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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Terwagne_mericourt
Tu parles d'un écuyer! Il avait l'air tout sauf doué, et pas plus éveillé qu'une marmotte en février. Une marmotte, oui, c'était exactement cela! Cela faisait pas loin de trois minutes déjà qu'il regardait l'emplacement choisi, le regard vide, comme si il espérait y voir sortir de terre un plan de montage de la tente.

Bon, c'était sa faute à elle, aussi, si elle était aussi mal accompagnée. Après tout, elle n'avait qu'à mieux choisir, et surtout à prendre le temps de la recherche et non pas prendre le premier venu, comme elle l'aurait fait d'un fruit acheté sur le marché sans envie de le manger, juste parce qu'il fallait bien.

La prochaine fois, elle... La prochaine fois? Y en aurait-il seulement une? Rien n'était moins sur, vu l'état physique où elle était depuis des semaines. Portant l'air de rien la main vers son ventre, elle vérifia à travers le tissus de sa chemise que le bandage était toujours bien en place. Il était hors de question qu'elle laisse deviner à qui que ce soit qu'elle était blessée avant même de commencer à jouter! Tout comme il était hors de question qu'elle laisse cette fichue balafre ventrale l'empêcher de participer et de revoir Kelso!

Après quelques invectives du regard lancées au bougre qui l'accompagnait, elle décida de se calmer les nerfs en se dégourdissant les jambes. Un petit tour de l'air de campement ne pourrait pas lui faire de mal, et avec un peu de chance elle repérerait enfin quelque visage connu. Des Berrichons, des Dauphinois, des Officiers de la Cour d'Appel... Il devait bien y en avoir dans les participants.

Elle n'avait encore fait que quelques pas, une trentaine peut-être, lorsqu'elle aperçut une silhouette dont la vision lui tira un sourire : Dame Hersent! Les Champenois étaient donc arrivés! Et parmi eux se trouvait sans aucun doute possible Kels... Elle ne le voyait pas, mais forcément il était là, ou en tous cas pas loin.

Le coeur battant soudain plus vite, le pas devenu plus preste, elle releva la tête, maquilla un sourire sur ses lèvres minces, et s'approcha de celle qu'elle avait croisée à plusieurs reprises dans les locaux de la Prévôté champenoise.


Dame Hersent! Quel soulagement de vous voir!
J'ai bien cru ne jamais vous retrouver dans tout ce monde.

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Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.(Gainsbourg)
Erasme
Et au coms d'A&C d'arriver sur sa monture heureux de pouvoir enfin poser pied à terre. Sa province estait relativement proche du Tournel mais il n'estait point friand des trajets à chevaux qui étaient rarement confortable. Non point noble de naissance il aimait cependant son petit confort tout de même. Son regard parcourant la foule et les campements se dressant ici et la il y aperçut bientôt l’étendard d'une connaissance. Les couleurs de son héraut étaient hissés les mettant à vu de tous et à la sienne par la mesme occasion.

C'est alors tout sourire qu'il se dirigea avec son maigre cortège vers le dict campement. Peut-être aurait-il l'occasion de croiser cette femme qu'il appréciait sincèrement.

A l'entrée du camps il apprit bientôt que celle ci estait déjà reparti pour s'informer du programme des jours venant. Aussi n'insistant pas il tourna talon pour aller installer son propre campement. Après quelque recherche ils trouvèrent un bout de terrain pour se poser. Ils commencèrent alors à monter les tentes et à s'occuper des chevaux qui seraient requis pour les joutes.

Quand cela se finit le Coms hissa fièrement les couleurs de sa province. Après tout il la représentait iceluec il se devait de donner une certaine image de son Comté.




Puis comme tant d'autre il alla faire un tour des camps pour peut être y rencontrer quelques amis et s'informer sur le programme des jours suivants.
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{En refonte}
Coxynel
[Sur la route toute la Sainte Journée… voir un peu plus!]

L’ex bonbonnière avait laissé sa fille entre de bonnes mains à sa nourrice officielle, Brewen, pour prendre la route en compagnie des Jouteurs Bourmontois. Il avait été décidé, en effet, que les Champenois feraient route ensemble…
Et quelle épopée ! Le voyage avait été bon enfant… Les plaisanteries, les petites piques, les boutades avaient fusé. Mais c’était finalement logique lorsqu’on connaissait un petit peu la petite troupe. Et ce n’était autre qu’une marque d’affection finalement.
Mais reprenons…

La route avait été longue… très longue… pour la Champi du point de ralliement jusqu’au Languedoc, pays où l’on parle la langue d’Oc et qui pour elle était un grand mystère.
Longue parce qu’il faisait chaud !
Longue parce qu’il faisait soif !
Longue parce que la têtue portait sa cote de maille ce qui indubitablement lui donnait encore plus chaud et encore plus soif.
Encore heureux que son canasson, Attila, la portait et non pas l’inverse.
Et dans sa tête, la blonde ne pouvait s’empêcher de pester en se demandant quelle idée farfelue, elle avait eu de quitter la fraîcheur de son phare pour ces contrées sudistes.



[Sur le camp Bourmont et Cie. Quand une blonde ne perd pas le nord dans le Sud.]

C’est à moitié avachie sur sa monture que Coxynel termina le voyage. Laissant Hersent tout régler, elle n’avait d’ailleurs par la force de s’occuper de quoi que ce soit.

Elle accueillit avec bonheur la nouvelle d’Hersent sur le fait que le campement serait établi près de la rivière un peu à l’ombre.


Bien ! Bonne nouvelle. Au boulot ! Autant s’y mettre dés maintenant pour monter le camp que nous soyons tranquilles le reste de la journée. Coxynel leur fit un grand sourire et un petit signe de la main. Je vous laisse le soin de monter les tentes. Ben oui, on est esclavagiste ou on l’est pas, hein. J’ai à faire. Une affaire de la plus haute importance à régler.

Et ni une ni deux, le cheval, les affaires furent laisser en plan et « l’ex-pseudo reprise de justice » délaissa bottes, cote de maille, ceinture et épée – pour se retrouver en chemise et en braies… oui, elle porte toujours pas ou peu de robes – et alla piquer une tête dans la rivière.

Un soupir de satisfaction et de plénitude s’échappa de sa bouche au contact de l’eau. Mazette, elle était fraiche et que ça faisait du bien.


Un coup d’œil vers le camp dont le montage des tentes n’avançait pas, elle harangua un peu, histoire de les faire s’activer. Ca papotait, ca roupillait et ce soir, à ce train là, il dormirait par terre et dehors. Bien qu'au final, ca ne la dérangeait pas plus que ça... Mais bon râler pour la forme, c'est toujours agréable !

On s’active, on s’active, dit-elle en exécutant un petit mouvement de brasse.

Ah de nos jours… tout se perd, j’vous le dis !

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Reinemab
[Avant/Sur les routes/En Languedoc]

Avant de prendre la route... Reinemab, partie harnacher sa nouvelle acquisition à quatre pattes... Il fallait préparer cette majestueuse bête pour l'asphalte. Non, point que les chemins serraient longs pour le Lanquedoc... Mais par ces chaleurs inhabituelles la grenouille préférait partir de nuit et arriver au lendemain en fleur.

Ainsi la roulotte serrait tirée par un nouveau compagnon... Un gracieux frison à la robe noir zain... Puissant et de grande élégance avec son port de tête relevé... Perle noire déjà docile et complice... Enfin, la donzelle avait trouvé un cheval aux aptitudes qui lui conviendrait, aussi bien gaiement sur les chemins, que sur selle lors de bataille.

Au flanc de son imposante monture, Reinette s'activait et passait les œillères et la bride au-dessus du licou, avant d'installer le collier... passa ensuite, l'attelle de bois dans la rainure... installant la sellette et l'avaloire de cuir... sens omettre d'attacher la sous-ventrière.
Les rênes à la boucle attachées au mors... petite menottes dociles les enfilant dans les anneaux d'attelle et de sellette, de chaque côté du cheval. Main déposée au col de son canasson, lentement le faisant reculer, afin que porte-brancards s'emboitent à la roulotte... Reinemab boucla la courroie de reculement autour des traits, avant de terminer par le surdos... La roulotte était enfin prête à partir.

C'est en pleine nuit que l'embarcation et ses passagers prirent la route. Partie de Sarlat... à la fraicheur de l'astre lunaire... sous un ciel piqueté d’une myriade d’étoiles... En direction des terres du S'ieur Actarius.

Depuis le temps que le ménage, parcourait les couloirs commerciaux... Reinette avait apprit et prit plaisir à conduire leur maison ambulante sur les chemins... Se talent, elle le devait à son compagnon, Bret... L'amour de sa vie, en dehors du fruit de leur relation : Aengus.
Heureuse de se voyage, enfin les éloignant des combats pour lesquelles ils s'engagent... Tous trois réunies, pour un voyage plein de légèreté et festivités.
Le pèlerin et l'enfant, n'avaient qu'à se laisser bercer par la musiques des sabots de "perle noire" sur les galets roulés des pavés les menant en Languedoc.

La route fut calme, et, relais de cochers avait été effectué durant la nuit... Ainsi, Reinette s'était assoupit, prenant force pour la course au qu’elle elle participerait.
C'est par la caresse d'un rayon soleil sur la peau de son épaule dénudée par la mouvance du tissu léger, qu'elle fût tirer de son sommeil... ouvrant doucement les yeux... Souriante, au regard du visage endormit de son enfant prêt d'elle.

A croupie et en toute légèreté, ne faisant point de bruit... Reinemab, écarta et passa la tête par le voile la séparant de son adoré tenant fermement les reines, tel il sait à tenir son anatomie leurs soirs d'abandon... Doucement, elle lui embrassa le cou, d'un souffle cour et chaud, et, lui murmura des ententes aimantent, avant de s'assoir à ses côtés sur le coffre.

Les prémisses du jour, dévoilaient enfin les paysages de se nord Lanquedoc... Où, chants de rivière, de faune et de flore, se font entendre au reveil... Et, là déjà partout, sous leurs yeux flottaient les couleurs du Languedoc, du Tournel... L'ambiance allait donc belle et bien être à l'heure de la fête.
C’est le cœur battant la chamade, que la petite grenouille et l'embarcation arrivèrent aux portes de cette sauvage Vicomté.

[ à l'entrée des campements]

Une foule d'âmes de bonnes conditions était pressée devant l'entrée...

Reinemab, jeta un regard à son Bret... d'un air, pantois, disant... que faisait-on en ces lieux si guindés. Serte, la course était ouverte à tous, mais bon ! Fallait-il qu'ils mêlent leur modeste embarcation, aux milieux des joyaux de ses élégantes personnes ?

L'enfant lui, réveillé par les nombreux chants de sabots... s'était installé sur les genoux de sa mère, le têtard restait en merveille devant temps de chevaliers... Ses parents lui avaient temps comptés les différentes croisades partagées avec beaucoup d'entre eux.
Ainsi, c'est souriante et discrète, que Reinette lui cita à l'oreille les différents nom de ces personnes aussi charmantes que courageuses.
Mais en simple roturière, elle ne s'adresserait aux nombreux visages connus... Rangs et titres,en ce jour, devaient être considérés.

Ainsi, lorsqu'elle aperçue, Célénya Océalys en compagnie de Mélusiane, Messire Gamalinas et Hervé maximilien d'Emerask, Reinette leur offrit un sourire avenant et une inclination de tête en salut.

ET, le temps défila... nobliaux passants les uns après les autres... la petite grenouille et son foyer, attendaient leur tour... Mais surtout l'arrivée du Prince de Pontoise, qui les avait convié à son campement , ainsi espérait elle se glisser parmi le convoi pour dans le lot entrer, sens trop de vergogne.
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Boudicca
La route fut pénible avec cette chaleur augmentant au fur et à mesure que la Tourangelle se rapprochait des terres du Tournel. Sa blessure récente la lancée un peu suite au cahot de la route.
Boudicca se présenta au garde de faction, un long cortège de chariot tous plus beaux les uns que les autres s'enchainaient.



Bonjour, Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin. Je me suis inscrite aux joutes et à la course en équipe. Où puis je installer mon campement et garder un emplacement pour ma suzeraine Sa Grace Ellesya de La Louveterie?
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Zoyah
[voyage depuis le Périgord et arrivée au campement le 20 août]





C’est avec soulagement que la baronne avait vu se découper le crénelage du château de Tournel sur la toile azur de l'horizon. La route depuis le Périgord n’était pas loin du sacerdoce sous ce soleil aoutien lourd et agressif. Rajoutez à cela la poussière et les ornières des chemins, et la jeune femme n’était pas loin de regretter d’avoir pris la route. Elle s’était laissée convaincre et avait emmené son jeune fils pour qui le voyage avait été bien trop éprouvant. La dame voulant rallier le Tournel au plus vite, ils avaient cheminé rapidement, limitant les haltes aux besoins de repos des bêtes. Le convoi était fort simple puisqu’elle venait qu’en spectatrice et pour encourager, voir aider, Henry de Silly. Elle, juchée sur son palefroi à la robe aussi noire que sa chevelure ... histoire de se la péter un peu. Une charrette chargée de ses effets personnels tirée par une grosse jument comtoise et convoyée par quatre gardes. A l’arrière, son fils allongé sur une paillasse, deux valets et une jeune soubrette étaient bercés par le roulis lent et monotone du véhicule. Une seconde charrette tractée par deux mules transportait tout l’attirail du parfait petit campeur ... de luxe bien évidemment, ainsi que quelques petites mains chargées de le monter. Le convoi était fermé par une escorte protectrice en cas de mauvaises rencontres. Les gardes qui portaient tous les couleurs de Valençay trouveraient vraisemblablement à se loger dans le village, tandis que Zoyah se contenterait de sa valetaille en livrée au sein du campement.

Si le petit Fabian avait souffert de ce périple caniculaire, il l’avait bien fait payer à son entourage. La patience de la Baronne avait été repoussée au-delà de ses limites. Les nerfs des gardes soumis à rude traitement. Et la complaisance des domestiques bien maltraitée.

Départ dans la joie et l’enthousiasme depuis Périgueux ....


C’est vrai qu’il y aura des chevaliers ?!
Oui, plein.
Et je verrai Henry se battre ?
Exactement, vous pourrez même l’encourager.
Et il y aura ....
Oui ....
Et encore ...
Oui ...



Deux heures plus tard, les premiers signes d’impatience se font connaître.

On arrive quand ?
Six à huit jours, il va falloir être patient jeune homme.



J-6, la bonne humeur est toujours de mise vers Sarlat.

A la foire de Saint Léon
J'ai acheté un mirliton
A la foire de Saint Léon
J'ai acheté un mirliton
Je vais jouer du mirliton
Tu vas jouer du mirliton


*Sourires de l’ensemble des voyageurs *


J-5, les premières manifestations grincheuses et pénibles commencent à entamer le moral des voyageurs non loin de Cahors.


On arrive quand ?!
Dans quelques jours.
J’en ai marre, mimin il fait trop chaud et pi j’ai faim.
Humpf...cessez de vous plaindre, occupez-vous.

A la foire de Sainte Simone
J'ai acheté un xylophone
A la foire de Sainte Simone
J'ai acheté un xylophone
Je vais jouer du xylophone
Tu vas jouer du xylophone


*soupires las de l’ensemble des voyageurs*



J-4, journée blasée avant Villefranche.

A la foire de Saint Gildas
J'ai acheté des maracas
A la foire de Saint Gildas
J'ai acheté des maracas
Je vais jouer des maracas
Tu vas jouer des maracas
........
.......



J-3, les nerfs commencent à lâcher, mais la voix du marmot pourtant si peu loquace d’ordinaire, ne s’épuise pas à Rodez.


A la foire de Saint Flour
J'ai acheté un p'tit tambour
A la foire de Saint Flour
J'ai acheté un p'tit tambour
Je vais jouer du p'tit tambour
Tu vas jouer du p'tit tambour


*une petite larme s’écrase sur quelques joues de certains des voyageurs*


J-2, journée d’orage maternel proche d’Espalion.


Rho, mais cessez de nous casser les oreilles avec cette chanson Fabian !
Trouvez autre chose pour vous occuper !

...................
....................
Balibalo dans son berceau b...
???!!!!!!!????
*Paf !!*
Ouinnnnnnnnnnnnn !



J-1... un peu d’aération enfin non loin de Mende.

Ronnfflllllllllllllllllllll...
Oh, c’est une bonne idée que nous avons eu de nous arrêter à Mende et d’acheter du lait de pavot.
Oh oui Baronne !!
*en cœur*


A l’entrée du campement ...

Droite dans ses étriers, une main gantée de cuir - afin de ne pas se blesser sur les rênes - posée en visière, Zoyah observait le campement.

Les azurs s’égaraient sur les tentes bigarrées qui émaillaient la prairie afin d’essayer d’apercevoir les couleurs de la Rochandry, celles d’henry. De loin, elle ne reconnut que celles des von Frayner et ses lèvres se plissèrent durement, les commuant en une affreuse expression de doute. Est-ce qu’il allait venir ? Rien n’était moins sûr avec cet homme-là. Elle chassa rapidement cette pensée d’un geste fébrile de la main et essuya son front perlé de sueur du bout de sa manche blanche poussière. Un garde vint à sa rencontre et s’en suivit une courte discussion avant qu’il ne reparte vers d’autres arrivants.



Bon ...


Elle tira doucement sur ses gants afin de ne plus subir leur emprise étouffante qui lui donnait l’impression que ses mains étaient en train de fondre, les jeta à un valet et d’un geste de la dextre leur ordonna d’avancer à sa suite.
Henry n’était peut-être pas encore arrivé, elle décida alors de s’installer dans un endroit ombragé encore libre et qu’elle avait repéré. Il était un peu loin de la lice, mais au moins, elle ne souffrirait pas trop de la proximité de la taverne.




Edit pour oublie
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Kelso
[Camps Bourmont ou pas]


Errant ou crapahutant sur son cheval, il suivait le mouvement en cadence, bien dans les rangs, faisant bien attention de ne pas sortir du sentier. Il les regardait tous un par un, se demandant ce qu’il faisait la. Encore souffrant des quelques mésaventures précédentes. Des joutes, il n’aimait pas spécialement cela, mais ca faisait bon genre qu’on se montre en ces lieux. C’est pourquoi, bien calé derrière le cheval de Colombe .. Ah qu’il en était fier de ce prénom.

Hersent non loin, et surement Valerie derrière, il n’avait pas fait attention en fin de compte. Qu’est-ce que ca pouvait faire de qui était la.

Arrivé aux joutes, il mit pied à terre dans un long soupire et enchaina quelques pas parmi les centaines de personnes qui semblaient présentes. Ca allait être d’un ennuis mortel et impossible de le cacher. Alors, il salua les gens et se dépêcha à aller se mettre à l’écart. Avec un peu de chance, personne ne viendrait l’emmerder avec des discours dont il s’en foutait royalement.

La seule petite chose qui le faisait sourire encore un peu, c’était l’idée de revoir son amie Terwy, cela faisait un moment qu’il ne c’était pas vu, depuis une attaque en Bourgogne. Alors, il laissa son cheval brouter non loin de lui, pendant qu’il s’assit sur un rocher attendant qu’on appel les participants.

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Perrinne
[- Quelques jours plus tot, Caen -]

- Allons Adeline, si on doit annuler ce voyage, au moins essayons ces festivités. Ca te permettra de te changer les idées, loin d'ici, loin de lui.
- Je n'ai jamais jouté !
- Moi non plus, et alors ? Tu es baronne, c'est ouvert à tout noble. Tu sais tenir une épée, ca ne doit pas etre bien compliqué de tenir une lance. Tu viens avec moi ?
- Si tu le dis...
- On va bien s'amuser ! Allez, viens !


Et quand la baronne avait acquiesé, elle avait manqué sauter au plafond. Voilà qui allait changer la dieppoise de ses idées moroses depuis qu'un certain vicomte l'avait laissée en plan. Sans compter ce voyage qui avait été annulé pour des raisons politiques alors qu'elles se réjouissaient au final de voir du pays. Resterait à trouver les éléments nécessaires maintenant..

[ - Quelques jours un peu moins tot, Montreuil en Auge - ]

- Mademoiselle, votre suzerain est là.
- Mon suzerain ? Mais n'était-il pas en retraite ou à ses études ? Faites le donc entrer, faites, faites ! Il tombe à pic.


Tandis que le suzerain entrait, sourcil levé, mais visage joyeux malgré tout.
- Mon suzerain ? Comment te portes-tu ?
- Ma vassale...et bien... je me prends un peu de repos après avoir quitté Paris et cela fait u bien fou
- Paris ? ce sont des enquiquineurs, je les avais quitté aussi, et n'y serait pas retourné sans ta faute, d'ailleurs... tu tombes bien, je crois que j'ai fait une betise.
- Une bêtise? allons donc, et pourquoi je te prie? Avec toi, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre.
- Eh bien, j'ai... présumé de mes compétences je crois ... et là, je suis bien embetée
- Dans quelle situation t'es tu fourrée?
- Il fallait sortir une ... mhhh... une connaissance de son marasme.... alors, j'ai pensé à des festivités dont j'avais vu l'affiche à Paris... toujours Paris... sauf que... sauf que ce sont des joutes. Et une lance, ce n'est pas un couteau...


Perplexe, il écoutait les explications de la jeune femme
- Bon et bien évidemment, tu as une armure et tout le tralala pour les joutes? et où se passent ces joutes? Comment comptes tu faire le déplacement? Toute seule?
- J'ai récupéré la vieille de papa. Celle qui brille. Elle a des bosses par contre
- Et qui te vas trois fois trop grande?
- Je ne sais meme pas comment on l'enfile donc je ne peux pas te dire. Et j'y vais avec la baronne mais je ne sais pas si elle a prévu une escorte. Et c'est... au Languedoc, chez Actarius d'Euphor


Un soupir puis un gros soupir à nouveau coupèrent le silence qui suivi ces derniers mots. Le suzerain commencait à voir le problème dans son ensemble.
- Chez cet insuportable?
- Il est insupportable ? Je n'ai fait que l'entrecroiser quand je travaillais à la Curia où il a toujous été très gentil avec moi. Aussi, il y a deux mois, au mariage de Llyr. Mais oui, c'est chez lui, c'est "Monmon" qui organise les joutes et les arbitre. Tu commences à comprendre pourquoi j'ai un souci ?
- Bon bon bon bon bon... hors de question que vous courriez les routes toutes seules toutes les deux. Surtout toi en fait.


La discussion continua et continua pendant une bonne heure. Cependant, elle eut beau argumenter, c'est avec un "supersupporterchaperon" qu'elle ferait la route en plus de la baronne et de ceux que celle-ci manderait pour les accompagner.
Une nouvelle armure fut meme dénichée, ainsi qu'un gros paquet d'onguents et de rembourrage pour l'armure.


[ - Le Jour J, Le Tournel - ]

La route se révéla finalement assez distrayante entre les diverses conversations et autres imprévus et facéties auxquels ils firent face. C'est sereins et détendus qu'ils arrivèrent au Languedoc, et découvrirent le domaine du Tournel.

- Eh bien, nous y voilà, pas trop moyen de reculer. Je vais juste faire prévenir "Monmon" qu'elle a un héraut de plus sur les lieux, des fois qu'elle ait besoin de quelque chose pour l'arbitrage. On s'annonce, on s'installe et on découvre les lieux ?

Un gamin fut envoyé auprès de "monmon", alias Ingeburge, alias Montjoie, alias la dame de glace. Au moins la cheffeuh serait informée au besoin. Et la demoiselle s'en retourna vers ses compagnons pour voir la suite des évènements.
Akane
[ Arrivée du couple infernal…]

Ils étaient partis tous deux, ensemble, à cheval s’il vous plait. Accompagnés d'Aparajita qui veillerait sur eux. La brune crevait d’envie de faire le voyage sur le dos de sa jument,et quand choix fut fait, elle en était ravie. Déjà, elle avait eu beaucoup de chance finalement que celui-ci la laisse jouter.

Le voyage fut des plus agréables, entres rires, tendresse, et facéties de la brune. Et discussions avec la dravidienne. Elle ne savait pas si le constantinopolitain comptait jouter. Quand il lui parla de ceci, elle lui indiqua qu’il était libre d’en décider, même si au fond d’elle-même elle avait peur pour lui. De plus, elle n’avait pas prêté attention si ce dernier avait fait transporter le matériel nécessaire. Deux tentes étaient prévues, et Akane avait demandé au fidèle Paul de venir l’aider. Bien entendu, une malle contenant quelques vêtements suivait ainsi que son armure et trois lances.

Et le Tournel. Une fois arrivée, elle descendit de sa fidèle Opale, ressentant déjà le soleil qui lui chauffait sa peau blanche. Son ange se trouvait avec elle, et alors qu’ils s’annoncèrent avec Apajarita, elle vit au loin... Perrinne... Adeline… Et son frère !

Son frère !

Screugneugneu !

La brune devint aussi blanche que sa blanche de sœur, sisi !

Elle avait peine à articuler quelques mots à son fiancé, seul trois parvinrent à, et point des moindres.


- Il va me tuer !!!

Elle dit cela tellement fort que les personnes présentes pouvaient entendre ses propos. Niveau discrétion, râté, la voilà faite comme un rat ! Il fallait espérer maintenant la clémence de l’ainé. Comment allait-il réagir en apprenant que sa sœur, sa petite sœur participait à ces joutes sous les couleurs de la famille Giffard ?

Bonne question… Et c’est comme si elle se rendait à l’échafaud qu’elle se dirigeait vers Perrinne, Adeline, et son frère après l’avoir indiqué à son tendre, avec sur son visage une mine des plus coupables.

Remarque, si il la tuait, cela l'économisait d'un office puisqu'il devait la marier !


- Bonjour Perrinne Adeline, bonjour Julien quelle… Surprise de vous voir ici, vous venez jouter ?

Et voilà qu’elle s’enfonçait un peu plus…
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Semper Paratus Servio
Hersent
[Campement Bourmont et Cie... et au milieu coule une rivière*]

Bien, opération installation dans un coin sympathique réussie, il fallait à présent s'attaquer au montage de la tente commune et là, comme par enchantement, plus personne dans les parages pour l'aider à régenter les serviteurs, enfin arrivés avec les charrettes remplies à ras bord.

Alors, revue des effectifs : Coxynel ? Elle barbote dans la rivière, les narguant honteusement ! Klouska ? Partie certainement fouiller les étals du marché local un peu plus loin, des fois qu'elle tomberait sur LES étoffes qui feront la tendance de la prochaine saison aux DO... hé bien non, raté... elle s'est endormie sur l'herbe ! Le duduc ?? ben... comme depuis un bon moment, un fantôme qui traîne sa carcasse avec ennui, d'ailleurs où est-il allé se cacher ? La duchesse ? Ah, si ,elle est là, fatiguée par le voyage et par la chaleur ! Suzette ? Je parie qu'elle a filé au marché pour dénicher des contrats PDL !

Alors qu'elle pestait tout bas en lâchant des mots horribles, appris à la caserne, mots orduriers qui lui vaudraient une sacrée confession très rapidement, elle entendit une voix connue



Dame Hersent! Quel soulagement de vous voir! 
J'ai bien cru ne jamais vous retrouver dans tout ce monde.


La Vicomtesse Terwagne_mericourt, invitée par le Duduc à se joindre à eux pour ces joutes ! Elle semblait soulagée de voir un visage connu.

Vicomtesse, quelle surprise de vous voir ! J'avais ouï dire que vous veniez aussi jouter avec nous mais je ne savais pas si nous devions vous compter parmi nous au campement. D'ailleurs, où êtes-vous installée ? Je pense que le duc de Rosnay serait ravi que vous veniez nous rejoindre ! Faites mander à vos gens de transporter votre tente près de la nôtre : plus on est de fous, plus on rit !
Je n'ai jamais vu autant de gens rassemblés au même endroit ! C'est impressionnant cette foule, l'ambiance lors des duels sera surchauffée !


Elle distribue les consignes d'une voix qui ne souffre aucune réplique afin d'activer l'installation du campement : c'est qu'elle avait envie d'aller piquer une tête dans la rivière, elle aussi ! Rejoindre Coxynel et lui faire boire la tasse histoire de lui rappeler que ce n'est pas bien d'être esclavagiste. Puis elle revient vers la vicomtesse :

Votre voyage s'est-il bien passé ? Pas de mauvaises rencontres sur les chemins ? J'ai préparé de la tisane, paradoxalement boire chaud apaise la soif lors d'un cagnard comme celui que l'on supporte ici. Sinon, nous avons des caisses de champagne mais faut laisser les bouteilles reposer au fond de la rivière quelques temps avant de les ouvrir. Oups, je ne dois pas oublier de poster un sbire pour surveiller notre trésor à bulles !

Tout en devisant, elle sort tasses et tisanière, approche deux tabourets et propose quelques petits gâteaux :

Vicomtesse, vous êtes bien pâle ? Etes-vous certaine que tout va bien ? Vos traits sont tirés, comme si vous sortiez d'une chambre d'hospital... je suis médecin, si vous avez un souci, n'hésitez pas à venir me voir, j'ai toujours ma mallette médicale avec moi...d'autant plus quand il y a des joutes. La dernière fois, en Val de Loire, j'ai du me recoudre toute seule une blessure au pied, sans lotion anesthésiante afin de conserver tous mes esprits. Recousue à vif... je peux vous dire que ça fait mal, diablement mal.
Mais je parle, je parle... au risque de vous assommer surtout avec mes histoires de médecin.


Hersent sirote doucement sa tisane, le regard tourné vers la rivière, trépignant d'envie d'aller nager.

* film de Robert Redford

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Julios
[Le campement]

Quelque peu en retrait par rapport à toutes ces délégations de nobliaux des royaumes, un cavalier solitaire - du moins, si on ne prend pas en compte le sommier, le destrier et l'écuyer qui le suivait - s'approchait du campement.

Nulle bannière claquant au vent n'annonçaient sa venue, dépense bien inutile pour une bourse plein plate d'autant plus qu'elles étaient bien rares, les personnes capables de reconnaitre le blason qui s'y trouverait.

Il portait bien ses armes sur ses vêtements de voyages mais tout crottés comme ils étaient... Bref un cavalier arrivait donc dans le campement. Il se trouva un endroit libre dans la périphérie pour y installer sa modeste tente puis, laissant le repas au bon soin de son écuyer, il sorti les pièces de son armure pour leur redonner un ultime coup de lustre.
Heloise_marie
Excusez-moi, heuu... petit garço... jeune homme? Tu peux m'indiquer le chemin pour se rendre aux joutes de... heuu... Tourdelle?
Eh bé, vous êtes pas du coin vous.
Regard qui se pose sur les tissus de la robe de la Comtesse, ses bijoux et la richesse de sa monture.
C'est qu'j'ai pas qu'ça à faire aujourd'hui.
Ben.. Si tu m'avais déjà répondu tu aurais pas perdu de temps.
Haussement des épaules du mioche qui agaçait déjà la jeune fille. Elle avait peu dormi et jouer avec ses nerfs n'était pas une rude idée.
Si j'vous aurai répondu, j'vous aurai dit que Tourdelle ça exist'pas. Bonne journée.
Oooh oh oh oh! Attend une minute, ça va, tu veux quoi en échange hein?
Saleté de gosse de meeerde ! La jeune fille sort une petite bourse de sa sacoche.
Bé, j'sais pas, proposez, pis j'vois c'que j'peux dire.
Un écu est lancé aux pieds du gamin qui se rue dessus avec avidité puis lui lance un regard en grommelant un "radine".
C'Tournel qu'ça s'appelle.
Mais encore? Je veux m'y rendre.
J'sais pour les joutes hein?
Oui! Alors?
Beeeee... C'est qu'j'ai faim m'dame.
Une deuxième écu est réceptionné par le gamin avec un soupir lancé par la jeune fille.
Pis ooooh, z'avez une belle bague !
Aaaah non ! Ecoute-moi bien, tu vas me dires tout de suite où est Tourdelle...
Tournel.
Tournel ou je te jure de... de...
De?
Capitulant, peu désireuse de commencer la journée en se mettant dans tous ses états, la jeune fille lance les 40 pauvres écus qui restaient dans sa bourse et la range dans sa sacoche. Semblant oublier la bague -qui est en plus un cadeau de Beren- au profit des pièces, le gamin se redresse en les fourrant dans sa poche.
J'vais vous y conduire ma bonne Dame,
Sauvée ! Il prend la bride du cheval de la jeune fille et revient sur la route en commençant à trottiner à côté d'elle.
J'm'appelle Maurice.
Chouette
Et vous?
Pas moi !
Et ben, z'ètes pas bavarde. Moi, une fois, au stage d'été, j'y avais fait les moissons voyez pour gagner des écus et puis j'suis reparti j'me suis enfui parce que le propriétaire y payait pas assez, alors je suis reviendu ici mais j'aime pas trop, alors j'suis en quête, comme, voyez, les chevaliers et tout et tout. Y en aura? Des chevaliers aux joutes?
Oui
Wooaaah c'trop la classe vous trouvez pas? J'en ai jamais vu, pis r'gardez la route là y a une p'tite colline on y est presque, y a plein d'monde! Moi, un jour
Ouuh, bon si tu te tais promis je te montre un vrai chevalier.
Woaaaah.

Et ce fut le silence. Apaisant et parfait. Et en effet le gamin n'avait pas menti, ils arrivaient sur une vaste étendue, qui pour elle était clairement anarchique dans les campements mis n'importe comment et ouvra de grands yeux apeurés. Comment s'y retrouver.

S'en approchant petit à petit, doutant de plus en plus en sa capacité de retrouver un moustachu parmi tant d'autre, elle tombe finalement sur un campement assez mouvementé, d'où perçait une voix qu'elle aurait pu reconnaitre entre mille. Son cousin. Rapidement, elle croise son regard et lui adresse un petit sourire lointain. Les bonjour viendraient après.Le même sourire fut adressé à Enzo Blackney. Cependant, dans un premier temps, il lui fallait retrouver son chevalier. Le mioche avait surement capté son regard, parce qu'il s'approcha de la Comtesse pour lui parler.


C'lui le chevalier?
Non, ça c'est un prince. Le chevalier eeeest....
Heumf, il est où le chevalier il est oùùùù?
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Lanfeust86


La famille ducale du Bourbonnais Auvergne avait pris la route depuis Souvigny, puis Clermont, afin de se rendre en Languedoc, au fief de Tournel.
Les festivités allaient avoir lieu et le Duc consort et son fils étaient inscrit pour les joutes.
Ce n'était pas ses premières mais par contre pour Arthur, ce serait un baptême de...lice !
Le cortège arriva dans la soirée, la veille des festivités et une armada de domestiques se mit à déployer les tentes.
Ben oui quand on est la famille régnante d'une province, on fait tout en grand.
D'ailleurs ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait déployer les couleurs de sa province.
Ils s'étaient placés non loin de son vassal d'autres tentes auvergnates, province qui d'ailleurs avait remporté les joutes par équipe lors du dernier grand festival de la couronne.

La tente principale fut montée, une tente secondaire, pour son fils apparue sur la droite de l'autre et les domestiques déployèrent les étendards et commencèrent à vider l'ensemble du matériel nécessaire aux joutes.
Son épouse avait emmené de nombreuses malles, notamment les dossiers en cours du conseil ducal et sûrement quelques robes.
Mais bon il y avait aussi celles de sa fille qui était comme sa mère, autant dire que les tentes furent vite remplies.
Le rouquin contempla les alentours et constata que Fabien était présent avec sa famille sûrement, il aperçu aussi l'étendard de Sakura et de Hervé, voilà bien du monde à aller saluer et peut être affronter...
Il entendit un cheval hennir, c'était le sien et il s'approcha de lui afin de le calmer.
Celui-ci serait revêtu des couleurs auvergnates tandis que celui de son fils aurait celles de la famille.

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Deedee
[sur les routes, O joie ! O bonheur !]
D’abord y’avait eu son absence. Absence avec un grand A. Et puis lui, le cousin mi ange mi démon, tantot complice tantôt détesté. Et puis était arrivé cette folle idée pour les mois a venir repoussant pour le coup ses désirs de voyages et d’évasion. Y’avait pas a dire mais pour le coup, son ex voisine de tour avait eu raison, une escapade en Languedoc, des joutes, ça la sortirait un peu de l’atmosphère malsain dans lequel elle évoluait depuis quelque temps maintenant. Et puis… elle lui devait bien cela à la jeune Gisors Breuil, après lui avoir promis un voyage tombé a l’eau, présenté son terrible cousin, elle pouvait bien supporter quelque jours une joute.
Mais au fait ? Comment que ca marche les joutes ?

Bref c’est la tete plein de question mais excité comme une enfant qu’Adeline fit le voyage au coté de Perrine intimidé tout de même par son « chaperon » du moment.


[Jour J – Tournel]
Et on y était ! A peine arrivé et déjà elle retrouvait l’effervescence des camps, comme dans l’armée qu’elle avait dirigée, le coté militaire en moins tout de même, qui sait… peut-être qu’elle avait raison Perrinne finalement. Cette expédition lui ferait le plus grand bien !

-Hum.. oui on s’installe et on découvre les lieux et puis euh… Tu crois que je trouverais ici un professeur de Joute ? Non parce que je n’ai auuuuucunnne idée de comment cela va se passer.

Bah ouais, elle n’avait jamais eu l’occasion non plus à moins que cela se passe comme les joutes régulières qui avaient lieu au sein du Conseil Ducal ? Souriant légèrement, le plus innocemment possible la jeune Baronne regarda tour à tour Perrinne et Julien jusqu’à l’arrivée…. D’Akane.

-Bonjour Akane, comment allez vous ?

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Magalona_eufrasia
20 Août, au matin.

Je n'avais jamais reçu réponse à la lettre envoyée pour m'enquérir d'une solution plus pratique que la tente pour le logement. Aussi, j'avais pris mes précautions. N'ayant pu réserver dans une auberge du bourg, j'avais fait préparer et acheminer jusqu'au Tournel la tente qui avait hébergé mes parents lorsque Père joutait encore. Ainsi, alors que mon coche arrivait non loin du campement, l'on avait déjà dressé mes quartiers depuis la veille. Juste à côté de ceux de celui qui défendrait mes couleurs et me valait rêves tourmentés. Il ne manquait que les oriflammes dévoilant ma présence.

Toujours pâle, marquée par la fatigue et les crises, je sortis de ce coche qui m'avait menée de Bourgogne en Gévaudan : j'étais enfin chez moi, ou presque. Le soleil, déjà brûlant, m'aveugla. Je levais ma main pour m'en protéger. Je donnais alors des ordres pour que l'unique malle m'accompagnant soit amenée à l'intérieur. Le cocher s'en chargea. L'homme d'armes qui m'avait accompagnée prit ses fonctions sous le auvent alors que mon fidèle Astruc, m'accueillait, déployant mes couleurs, levant le voile sur mon identité. Restée sur le seuil de cette tente chargée de souvenirs, je souriais en pensant à mes parents et à cette période heureuse.

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