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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Aimbaud


~ Campement de la Louveterie Arduilet ~

La tête heaumée du cambrioleur se releva légèrement. L'arrière de son crâne de métal entra en collision avec un pieu de travers, ce qui produisit un son creux de cloche. Et cloche, franchement, il se sentait, en observant les dégâts commis par sa maladresse. Il se dit aussi qu'il aurait eu l'air très fin, de finir là embroché sur un piquet de tente. Il aurait fallu réécrire toute la légende, et enrober cette histoire de dragons et de combat valeureux, pour que le récit de son éventration-trépanante se trouve tant bien que mal digne d'être conté. Enfin, il saisit la main trempée de noir qu'on lui tendait (ayant préalablement prit soin de relever le bord de sa manche pour éviter d'être tâché). Une fois debout, et les étoiles chassées de son champ de vision, il dansa d'un pied sur l'autre pour tester l'état de ses articulations, et observa la dénommée duchesse d'Amboise qu'il avait... euh... maculée. Hin hin.

Je vous prie de m'excuser pour ce... percement d'une deuxième entrée dans votre tente. J'espère que, par ma faute, vous n'aurez pas trop de courants d'air. Hum... Euh. Grâce à Dieu, heureusement, vous étiez décente ! Ç'aurait été... Qu'est-ce que je disais... HEUM ! Je suis Aimbaud de Josselinière, et je suis désolé...! Mais ça n'est pas mon deuxième prénom. Hem hem. Marquis de Nemours. Pardon pour les dégâts vraiment, je vais vous allouer des recouseurs. Attendez, il doit bien avoir des pages dans ce campement... Hé !

Il se retourna à la recherche de quelqu'un à héler, mais il ne rencontra qu'un pan de tente plein de filaments qui épousa la forme de sa visière. De quelques mouvements énervés il chassa le tissu, grommela pour la forme en ne sachant trop à qui faire appel. Il en revint brusquement vers la duchesse pour reprendre, lui coupant sûrement la parole pour placer la sienne qui ne savait même pas quoi dire.

Il est fort probable que je perde aussi ! Mais si ce ne sont les votres, ce sont les couleurs de mon suzerain que je vais porter, et je risque de le décevoir ! C'est un sacré dilème !

Fit-il en la prenant à parti, le casque pointé vers elle, et deux mains ouvertes en signe d'impuissance. Une blanche, une noire.
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10 000 dollars si vous cliquez ici.
ellesya


~ Campement de la Louveterie Arduilet ~


En gros, le jeune homme fer-vêtu qui saccageait sa tente et quêtait un service était l'époux de Clémence. Maintenant qu'il était relevé, elle pouvait le reconnaître puisqu'elle avait assisté à leur union.
La tête d'Ellesya se pencha légèrement vers le côté alors que le regard clair des Louveterie étudiait le drôle de spécimen un peu empoté. Amboise prit le parti de le faire un peu mariner et s'éloigna vers l'aiguière et le broc trônant sur un coffre dans un angle de la tente. Elle entreprit de se laver le visage et les mains avant de refaire face au Marquis.


Je n'ai pas eu à subir trop de visites donc cette entrée est superflue... Cela dit, cela fera plus d'aération et aidera certainement à mieux supporter la chaleur. Un mal pour un bien, dirons-nous.
Trêve de plaisanteries... vous pouvez envoyer quelqu'un pour faire une réparation. Sinon l'un de mes gens s'en chargera. Dans tous les cas, ne vous mettez pas martel en tête, c'est une broutille.


Tout en parlant, la jeune duchesse revint vers son interlocuteur, un franc sourire animant ses traits.

Quant à une situation plus... gênante, je gage que Clémence n'en aurait pas pris ombrage et s'en serait peut-être même amusée.
Avant de partir, j'espère que vous pourrez m'en donner quelques nouvelles. J'avais justement prévu de lui écrire lorsque j'aurai eu fini les lettres destinées à ma famille...


Disant cela, le regard vif argent glissa sur les documents palpitants au sol au gré de la brise avant de revenir vers Aimbaud.

Donc vous me demandez que je vous permette de porter mes couleurs sachant que
... vous ne les emmènerez pas loin et n'y ferez donc pas honneur
... que cela mécontentera votre « aimable » suzerain
... que si en parallèle je concoure également je risque d'être mal vue


La jeune femme avait longtemps espéré qu'un jour un homme arbore ses couleurs lors d'un tournoi. Quelle ironie !
Par bonheur, elle avait fait le deuil de la plupart de ses rêveries puériles. Et elle devinait sans mal qui était le suzerain en question. La réponse vint alors.


Je ne renoncerais pas à ce tournoi mais je puis aussi faire ma prochaine prestation en l'honneur de mon jeune frère. Mes propres couleurs seraient alors libres. C'est un peu tordu comme raisonnement mais si vous y adhérez, vous pourrez trainer mes loups d'argent dans la poussière.

Enfin... je vous souhaite tout de même qu'ils vous portent chance évidemment. Il y eut de grands jouteurs qui les ont arboré par le passé.

Qu'en dites-vous ?

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Ariane.


Depuis le Lyonnais-Dauphiné, un carrosse composé de deux grandes dames - non enfait il n'y en avait qu'une seule, la Duduche -, l'une par l'esprit, l'autre.... par l'esprit ET les titres, vagabondait en direction de tournoi de joutes qui se déroulait à Tournel.
Un coin que la jeune Ariane ne connaissait absolument pas et qui... ne savait pas du tout où cela se trouvait.
Vêtue d'une simple houppelande créé par des doigts en or et qui mettait en avant son rang : roturière mais fille de Vicomte. Bref, rien de top niveau quoi.
Depuis qu'elle avait mis les pieds en Lyonnais-Dauphiné, la jeune brunette de quinze ans à présent avait repris contact avec ses amies du couvent et avait été bien reçue par, ce qu'elle appelait, sa protectrice.
Ses cheveux bruns et longs étaient coiffés par une tresse parée de deux rubans bleu d'azur qui s'entortillaient tout le long dans cette dite tresse pour finir par noeud. Sa pâleur ou plutôt dirais-je blancheur, était toujours de la partie. Le sud ne l'avait en rien changé de ce côté-ci. Ses lèvres toujours rouges, comme si des groseilles s'étaient posées sur ces douces lèvres pour en faire leur quatre heure.


«- Quaaaand est-ce que l'on arriiiiiiiive... Votre impétueuse et Gracieuse Duduche ? Fait faim... et surtout mal aux fesses. Votre carrosse est certes confortable, mais les voyages commencent à faire. »

Ah oui... le caractère chiant de la jeune damoiselle. Qui outrepasse les règles de bienséance en présence de personne qu'elle connaissait depuis longtemps. Une gamine en somme, même à l'âge de quinze ans. C'est ainsi depuis sa tendre enfance, huit années chez les nonnes n'ont rien changé au résultat. Bien au contraire, ça la même renforcé. Quelle tristesse... Pour les proches bien sûr. Car elle, cela l'amusait et cela lui évitait également d'être aussi dur que la roche comme elle l'est bien trop souvent. Dur avec elle-même. Dur avec les hommes. Dur avec la vie.

«- Avez-vous des nouvelles de Père ? Je suis inquiète de ne point en avoir. Je lui écris mais je n'ai de réponse. A rester habillé comme il le fait -nu- toute la journée, il risque de tomber malade. Qui plus est avec tout l'alcool qui avale. Si la mère supérieure le voyait, elle ordonnerai de me mettre en pension jusqu'à ce que je prenne le voile. Et Grand Dieu, cela ne se fera jamais ! »

Plusieures heures, voire plusieurs jours étaient passés. Des arrêts dans des auberges ou châteaux d'amis de la duduche, des discussions à n'en plus finir entre les deux femmes... et enfin Tournel ! Il faisait chaud dans le Langue d'Oc. Mais il faisait beau.

«- Madame, restez quelques instants dans le carrosse, je vais mander à ce que votre caisse soit amenée jusqu'à votre tente qui, je l'espère sera en place à notre arrivée. Allez-vous bien ? Point trop fatiguée par ce long voyage ? Êtes-vous prêtes à défiler aux joutes ? Je ne connais rien à ce.... ce... cette activité, mais je ne doute point que cela est... distrayant.

Vous là. Oui vous, jeune écuyer délavé, dépravé, débarrassez ce carrosse des bagages de Madame -et les miennes au passage- et amenez-les jusqu'à la tente de la Duchesse de Remiremont. Et que ça saute !
»

Ci-fait. Faut accompagner la dite duchesse. Attention... boulet à deux heure et Duchesse l'accompagnant !
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Cyana
[Jouter bouffer pioncer c'est pas du gâteau… Jouter bouffer pioncer tel est notre fléau…*
Litière de Courchaton en construction.]


Un fin sourire étira les lèvres purpurines de la Breydel, seul signe d'ailleurs de sa féminité qu'étaient ses lèvres rouges et charnues. Il fallait dire qu'elle n'avait su trouver quelconque intérêt à revêtir toilette d'apparat et coiffure finement parsemée de fleu-fleurs des champs fraîchement cueillies le matin même, à des joutes. Le chignon mal fait avait été témoin du voyage et bien mis à mal soumis aux caprices des éléments. Amas de boucles brunes relevés sur l'arrière il laissait s'échapper quelques mèches folles venant barrer son œil là et onduler ici sensuellement contre son cou d'albâtre. La tenue tout aussi sommaire lui donnait plutôt l'allure servante que noble, les bottes ébènes étaient lassées jusqu'à mi mollet, la chemise parme délavé masquait finement la frêle taille de la jeune femme et les braies sombres étaient maintenues d'une corde nouée par deux fois à la taille.

- Mijn heer **laissez donc cette besogne à d'autres…

Les iris pâles se mirent donc en quête de quelque indigent à "réquisitionner"… un homme de préférence, pour la force il va de soi et puis pour le plaisir des yeux aussi… mais ça… vous ne le saurez pas, bien évidement. Les yeux voguaient d'un visage à l'autre comme s'ils parcouraient les mots d'une missive, jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite et se fendre d'un "TOI", le ton aussi inquisiteur que l'index impoli qui venait pointer le col du gaillard malchanceux. Regard indécis de l'homme et la réponse d'un serviteur à un autre… triste erreur.

- Nous n'avons point élevé bestiaux ensembles mécréant, alors surveille ton verbiage où je serais dans l'obligation de t'apprendre la politesse, et tu te fendras d'un salut pour montrer à quel point tu es mignon.

L'aide à l'ouvrage -nous l'appelleront le gueux, si si… car il faut toujours être bon et puis ça lui fera plaisir de se distinguer au milieu des autres "hep", "toi" et autres sifflements pour attirer son attention- Claire se retourna vers Beren qui lui arracha un rire, elle se pencha pour lui murmurer du tac au tac :

- Et bien si certains voyaient petit avec le piquet… d'autres avaient la folie des grandeurs et s'essayèrent à la tente entière apparemment…

Son rire cristallin éclata à nouveau se mêlant à celui de son ami, et puis les deux reprirent leur sérieux. Ce qu'elle aimait chez lui c'était cette détermination dont il savait faire preuve… malgré les attaques sous jacentes et autres vipères mal intentionnées qui avaient voulu l'atteindre, jamais au grand jamais il n'avait été défaitiste. Il était des hommes grands… et ça n'était pas là une question de taille. Elle sourit de le voir ainsi planter son piquet et toujours aussi taquine elle lui lança à nouveau :

- Mijn heer, le premier pas est toujours le plus difficile. Vous savez nous sommes tous les produits d'une hiérarchie dépendante des fluctuations nobiliaires qui déstabilisent les cours du Royaume.

Et pour sortir de ce carcan oppressant il faut savoir dire non ! non ! non ! messire !***

Et c'est ce que vous venez de faire avec ce fichu piquet ! en lui montrant qui est le maitre.


Et elle vînt lui donner une petite accolade amicale sur l'épaule gauche avant de le regarder avec un peu plus de sérieux. Quelle était la suite maintenant ?


* Les inconnus Auteuil-Neuilly-Passy grossièrement modifié
** Mon Seigneur
*** Se reporter à la référence *

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Blake
Silencieuse elle était. Préoccupée à écouter l'agitation qui s'afféraient autour d'elle, la Noire n'entendait que peu de chose distinct, restant stoïque sur sa monture que guidait cet homme en qui elle portait sa confiance.

Froide, inflexible, mais droite, l'Androgyne mis bientôt pied à terre, Louis aillant insister pour qu'elle fasse le voyage à dos d'étalon. Non que les chevaux lui déplaisaient, mais elle appréciait faire une tâche, aussi ardue soit tel, pour en apprécier tout la satisfaction de l'accomplissement. Une des raison qui donna également naissance à ce clan qui aujourd'hui se retrouverait bientôt à être connu. Du moins, l'espérait-elle. Pour ce faire, il y avait encore beaucoup de travail. Mais cela en valait amplement le temps et les efforts fournis.

Elle était secrètement fière de ses hommes, de leur courage surtout pour surmonté ce qu'elle leur infligeait chaque jour de par sa simple présence. Non, elle était loin d'être facile à vivre. Mais c'était chose qui devait être fait. Chose qui renforçait ses hommes, qui forgeait leur caractère, qui démontrait leur loyauté et leur fierté chaque jour durant.

Très peu arrivait à l'approcher. Très peu pouvait s'en venté, et encore très peu s'en sortait sans séquelle. Mais ils étaient averti, et tel était leur choix.

Se retournant vers son guide, la Capuche s'avança, et glissa ses doigts gantés sur la crinière de la bête, jusqu'à la bride, qui tomba tout naturellement entre ses doigts.

De ce même murmure velouté qui lui servait de voix, Blake lui demanda simplement, d'un ton calme, mais neutre.


Va prendre la tente, je crois qu'il est plus que temps que nous nous installions. Temps que tu prennes également un peu de repos avant de pouvoir faire tournée.

Cela n'était pas un ordre, mais pas une suggestion. Au grand jamais, malgré les apparences, la Noire aurait ordonné quoi que ce fût à ses hommes. Elle parlait. À eux de s'affirmer et de le dire si leur opinion était différente. C'est ce qu'elle attendait d'eux.
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Jason_maccord
[Campement Lyons la Foret]

MacCord attendait les resultats des eliminatoires, anxieux. Rigsson ne tarda pas à venir lui apporter.
Deedee avait vaincu la licorne. Gero et sa femme etait vaiqueur aussi. Les 32èmes etaient affichés. MacCord palit en entendant qui Perrine affrontait.


Bon, on va dire que tout le monde peut s'en tirer, hein.

Rigsson eu une moue dubitative.

Donc j'affronte un chevalier de l'Empire...
Roland, tu m'aides pour l'armure. Erick, tu prepares Herion.

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Albine.
Albine était au comble du bonheur : ses bébés allaient pouvoir quitter le nid autrement que dans un sac ! Quelle joie. En plus, ils avaient dès lors de merveilleuses maîtresses. Tout est bien qui finit bien. Profitant du fait que son père lui tourne le dos, elle laisse sortir un petit bout de langue de sa bouche. Mais se ravise très vite pour se tourner vers son amie. Elle lève quelque peu les yeux au ciel, mais se refuse à gâcher les espoirs d'Hélène, mais bon il est certain que son propre père est le plus fort c'est évident ! Il est dommage de se laisser aveugler par ses sentiments tout de même !
Mamounette fait son entrée, somptueuse, comme toujours puisqu'elle est la plus belle du royaume.
Elle l'accueille d'un très large sourire avant de rougir violemment en gloupsant un
ah ?!!! rhooo la honte... Elle réfléchit un court instant.

peut être souhaitez vous demeurer en paix sous ma tente, je vous propose que nous allions nous promener avec Hélène... elle penche vers Hélène et lui murmure Ça te tenterait un bain froid dans la rivière, il paraît que c'est bon pour les joues...
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Heloise_marie



Compter sur elle pour lui en donner. Il n'avait pas terminé sa phrase. La jeune fille cligne deux trois fois des yeux puis lui sourit. De toute évidence l'arrivée et les retrouvailles ne s'étaient pas déroulées comme prévues. Voyant l'animal devant elle, elle reste pensive, pas très douée pour les noms, pas très douée pour les retenir ni pour les trouver. Bien que. C'était son chevalier, sa monture. Elle aurait bien proposé Victoire pour la llui assurer, mais ça aurait trop prêté à confusion, et pas sûr que sa cousine apprécierait qu'un cheval soit nommé comme elle. Manifestement il refuse de prendre le temps pour la réflexion et ils s'en retournent tous deux vers les campements.

Elle avait toujours été abasourdie par la quantité de gens et de tentes et de choses que l'on pouvait entasser dans un endroit si petit. Elle qui avait l'habitude des grands endroits vastes et grands, dégagés de tout et la laissant libre de tout mouvement. Ici, elle se sentait oppressée, opprimée et se retenait tant bien que mal au bras d'Anelotti pour ne pas sombrer dans l'anarchie. Bon, ce n'était pas siiiiiiiiiii anarchique, sans doute qu'elle exagérait, un peu. Rien qu'un peu. D'ailleurs il y avait quantité de choses qui étaient totalement inutile ici. Et plus d'une fois elle faillit se prendre les pieds dans des bêtises comme une vieille chausse ou un marteau. Un marteau... Qui aurait bien besoin d'un marteau dans un campement de joutes. Arrivée au campement de Stolberg dans le silence, la jeune fille relâche son bras et s'assoit dans le siège qu'il lui indique. Finalement, il faisait plus respirable ici. Même si les bruits des conversations alentours, des cris et des rires, le pavillon d'Angelotti était confortable et aéré. La jeune fille prit volontiers la coupe qu'il lui offre et se détend un peu, trempant ses lèvres dans le breuvage.

Ses yeux parcourent un moment l'étendue des objets de la tante, avant de terminer sur lui. Héloise lui sourit, oubliant un peu le regard de son cousin au loin et boit une nouvelle gorgée, remettant ses idées en place et ses souvenirs en marche.

C'est une idée, mais il avait plutôt l'air en bonne compagnie pour ce soir. Laissons... Nous le retrouverons demain. Parler Beren, fait. Sans aucune résonance de regrets.
Votre demeure n'est pas si humble, elle est très bien. Mais je doute que vous trouviez le sommeil avec tous ces hurluberlus qui doivent surement cuver jusqu'au petit matin. Parler pavillon et sous entendre que oui, elle serait bien mieux au village, fait.
Quand j'étais petite, mon oncle m'avait offert un... cheval. En fait c'était un poney, mais un poney, c'est nul moche et ça pue.Elle avait reçu un cheval. Point, final. Il l'avait appelé... et meeeerde, aucune idée du nom, elle est nulle en nom, ok? nulle nulle nulle et incapable de se souvenir du premier poneCHEVAL que son oncle lui a offert. Il l'avait appelé comme un village qui l'avait marqué. N'importe quoi, mais ça pouvait marcher et puis, une idée commençait à germer dans son esprit. C'est peut-être un peu nul comme nom, mais pourquoi pas Chalon? Vous avez qu'à ajouter un numéro derrière, puis ça fera cheval noble et tout, et en même temps, il représente... quelque chose... pour... nous.

Comment se sortir d'une situation tendue à souhait en quelques phrase by Héloise. Satisfaite, elle trempe à nouveau ses lèvres dans le breuvage. Quel était ce breuvage d'ailleurs? Ah oui, du cidre. Stolberg. Un jour prochain. Bientôt.

Est-ce que ce Geraint voulait vraiment m'amener à vous? Il a de drôles de manières. Je crois qu'il n'a pas trop plu à Beren... Ni à moi... Il va rester longtemps?

Opération numéro 2, la numéro 1 étant de retrouver son cousin, se débarrasser du copain trop étrange qui allait surement vouloir emmener son chevalier n'importe où.
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Henry_de_silly



    Le jeune baron du Périgord et de l'Angoumois avait dû parcourir bien des routes et traverser moult hameaux et villages avant d'arriver au campement du Tournel.

    Il n'était guère habitué à ce genre de manifestations, les seules joutes auxquelles il avait assisté s'étant tenues lors de noces en Bourbonnais-Augerne.
    C'était une époque pas si lointaine, mais pourtant belle et bien révolue.
    C'était lors de son arrivée en France.

    C'était la période où, poussé par Ewen, il fit la connaissance, d'Hardryan, de Pénéloppe, de Prunelle ou encore de Lily-Jane ...
    Progressivement, ils se sont apprivoisés, ils se sont connus et au final, Henry s'en était fait une seconde famille.
    Hélas, aujourd'hui, ils n'étaient plus, bien que leur souvenir restait toujours vivant.

    Sitôt arrivé, il fallut s'installer aussi confortablement que possible mais à voir l'habileté de ses hommes pour dresser la tente, ce n'était pas pour cette nuit qu'il allait bien dormir.
    Pourtant, il lui en faudrait du repos, s'il voulait tenir aussi longtemps que possible ...

    Enfin qu'importe.
    A présent qu'il était arrivé sur place et dans l'attente des premières rencontres, le périgourdin comptait bien profiter de sa venue pour retrouver quelques amis et connaissances.



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Helene.blackney
[Près de la blonde]

J'observais comme des bêtes curieuses les personnes présentes. Mon amie était étrange, un coup elle voulait du calva et là elle voulait aller se balader nue au lac. Ni une ni deux, je mis ma main sur son front pour prendre la température de ses humeurs, elles devaient bouillonner dans sa cervelle de blonde. Elle n'était pas si chaude que ça, peut être le foi alors? La rate? Je palpais pour voir, pas de cris de douleur.

-Il me semble bien que tu as reçu un choc à la tête récemment

Je n'étais pas docteur, et je n'en connaissais pas, mais Albine devait être atteinte, je dis:

-Tu veux qu'on aille se baigner au lac nue pour avoir les joues roses. Dit tu as mangé quoi au dîner?


La nourriture! Oui la nourriture, c'était maintenant sur, elle avait du mal digérer quelque chose.

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Angelotti


Un léger soupir s’échappa de ses lèvres. Au moins aurait-il essayé, même si cela devait rester en vain. Il n’aimait pas l’idée de se mettre à dos les membres de la famille d’Héloise dont elle était les plus proches, les autres seraient déjà bien assez difficiles à convaincre du bien-fondé de cette relation. Mais soit, ils retrouveraient le cousin le lendemain. Sirotant lentement son cidre, il l’écouta parler. Il devait bien admettre que, la nuit dernière, les cris des soudards avaient retenti à travers tout la prairie jusqu’à une heure tardive, pour seulement être relevé par ceux des vendeurs à la criée vantant à qui le voulait bien – et qui ne le voulait pas – les vertus de leurs marchandises. Une lutte acharnée s’en était suivie pour savoir qui proposait le pain le plus croustillant, qui le lait le plus rafraîchissant, qui les fruits les plus succulents. Les murs de tissu atténuaient les sons mais ne les arrêtaient pas, loin de là, et le sommeil du chevalier n’avait jamais atteint des profondeurs abyssales.

L’espace où ils se trouvaient ne constituait qu’une partie du pavillon, une pièce servant à la fois de vestibule, de salon où recevoir les hôtes et de salle commune. D’un côté, une longue table était encombrée de bols où gisaient encore des restes du repas du midi. De l’autre, des sièges bas étaient disposés de manière à créer une atmosphère plus privée. Derrière, des toiles tendues faisaient office de parois intérieurs et délimitaient la chambre du chevalier, le dortoir que se partageaient les autres pour dormir – lorsqu’ils ne le faisaient pas dans quelque artère du campement, assommés par les quantités d’alcool ingurgitées – et une pièce où l’on entreposait vivres et équipement. Partout le long des toiles s’entassaient coffres, malles et autres petits meubles pour que le nécessaire du quotidien soit toujours à portée de main.


Très bien, c’est vous qui le dites. Elle en vaut sans doute une autre, mais je ne suis pas vraiment sûr que vous vous y sentiriez à l’aise. Petite gorgée de cidre. Non, décidément, vous serez bien mieux au village. Et puis, ce n’est pas très loin…

Entendez par là que non seulement elle n’aurait pas besoin de beaucoup de temps pour rejoindre le lieu des festivités pour y regarder l’un ou l’autre des compétiteurs jouter, mais également qu’il pourrait la raccompagner, le soir, et lui tenir compagnie sans avoir ensuite à parcourir des lieues pour retrouver sa couche. On se remit ensuite à parler cheval. De quel oncle parlait-elle, elle en avait tellement ? Cette histoire s’était-elle seulement réellement passée ? Fronçant légèrement les sourcils et portant son verre à ses lèvres, il réfléchit à sa proposition. Chalon… vingt-trois ? Drôle de nom pour un cheval. Mais l’idée que son nom pût représenter quelque chose pour eux lui plaisait.

Hum, Chalon… Les gens demanderont si je suis un grand adulateur de la Bourgogne, pourquoi Chalon en particulier et… je n’aurai pas envie de leur expliquer. Et puis… avons-nous besoin d’un cheval pour nous rappeler Chalon, Vienne, Besançon et tous les autres ? Il nous faudrait alors d’immenses écuries ! Mais que pensez-vous de… Folie ? Ça lui irait à merveille, vous ne trouvez pas ? Il se permit un sourire, qui s’effaça aussitôt que le sujet Geraint fut abordé.
Geraint… ne plaît à personne. C’est très pratique lorsque je ne souhaite pas être dérangé, un peu moins lorsque c’est lui qui se montre dérangeant. Il le sait et en profite, en tire un plaisir… malsain. Mais je sais qu’il n'aurait rien tenté contre vous. Il aime pousser jusqu'aux limites, mais ne les franchit que rarement... selon son point de vue. Oui, il vous aurait sûrement mené ici, mais il n’avait pas à le faire.

Un sujet délicat que celui-ci. Le Gallois était loyal et capable, mais totalement intenable et insortable. Angelotti ne souhaitait pas se passer de ses services mais ne pouvait plus se permettre sa compagnie.
Dès la fin du tournoi, je l’enverrai à Stolberg pour veiller à la remise en état du château et à la bonne gestion du domaine. Et… il aura droit à quelques jours de congé lorsque nous nous y rendrons. Cela vous parait-il une solution appropriée ?

Il se leva pour aller chercher une corbeille de fruits qu’il plaça à portée de main, en profitant pour déposer un baiser sur son front lorsqu’il passa à côté d’elle. C’était étrange de se retrouver ainsi avec elle, seuls et pourtant entourés par tant de gens. Rien à voir avec une barque au milieu d’un lac…
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Nynaeve87
Nyna foulait l’herbe roussie, suivie au bout de leur longe par les deux juments qui venait de s’abreuver dans le petit ruisseau qui bordait l’orée du bois. Elle goutait ce moment de solitude, rien à faire, il fallait qu’elle s’écarte du groupe. Non qu’elle n’aimait pas tout ceux qui l’accompagnaient mais parce qu’au fond elle restait sauvage.
Déjà l’on voyait la fumer s’élever de quelques feux de camp. Les joutes commenceraient dès le lendemain.
Ces combats en tout bien tout honneur qui alliaient chance, physique et esprit éveillaient chez elle des sentiments contradictoires qu’elle n’essayait même plus d’analyser.
Une brise légère s’était levée qui soulevait les quelques mèches rebelles qui lui tombaient bien souvent sur les yeux. Elle sourit.
Elle serait son écuyère, il serait le sien. Le temps n’avait rien altéré.
Sans presser le pas, elle revint au campement. Un seul regard vers Alexian suffit. Il accouru avec une corde qu’il tendit entre deux figuiers dont les fruits semblaient à terme.


Merci… il ne reste qu’à leur donner un peu de foin. J’ai massé leurs jambes à l’eau froide, elles devraient être en condition demain. Tu t’occuperas de les habiller, je compte sur toi pour tout vérifier.

La vicomtesse avait hésité à monter sa jument en joute, elle avait amené le gris pour les précédentes, mais leur complicité n’était plus à tester, l’envie était trop forte.

Je ne pourrais me pardonner si elle se blessait.

Un instant le regard de la brune s’assombrit, mais l’odeur alléchante de la viande grillée vint lui chatouiller les narines…

Elle chercha son mari des yeux.

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Albine.
-Il me semble bien que tu as reçu un choc à la tête récemment

-Tu veux qu'on aille se baigner au lac nue pour avoir les joues roses. Dit tu as mangé quoi au dîner?


Tandis qu'Hélène inspecte Albine, cette dernière s'interroge sur ses questions.

Pourquoi veux tu te baigner nue ? Avec une robe voyons !!! C'est rigolo, elle gonfle, tu ne l'as jamais fait ? Quand j'étais dans la mer on aurait dit que j'étais très grosse. Par contre pour nager, c'est pas pratique...

Elle remet une mèche de cheveux en place, puis tourne la tête et regarde tout le monde tour à tour.

Tout se passe pour le mieux ? Les chiots vous plaisent ?

se penchant vers Hélène. tu crois que j'ai pris un coup à la tête ? Zut faudrait pas que je sois folle tout de même...
Il va falloir être vigilante ou alors profiter de l'accident pour le rendre responsable de toute ses idées loufoques... à voir.
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Erwelyn
[Avec papaaaaaaaaaaaaa !]

Ô temps, suspends ton vol… mais dépêches-toi un peu quand même. Lynette attendait, sagement, sans dire un mot. Comme une fifille à son papa pourrait le faire, même en étant une poney rose. Comme quoi, tout arrive. Et voilà qu’il ouvrit la bouche, pour laisser sortir les mots attendus. Fille, il avait dit fille ! Pour un peu elle lui aurait sauté au cou, au vieux. Elle aurait parié sa chemise qu’il l’aurait présentée comme duchesse de St Fargeau et tout le toutim au lieu de la nommer sa fille. Heureusement qu’elle n’avait pas parié sinon elle se serait retrouvée à poil. Enfin presque, elle portait tout de même une chaisne sous sa chemise, mais c’était pas une raison.
Bref, c’est tout sourire qu’elle même put compléter sa phrase laissée en suspend.


Mon père, je suis heureuse de vous voir ici.

Son regard se porta ensuite sur l’homme à ses côtés. Un chevalier de la Licorne, tout comme papounet et Cerridween, qu’elle avait revue il y a peu de temps en taverne. Ah si elle avait su que le paternel fricotait avec elle ! Mais ce n’était pas le cas, et en plus, elle n’avait même pas osé dire à la rousse la découverte qu’elle avait fait quelques mois auparavant. Et pourtant, ça lui avait démangé d’en discuter avec quelqu’un. Et d’autant plus avec quelqu’un qui le connaissait bien. Mais elle s’était retenue, estimant que l’heure n’était pas encore venue d’en parler ouvertement. Par contre, maintenant que le Jeneffe avait ouvert la voie, elle n’allait plus se gêner.

Merci à vous. A vrai dire je connais déjà le Languedoc, j’y ai déjà séjourné lorsque j’étais Chambellan du Maine, il y a quelques années. C’est joli, mais il y fait un peu chaud je trouve, rien à voir avec le Maine, et encore moins avec mon Nord natal !

Et hop là, poney rose en action. Mais une poney rose encore debout, sans vraiment savoir si elle devait prendre congés ou pas. Oserait-elle, oserait-elle pas ? Sa curiosité la chatouillant beaucoup trop d’en savoir plus sur son père pour les planter là, elle se permit.

Permettez-vous que je me joigne à vous, ou est-ce là réunion d’anciens combattants se racontant leurs plus belles passes d’armes sur les champs de bataille ?

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Helene.blackney
[La tente d'une blonde]

Oui un coup sur la tête, c'était plus qu'une supposition. Elle me parlait de robe gonflante sous l'eau et que c'était amusant. Et en plus qu'elle s'était sentie grosse, bien heureusement, elle ne l'était pas. Folle surement mais grosse certainement pas!

Je lui caressais ses jolies cheveux blonds d'un air de dire "ne te souci pas mon amie, Hélène est là, des hommes en blanc vont venir te chercher".

L'air devait lui manquer sous cette tente avec autant de monde, je lui dis avec malice:


-Je n'irais pas me baigner avec ma robe, mais si tu veux on peut aller se promener, je te prête mon bras.

Et galamment, je lui présentais mon bras, il ne fallait pas qu'elle s'échappe tout de même, elle était un peu dérangé mon amie, elle pouvait faire des dégâts.
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