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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Guillaume_de_jeneffe
[Localisation : Non, non, rien n’a changé]

- Mais j’espère bien que vous perdrez. Baste, on ne laisse pas perdre son aîné chez les chevaliers. Sourire plein d’ironie aux lèvres, le Flamand poursuit : « Et je dis ça avec d’autant plus de certitude que je sais n’en avoir rien fait lorsque j’étais un tout jeune écuyer effrayé par notre forteresse. Quoi qu’il en soit, il va nous falloir redoubler de prouesse. Avez-vous le nombre de jouteurs ? Et si nous voulons nous distinguer ici autant qu’en guerre, j’escompte bien vous voir longtemps sur la lice…

Certes, la joute était une science très inexacte, pour le dire diplomatiquement, mais il était pour autant inconcevable de l’affirmer à haute voix. À tout le moins avant que les premières lances ne se rompent. Une fois que l’on avait chu, par contre… Les excuses n’étaient-elles pas faites pour s’en servir ? Un peu de mauvaise foi n’avait jamais fait de mal à personne. Un mauvais foie, par contre… et à plus forte raison quand la spécialité culinaire de votre région était la bière à la bière.

Bref, on s’égare. À mon avis, c’est l’approche d’une ponette. Enfin, je dis ça, je dis rien, hein…


« Quoique si vous continuez comme cela, vous allez plus briller encore que les dents blanches de Montjoye… »

Et c’est à ce moment-là, quelle surprise n’est-ce pas ? que sa… fille, il allait falloir s’y habituer, se pointa. Mais pour une fois, ce qu’il apprécierait certainement quand il se remémorerait la scène un peu plus tard, ce fut sans chute, cris ou insulte visuelle. Vraiment, la vieillesse, ça vous minait…

« Le bonjour ma… ma fille ».

Soyons fou, tout le monde n’était pas encore au courant. Quasi personne serait plus juste, d’ailleurs. Mais elle venait de lui tendre la perche et il ne serait pas dit qu’il la refuserait. Il n’avait pas refusé de servir trois souverains élus, alors que craindre d’une dame qu’en plus il ne risquait pas d’avoir envie de connaître Livredesvertusiquement ? Mais c’était Julios. Alors, la question ne se posait même pas. Les Licorneux étaient certainement les êtres vivants les plus au courant des secrets de son existence. Et, au XVe siècle, qui vous critiquerait d’avoir des enfants naturels ? Ceux qui s’enfermaient dans une morale passée ? Moui, hélas, il y en avait une bonne flopée, de réactionnaires… Bon, tant pis pour eux…

« Car oui, figure-toi qu’il y a bien longtemps, avant la Licorne, je… ben je suis devenu père… Ce que j’ai appris il y a… deux mois… Erwelyn, duchesse de Saint-Fargeau, je vous présente Julios, chevalier de la Licorne… et Languedocien »
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Aimbaud
[Tente du josselinière]

Le messager princier vint trouver le jeune marquis de Nemours à l'instant où il essayait la fermeture de son heaume. Aymon, l'écuyer, bouclait une lanière près du cou de son maître, tandis que ledit maître faisait coulisser la visière du casque en prétendant que cela manquait d'huile. La visière se trouva baissée quand on annonça que Charlemagne de Castelmaure souhaitait voir son cher vassal porter ses couleurs. Heureusement. Car Aimbaud de Josselinière changea de couleur, son sang effectuant une descente rapide jusque dans les bottes... Mais le heaume, lui, ne renvoya qu'une impression pleine de noblesse imperturbable.

Oui, Aimbaud avait pâli. Parce que d'une, porter les couleurs de son suzerain, c'était potentiellement traîner son nom dans la boue si on échouait en lice. Et parce que de deux, il était préférable de porter plutôt les couleurs d'une jeune pomme-pomme-jouvencelle, si on voulait éviter de passer pour un gros grec devant toute la noblesse de France. Le combo ultime de l'échec aurait été d'accepter, d'être battu, et de passer en conséquence pour un gros grec perdant de surcroit... Il ne pouvait prétexter qu'il était déjà champion de sa femme, puisque la marquise l'avait envoyé "s'amuser" tout seul, ayant prétendument d'autres obligations. Alors quelle excuse ?

Le casque d'Aimbaud jaugea sévèrement le messager.


Ma réponse attendra un instant. Restez et buvez le vin de mes serviteurs.

Fit-il en levant posément un index. Puis, encore tout masque-de-ferré, il quitta la tente au pas de course avec des sauts précipités entre les cordages des tentes. Il chercha en vain l'écu de Mariealice, ou d'Angelyque, ou d'une quelconque femme qui l'eu pris en pitié, et serait entré dans sa combine ! Il tourna la tête de droite et de gauche en progressant dans les allées. La grille du casque réduisait son champ de vision, si bien qu'il ne vit pas un piquet vicieux qui buta contre son pied.

Cocufoutre !

Tête et mains en avant, il chut contre une toile qui s'éventra sous la pointe de son heaume. Le choc passé, il releva son crâne de métal, à plat ventre dans les lambeaux et les coutures, et fixa, au milieu des gardes qui s'approchaient pour voir qui cambriolait, une dame à son écritoire.

De grâce ! Qui que vous soyez, puis-je porter vos couleurs !?
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Hersent
[Campement Bourmont & Cie : une senteur de mirabelle se précise]

L'étendard planté avait été une bonne idée et avait permis au lorrain de trouver la tente champenoise et orléanaise. C'est avec plaisir qu'elle accueillit Messire Ersinn et sa timide compagne :

Dauna Hersent ! Ma chère amie.. Quel plaisir de vous revoir enfin ! Est-ce ici que nous allons partager joutes et convivialité ensemble ? C'est bien..  Je me dois encore de vous remercier d'avoir accepté, c'est très aimable. Je vous le rendrais, si j'en ai un jour l'occasion. De toute façon, il faut bien que vous veniez en Lorraine un jour.. En attendant, vous vous contenterez du petit coin de Lorraine que je représenterais, ici, sans oublier que je n'ai certainement pas oublié d'emporter avec moi notre divin breuvage..

Bien le bonjour Messire Ersinn, bien le bonjour dame. Bienvenue chez les champorléanais, plus on est de fous plus on rit et j'espère que cela se vérifiera ce soir autour du feu avant de prendre quelque repos pour jouter vaillamment demain.

Elle se séchait encore les cheveux car sortant du bain improvisé avec sa comparse blonde. Elles avaient ourdi un complot qu'elles comptaient bien mettre à exécution avant la fin du tournoi.

Avec Dame Coxynel, nous nous sommes baignées dans le Lot, un vrai bonheur par cette chaleur inhabituelle pour des gens venus du nord-est du Royaume. Résultat, je ne suis pas tout à fait sèche encore et ma tenue laisse à désirer. Mais, vous ne m'en tiendrez pas rigueur, j'en suis certaine : on campe donc forcément moins garnis en commodités.

Secoue sa longue chevelure noire de jais et continue son verbiage dirait un certain Duduc mal léché :

Avez-vous fait bon voyage ? Souhaitez-vous un rafraîchissement quelconque ? J'ai du champagne au frais au fond de la rivière près de notre campement, les bouteilles sont sous haute surveillance, manquerait plus qu'on nous les vole !
Allez, mettez-vous à l'aise, ne soyez pas timides ! Mmmm vous avez apporté de la mirabelle ! Diantre, ça va nous réchauffer le cœur et corps tout ça !


Elle divisa ses cheveux en trois longues et épaisses mèches qu'elle tressa afin d'être libre de ses mouvements. Elle avait encore oublié de mettre ses chausses, tsss.

J'espère bien pouvoir me rendre en Lorraine prochainement, lorsque j'aurai l'occasion de m'échapper quelques jours de mon duché... petit sourire malicieux... imaginez, le CR qui franchit illégalement la frontière pour aller boire de la mirabelle dans une taverne lorraine en compagnie d'un ex connétable de l'empire !!! Diable... cela en ferait une sacrée histoire pour les veillées. Eclats de rire une fuite non à Varennes mais à Epinal pour déguster madeleine et mirabelle en échange de biscuits roses de Reims agrémentés de macarons et de vin de champagne... nous serions bons pour le cachot, non ? Plus sérieusement... dès que j'ai une permission je passerai me rappeler à votre bon souvenir.
Mais je bavarde, je bavarde et vous ne m'avez pas présenté la charmante jeune femme qui vous accompagne ! Ce n'est pas bien Messire Ersinn
fait mine de lui faire les gros yeux.

Elle leur montre des billots garnis de coussins en guise de siège et les invite à s'y installer.
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ellesya


~ Campement de la Louveterie Arduilet ~


Le puissant craquement de la toile épaisse fit bondir la jeune femme de son siège curule, lui arracha un cri de surprise suivi d'une bordée de jurons incompréhensibles. L'encrier, éjecté sans ménagement avec l'écritoire, termina sa chute dans les vestiges d'herbes piétinées non sans avoir généreusement éclaboussé tout ce qui se trouvait alentour, duchesse et lettres incluses.
La dextre d'Amboise, par réflexe, voulut se saisir de la poignée de sa lame mais ne rencontra que de l'air, la dite épée étant au râtelier. Quand, enfin, la situation lui apparut avec plus de clarté et les mots de l'intrus parvinrent à sa compréhension.

Ellesya resta là, une longue seconde, sidérée. Cette fois, ce n'était pas une nouvelle lubie d'Aaron. Son parrain optait plutôt pour la discrétion et la dissimulation quand il s'agissait de la mener en bâteau. Elle chassa son effarement et s'avança vers la masse de ferraille tout en congédiant ses gens d'armes.


Est-ce pour cela que vous m'en avez maculé?

Le ton oscillait entre la bougonnerie et l'amusement maintenant que la tension s'évacuait.
Une main tâchée d'encre fut tendue.


Bienvenue au logement provisoire d'Ellesya de la Louveterie, Duchesse d'Amboise et d'autres terres.

Quant à votre requête, je suis prête à y répondre par l'affirmative. Mais il vous faut savoir que je concoure et j'ignore si cela est donc acceptable. Cela dit, il est plus que probable que je me fasse rapidement sortir du tournoi...


Quant à l'identité de l'envahisseur, sa curiosité était encore entière mais le voile – ou la visière – serait bientôt levé. Elle préférait lui laisser l'occasion de se mettre en meilleure posture pour décliner sa titulature.
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Julios
[Chez les narvals terrestres encore et toujours]

Suite aux brillantes remarques sur sa non moins brillante plate, Julios fini par arrêter d'astiquer comme un forcené. Une armure si impeccable pourrait lui changer ses habitudes au point d'en perdre tout ses moyens sur la lice.

Il s'apprêtait à répondre lorsqu'un mot lui fit hausser le sourcil, "fille" ? Peut être avait-il finalement abusé de ce calva - une autre raison valable à invoquer en cas de défaite se dit-il en passant. Depuis qu'il avait fait ses premières armes à la Licorne, Guillaume était déjà là mais, depuis tout ce temps, jamais il n'avait entendu parler de cette fille.

Finalement, après quelques secondes d'égarement, il mobilisa toute sa science de la diplomatie (ainsi que sa connaissance de la conversation avec les nobliaux pour soldats accompli) durement apprise au cours de sa vie - à vrai dire, pas grand chose, mais bon - pour articuler une sorte de salutation tout en s'inclinant légèrement devant la nouvelle venue.


Eh bien... Hmm... Bienvenue en Lengàdoc Votre Grâce.
J'espère que vous vous plairez dans notre contrée pendant la durée de votre séjour parmi nous.


Et euh... Félicitation au père pour ce beau bébé qui nous arrive déjà si bien formée susurra t-il au Guillaume.
Goddefroy
[ Entrée du Domaine du Tournel - Comté du Languedoc ]

Le Clap Clap Clap habituel, son provoqué par les sabots de sa monture tapant sur les dalles du domaine fit office de clairon pour annoncer l'arrivée de Goddefroy, l'arrivée de Goddefroy cavalant sur une bête ayant le ventre poussiereux de s'être retrouvée par deux ou trois fois les côtes à terre, les oreilles basses et les pattes fatiguées... Une bête, un cheval du nom de Chanceuh peu, voir très peu, habitué aux longs voyages! Même si le Périgord Angoumois ne se trouve pas opposé au Languedoc sur une carte du royaume, il lui fallait plusieurs jours de galop pour arriver à son but! De plus Goddefroy ne faisait pas cavalier seul, une vieille bicoque et le matériel nécéssaire pour la monter se trouvaient accrochés aux flancs de la bête... Ainsi il pourrait monter son campement dans le lieu approprié à celà, et ne point dormir à même le sol, sous les tempêtes peu prévisibles que connaissent les Languedociens.

[ Campement d'un Silly - dans un coin aussi discret que sa personne. ]

BORDEEEEEL!
Goddefroy dans sa grande patience s'était attelé à la construction de son campement! N'ayant ni domestiques, ni gens de maison, n'étant plus noble pour le moment... Or, le problème est qu'il n'avait plus fait ça depuis la naissance d'Aristote voir plus longtemps encore! Et monteur de bicoque, ce n'est pas monteur de cheval ou d'autre chose... Ca ne s'invente pas!

P'tain mais comment que ça marche! Fichtre, quelqu'un n'a jamais pensé à écrire un parchemin pour indiquer les étapes de montage! On pourrait appeller ça notice ce serait sympathique et ça pourrait éviter les prises de tête!
Après un résultat peu concluant il décida de cesser de s'acharner, il se contentera de ceci! Ca lui permettra toujours de dormir au sec...
Après celà il décida pour se changer l'esprit et oublier un peu ces derniers jours de voyage de se diriger vers la joute pour assister aux premiers duels, après tout il n'était là que pour ça, assister aux duels! En espèrant secrétement être rejoint par la Comtesse de Bresteau sa charmante amie...

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Helsinki
Grâce à la célérité de chacun , le campement était maintenant monté. Cette période de lourde chaleur était peu propice aux efforts e t l'avaient vraiment fait suer. Il avait le maximum pour que chacun ne manque de rien.
Il fallait en effet , préserver les forces des "compétitueurs" si il voulait avoir la moindre chance d 'être déclaré vainqueur.
La faim le tenaillait et ne le lâchait plus.
Il appela la cuisinière pour lui dire de préparer le repas :


Il serait bon que vous fassiez rôtir les cuissots de chevreaux, et les cuisseaux de veau accompagnées des petits légumes variés que vous seule avez le secret d ela préparation et qui ravissent le palais des invités de vos maitres.


Il lança un regard sur le campement,puis continua à travailler pour que tout le monde soit le mieux installé possible. Il fallait que les hommes , mais aussi les bêtes soit bien installé et que personne manque de rien.

Pensant au repas qu'il allait manger en rentrant, il alla à la recherche de fourrage pour les chevaux . il ne fut pas longtemps à le dénicher. il remonta ( ou redescendit, on ne le saura jamais ) au campement, laissa le fourrage sur une mangeoire puis
se mit à brosser et soigner les chevaux , il brossa leur poil puis regarda leurs sabots afin d'être sur qu'aucun n''est pris malencontreusement une pierre.
ceci fait il s se rapprocha de tous.

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Helene.blackney
[Du côté de la famille Fléchère Marigny]

Alors qu'Albine m'annonçait que les chiots allaient mourir si je n'en prenais pas un, du monde arriva dans la tente familiale. Je n'y comprenais rien, il y avait du monde et des petits aboiements de chiots. Je pris dans mes bras le petit noire qui me faisait de l’œil, argg, il était tout doux et il sentait le lait. Je lui grattais le haute de la tête et je ronchonnais en mon fore intérieur "elle m'a eu". Je le regardais avec ses gros yeux et je lui dis d'un air ronchon:

-Sac à puces va

Je me retournais en souriant, Albine qui était plongée dans son flot de paroles. Je saluais ses parents:


-Bonjours vos grâces, je me porte bien, saviez vous que vostre fille refile sous le mantel des chiots? En effet, j'accompagne mi padre et mi parraing le vicomte de Gaudemar. Mi padre va encore tous les écraser j'en suis certaine!

Quelle impartialité de ma part, mi padre était le plus beau, le meilleur jouteur de ce Royaume...Foi de Blackney, il vaincrait.

-Depuis quand tu bois du calvados Albine? Je souhaite également un verre si tu te mets à picoler en journée.
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Isleen
[ Tente des Seigneurs de Falmignoul]

Elle grogne, elle râle, elle gigote mais rien n’y fait, elle reste coincée, mais pourquoi diable c’est-elle décidé à portée ça, pourquoi donc n’a-t-elle pas attendu ? Parce qu’elle s’ennuyait ? Qu’elle voulait savoir ce que ça donnait sur elle ? Stupide réaction féminine, elle aurait mieux fait de faire le tour du campement, ça aurait plus instructif ! Elle saute, se contorsionne, jure, rien ne bouge, elle reste immanquablement coincée, et puis soudain un rire cristallin s’élève, un rire qui sonne tel une délivrance.

Isleen ? Mais qu’est-ce que tu fabriques ? Attends, laisse-moi t’aider ! Tu sais que si Enzo te voit coincée comme ça, il se foutra de toi jusqu’à la fin de tes jours. Et il n’aura pas tord.

Pourquoi diable ceux qui vous trouvent dans des positions, des situations déplaisantes, mais hilarantes après coup s’évertuent à vous poser des questions stupides ? Et pourquoi diable avez vous envie d’être désagréable alors qu’il vous en sorte ? Hein pourquoi ? L’irlandaise répondrait bien à la question, si elle avait le temps d’y répondre, et d’y réfléchir, là elle émet juste un grognement et réprime l’envie de répondre du tac au tac : " Isleen ? Non le pape ! Mais qu’est-ce que tu fabriques ? Ca se voit pas, je joue à cache cache avec les enfants Attends, laisse-moi t’aider ! Non surtout pas voyons, nous avons parié pour savoir si je suis meilleur qu’Oudini, j’allais m’en sortir toute seule à coup de jurons. Un bon juron ça vous défait les mailles comme pas deux ! " elle se retient donc, émettant juste un grogement d'impuissance et de colère.

Vexée oui elle l’est, il n’y a pas plus fière que le minipouce, sinon une armée de ses semblables, mais elle fait bonne mine alors que Gab là décoince enfin, et puis son amie n’y est pour rien si elle s’y est prise comme un manche pour enfiler sa maudite brigandine.

Tu sais que si Enzo te voit coincée comme ça, il se foutra de toi jusqu’à la fin de tes jours. Et il n’aura pas tord.

Encore heureux que ce soit toi alors qui soit entrée….j’aurais pas supporter jusqu’à la fin d’mes jours !

Isleen regarde Gab, écoute les indications qu’elle lui donne. Les sangles on les desserre Ok. On enfile. Ok. On ressert les sangles. Ok . Simple comme bonjour. Note pour plus tard* : toujours penser aux sangles pour éviter le ridicule. Elle esquisse un sourire, elle est loin de se sentir ravissante, elle se sent plus lourde, c’est que mine de rien ca pèse son petit poids et elle n’a pas l’habitude et elle se demande quant même bien pourquoi elle se trouve pourvu d'une cotte de mailles, qu'a-t-il bien pu germer dans la tête du Grand pour lui en faire faire une? Ca c'est un vrai mystère pour l'irlandaise, dont elle aura surement la réponse bientôt.

Merci Gab, ma position commençait à être très inconfortable. J’aurais mieux fait de t’attendre pour l’essayer, quant à m’aller bien, j’ai l’impression de ne plus être aussi libre de mes mouvements qu’avant…

Une esquisse de sourire, un brin d’autodérision, la rouquine n’est plus totalement maître de ses mouvements depuis qu’elle se trouve au service du Grand, mais celui ci lui en laisse bien assez pour qu’elle ne se sente pas enfermée, qu’elle n’étouffe pas sous la contrainte, volontairement ou non de sa part, elle apprécie. Elle passe à autre chose, la vexation du moment est reléguée aux oubliettes, l’irlandaise est ainsi, elle ne s’attarde pas longtemps sur ce genre de sentiment, ils vous gâchent la vie.

Il y a de l’eau pour te rafrai’chir d’abord et je t’aiderais avec tes lacets ensuite. T’sais y a des avantages et des inconvénients dans tout…pour toi c’est la robe, moi....allez fait un brin d’toilette avant que je t'aide à mettre ton instrument d’torture.

La rouquine esquisse un léger sourire malicieux, l’instrument de torture tiens en une robe, en ses multiples lacets, jupons et fanfreluche en tout genre, un supplice à mettre, un supplice a enlever, et le minipouce de se diriger vers la malle de Gabrielle pour en sortir ladite robe, c'est beau mais fichtre à mettre c'est une vrai torture à ça oui !

*rendons à Parker Lewis ce qui est à Parker Lewis
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Alienor_vastel
[Entre Normandie et Languedoc]

Les voyages forment la jeunesse, paraît-il. Et les joutes, se déroulant en tout endroit du Royaume, permettent de voir du pays. De là à conclure que de telles festivités avaient forgé les seize années de la blondinette, il y avait un pas qu'Aliénor se serait bien gardée de faire. Parce que si les joutes lui donnaient l'occasion de revoir des personnes qu'elle ne croisait pas régulièrement, elles se soldaient aussi le plus souvent pour ce qui la concernait par une chute lamentable le nez dans le sable.

Quoique, cette fois-ci, ce sable-là avait un goût particulier pour l'adolescente. Le Languedoc, terre inondée de soleil qui exhale dans son air surchauffé des senteurs de pinède et de garrigue, de ciste et de thym, qui vibre du chant des cigales et des grillons. Mais surtout, le Languedoc, terre sur laquelle elle avait été exilée durant ces années séparant la mort de ses parents et son retour en Champagne, terre de colère et d'incompréhension face à l'abandon parental. Et enfin, le Languedoc, où elle revenait sereine après l'avoir quitté plus d'un an et demi plus tôt. Et ironie du destin pour la champenoise mi-languedocienne mi-normande qu'elle était, en provenance justement de Normandie où Aimelin et elle étaient en villégiature estivale.

Ils avaient laissé derrière eux la Manche et ses plages, et la perspective d'une soirée sur le sable avec la mer et les étoiles pour seuls témoins, pour prendre la route vers ce Sud dont elle n'avait pas oublié la lumière. De haltes en galops sur les chemins poussiéreux de France, peu à peu le paysage s'était transformé jusqu'à ce qu'apparaisse enfin devant eux la forteresse du Tournel sur son éperon rocheux.
Il ne restait plus qu'à achever le trajet pour enfin rejoindre la clairière où se dressaient les campements.



[Campement d'un ébouriffé et de deux blondes]

Et comme à l'accoutumée, consignes avaient été données pour que les chariots venant d'Etampes et de Lesmont parviennent au lieu des joutes de leur côté. Les deux cavaliers parcouraient le village de tentes, au milieu du brouhaha inhérent à ce genre de rassemblement, et Aliénor balayait de ses pervenches impatientes la marée de couleurs qui s'étendait devant ses yeux. Hâte de pouvoir enfin se poser et s'installer, hâte aussi de retrouver la co-vassale de son cher et tendre, son fiancé même si pour l'heure peu étaient informés de leur envie de voir ensemble à plus loin que le jour présent. Et un sourire vint alors s'afficher sur ses lèvres à cette pensée.

Le regard s'attarda un instant sur des oriflammes connus, de Champagne et d'ailleurs, sans doute auraient-ils l'occasion d'en croiser les propriétaires, du moins la blondinette l'espérait-elle.
Avant qu'elle ne désigne d'un geste du menton ceux qui marquaient leur campement déjà dressé. Avec un soupir de contentement à l'idée de mettre enfin pied à terre.

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Beren
[Litière de Courchaton, toujours.]



Un instant, alors que le serviteur le toise, il a une furieuse envie de le souffleter, et de lui rappeler la place qui est la sienne. Un instant, oui, et c’est pourtant un regard méprisant qui vient supplanter le cinglement de la paire de gants qu’il a extirpée de sa ceinture. Celui-là est vraiment d’une insolence inédite…

- A qui croyez-vous parler ? Je ne suis pas un de vos amis marauds avec qui vous battez les cartes, sombre idiot ! Quant à votre maître…

Ah bah tiens, quand on parle du loup, on en voit la queue, décidément. Beren ne pouvait répondre à un homme renvoyé sur le champ dans ses pénates par son maître, pas plus qu’il ne pouvait lire dans les pensées, fort heureusement pour Angelotti. C’est avec une extrême patience qu’il assista à l’impolitesse du Chevalier qui prétendit ne pas même le remarquer ; un comble lorsqu’on savait que Beren, par son attitude volontairement appuyée, avait contribué au rapprochement de l’homme d’armes de sa cousine adorée. Mais ça, le Fiole Sparté ne fut pas plus à même d’y réagir, l’homme tournant les talons aussi sec, sans lui laisser l’occasion de répondre. Pédant et méprisant. C’est comme cela qu’Angelotti apparaissait, et le Nez eut beau chercher, il ne put assimiler cela à une quelconque vertu chevaleresque ; au lieu de cela, l’homme se comportait en mufle, à la fois en dédaignant le meilleur ami et alter ego de sa douce, et en considérant cette dernière comme acquise.

Dépité, Beren secoua la tête, mortifié qu’il était. Fort heureusement, Claire était arrivée auprès de lui, et sa présence fut d’un réconfort certain, lorsqu’au grand dam du Parfumeur, Héloise avait été entraînée à la suite du «mufle chevalier ». C’est d’un sourire franc qu’il répondit à ses quelques phrases ; cette jeune femme était décidément charmante, Sergueï pouvait se flatter d’avoir un extrême bon goût, en matière de femmes. Et au regard du slave lorsqu’il lui en avait parlé, cette petite flamme qui avait brillé dans son regard aux mots « je suis amoureux, pour la première fois », le Fiole avait compris que cette relation-là avait revêtu un caractère particulier au cœur russe de son ami et confident.


- Claire, grâce au ciel, vous êtes là ! Je…tentais d’installer ces… choses… que sont les tentes, piquets, et autres atrocités, à l’instar de mes amis… campeurs.

Coup d’œil circulaire, et il aperçoit celui qu’il ne sait pas être Prince de France. D’un sourire amusé, il ajoute à Claire :

- Vu l’air pincé de celui-là, ce n’est pas dans le sol qu’a dû être fiché son étendard.

Un ricanement plus tard, c’est le « couple » Angelotti/Héloise Marie qui retint une nouvelle fois son attention, et le fait soupirer de tristesse. Encore un, un autre, qui ne comprendrait pas leur relation si fusionnelle. Mais elle l’avait suivi, malgré tout, comme elle avait tenté avec… Non, son nom ne serait pas prononcé, ni pensé. Cet homme-là n’existait plus.

Héloise s’était tournée vers lui, et comme à chaque fois, leurs regards se croisèrent, même si une certaine distance les séparait maintenant. Il ne savait si elle pouvait lire la malice présente à ses prunelles mais enfin, il mima lui souffler un baiser, du creux de sa paume. Il pouvait bien y avoir un homme, et Beren pouvait bien être mariés, ça n’enlèverait jamais ce lien de complicité-là qui les liait. N’en déplaise à quiconque, serait-ce un valet, un domestique pas aimable, un prince, ou une espèce de « chevalier » qui n’en avait que le nom. Enfin, il revint au prince, qu’il ne savait pas être de sang bleu, et tenta de contenir son rire, en recalant le pied de son étendard, et avec succès, cette fois.

Fier de cette nouvelle tentative empreinte de succès – notons que pour Beren, la notion d’échec n’existe que si l’on abandonne, ou si on choisit de ne pas se relever -, il sourit à Claire.


- Ca, c’est fait ! Il n’y a plus qu’un nombre astronomique de choses à installer, mais voyez, un pas de franchi !

Un petit rire innocent plus tard, et le Nez de s’atteler à monter les tentes pour la nuit, évidemment en commençant par celle de la jeune femme. On est galant, ou on ne l’est pas. Sans compter que si le Nez est seul avec la jeune femme, c’est qu’il a demandé à toute sa maisonnée, et pas seulement, de prendre soin de sa compagne, enceinte et souffrante.

Finalement, est chevalier, peut-être, celui qui ne le clame pas haut et fort, mais qui agit comme tel.

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Cebyss
[Montpellier… sous une chaleur accablante]

Une brune conviée à des festivités officielles qu’est-ce que ça porte… Elle aurait tout emporté celle qui baignait en ce moment dans une mer de chiffons et diverses dentelles de toutes sortes. On la disait déjà précieuse… qu’en serait-il de sa réputation si on la voyait au milieu de toutes ces fanfreluches ? Un sourire fleurit sur ses lèvres.

Elle releva négligemment une mèche qui retombait sur ses yeux, peu lui importait de toutes façons ce que l’on pensait d’elle… Elle emporterait… tout !

Après moultes négociations avec sa suivante, les malles furent bouclées et le départ prévu pour le lendemain à l’aube.

Braies, chemise et nattes de rigueur pour le voyage. Le convoi se mit en branle dès le levé du jour, afin de profiter un peu de la fraicheur matinale, avant que le soleil de plomb languedocien n’étende ses rayons. Direction les terres du Tournel. La Comtesse montée sur son étalon noir, entourée de la garde de Minerve et suivit du coche qui transportait le strict nécessaire… et le reste de la troupe.

Arrivée au Tournel après une longue chevauchée, alors que le soleil rougissait déjà la campagne. Certes en retard à la vue des étendards qui flottait déjà dans le ciel d’azur et des tentes qui avaient poussées dans le champ destiné à accueillir les participants aux festivités. La Comtesse alla saluer Melisendre qui semblait accueillir les arrivants à l’entrée du camp. Reconnaissant au passage quelques étendards et visages connus, son sourire s’élargit à la vue de son Ténébreux préféré et il ne la quitta plus lorsqu’elle aperçut Gabrielle et Enzo qui s’installaient également.

Les gardes de la brunes s’appliquèrent ensuite, non loin de là, à monter les futurs « appartements » de la Comtesse et de sa suite, alors qu’elle glissait de sa monture pour aller saluer ses « voisins ».

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Angelotti
Son nom ? Froncement de sourcil. Justement, je… comptais sur vous pour… laissez tomber.

Angelotti n’avait pas pour habitude de nommer ses montures. Un cheval, ça naît, ça vous porte, ça meurt. Et on passe au suivant. Un nom n’aurait servi qu’à laisser une trace plus marquée de la bête dans la mémoire du chevalier, à tisser des liens d’affection plus serrés entre l’homme et la bête et à accentuer la douleur au moment de la disparition. Une perte qui pouvait survenir à tout moment, lorsqu’on était un homme de guerre. Pour ce qu’il en savait, peut-être l’andalou ne survivrait pas à sa première journée de tournoi. Ce serait une sacrée perte, bien dommage, mais c’était là des choses qui arrivaient plus souvent qu’à leur tour et il fallait s’y faire, passer à la suite sans se retourner.

Cette fois, c’était différent. En voyant l’étalon, sa beauté, sa force, il avait tout de suite songé à elle. Qui mieux qu’elle, dans ces circonstances, aurait pu lui trouver un nom ? Il lui avait semblé que c’était une bonne idée, que ce serait un geste apprécié. Manifestement, elle ne trouvait pas cela si réjouissant… Avait-elle seulement prêté la moindre attention à ses paroles ? Il lança un regard à la bête, qui resterait finalement anonyme, comme nombre de ses prédécesseurs… Gérard ? Louis ? André ? Non, décidément, mieux valait laisser tomber.


Au village ? Comme vous le souhaitez. Les auberges ont sûrement dû faire un effort sur la propreté, vu le rang des personnages présents dans les parages. Au vu de leur nombre, j’espère que vous parviendrez à trouver chambre libre.

L’accumulation de tentes les unes à côté des autres avait naturellement débouché sur l’apparition de routes entre elles et c’est à travers celles-ci qu’il guida Héloise. La configuration des lieux changeait continuellement et il dût donc, à certains croisements, s’y reprendre à deux fois avant de prendre le bon embranchement. En fin de compte, ils parvinrent néanmoins à destination, un pavillon reconnaissable aux étendards qui encadraient l’entrée. Un présent de sa douce, un de plus, et les afficher ainsi n'était que rendre justice à l'élégance de son oeuvre.



Depuis la pâture, ni elle ni lui n’avait prononcé une parole, elle sans doute plongée dans il-ne-savait-quelles-pensées, lui inquiet à ce sujet. Elle le lui avait maintes fois répéter, elle n’était pas une petite chose fragile et sans défense, ça ne l’empêchait pas, de temps à autre, de se faire du souci pour elle. Et son silence, il le trouvait inquiétant. Cependant, il crut assez rapidement en deviner une cause plausible. Un sujet – un de plus – sur lequel tout les séparait. S’il parvenait un jour à s’imaginer, à conceptualiser, à mettre des mots sur les diverses relations qu’elle entretenait avec les divers membres de sa famille, il serait toujours à dix milles lieues de la réalité. Ce qu’il en voyait, ce qu’il en entendait n’avait aucun sens pour lui. Ou plutôt, il n’avait rien à quoi le comparer, rien qui pût lui servir de référence, de point de comparaison. Si d’aucuns ne se gênaient pas d’aller de leurs hypothèses à propos de la nature de la relation entre Héloise et Beren, Angelotti partait pour sa part sans à priori. Littéralement, un peu trop, presque.

Entrant sous la toile, il chassa d’un geste ses occupants et proposa à un siège à la jeune fille. La cherchant du regard un instant, encore peu habitué à l’aménagement de sa tente, il trouva finalement une carafe, accompagnée de quelques verres. Il en remplit deux et en offrit un à la comtesse avant de s’asseoir vis-à-vis d’elle.


Bienvenue dans mon humble… demeure. Le village n’est finalement pas une si mauvaise idée. Il lui sourit et désigna d’un mouvement de tête les verres. Du cidre. Pas de Stolberg, à mon grand regret, mais néanmoins fameux. Trinquons… à notre voyage ?

Cela fait, il avala une gorgée du breuvage, de quoi se rafraîchir le gosier et les idées. Une en particulier lui taraudait l’esprit, depuis l’épisode de la pâture. Seulement… il ne savait comment elle le prendrait. Il repensa à ce courrier reçu quelques heures auparavant, et à toutes ces choses qu’il ignorait encore d’elle, qu’il ne comprenait encore. Il faudrait bien, s’il souhaitait que leur histoire perdure, qu’il s’y mette un jour…

Nous pourrions… inviter Beren, pour le souper.

Edit : correction mise en forme

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Nellia


[Campement Bourmont & Cie]

Perdue dans ses pensées elle n’avait pas immédiatement fait attention à la discussion engagée par Ersinn.

Son regard dévia un instant puis se posa sur la jeune femme à qui il parlait. Mettant pieds à terre, elle donna ses rênes à l’un des pages qui les accompagnaient puis tentant de remettre de l’ordre dans sa tenue, en ajustant son châle afin de cacher le décolleté qui ne saurait être vu..., elle s’approcha des bavards.

La bohémienne avait du mal à s’intégrer dans cette famille - entendez les nobles - elle qui n’était qu’une..gueuse, il faut bien l’avouer. Et même si elle avait eu les faveurs d’Ersinn et qu’il s’accommodait de sa simplicité, elle n’en demeurait pas moins gêné pour lui.

Elle détailla un instant son compagnon qui semblait être comme un poisson dans l’eau parmi tout ces gens.

Alors qu’elle arrivait au plus près d‘eux, Hersent invita Ersinn à la présenter. Nellia n’avait pas pour habitude de se faire présenter, ne portant ni titre ni couronne, il était simple de le faire soi même.

Inclinant légèrement la tête devant la dame elle répondit

- Permettez moi de me présenter, je suis Nellia.

Evidemment, Ersinn ne lui avait jamais parlé qu’ils rejoindraient un campement. Son compagnon parler ? Non mais sérieux..vous y avez cru ?. Vive d’esprit, Nellia adressa un sourire sincère et quelques mots qui se voulaient sympathiques :

- Je vous remercie par avance de votre hospitalité. Ersinn m’a dit grand bien de vous..

Elle souhaitait juste que tout se passe au mieux pour elle, comme pour lui et pour ce faire il se fallait être poli..Toutefois elle ne manquerait pas de dire à Ersinn ce qu’elle pensait de son silence à ce sujet.

Suivant le mouvement, elle s’installa sur l’un des billots constatant que finalement on y était plutôt pas mal installé.

- Ersinn, cela va vous changer de votre large fauteuil rembourré..vous allez vous y faire ? dit elle d’un sourire taquin aux lèvres, puis regardant la jeune femme elle ajouta
Vous vivez donc en..


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Margaux...


Elle mettait en place tout son attirail pour la cuisine, ordonnant la charrette pour qu'elle lui serve à la fois de vaisselier et de garde manger.
Un coup de torchon dans le fond du chaudron et elle se mit à préparer l'âtre du feu excentré par rapport à la tente qui faisait office de taverne ouverte.
Puis viendrait le perçage des tonnelets qu'elle savait essentiel pour garder le moral, bien que cette tâche fut dévolu à ce tire au flanc d'Alexian.
Quand soudain des vassaux du vicomte.


Il serait bon que vous fassiez rôtir les cuissots de chevreaux, et les cuisseaux de veau accompagnées des petits légumes variés que vous seule avez le secret d ela préparation et qui ravissent le palais des invités de vos maitres.

Elle se tourna vers le seigneur.

Cy fait sieur, cy fait, le temps d'l'allumer l'feux.

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle alla piquer du feu dans un des foyers qui éclairaient le camp.
Pourquoi s'embêter à l'allumer quand on peut trouver du feu juste à coté ?
La cuisinière des Gaudemar s'attela à préparer le repas du soir au son des cigales.
Dans son chaudron elle mit à frémir l'eau dans laquelle elle jeta préalablement découpé en rondelle des carottes et des pois qu'elle laissa cuir tout en mangeant une des carottes crue. L'altitude du domaine de Gaudemar, faisait que tous y arrivait avec quasi un mois de retard, donc malgré la saison avancé pour ces deux légumes, dans le potager de Margaux ils étaient à peine à maturité. En revanche ils moissonnaient à peine les premiers blés dans les alentours du duché de Gap, là où justement elle s'était fourni un sac de ce dernier. Elle s'entreprit de le broyer pour l'ajouter par la suite aux légumes pour faire épaissir le tout.
A coté de cela cuisait de large pièces de viande dont certaines provenait directement du fruit de la chasse des seigneurs lors du voyage. C'était la première fois que Margaux voyait chasser des gens et elle était impressionnée. Bon fallait dire que le vicomte était le veneur du roy aussi ...
Bref, elle avait disposé une plaque entre la viande et les flammes pour éviter que la graisse et les sucs qui suintaient de la viande ne viennent attiser le feu. De temps en temps, elle venait vider les sucs ainsi obtenus dans la marmite pour relever le gout avec les différentes aromatiques.
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