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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Princesselaure




La Duchesse du Bourbonnais ~ Auvergne, avait donné ses dernières recommandations, afin que son absence ne soit pas une catastrophe, bien qu’elle savait pouvoir compter sur l’ensemble de son conseil ! Mais tu es mère de ta terre ou tu ne l’es pas !

Changement de tenue, option sur une toilette, plus ample, moins cintrée, ou ‘fin une tenue de voyage ! Assise au fond du coche ducal, aux côtés de sa fille, elle regarde par la fenêtre ! La voici sous bonne escorte ! Pour autant on aurait cru à une croisade !

L’azur vagabond, elle regarde l’étendue de ses terres défilant sous ses yeux… Fière d’en être la digne Duchesse ! Le sommeil aura eu raison de sa passion… Voilà la blonde qui pique du nez ! Classe ! Sa fille vous dira surement qu’elle ronfle c’est archi faux ! Ne croyez pas Mini-Merveille !

Puis le poste de douane ! Arfff il faut montrer patte blanche ! Chose faite… Nous voici en Languedoc encore quelques lieues et bientôt les festivités seront annoncées mais avant le campement ! Waouh ! Bienvenue au Camping Paradise ! Des tentes se montent de ci de là… Les hommes s’afférent tandis que les femmes cherchent l’ombre d’un arbre ! Bon ça va il y a quand même des nobles !

La voilà qui descend gracieusement de son coche… Regard perplexe ! Euh mais comment la garde ducale assurera ma sécurité au milieu de tant de personnes ! Hum de toute manière, je saurais me défendre seule ! Léger étirement, un petit bâillement ! Et l’azur qui monte en direction du ciel ! Quelle belle journée ! Ni une ni deux les tentes se montent ! Je croyais que le Comte, l’hébergeait au Castel comme invitée de marque ! Beuh on verra au pire on laissera le Duc qu’on sort ici pis on ira dormir au frais ! Elle se poussa pour éviter de se retrouver perchée sur la tente tel un étendard ! Tenant la main de sa fille, elle contemple le travail effectué ! Au final, je pense que l’on sera bien ! Mais quelque chose la sortit de sa rêverie ! Une malle vint s’effondrer sur le sol sec ! Encore une chance… Laissant s’échapper quelques robes !!! O misère O désespoir ! Mon amour trahi ! Oui fin c’est qu’elle voue une adoration sans pareille à ses tenues ! Elles furent vite secouées et remises dans leur écrin ! Eh ben ça commence fort !!! Ne préférant ne pas en voir plus, elle se tourna vers Héloïse !

Mon trésor je crois que nous ferions mieux d’aller nous promener sur le camp ! Ainsi nous éviterons de voir des horreurs ! Qu’en penses-tu ?

Elle s’approcha donc de Lanfeust qui semblait vouloir murmurer à l’oreille des chevaux ! Halalala sacré Robert !

Mon époux, je vais aller me dégourdir un peu les jambes avec Héloïse ! Ne vous inquiétez pas ! Je serais prudente !

Le vouvoiement était de mise en ces circonstances ! Elle lui adressa un sourire des plus charmeurs puis pivota sur elle-même en direction du camp ! Tiens le BA est bien représenté cela fait plaisir à voir... Dieu qu'Albine grandit !!! Et si nous allions la saluer !
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Faran
C'était finalement lui qui avait cédé face aux cajoleries de sa demi-sœur, la quintefeuille. C'est toutefois non sans rechigner qu'il avait pris la route avec la petite troupe guyennoise, composé du rustre Archybald qui avait le mauvais goût d'être un parent, et d'une jeune fille qui semblait être une cousine de Vergy mais dont il n'avait jamais entendu parlé.

La perspective des joutes l'enchantaient en fait peu. Après autant de temps passé en monastère où l'on n'entend parler quasiment que de foi, l'idée de voir des hommes se battre et le sang couler et, pis !, que ce fut le sien lui retournait à moitié l'estomac.
Pourtant, il l'avait compris, il était temps de rentrer dans ce monde obscur de la "Société", et le garçon devenu adulte -pour une fois il aurait bien clamé qu'il n'était encore qu'un enfant- se devait de passer par ce rituel barbare.

C'est donc ruminant qu'il avait chevauché avec ses compagnons, ne décochant que quelques mots. Il mettait un point d'honneur à montrer, bien qu'il ait accepté de venir, que tout ceci n'était pas forcément de son goût.

Enfin arrivés au campement où se dressaient déjà une foultitude de tentes, ils se séparèrent, lui et Archybald d'un côté, les femmes de l'autre.


Quant à nous, mon cousin, partons en quête d'une parcelle de terrain où nous y monterons votre tente, vous me parlerez de votre pucelage en route.

Mon pu- quoi ? Je ne vous permets pas ! Scandalisé le petit.

Et pourquoi est-ce qu'on n'irait pas à l'auberge nous aussi ? Comment voulez vous que je combatte si je ne dors pas bien, hein ?
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Hersent
[Campement Bourmont & Cie]

La tente était montée, enfin, sous le regard aiguisé du Capitaine Royal qui ne souffrait le moindre manquement à la discipline chez les serviteurs. Voyant le résultat magnifique, elle s'excuse auprès de la vicomtesse pour aller octroyer une longue pause aux gens de Bourmont qui avaient sué sang et eau à monter leur barda:

Vous pouvez aller vous reposer, vous rincer la glotte dans la première taverne venue, attention! pas de rencontres follieuses avec la première traînée qui passe sinon...gare à votre fondement. Vous avez quartiers libres jusqu'en fin d'après-midi! Rompez!

De retour vers la vicomtesse, elle l'entend lui dire qu'elle a été blessée récemment:

Pardon?? Et vous joutez? Votre médecin est inconscient ou quoi? Ou alors vous n'en faites qu'à votre tête, ce qui est encore pire, tsss! S'il ne tenait qu'à moi, je vous interdirais de jouter et vous imposerais un repos total.

Elle n'avait pas à houspiller une vicomtesse mais entendre des âneries pareilles ne pouvait que la faire réagir en tant de médecin. Les tisanes étaient terminées et la vicomtesse prit congé afin de faire rapatrier sa tente près de la leur. Quand elle demanda où se trouvait le duc, Hersent eut une hésitation puis répondit simplement:

Ohhh, Sa Grasce prend quelque repos avec son épouse, dans un endroit ombragé. Le voyage a été long et fatigant pour tout le monde. D'ailleurs, j'ai l'impression que mon écuyère a pris du retard, je ne la vois toujours pas! Pourtant, j'étais certaine qu'elle suivait la troupe.

Elle se leva, salua poliment la vicomtesse et prit congé:

A bientôt alors vicomtesse. Moi, je vais rejoindre Coxynel dans la rivière.... depuis notre arrivée ici, je rêve d'aller m'y rafraîchir!

Et elle partit rejoindre son amie, ôtant ses chausses, ses braies, ne gardant que sa chemise, par décence car à Vignory, elle plongeait dans le lac sans atours encombrants.

Coxyyyyyneeelllll!!! J'aaarrriiiiveeee! 'tention je saute!

et Plouf, une champenoise de plus à barboter dans la fraîcheur ineffable de l'onde languedocienne.
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Coxynel
[Campement Bourmont & Cie : quand deux baleines, originaires de Champagne, barbotent]



Et une bombe brune en approche... Une !!!!
...
Et une Coxynel secouée et trempée par les remous d'eau provoqués par le saut de la brune... Une !!!!
Finalement se baigner avec Hersent, c'est un peu comme se baigner avec Manon - la mini de la blonde - tu termines trempée. Sauf que la fille de l'ex-bonbonnière arrose moins fort et qu'à ce jeu là, Hersent est bien plus douée.

Recrachant dignement et élégamment - oui, oui, Coxynel, parfois, ça rime avec élégance ! - la tasse imposée, la Dame d'Ussy-sur-Marne se dirigea vers son amie, tout en prenant bien soin de lui rendre la pareille en l'arrosant copieusement.

Tiens une algue au fond de l'eau qui lui chatouille le pied ?!

Un sourire un peu sadique se dessina alors sur le visage de la "pseudo-repris de justice"... Ni vu, ni connue, Coxynel plongea histoire de l'attraper, récupérant au passage une bonne dose de boue qu'elle envoya ensuite en direction de sa comparse champenoise, le tout accompagné d'un éclat de rire.


Paraît que c'est bon pour la peau !, balança-t-elle narquoisement.

Coxynel, 30 ans, toutes ses dents... Ahem...

Elle regarda son amie... Sûr qu'elle allait prendre cher en représailles mais après tout ils étaient là pour s'amuser et se changer les idées.
A quoi bon faire un si long trajet, si une fois sur place, c'est pour tirer la tronche ?!

Bon c'est pas le tout mais maintenant il allait falloir éviter le retour de bâton ou plutôt de boue... Petit mouvement de brasse vers la gauche puis vers la droite, suivi d'un piqué dans l'eau, afin de disparaître quelques secondes pour réapparaitre un peu plus loin sur le bord de la berge.

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Rotule.baccard
[Campement des chevaliers rencontre de Dame Boudicca]

Revenant en direction de sa tente, le seigneur de Clansayes releva un sourcil quant au loin il aperçut des couleurs qui ne lui étaient pas inconnues…

S’avançant plus encore dans le campement qui se remplissait au fur et à mesure que le temps passait, il reconnut la silhouette de Dame Bouddica d’Arkan qu’il espérait retrouver ici, signe qu’elle se serait convenablement remise de sa blessure...


Dame des Roches Saint Quentin ! Quel gaieté de vous revoir … et d’un courtois Salut il reprit avec une pointe de taquinerie amical dans la voix.. ci votre santé est aussi bonne que le vin blanc de Vouvray, je gage que ceux qui croiseront votre Lance auront à suer…
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ellesya


~ Campement de la Louveterie Arduilet ~


Peu après la bénédiction sur la lice, Amboise avait regagné l'espace dédié à sa mesnie, au voisinage direct de l'installation de sa vassale, Boudicca.
Penchée sur son écritoire de campagne déjà bien patiné, elle rédigeait de courts messages de salutations pour ses proches logés en d'autres lieux lorsqu'un messager fut conduit à elle.
Non sans intérêt, elle le déplia et en prit connaissance. Puis releva le nez et s'adressa au serviteur.


Va te faire servir de quoi te rafraîchir à l'intendance.

Dit-elle en désignant un auvent voisin où s'affairait l'une de ses meschines.

Je vais rédiger une réponse et tu pourras la porter directement à Monseigneur.

Une relecture plus tard, elle trempa sa plume dans l'encre.

Citation:
Très cher Padré,

Ne vous chargez pas ainsi de ces fautes.
J'ai ma part de responsabilité sans aucun doute.
J'aurais du vous réécrire mais je trouvais mal séant de vous importuner à nouveau à ce sujet.
Les réactions de ma tante - qui aurait été la mieux placée pour prendre en charge ces funérailles - m'ont également découragée et, les semaines passant, j'ai lâchement opté pour une attente passive.

En ce qui concerne ce qui a été fait. Pour l'heure, rien de bien formel, j'en ai peur. Mes plus ferventes prières l'accompagnent depuis son trépas et son corps a été préparé pour le tombeau.
Avec le chapelain d'Amboise, nous avions prévu, déjà avant sa mort, d'organiser une messe pour se remémorer et honorer tous les défunts de ma Maison. Je songeais donc à joindre son nom lors de cet office mais il va sans dire que des obsèques dignes de ce nom conviendrait bien mieux pour l'honorer.

Je ne peux que saisir avec soulagement votre proposition et vous rassurer quant à la constance de mon respect et de mon amitié à votre égard.


Que le Bienheureux Girtan vous garde.




NB : j'ai pris connaissance récemment de l'hagiographie de Girtan qui fut celui qui me porta sur les fonts baptismaux à Vouvray. Saviez vous que la Collégiale Saint Bynarr à Amboise conserve précieusement la première copie de la Méthode ? Cet ouvrage fut offert à ma mère par feu Robert Savoie lors de l'inauguration de la Collégiale, il y a longtemps déjà.


Le message fut remis à l'envoyé de l'archevêque. Ellesya reprit alors le fil de son activité précédente.
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Hersent
[Campement Bourmont & Cie: les petits poissons dans l'eau, nagent, nagent, nagent *]

Ahhhh diantre qu'elle était bonne cette eau de la rivière, qu'elle était rafraîchissante et qu'il était plaisant d'éclabousser fortement une ex reprise de justice, esclavagiste de son état.

Faire la bombe à eau, sans barque de guerre et loin de la plaine de Péronne, était un exercice délicieux qui aurait eu une plus grande saveur si elle avait pu faire "dessaler" la baleine blonde de sa barque. Mais là, point de barque mais de grandes vagues provoquées par son saut élégant et gracieux, si, si, une baleine brune peut être élégante en pleine prise d'élan.

C'est son Arthur qui aurait été heureux de voltiger dans les airs avant de plonger tête la première dans la rivière. Mais ses enfants étaient trop petits encore pour l'accompagner dans ce genre de lointains déplacements.


Alors Dame Coxynel!!! A-t-elle bonne saveur l'eau languedocienne??? Je gage qu'elle doit être meilleure que le sable de la lice. Encore une petite louchée pour que tu gardes à jamais dans ta mémoire le goût de....

Pas le temps d'achever sa phrase que splashhhh et pof pof une poignée de boue atterrit sur son visage. Mordiouuuuu, l'ex bonbonnière, propriétaire d'une barque de guerre à roulette, allait payer ça... même si pour la peau, les bains de boue sont effectivement recommandés.
Sous les éclats de rire de son amie, Hersent, digne dans l'adversité, telle une figure de proue hiératique, ôta doucement la boue de son visage, trempa ses mains dans l'eau pour le rincer abondamment, tout en observant, l'air de rien, la retraite prudente de sa comparse blonde vers la berge
:

Ouais... paraît que c'est excellent pour la peau... petit sourire malicieux éclairant le visage avant de plonger comme un canard dans le courant et disparaître à la vue de son amie.

Mmmmm... le courant caresse son corps chemisé de lin, l'emporterait certainement plus en aval si elle ne luttait pas afin de se rapprocher de son "ennemie". Quelques petites brasses sous l'eau, yeux ouverts pour distinguer une paire de pieds blancs, approche en mode prédateur silencieux, heureusement que le lin lui colle à la peau, ainsi il ne flotte pas en surface pour signaler sa présence.

Les pieds sont tout près, tout près, elle expire quelques bulles d'air avant de passer à l'attaque en se saisissant brusquement de ladite paire et en la tirant de toutes ses forces vers elle.
Se redressant hors de l'eau, agrippant avec force les pieds de Coxynel, Hersent, triomphante, riant aux éclats, ruisselante de gouttelettes, lui clame
:

Et une ronde vive dans l'eau??? Au milieu des vagues et des algues... c'est aussi excellent pour la détente des muscles fatigués par long voyage à cheval!

Et voilà la brune champenoise en train de faire tournoyer dans l'eau la blonde sénonnaise, chef de port à Troyes, tout en chantonnant:
les petits poissons dans l'eau, nagent, nagent, nagent, nagent, les petits poissons dans l'eau nagent nagent aussi bien que les gros*.


Seigneur, comme ça faisait du bien de rire un peu et de faire les pitres dans l'eau... après tout, vu ce qu'elles avaient vécu toutes les deux, elles méritaient bien ces instants hors du temps, loin des soucis et contraintes de leurs charges.

* extrait d'une chanson enfantine bien connue faisant partie du patrimoine génétique de tout petit enfant^^

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Geraint, incarné par Angelotti
[Pas de chevalier à l'horizon]

Il est là !

Il souleva le gobelet que le gamin lui désignait et afficha un regard carnassier.

Encore raté ! Allez, barre-toi gamin, j’en ai plein l’dos de t’escroquer !

Geraint lui avait, en tout et pour tout, soutiré une dizaine d’écus. Pas grand-chose, mais de quoi se payer quelques pintes à la taverne qui était surgi du sol aux abords de la lice. La nuit avait été courte et chaude et, même s’il était habitué aux hautes températures depuis son voyage en Espagne, le Gallois avait mal dormi. Qu’importe, le pavillon du Patron avait été dressé, son équipement révisé, son armure lustrée et tout était fin prêt pour le début des joutes. Il s’était donc lancé dans une petite exploration du camp, histoire d’apercevoir les potentiels adversaires de Stolberg, d’éventuellement croiser des visages connu et accessoirement de gagner quelques écus « honnêtement ».

L’idée lui était venue de dresser une planche à proximité de la Lance du Lot et d’inviter les passants à quelques passes de bonneteau. Maintenant que sa bourse était un peu plus lourde, il allait s’en retourner à la tente, histoire de roupiller un peu avant la suite des festivités. Le flot d’arrivants ne s’était pas tari depuis la veille et de nouveaux pavillons s’élevaient d’heures en heures, d’où la nécessité de posséder un sens convenable de l’orientation pour s’y retrouver. Si les armées savaient généralement s’organiser pour que l’établissement des camps ne soit pas laissé au hasard, les mercenaires avaient un peu plus de peine dans cette tâche et s’en remettaient le plus souvent au petit bonheur de la chance. Quant aux nobliaux prévoyant de tournoyer… aucun mot n’aurait pu décrire le capharnaüm qui régnait sur la prairie.

C’est par pur hasard que, contournant un impressionnant pavillon, il reconnut quelques mètres plus loin une tête blonde. Il n’en était pas bien sûr, il ne l’avait jamais vraiment rencontrée, juste aperçue de loin, à son arrivée à Montpellier, lorsqu’il avait mené sa petite enquête pour découvrir ce que le Patron faisait dans ce coin du monde. Mais oui, c’était bien elle, pas moyen d’en douter.


Alors vot’ Grandeur, on est perdue ?

La petite dame ne devait pas avoir l’habitude que des inconnus l’abordent et s’adressent ainsi à elle, encore moins avec un accent welsh. Mais s’il bénéficiait pour l’heure de l’avantage de savoir qui elle était quand la réciproque était peu probable, il le perdrait aussitôt qu’ils auraient rejoint le campement du chevalier. Parallèlement, il doutait qu’elle accepte de le suivre tant qu’elle ne connaîtrait pas son identité et, connaissant Stolberg, ce dernier le tuerait s’il apprenait qu’il avait malmené la comtesse… Il opta donc pour un compromis, lui permettant de conserver une légère supériorité dans la discussion, juste pour s’amuser.

Vous d’vez chercher le campement du Chevalier, suivez-moi, j’vais vous y mener !

Perdue comme elle en avait l’air dans l’immensité du camp, elle n’aurait pas vraiment d’autre choix que de lui emboiter le pas si elle voulait retrouver Stolberg. Le pavillon du chevalier n’était pas très loin, mais il allait essayer d’en apprendre le plus possible sur cette histoire avant d’y arriver.

Alors comme ça, vous et Stolberg, vous… ?
Nynaeve87
Un brin d’herbe dans la bouche, la chancelière du Lyonnais-Dauphiné dégustait le dernier tronçon du voyage qu’ils avaient entrepris depuis Gaudemar. La présence de son homme, de leurs amis, donnait à ce périple des aspects de vacances. Le temps chaud certes, mais sec leur avait permis de bivouaquer et ainsi de dormir à la belle étoile comme au temps de leurs jeunes années favorisant des échanges amicaux autour du feu dans la paix des sous bois.

Bien souvent avait-elle du réfréner sa jument pour attendre la carriole conduite par Alexian qui ne cessait de se chamailler avec son alter ego féminin qui ne voulait lui céder d’un pouce. Un sacré caractère la Margaux.


Lorsqu’ils arrivèrent sur le lieu du tournoi, il fallu surtout songer à s’installer. Il semblait que les différentes familles se mélangeaient allègrement. Convivialité ou bazard… allez savoir.

Alors que Gérault les annonçait et cherchait déjà un endroit où s’installer, debout comme un I sur ses étriers, la brune balayait la foule du regard afin d’apercevoir son fils.
Si longtemps qu’elle ne l’avait vu, les enfants changent tellement à cet age qu’elle se demandait si elle allait le reconnaître. Pourtant elle se rassurait très vite quelle mère ne reconnaitrait pas son enfant.


Tu penses qu’il est déjà arrivé ? Un si long périple tout seul… je me demande si nous n’avons pas été inconscient…

Flattant l’encolure de sa baie, Nyna s’apprêta à descendre…

Je vais superviser l’installation le temps que tu te renseignes sur l’organisation…

Puis plus fort...sur un ton de commandement... surement le conseiller militaire à ce moment là...


Droit sur la forêt Alexian… semble qu’il reste des places à l’ombre.

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Salvaire_d_irissarri
[Arrivée au campement le 19 août - Premières joutes et engagement]

Pardine ! Il n'était point mécontent le blond double baron. Son installation s'était déroulée au mieux et lorsqu'il avait quitté le lieu du campement, chacun terminait de s'affairer en hâte et efficacité. Il s'en vint donc saluer comme il se devait. Il arborait belle tenue et avait engagé nombreuses dépenses pour cette participation.
Mais il en était heureux. L'on verrait bien par la suite comment s'arranger pour tenter de remettre quelques écus dans les caisses de Randon et d'Apcher.

Sur la route, il avait raconté les histoires des seigneurs qui avaient demeuré là bien avant lui et chacun s'était extasié sur les paysages et sur les hauts-faits qui s'y étaient tenus. Lui même hésitait entre joie et inquiétude. Excitation et angoisse se mélant en son coeur car ces festivités annonçaient pour lui le début d'une nouvelle vie. Arrivant près de la clairière, espace dégagé qui laissait deviner la destination finale, il se retourna pour voir si ses bannières flottaient joliment et surtout assez lisiblement.
Les deux ecuyers qui l'accompagnaient présentaient fièrement, chacun d'eux, des armes différentes ; celles du double baron, plan segur mais celles aussi de la comtessa Magalona, sa future épouse en l'honneur de qui il allait combattre sous peu.



Les trois chevaux egalement portaient les mêmes couleurs et le jeune homme sourit finalement, fier de ce qu'il représentait et bien décidé à défendre jusqu'au bout son honneur. Après tout, c'etait bien là la raison pour laquelle il se présentait ce jour ; Respect de la parole donnée et défense de l'honneur de ses terres.

Mais, ils arrivaient déja...Il crut reconnaitre, en un sursaut fébrile, la dona qui attendait devant lui. Il descendit promptement de sa belle jument blanche, élégante et racée, fière palefroi qu'il utilisait en parade, non point si épaisse ni forte que le lourd destrier qui était resté au campement afin de se reposer avant les féroces combats.
Plan segur, c'etait bien elle. Il s'inclina presque jusqu'à faire toucher la terre de sa mèche blonde et se relevant promptement lui présenta ses impassibles hommages.


Bonjorn bien, dona Melisende

Me voici ravi de vous revoir après si long de temps. Ces festes données par votre père sont occasion de bien des retrouvailles, s'pas ?


Il recula ensuite sans ajouter un mot, la laissant le saluer tout aussi amicalement. Il l'espèrait du moins.

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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Guillaume_de_jeneffe
- Le merci à vous, sœur fut la réponse qu’il fit à la jeune Euphor. Lui adressant un dernier sourire, il prit la direction indiquée d’un coup d’éperons dans les flancs de sa monture. Et là, le campement se découvrit entièrement à lui. Jusque là, son attention s’était focalisée sur le chemin à suivre vers son entrée puis sur l’accès à demander. Mais maintenant, il pouvait prendre la mesure de la foule qui se pressait sur le grand plateau. Les bruits d’un campement qui se dressait peu à peu emplissaient l’air, uniquement concurrencés par les cris divers et variés qui tentaient, parfois en vain, de les surmonter. Pour sûr, le maître des lieux devait être heureux d’une telle affluence. « On se croirait presque au Lavardin », songea le Flamand tandis qu’il évitait de renverser un enfançon turbulent d’une traction de rênes.

Vint ensuite LA question stratégique : « Où vais-je m’installer ? » Car les bannières connues étaient nombreuses, et les appréciées l’étaient presque tout autant. Comment donc choisir une place sans prendre le risque de vexer ? Faisant circuler son regard, sans vraiment savoir ce qu’il cherchait, il sentit son visage spontanément s’illuminer à la vue d’un bien redoutable Languedocien. Julios était dans la place. La Licorne surmontait tous les liens d’amitiés qu’il avait tissé dans cette existence. Sans plus perdre de temps, il avança en sa direction, suivi de son « escorte-fret » et glissa de selle pour aller saluer son pair en chevalerie.


« Le bonjour, frère. Accepterez-vous un vieillard comme voisin de campement ? »

Et, sans attendre la réponse à une question qui n’était que rhétorique, il ordonna par un geste que l’on établisse son pavillon aux côtés de celui du Nimois tout en se saisissant de la gourde qui pendait à sa selle.

« Du calva, je suppose que cela ne peut vous faire de tort ? »

Et tandis qu’il parlait, son étendard fut dressé.


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Vonlichtenchein
Il arriva en vue des campements pour cette première joutes sans sa Douce, il était en Languedoc depuis un bon moment à aménager la vie de son neveu sur Lodève.

Etant non loin, il s'était inscrit, pour se changer les idées, rien de mieux qu'une joutes pour tout oublier.
Comme pour se rappeler des choses, il entrepris le rituel habituel pour trouver une place parmi les campements déjà présent, changeant d'endroit comme à l'habitué pour trouver le meilleur de ce qu'il restait.


[Campement D' Erementar]

Une fois trouvé, le campement fut monté et il prit place à l'intérieur.

Il ira surement faire le tour des personnes qu'il connait plus tard avant le début du tournoi.

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Arthur_de_troy
C’est pourtant pas compliqué sur le papier ! Y clique, y clique, il y est ! Ben il tournait en rond dans le campement à la recherche de sa tente, et c’était pas réellement gagné… Pis quelle idée hein ? Y avait aucune logique entre l’installation des tentes. Les duchés voisins n’étaient pas voisins, pis les duchés même étaient bien moins représentés que les familles, qui n’avaient pas fait la grâce de s’installer par ordre alphabétique ! L’Arthur qui n’avait pas une grande mémoire des visages ne pouvait pas de plus se renseigner auprès de têtes connues, il n’en reconnaissait pas une.

Las, le blond réussit à se trouver une petite souche sur lequel poser son fessier. Pourquoi quêter en vain ? Dieu plein de grâce et de bonté trouverait bien quelqu’un à mettre sur sa route pour le guider. En attendant il pourrait profiter de sa pause pour observer la foule qui errait toute affairée autour de lui. Partout la même scène se répétait. Des amis, de la famille ou des amants qui se retrouvaient après un certain temps d’absence, de toute évidence heureux de se voir ici. Et partout, partout sans exception, des écus colorés, des vêtements riches, des armures impressionnantes, des bijoux scintillants, et mille preuves de noblesse et de richesse.

Son propre écus l’attendait quelque part dans une tente, surement pas loin de celle de son père. Père qui l’avait inscrit, ne doutant pas un instant du désir de son fils d’y participer… Mais voilà, le blond n’avait jamais tenu de lance dans une main de toute sa vie ! Encore une épée je ne dis pas, ayant fait la guerre il connaissait, bien que ne la maitrisant pas parfaitement… Mais une lance. Parbleu, il était fait comme un rat, on allait l’embrocher vif, le trainer dans la poussière et la honte…


Bé té ! Que suis-je donc venu faire dans cette galère... Engagez vous qu'ils disaient...
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Sancte
« Ce n'est qu'une joute, mon garçon. Ces exercices virils n'ont que peu de choses à voir avec l'armée. Sans compter que les aides fournies aux services de santé sont désormais réputées totalement compatibles avec les règles de marché. Pensez donc à tous ces jeunes écuyers qui rêveraient d'être à votre place. »

Iohannes avait fini par se pointer au milieu des tentes, des destriers, des vendeurs de saucisses, des courtisanes, des écuyers, du bétail, et de tout le tremblement. Lui aussi pardi, cherchait la tente familiale dans cette jungle d'oriflammes, quand il croisa sur son chemin un geignard bien mis qui déprimait sur sa souche. Contrairement à certaines hypothèses que l'on se faisait sur la chevalerie, celle-ci n'était pas composée que de lions féroces tout de fer vêtus. Parfois, il arrivait que l'on tombe sur d'inoffensifs ratons. Le bâtard Von Frayner s'arrêta immédiatement devant cette tête d'abruti qui semblait avoir été empalé sur une lance de cavalerie avant même d'avoir calé ses pieds dans ses étriers. Le Montalbanais n'avait pourtant qu'à scander son nom pour créer un petit esclandre et voir accourir les siens au dehors. Nul doute qu'ils l'accueilleraient avec déférence en dépit de la pruine qui ternissait l'éclat de son armure. Seulement, une fois n'était pas coutume, il avait décidé de se faire discret. Mais si la chose devait s'éterniser, il existait de fortes chances que son impudeur naturelle revienne au galop.
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Niall
A peine avait il déménagé sur ses terres. A peine arrivé, a peine parti.
Il avait pris la peine de faire empaqueter tout ce dont il aurait besoin pour le tournoi. Et voilà Niall parti en direction du Languedoc.
Cela faisait tellement longtemps qu'il voulait participer a des joutes qu'il ne se souvenait plus a quand ça remontait.
Il n'avait pas eu le temps de recruter tous les serviteurs qu'il aurait voulu mais c'est en grand équipage qu'il fit route.
Montréal au Languedoc ça en faisait de la route et c'est bien fatigué qu'il arriva à l'endroit du campement.

Il fit installer tout le barda qu'il avait pris avec lui et pendant ce temps alla se dégourdir un peu les jambes flânant de ci de là essayant de trouver une tête connue ou deux pour faire un brin de causette avant le début des festivités.

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