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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Helene.blackney
[Dans un relais non loin du domaine]

Mais comment ça se danse?

Arrêtée dans un relais nous n'avions pas encore repris le chemin du Languedoc, amaigrie, les cernes marquées, j'avais rejoins mi parrain et sa famille pour le voyage. L'homme m'expliqua:

-On commence par un pied de menu!


Je le regardais intriguée par cette idée, mais il n'avait point vue que la canne était devenue ma meilleure amie. Il commença à chantonner sur des filles de Redon, quelle est donc cette contrée? Ce fut le premier sourire que j'esquissais depuis fort longtemps, je frappais dans mes mains à défaut de pousser sur mes pieds et je repris en cœur:

Y'a core 10 filles dans l'bourg de R'don

Qui tapent du pied quand l'amour les prend

Tapent du pied, sautent en rond

Comme des grenouilles dans un ruisseau!

Tape du pied, sautent en rond!*


L'homme était en train d'effectuer devant mes yeux ébahis une danse complexe et moi la maîtresse de la chorale cistercienne je donnais un peu plus de voix. La porte s'ouvrit dans un éclat, ne nous stoppant pas dans nostre chansonnée.

-Donha Blackney! La mesnie reprend le chemin, vostre parrain vous attend

Je soupirais, bien que j'étais ravie de revoir mi padre, ainsi que mi parrain, je n'avais pas envie de quitter la chanson. Rouge jusqu'aux oreilles, je fis mes adieux à ces gens à l'accent prononcé, donnant pour le danseur quelques écus de remerciement pour m'avoir donné le sourire. Je sortais de la prière et de l'enfermement, je profitais pleinement de la vie.

La mesnie Gaudemar était bien remplis, le petit Rémi, mi parrain, son épouse, ses vassaux, elle était forte en couleur. J'eus quelques souvenirs de la dernière joute, je criais à qui mieux mieux que mi gato était le plus fort et que quiconque le mettrait à terre serait punit. Depuis, quelques années étaient passés et je n'avais plus l'envie d’occire un adversaire de mon père. Qui plus est, je me refusais à jouter considérant que ce n'était pas une activité pour moi, la seule chose que je savais parfaitement faire c'est armer le combattant. Padre avait souhaité que j'y sois préparée, en plus des différentes langues à apprendre, du livre des vertus à connaitre sur le bout des doigts et d'autres apprentissages qu'il m'avait suggéré voire imposé.

Je lorgnais du côté de mon parrain en demandant par curiosité:


-Vous n'avez pas emporté vos molosses mi parrain? J'aurais aimé les guider.

Je fus surpris d'entendre le fils Gaudemar de hurler à la Albine, je la croyais au repos depuis ses mésaventures sur les routes. La surprise fut heureuse, je marchais aux côtés de la mesnie, ne me précipitant pas pour à mon tour hurler dans les oreilles de mon amie. Nous n'étions pas au Mont Saint Michel, rocher de nos drôles d'aventure.


*Tri Yann
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Terwagne_mericourt
[Campement Bourmont et Cie :]


La Dame l'avait reconnue, à son grand soulagement, et son ton jovial et sympathique - c'est en tous cas ainsi que le perçut la Vicomtesse - la mit rapidement à l'aise. Il faut bien avouer qu'elle avait craint un instant que les compagnons de joute de Kelso ne comprennent pas trop pour quelle raison il l'avait invitée à se joindre à eux.

Et bien, à dire vrai j'ignorais ce qui était prévu au juste pour votre campement à tous, si vous m'aviez comptée parmi vous, et craignant de déranger j'avais emporté le nécessaire à un campement en solitaire.

Et c'était vrai, qu'elle avait toujours eu peur de déranger, où qu'elle aille, depuis toujours.

Quoi qu'il en soit, si vraiment cela ne dérange personne, je serais très heureuse de me joindre à vous tous, et de faire la connaissance de tous ceux et celles que je n'ai pas encore eu l'heure de rencontrer en Champagne.

Il faut bien admettre que j'ai eu une fâcheuse tendance à rester cloitrée et invisible depuis mon emménagement dans ce duché... Mais cela va changer dès mon retour là-bas. Je me sens prête, à présent.


Terminant cette phrase, elle tourna son regard dans la direction d'où elle était venue, cherchant à faire signe à celui qui lui servait d'écuyer de déménager ses affaires par ici. Bien évidemment, le bougre était tout sauf réceptif aux signes de loin, trop perdu qu'il semblait être à chercher comment monter la tente.

Retenant un soupir à son intention, elle reprit sa conversation avec la Dame Hersent.


Mon voyage s'est déroulé sans encombre, oui. Juste un peu long à mon goût.

Petit sourire, avant de poursuivre.

J'avais oublié à quel point le Languedoc était loin du Domaine royal. Je n'y avais plus mis les pieds depuis de fort longues années. Mon parrain vivait dans ce duché, je suis venue lui rendre visite il y a fort longtemps.

Plus fatiguée par la route que ce qu'elle ne l'admettait, elle accepta avec soulagement et plaisir le tabouret offert, et y posa son séant, avant de prendre la tasse de tisane qu'on lui tendait.

Merci beaucoup... Cette tisane sent délicieusement bon.
Et pour le champagne, je crains que le Duc ne tremble pour sa chemise s'il me voyait en boire.


Un petit rire étouffé lui vint en repensant à l'incident qui s'était produit lors de leur premier tête-à-tête, et elle espéra que son hôte ne l'interrogerait pas concernant cette allusion.

Quoi qu'il en soit, ne vous inquiétez pas pour moi, je vais bien, ou en tous cas bien mieux qu'il y a peu... Cette satanée blessure reçue lors de mon voyage avec Kels..., enfin avec le Duc, a mis pas mal de temps à cicatriser, mais c'est en bonne voie.

Je suis juste fatiguée par la route, rien de plus. Mais merci de votre sollicitude.


Imitant sa vis à vis, elle sirota sa tisane, puis reposa la tasse vide.

Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, je pense que vous devez avoir envie de finir de vous installer. Et puis il vaut mieux que j'aille prévenir mon écuyer du changement de campement avant qu'il ne soit en plein montage du mien.

Elle se leva, lentement, n'osant poser la question qui lui brulait les lèvres, craignant de laisser entendre dans sa voix à quel point elle était pressée de revoir Kelso. Pourtant, n'y tenant plus, elle finit tout de même par laisser s'échapper les mots suivants...

Savez-vous où se trouve le Duc Kelso?
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Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.(Gainsbourg)
Heimdal
Le vicomte fait partie d'une famille de guerrier. Il devait sentir une arme à la main que se soit
une épée ou une lance. En ces jours de calme, il devait trouver une autre solution pour rester
en forme en cas de guerre et une solution est les joutes. Il aimait cet art de jeu. Bref, Heimdal
avait remarqué que son épouse serait là pour le soutenir. Il voulait maintenant faire
régulièrement des tournois afin de s'améliorer à la manipulation de la joute.
La petite promenade lui paraissait très intéressante et instructif. Il avait vu l'ancienne
présidente et chancelière. Cette dernière était visiblement occupée par une discussion avec une personne
qu'elle connaissait certainement. L'ancien procureur ne voulait pas la déranger, peut-être plus
tard durant les festivités. Sinon, il connaissait quasiment aucune personne.


Le maitre des lieux…non pas du tout…je ne sais même pas comment est cette personne.

Il se demandait comment allait être la suite et aussi il se posa soudainement la question
comment on organisait des joutes. Voilà une idée qu'elle lui semblait bonne, un tournoi à
Courtomer. Le vicomte regardait son épouse et pensa qu'elle ne voudra surement pas. Il lui en
parla à leur retour en Alençon.


J'ai entendu dire qu'il y aurait une messe demain et je pense que te connaissant tu veux y participer?
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Jason_maccord
[Promenons-nous dans l'campement... Tant qu'il n'y a pas de Normands]

La tente de MacCord etait prete, le materiel et les chevaux aussi. Il y aurait encore à passer pour la messe d'ouverture mais il restait du temps. Aussi MacCord partit se degourdir les jambes et voir si son chef, le Grand Ecuyer, etait arrivé ou s'il y avait des connaissances de tournoi.

Bon, y a le blason de dame Titmec. Je n'aurai pas à attendre la Champagne pour la saluer.
Là, les blasons Giffarts, celui de Perrinne, celui de Deedee et une bannière Blackney au loin...


MacCord palit, essaya de deglutir, vira au rouge pivoine et manqua s'etrangler. Giffarts, Perrinne, Deedee ! Non, il avait fait erreur. Ce n'etait pas possible.

La liste des jouteurs. Faut que je trouve la liste des jouteurs...


Qu'est ce que c'etait encore que ça. Toute la Normandie avait decidé de participer aux joutes ou quoi...
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Vanyel


[J-1 mais déjà le Languedoc, le soleil, les plages...]

Elle avait fait un crochet vers Agde en vitesse, effrayant presque au passage son intendant si peu habitué à la voir qu'on l'avait encore prise pour un p'tit page venu porter quelque message. Certes, braies, chemise ample & cheveux planqués sous un chapeau trouvé sur quelque marché pour éviter les trop ardants rayons de soleil n'avait pas aidé. Le temps de prendre des vêtements propres plus un change pour le chemin - elle ne se faisait pas d'illusion, elle arriverait au lieu dit probablement poussiéreuse - féliciter son intendant pour son labeur, elle était déjà repartie à dos de canasson.
Étape intermédiaire avant les festivités: attraper Cast et l'embêter pour savoir où en était la récolte de plume. Au passage, elle se rappela qu'il lui faudrait aussi refaire le plein d'encre.
Elle chevauchait sur le chemin, une partie de son esprit aussi alerte que possible malgré la chaleur, l'autre vagabondant au gré de ses aléatoires pensées. Enfin une envie de bain de mer la titillait quand même furieusement... Sans doute un effet secondaire imputable au lieu de rendez-vous, la plage de Marseillan.

Il était arrivé quelques jours plutôt à marseillan et en était encore a visiter les lieux et terres afin de mieux pouvoir pas la suite gérer ce domaine comme il se doit. La plage envahie de flamands roses ne l'avait pas laissé sans réaction et il avait aussitôt demandé à ses nouveaux gens d'attraper deux trois bestioles pour en tirer les plus belles plumes afin de les remettre à l'occasion à Vany. Sitôt dit, sitôt oublié cependant car il y avait de quoi oeuvrer mine de rien. Le lac tout proche devait être entretenu du coté rive où la végétation avait repris le pouvoir. S'il voulait que la pèche devienne un revenu substentiel pour Marseillan il ne devait pas trainer de ce coté. Un jour, puis un autre passa et ainsi de suite, tout à son travail il en avait oublié les joutes les plumes et le reste. Il ne pensait qu'à une chose le soir venu, aller piquer une tête dans cette mer qui lui tendait les bras...

Enfin elle touchait au but. Elle entendait le bruit de l'eau allant et venant sur le rivage.. enfin pas trop fort, il n'y avait pas vraiment de vent. Quelques battements d'ailes lui firent lever la tête... un sourire se dessina sur ses lèvres à la vue de flamands roses ayant l'air de fuir l'arrivée d'une Crevette. Peut-être était-ce la chaleur, la fatigue, un simple relâchement de tension accumulé, toujours est-il que cette pensée déclencha une crise de rire telle que c'est les larmes aux yeux qu'elle mit par mettre pied à terre et finit la distance qui la séparait du sable en tenant son cheval par la bride. Le regard un peu trouble, elle constata la présence d'un homme... Parfait, il n'avait pas oublié. D'humeur folâtre, elle lança le cri de la Crevette.


BLIBLI! Je suis là Cast.

Il venait d'arriver sur la plage et comptait bien se délasser un long moment dans cette eau claire qui ne semblait attendre que lui. Un peu plus loin sur sa droite il pouvait voir une belle assemblée de volatiles roses cherchant pitance avant la nuit. sur sa gauche, le village et non loin la nouvelle demeure. Alors qu'il allait oter sa chemise, un étrange bruit lui parvint et il tourna la tête à droite pour voir une envolée rose et ensuite, une charmante crevette tenant en bride une belle jument. Vany ! Elle s'était donc décidée à lui rendre visite et plus encore à mettre les pieds en Languedoc ? ! un instant il peina à le croire avant... avant de réaliser qu'ils n'étaient pas loin de la date de ces fameuses joutes où l'avait convié le Coms Actarius. " Bon sang d'bois ! j'avais oublié ! les joutes Tudieu ! Ronchanna t-il dans sa barbe pour commencer. Il se dirigea ensuite vers on amie et Suzeraine, ravi cependant de la voir là et accompagnant un grand signe de la main lança :

Vany ! te voilà ? ! je peine a croire que tu aies fait le trajet jusqu'ici.

En quelques pas il fut près d'elle et l'attrapa par la taille pour la mettre à hauteur afin de lui baiser les joues. Je suis ravi de te voir et tu me fais rappeler que des joutes m'attendent, mais en attendant je me laisserai bien tenter par vérifier que les crevettes savent nager. Il l'avait bien entendu gardée les pieds loin du sol et fit mine de vouloir aller la jeter dans l'eau

"Arggggggggggg" fut à peu près la pensée désarticulée qui précéda un furieux.


Nonnnn, lâche-moi, lâche-moi, lâche-moi! Évidemment, prisonnière qu'elle était ça n'eut pas beaucoup d'effet, aussi essaya-t-elle une autre approche. Je sais nager d'abord, enfin je ne pense pas que j'ai oublié depuis la dernière fois que j'ai été à l'eau. Puis elle décida que le rivage se rapprochait décidément trop. Elle lui fit un sourire trop innocent. Ses doigts eux étaient relativement libres et elle tenta une attaque de chatouilles dans l'espoir de lui faire lâcher prise.

De la voir se débattre pour éviter un bouillon qu'il ne lui aurait pas donné, il éclata de rire, la garda un instant un peu trop près des vagues et, quand elle tenta de le désarsonner par des chatouilles, s'empressa de reculer pour la redéposer en douceur sur le sable.
Tu as gagné Crevette, le bain sera pour une autre fois ! Lui prenant ensuite le coude et oubliant totalement la jument, il la guida vers la demeure seigneuriale et commença, chemin faisant à lui parler des joutes, du départ qu'il leur fallait prévoir et toutes ces choses relatives à une telle expédition

En partant tôt demain Vany, nous devrions pouvoir arriver largement dans les temps. Ne seras tu pas trop fatiguée de ce voyage ? pourras tu repartir dès demain à l'aube ? j'ai fait préparer un coche pour le cas où...

Elle le suivit, prise de bonne humeur enfantine. Quand il parla de coche elle réalisa que..

mon choual! Et l'entraina vers un demi-tour pour récupérer son canasson à elle tout en papotant. Ne t'en fais pas, il fait trop chaud pour dormir le matin, et puis s'il y a un brin de fraîcheur à cueillir, ça ne peut être que tôt... Elle avait récupéré la bride de sa jument et ils reprenaient le bon chemin. Un coche... hum, pourquoi pas, enfin de toute façon pour tout le bardat tente et tout à cheval tout court ça risque d'être un peu compliqué. Tout est prêt non ?Elle rajouta l'air de rien. Et puis j'espère que tu gagneras et que les joutes ne te cabosseront pas, parce que sinon on va avoir un souci pour la course. D'ailleurs je ne suis pas certaine d'en avoir vraiment saisi les règles, enfin j'imagine que ça sera de nouveau expliqué sur place.

Parvenu dans la cours, un jeune lade vint prendre le relai pour le cheval et les deux amis poursuivirent vers l'intérieur de la demeure. Le papotage bien sûr n'avait pas cessé. Tu sais c'est mes premières joutes en fait, donc t'attends pas à ce que je sois gagnant en quoi que ce soit ma Vany et pour ce qui de tout le fatrac qu'il faut emporter et bien... un chariot plein, rien de moins mon destrier bien sûr. Parvenu dans la grand salle il fit mander des rafraichissements qui arrivèrent avec un léger repas et invita donc Vany à s'installer et se restaurer. On n'ira pas jusqu'à énumérer les plats du repas, l'étonnement dans les yeux de la Crevette à eux seuls pourront faire comprendre qu'il ne manquèrent de rien au souper.

Le Crevette grignota pendant que Cast mangeait, avec appétit. Elle se demandait comment c'était possible. Malgré la route, la chaleur lui coupait toujours la faim. Elle se rattraperait sur des tartines au petit déjeuner. Elle sirotait un sirop, la nuit était tombée et un soupçon d'air moins chaud avec, enfin presque. Une théorie trottait dans sa tête.
Tes premières joutes... donc tout devrait bien aller. Tu sais il y a ces histoires de chance du débutant. S'il y a un moment où il faut en profiter, c'est bien quand on joute pour la première fois non? Sinon après c'est un trop tard de toute façon. Enfin quoi qu'il en soit, ça sera une nouvelle expérience. Un papillon de nuit choisit cet instant pour venir l'embêter et elle le chassa de la main. Enfin ce sera demain... je crois que pour l'instant je vais aller me reposer.

Castelreng se leva donc quand elle annonça vouloir se retirer pour la nuit et la confia à la gouvernante de la maison afin qu'elle soit guidée dans la chambre qui avait été préparée pour elle alors qu'ils étaient à manger. Il s'attarda un peu, finissant une excellente tarte aux pèches et fit comme Vany, s'en alla prendre du repos.

Une fois dans sa chambre, elle se rafraichit un peu avant de se mettre en vêtements de nuit. Comme chaque fois lorsque sa plume n'était pas à ses côtés, elle s'endormit, ses doigts effleurant le pommeau de Salamandra.


[Jour J, tôt le matin, branle bas de combat, toujours le Languedoc, mais pas encore à Tournel]

Une grosse heure qu'ils étaient debout, ils venaient de prendre leur premier repas et on venait de leur annoncer que tout était prêt pour le départ. Chevaux, coche pour le cas où la Donà voudrait s'y reposer - quoi que ce n'était pas du tout reposant que d'être transbahuté dans une boite - Chariot contenant coffres des effets necessaires, armure et armes, bouclier ect ect, et, bien entendu l'escorte . Deux hommes à l'avant autant à l'arrière. Castelreng se tournant vers Vany pour savoir si elle était prête au départ il lui sourit largement.

Prête à partir Comtessa ? la taquina t-il au passage

Elle lui tira la langue avant de répondre.
Prête seigneur Castelreng. histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce. Tu connais mieux la route que moi. Enfin ça doit faire une demie éternité que je ne l'ai pas empruntée du moins. En selle, elle attendait juste que le départ soit donné.

Ils se mirent donc vite en selle et restant tous les deux côte à côte, il purent continuer à papoter et se taquiner chemin faisant.
Hum... merci de ta confiance, j'espère ne pas nous égarer en chemin alors... ça fait une éternité que je n'ai mis les pieds du coté de Mende.... tu devrais avoir peur je crois... d'ici que je te conduise en Lyonnais y'a pas des lieues hein !
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hrp: post rédigé à 4 mains par ljd Castelreng&Vanyel
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Archybald
[La Guyenne au Tournel.]

À dos d'une prodigieuse monture et son molosse aux basques, Archybald Hatzfeld accueillit la déclaration de la baronne de Lesparre d'un hochement de tête, alors tournée vers la multitude de tentes qui se montaient dans la grande clairière qui s'ouvrait devant eux.

Baste, à nous les joies de l'ivresse, des bagarres et des premiers sangs et à vous les paillasses de fortune ! Si vous voyez ma duchesse, je vous serai infiniment gré de me faire quérir sur le champ, baronne.
Quant à nous, mon cousin, partons en quête d'une parcelle de terrain où nous y monterons votre tente, vous me parlerez de votre pucelage en route.

Comme pour faire écho à son maître, Charque, le beauceron, y alla de ses aboiements tandis que les cavaliers éperonnèrent leur monture.
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Guillaume_de_jeneffe
L’arrivée au Tournel avait été plus lente que ce qu’il n’avait pensé. Certes il ignorait bien des choses du fief du Phénix et il savait combien ce dernier était un homme de guerre, mais il ne l’avait jamais imaginé résider dans une telle place forte. Peut-être une vie passée presque intégralement au nord de la Loire avait-elle nui à son imagination géographico-architecturale, qui sait. Aussi avait-il d’autant moins profité de la chaleur qu’il ne se voyait point parvenir au bout de son voyage. À chaque pas, on avait l’impression que la forteresse s’éloignait vers les nuages. Et encore, son humeur n’était-elle rien par rapport à celle de son escorte. Une demi-douzaine de gardes, trois Marchiennois et trois Parisiens, qui avaient moins que lui le goût du voyage et de la torture physique. S’il ne les avait pas entendu se plaindre trente fois… chacun du cagnard, de la route et de la piquette infâme qu’on leur servait, il n’avait rien ouï.

Pour autant, il avançait le cœur léger, car les perspectives offertes par ces joutes n’étaient pas des plus tristes. D’autant qu’il aurait peut-être l’occasion de voir plus clair dans une relation qui l’intriguait et dont, si ces réflexions débridées ne le trompaient pas, il avait été le bien indirect témoin, plusieurs mois plus tôt.

Prenant la tête de son conroi, il fit avancer sa monture vers la jeune Euphor et, se penchant en sa direction, la salua.


- Damoiselle Melisende, le bonjour à vous. Permettrez-vous à un chevalier de la Licorne d’établir son campement en ces lieux si différents de la Normandie ?
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Melusiane
[Aire de Campement]
ILs avaient chevauché depuis le Bearn, tous les trois chacusn sur leur monture. La nabeille avait changé de monture ayant mal mené sa derniere à chevaucher un peu partout dans le sud dernierement.
Ils arriverent de bonne heure au petit matin, elle regardait à gauche puis à droite ne connaissant pas du tout les lieux et suivit Celenya du regard et attendit qu'elle ait reponse à ses questions puis elle se rapprocha d'elle et lui glissa discretement ce qu'elle devait faire vu que celle ci n'etait point noble et si elle avait le droit de monter sa tente modeste pres de la leur. Tant de questions se bousculaient en sa petite tete de roturiere qui avait changé de vie en si peu de temps. Le temps de la petiote fuyarde etait revolu, elle assumait ses actes et sa vie maintenant.
Attendant reponse de sa Marraine elle se permit de prendre une bonne gorgée d'hydromel provenant de sa flasque attachée à sa ceinture et en proposa à ses compagnons de voyage.

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Sindbad
Chevauchant aux côtés de sa promise, Sindbad se faisait discret.

S'il était présent en ce lieu, il s'agissait moins pour lui de venir jouter que de soutenir celle qui serait bientôt son épouse devant l'Unique.

Initialement, il devait représenter son suzerain, le baron de Montpipeau. Mais les affaires diplomatiques avaient accaparé son temps, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il avait dépassé le délai d'inscription. Il avait bien tenté d'envoyé à
Montjoye un blason. Mais le Roy d'Armes avait été inflexible : pas d'inscription possible sur cette base.

Il s'était donc résolu à remplir une autre mission, et non des moindres : accompagner Akane. Elle ne le savait pas encore. Sinon, l'aurait-elle accepté à ses côtés ?

Le voyage s'était déroulé sans encombre, et le splendide soleil languedocien rappelait au désormais orléanais le temps des étés guyennois, la cueillette dans les vergers de Cahors et les folles soirées au
"Dragon Rouge" de Montalban. Que de temps s'était écoulé depuis...

Aparajita était du voyage. Il faut dire qu'elle avait insisté pour le suivre : il n'était pas en sécurité, sa vie était menacée, le danger se trouvait partout...Bref, il avait dû se résoudre à l'emmener avec lui. Mais la dravidienne ne passait pas facilement inaperçu, entre son teint foncé et son manteau en peau de tigre, qui cachait l'absence de vêtement en dessous. Heureusement qu'elle avait, grâce à ses talents de chasseresse, assuré les repas au cours du voyage. Mais maintenant, au milieu de tous, il espérait éviter l'incident diplomatique.

D'autant plus qu'il reconnaissait çà et là quelques visages : une champenoise herboriste par ci, un ancien Duc du Bourbonnais-Auvergne par là...Un salut de la tête à chacun...Tiens, la Chancelière normande...Peut-être faudrait-il qu'ils s'entretiennent, tous les deux...

Mais Sindbad revint rapidement à la raison : il était là pour prodiguer encouragements à sa mie, et non pour conclure des arrangements. S'il voulait réussir son mariage, il allait devoir séparer l'homme du diplomate...

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Grand Ambassadeur Royal de France | Ambassadeur d'Orléans auprès des Comtés d'Angleterre | Baron du Chêne Doré & Seigneur d'Epieds en Beauce
Geronimo2751


Un voyage sous le signe de la chaleur qui était encore bien présente en cette fin d’été et d’autant plus qu’ils descendaient dans le sud.
Les provisions soigneusement préparées par Margaux et la charrette leur facilitèrent la vie et leur permirent d’avancer rapidement. Suivant tout d’abord la Durance jusqu’à Arles, de là ils n’eurent aucun problème à trouver le lieu de la joute, la populace semblait bien informée de la tenue de l’évènement. L’afflux était tel qu’il avait croisé plus tôt sa filleule Hélène qu’il convia à se joindre à eux pour l’évènement.

La petite troupe débarqua au matin du troisième jour de marche dans ce qui semblait être une véritable fourmilière. Les tentes se montaient comme des champignons, par chance l’espace n’était pas totalement envahi. Il se leva sur ses étriers pour voir si quelqu’un semblait recevoir les arrivants.


Ola, quelqu’un ?! Nous sommes Nynaève et Gérault de Gaudemar nous venons pour jouter avec nos vassaux et famille.

En parlant de famille, il se pencha vers nyna. D’ailleurs si tu vois notre fils, il doit nous rejoindre icelieu.
Tout en le cherchant du regard dans la foule il aperçut un endroit en lisière de prés où la place était suffisante pour s’établir.
Lora, Lucie, Hels, voulez-vous bien apporter la charrette là-bas, nous nous y installerons.
Le temps que je trouve quelqu’un pour nous faire connaitre je vous rejoins.


Sa filleule s’adressa à lui, à propos de molosse. Grand Dieu, bien heureusement il ne voyageait pas avec l’équipage royal. Quoi que ce pu avoir fier allure, mais fort peu commode, surtout qu’une meute aurait bien été capable de manger toutes les personnes présentes.

Non ma filleule, ils ne sont point avec moi, mais Lucie à son Persil. Un grand ami de Rémi. Mais j'ai Janis tu pourras essayer de la porter au poing.

Il guettait la foule à la recherche d'un indice lui permettant de trouver son fils.
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en cours de réfection
Pour ma patate
Melisende_
Des coups de masse à droite, des coups de masse à gauche, le campement commençait à prendre vie. La jeune Mélisende, fille de sa Seigneurie actarius d'Euphor, l'hôte des festivités, accueillait chaque arrivant l'un après l'autre. Une révérence aux uns, une inclinaison de la tête aux autres, mais toujours avec le sourire. Chaque personne était renseignée et conseillée sur son emplacement qui restait toutefois à la liberté de chacun.

La clairière improvisée en campement se remplissait de plus en plus. Des tentes s'érigeaient de tous côtés, des étendards aux différentes couleurs des provinces furent hisser.

Dans un premier temps accueillir toutes ces personnes fut une corvée pour la blondinette, mais celle-ci changea d'avis au fur et à mesure des arrivants. Se sentant un peu plus à l'aise, elle saluait avec plaisir les Princes, les Princesses, les Ducs, les Baronnes. Jamais jusqu'à ce jour elle n'avait côtoyé autant de beaux mondes.

De nombreux visages inconnus, il est vrai que la demoiselle n'ayant pas été très proche de son père, à son grand regret, connaissait très peu de personnes. Celui-ci lui avait confié l'accueil justement pour faire connaissance. Il ne lui avait pas caché qu'en lui demandant d'accueillir les participants il espérait qu'elle rencontrerait peut-être son futur époux. A 20 ans, la majorité des jeunes filles étaient déjà mariées, mais elle pas encore, elle n'avait même encore jamais été amoureuse, du moins le pensait elle. Il y avait bien son frère d'armes à la Licorne qui la troublait énormément, elle perdait tous ses moyens lorsqu'il s'approchait d'elle. Et puis il y avait LUI, espérant secrètement LE voir arriver, au détour d'une tente, s'approchant d'elle avec grâce. Celui qui depuis son départ de Mende ne cessait d'occuper ses pensées, elle pensait à LUI à son réveil, à LUI la nuit venant en fermant les yeux, étendue sur sa couche. Ou bien encore en relisant leur correspondance secrète, oui celle-ci devait rester secrète, surtout pour son père.


Perdue dans ses pensées, Mélisende sursauta puis se retourna en entendant son nom. Enfin un visage connu, même si ce n'était pas celui qu'elle espérait, l'ex Bourgmestre de Mende fut acueilli avec plaisir.

Louis soit le bienvenu au Tournel, ravie de te revoir, tu peux t'installer où tu le veux. Je ne sais pas ce que mon père a prévu comme animation, mais je l'informerai de ta disponibilité s'il veut faire appel à tes talents de jongleur. N'oublie pas de t'inscrire à la course si tu le désires. Je te laisse t'installer.

Arrivèrent ensuite d'autres personnes de sa connaissance, dont "le PP de son Papounet" et la charmante Lise son épouse, Enzo et Gabrielle Blackney rencontré à Montpellier. Puis le grand Ecuyer de France qu'elle avait plusieurs fois croisée à la forteresse de Ryes auquel elle répondit en lui souhaitant la bienvenue.

Soyez le bienvenu frère, installez-vous à la place qui vous conviendra.

Le Phoenix devait être ravi, la jeune fille ne pensait pas qu'autant de personnes feraient le déplacement jusqu'au Tournel.
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Lise_
Les joutes du Tournel...des joutes Languedociennes! Cocoricoooooooooooo!!

Tout en sourire, ben oui la blonde ne pouvait s'empêcher de penser a cette grande victoire qu'elle venait de remporter sur son mari,son Waterloo a lui...enfin de toute façon il perdrait avec panache.

Les terres du Tournel enfin, le cul endolori par les lieues parcourues a cheval, la blonde descendit avec un certain soulagement de sa monture.

Ses azures parcoururent rapidement le campement grouillant, les tentes se montaient çà et là, les étendards claquaient au vent.
Des joutes quoi!

La douce émulation, la délicieuse brulure qui vous étreint les boyaux avant les affrontements ne se fassent sentir...et pour cause, grosse jusqu'au dents, pas de joutes pour la blonde akapienne, place aux hommes, a l'homme!

Un sourire taquin a peine dissimulé a son époux en découvrant son air de chien battu sans collier devant tout cet étalage de couleurs, de gens..

Allez mon valeureux époux! du cran, de la tenue! , un sourire narquois, rien de tel pour raviver la verve d'un homme, nous y sommes!

Nul doute que la présence des akap en ces lieux, resterait a jamais une énigme irrésolue, et pourtant...

Bien vite vite les trublions prirent leurs répères, tente en vue, souvenir brulant

Citation:
que dirais tu de nous refaire un remake du réveillon de Noël ?


et le drame

Citation:
à moins que hey mais ne serait-ce pas ton fillot là bas ?


Mon fillot triple buse!!!!! Mais ..comment peut t-on parler fillot juste après..a moins que...
Hum non pensées a la con. Mieux vaut sourire et accueillir cela comme une bonne nouvelle.

Ah oui! Bien sur
*son regard se porta une dernière fois sur la tente et seul l'émoi de son regard en fut témoin la donzelle pensa que très vite, ils pourraient y retourner* Allons les saluer!

Les 2 espiègles rejoignirent enfin le groupuscule languedocien, soulagement..bah non, la blonde, elle se sent bien partout, mais Mel et son fillot, bah c'est toujours un plaisir que de les voir.

Affectueuse comme elle est..çà donne de la bisouille et soudainement le drame..le blanc..et maintenat que va t-elle faire???













Bernadotte
En retard, comme toujours, Bernard de Padirotte, seigneur d'Epalais arriva au campement.

Il fit installer sa tente et ses effets guerriers ainsi qu'un abri pour son destrier noir Bucéphale. Pour ses premières joutes, Bern voulait briller et faire honneur à son Suzerain qui devait être dans le coin .

L'officier auvergnat s'installa dans sa tente, prenant une légère collation avant d'aller à la messe
Aimbaud
Allons Aymon, un piquet ! Ne sais-tu pas planter un piquet ! Je ne parle pas là de faire du tricot, m'enfin !

Ainsi parlait le jeune marquis de Nemours, enfoncé jusqu'aux épaules dans une chaise de camp, le bras appuyé sur une table où tremblaient des coupes de vin, sous l'assaut d'un poing qui se levait et qui retombait avec exaspération. Il observait depuis plus demie-heure ses gens se débattre avec la tente de leur maître. D'un côté les serviteurs ne s'en tiraient pas trop mal, ils plantaient les derniers pics à grands coups de caillou, et dressaient une toile plutôt bien tendue, comme une bannière sous le vent. Mais de l'autre, le valet d'Aimbaud s'empêtrait dans un monceau de ficelles et de cordages, et il apparaissait qu'il allait bientôt s'étouffer sous un pan de toile cirée qui venait de s'effondrer sur lui.

De son côté, Aimbaud de Josselinière massait maintenant son front moite en expirant un air par trop brûlant. Il crevait de chaud, et l'ombre des feuillages qui tamisaient le soleil ne l'épargnait qu'à peine. Son vin était bouillant ! Il honnissait cette fournaise. Forcé par la chaleur, il avait poussé la dépravation jusqu'à déficeler son pourpoint de moitié ! Bonjour l'inconvenance. Heureusement que personne ne regardait dans cette direction.


Mais grouillez-vous le mou, je vais être en retard à la messe !

Ajouta-t'il avec une main brandie comme une menace, en observant les pages qui couraient au sauvetage d'Aymon afin qu'il n'emporte pas toute la structure au bout de ses pieds encordés. Là dessus, il observa les bois avec un oeil noir, et but une gorgée de vin chaud. Beurk.
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Albine.
Toujours assise sur sa souche, Albine décide d'obéir à son père qui lui demande de ne rien faire... Il lui faudra également aller à la messe : ok ! Elle observe en silence l'agitation qui l'entoure, les divers valets s'agitent en plein soleil dans une joyeuse cacophonie tandis que leurs maîtres se montrent sous leurs plus beaux apparats.

La jeune fille observe "de prêt" les diverses robes et parures lorsqu'un cri strident résonne dans ses oreilles suivi de son nom. Elle se redresse et se lève vivement avant de répondre à l'unisson.


Remiiiiiii !
une grosse bise claque sur la joue du garçon. Quelle joie de te trouver icelieu !! Bien sûr que Canadadraille est présente sur ses dires, elle sort l'animal de sa capuche.

Déjà un nouveau cri strident vient titiller à nouveau ses oreilles. Écho écho


hiiii Hélène !!!! Oh quelle joie ces joutes !!! les tympans des parents d'Albine s'habitueront ils un jour ? La question reste en suspens...

Le noble poulailler s'anime de joyeuses retrouvailles couvrant le bruit de la forge et des valets. Qu'importe le cœur est à la feste.

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