Il tira un peu sur les rênes de sa monture, de plus en plus nerveux – on ne sait pas bien si c’est lui ou le cheval qui est le plus nerveux – et envoya ses sinoples vers les tentes qui se dressais. Au même moment il vit l’étendard de son suzerain voler dans le vent et se tourna vers Mélisende

- « Je vous pris de m’excuser. Mon suzerain est là. Je ne peux rester plus longtemps… »

Et Enzo de faire repartir son cheval, en premier en direction d’un endroit près de la clairière où il décida qu’ils allèrent être installé. Après tout, c’était lui le jouteur et eux ses accompagnateur ! – Mais pas trop loin de son suzerain quand même qu’il s’était placé -

- « Audoin ! Débrouillez-vous pour que les couleurs de Falmignoul soient resplendissantes. Ça n’est pas parce que c’est qu’une Seigneurie, que nous ne devons pas être fier ! Isleen ! Vous aidez les gamins à montez la tente ! Et vite ! Je veux que le tout soit monté à mon retour. Et je veux de l’eau ! Vous vous occuperez des armes après. Pas vous Isleen. Audoin, Ewen et Kaëlig. »

Il s’arrêta de parler un instant, de quoi reprendre un peu de souffle.

- « Gabrielle. Allons rendre une visite à nostre suzerain. »

Il fallait bien aller le saluer et ne pas faire offense à celui qui lui avait remis Falmignoul, et l’avait fait Grand Escuyer. Jetant un œil à Gabrielle, Enzo fit bouger sa monture et se dirigea vers le lieu que semblait avoir choisit Hadrien pour se camper.

- « Lo Bonjorn, mon suzerain. Avez-vous fait bon voyage ? Personne ne monte voste tente ?


Et se de tourner vers les membres de l’escortes avec un regard interrogatif et plus ou moins impétueux. Secouant la tête. Définitivement, il fallait toujours donner des ordres. Enzo soupira, bien malgré lui, regarda Hadrien quelques secondes, puis sa femme – la tienne pas celle Hadrien qui a l’air de ne pas être là – et se tourna de nouveau vers ceux qui accompagnaient le Prince. D’un geste las, mais impétueux, Enzo leurs ordonna de monter la tente. Une comme le méritait un prince, grande et aux couleurs de la principauté tout en sifflant entre ses dents un :

- « Fissa ! »

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JD blessé à l'épaule, répond comme il peut au RP pour le prochain mois à venir, le temps de la guérison.
Hersent
[Sur la route de... Memphis?? Non sur celle du Languedoc, vers le Tournel]

En Champagne, à Bourmont: agitation dans les écuries et les communs, la mesnie prend le départ pour rejoindre le Languedoc où elle participera au fameux Tournel.

Ultimes vérifications du matériel: immense tente, le Duduc souhaitant rassembler ses troupes sous la même toile, paravents en pagaille... faut pas croire qu'il pourra se rincer l'oeil comme ça, malles chargées d'armures rutilantes et de lances non moins affûtées, vivres bien entendu et boissons.

Puis c'est la longue file de charrettes sur la route, devancée par les cavaliers bien décidés à briller lors de ces joutes.
Hersent n'avait pas oublier son carnet de note: elle comptait bien continuer son projet de recensement des meilleurs sables de lice du Royaume. Entre elle, Suzette et Coxynel, les sables n'avaient plus de secret côté saveur.
Les écuyers suivaient, houspillant la caravane champenoise, le Duduc ne pipait mot, se réservant sans doute pour l'arrivée, dans quelques longs jours, au campement des jouteurs.

Les membres de l'escouade de choc champenoise devisaient joyeusement, se lançant des blagues et surtout lançant d'impensables paris sur leur futur parcours qui ne pourra qu'être héroïque.

Les étapes furent à chaque fois bienvenues: une nuit à l'auberge par ci, une autre à la belle étoile par là, les chaleurs du sud étant difficiles à supporter pour des champipi en goguette.


[Arrivée enfin sur les lieux]

Le plan d'accès étant bien fait, personne ne s'était égaré, faut dire que les Bourmont sont très doués en orientation ce qui les embarquent parfois un peu loin. Heureusement, Coxynel ramenait tout ce petit monde sur le bon chemin.
Des gardes à l'entrée donc "montrage" de pattes blanches, brunies par les journées de voyage sous un soleil de plomb
.

Bonjour, Hersent d'Ar Sparfel, dame de Maizières et Vignory, accompagnée de leurs Grasces de Rosnay, de dames Klouska de Champigneulle, de Suzette de Pars-lès-Chavanges, de Coxynel dame d'Ussy-sur Marne et de notre suite qui ne devrait pas tarder à arriver avec tout notre chargement.
Nous devions rejoindre une amie du duc de Rosnay, la vicomtesse Terwagne_mericourt, est-elle déjà arrivée??


Quelques temps plus tard, on vint leur annoncer qu'ils pouvaient s'installer selon leur envie.

[Installation du campement Bourmont-Rosnay-Airain]

Diantre, c'est qu'il y avait déjà un monde fou installé, les bonnes places n'étaient guère légion, surtout celles à l'ombre près de la rivière.
Hersent en aperçut une pas mal du tout et s'empressa d'aller y camper juchée sur son frison en attendant les autres.
De l'ombre, une rivière... de belles séances de nage en perspective entre deux duels. Et puis par cette chaleur, barboter dans la fraîcheur d'une eau limpide était un agrément à ne pas négliger.

Les charrettes ne tarderaient pas à arriver, Hersent descendit de sa monture pour la laisser paître tranquillement alla puiser dans un seau qu'elle transportait toujours avec elle, de l'eau pour abreuver sa monture avant de la panser; et fit signe aux autres de venir la rejoindre. En attendant leur toile commune, ils s'allongeraient sur leur couchage de campagne comme lorsqu'ils campaient près de Péronne
.

J'ai trouvé un très bel emplacement, ombragé et frais grâce à la proximité de la rivière. Maintenant, reste à savoir si la vicomtesse est arrivée ou pas, et si elle est présente dans quel endroit elle a monté son campement.

Petits regards à droite et à gauche pour tenter de repérer des visages connus, croisés lors des diverses joutes auxquelles elle avait participées... pas de Champenois à l'horizon...et pas de vicomtesse. Où se cachait-elle?
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Klouska
Un voyage, encore un. Il est vrai que ces derniers temps elle avait du mal a tenir en place.. a croire que tout la poussait à se trouver loin de Champagne.
Enfin, cette fois ce n'etait point pour commercer ou pour escorter mais bien pour des festivitées des plus réjouissantes. Qui plus est, toute la smalla était groupée, faisant route ensemble, ce qui etait plutot rare.


[Campement Bourmont - Rosnay - Airain]

Elle n'eut même pas à se présenter puisqu'Hersent le fit pour tout le monde.. voila qui leur ferai gagner du temps.
Temps qu'ils mettraient à profit pour se délasser et se reposer du voyage avant le debut des joutes.

Elle fut impressionnée par le monde deja present ; surtout parce qu'elle ne connaissait aucun de ces visages.
Devant la carrure de certains hommes, elle se prit a penser qu'elle ne resterai pas longtemps en selle si elle devrait les affronter en lice.
Ménager son corps délicat avant qu'il ne soit meurtris, elle s'installa sur une simple couche diposée dans l'herbe,aux cotés de ses amis.
Le regard reveur, perdu dans le fil de l'eau qui glissait tranquillement sur la riviere.

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Sakurahime
Juchée sur sa monture, la Blanche laissait vagabonder son regard de droite à gauche, sans que pour autant celui-ci ne se fixa sur quoi ou qui que ce soit.

Non pas qu'elle recherchait quelqu'un, elle n'avait pas encore consulté la liste des participants, mais elle aimait embrasser la configuration des lieux, jusqu'au cas où, comme d'habitude....

La route n'avait guère été longue depuis son Auvergne presque natale, mais il fallait l'avouer, elle était fatiguée.
Elle n'avait pas réellement bien dormi ces derniers temps, se demandant ce que sa nouvelle monture lui réserverait au cours de ses joutes.
Elle n'avait pas vraiment eu le temps de s'entrainer avec elle depuis son acquisition et son comportement restait incertain, et déterminerait sans aucun doute ses résultats.

Mais bons comme mauvais, elle en repartirait avec une expérience précieuse, celle d'avoir estimé une des qualités essentielles de la bête que ses cuisses enserraient.
Un cheval qui ne pouvait être calme et ne répondait pas au doigt et à l'oeil dans la seconde de ses ordres silencieux pouvait simplement entrainer sa mort sur un champ de bataille, et elle n'était pas vraiment prête pour ça!

Avisant un coin qui lui plaisait, pas trop au milieu de la foule mais pas trop isolé non plus, elle posa pied à terre, donnant le signal du déchargement à ses gens qui s'activèrent aussitôt, sachant parfaitement ce qu'elle attendait d'eux.

L'étendard familial des De Valrochelles-Bergendael fut hissé et planté.



Comme stimulée par cette vue, elle quitta le campement à pieds, en quête du programme des festivités à venir, et peut-être de visages connus.

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