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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Melian



[Et moi pendant c’temps-là... Quelque part sur les chemins, pas perdue mais il s’en est fallut de peu]

Ambassadrice du Béarn en Languedoc, il était par conséquent juste impossible qu’elle ignore qu’il allait se dérouler de grandes festivités. Aussi, l’idée d’y aller pour faire un petit reportage sur cet évènement qu’elle pourrait ensuite ramener dans son Comté avait fait son petit chemin, et ce d’autant plus qu’un échange de pigeons lui avait appris que sa grande amie devrait s’y trouver également.

Ainsi donc, Melian avait pris toutes les dispositions d’usage, après s’être faite sermonnée comme quoi une baronne ne se promène pas toute seule. Référence à ses dernières aventures en solitaire sur les routes béarnaises qui avaient valu à deux bandits de grand chemin de détaler comme des lapins.

Le coche aux armes des Ventoux avait donc pris la route, escorté par deux gardes, un de chaque côté du véhicule, et un de plus qui fermait la marche. Elisa sa chambrière était du voyage, et cheminait assise à côté du cocher.

Mais comment occuper un si long voyage ? En travaillant bien sûr ! Surprenant peut-être pour qui ne connaît pas l’oiseau, mais pour les rares autres -Melian n’est pas une célébrité et ça lui convient fort bien- c’est tout ce qu’il y a de plus normal que de la voir tenter d’écrire entre deux soubresauts de l’infernal moyen de transport.

Après plusieurs arrêts, ponctués chacun d’un
Pourquoi s’arreste-t-on ? Ah c’est nuit tombée ? Ah oui en effect, reposons-nous donc.”, les routes du Languedoc furent en vue. Et ce ne furent pas les seules d’ailleurs...

Jour J, tôt le matin, sur les chemins menant à Tournel

Vanyel n’était pas mécontente qu’ils soient partis tôt, ne pas avoir à montrer le chemin était aussi reposant. Elle était persuadée que Cast ne les perdrait pas en route, sinon il serait bon pour fournir double ration de plumes.

Sa jument avançait à bonne allure, comme leur petite troupe. Le soleil était certes encore jeune dans le ciel, mais les routes n’étaient déjà plus désertes. Elle en voulait pour preuve la voiture accompagnée dont ils se rapprochaient. Ses yeux se plissèrent lorsqu’ils passèrent à son niveau.


Tu sais Cast, je suis presque sûre que je connais ces armes.... pfff, un jour il faudrait quand même que j’arrive à me rappeler un peu mieux des choses héraldiques. Puis regarde là le chien sur le blason, j’espère quand même que c’est bien un chien qu’ils l’appellent dans leur language... Elle fit une pause ce détail lui revenant en mémoire. Melian! Alors ça, il faut que je vous présente. Ni une ni deux, elle s’approcha plus de la voiture, sans d’abord se soucier des gardes...

Jusque là le chemin qui allait les mener à Tournel était des plus agréable. Partis alors que la matinée n’était encore que naissante, ils avaient pu savourer la douce fraicheur de l’aube et la beauté du soleil levant. Une paire d’heure passèrent quand il commenèrent à rencontrer un peu de monde sur la route. Plusieurs fois le Ténébreux se retourna afin de s’assurer que le coche, vide de monde, et la charrette parvenaient à suivre le mouvement. Quand Vany le surpris en lui montrant blason sur un coche non loin d’eux, il y porta le regard, l’écoutant lui parler d’un chien qu’il chercha un instant sous les roues du véhicule avant de comprendre que c’était là un terme tordu héraldique.

Je crois que de nous deux ma Crevette je suis encore plus ignorant que toi dans ce domaine qui me semble compliqué au possible... Un chien ! je cherchais l’animal moi ! Il secoua la tête et fronça quelque peu les sourcils quand elle lui dit connaitre le propiétaire du blason. Ni une ni deux la Crevette était déjà à accélerer un peu l’allure pour aller se porter au niveau de la portière de la “boite”. Pas d’autre choix que de la suivre et surtout de rester à son niveau.
Et c’est ainsi donc qu’il découvrir que le fameux “Melian” qu’elle avait cité était en fait Une mélian. Il fut soulagé de n’avoir pas ouvert la bouche pour demander à sa Suzeraine qui était cet homme ! Des présentations allaient donc se faire..


Preuve qu’elle ne s’était pas lamentablement planté en reconnaissance de blason, elle eut droit à un petit salut de la tête des gardes. Elle était à hauteur de la voiture... toquer à la porte en mouvement, c’était tenter Murphy de bon matin. Plus raisonnablement elle opta pour une autre solution.

Ôla cocher, pourrais-tu ralentir pour que nous puissions saluer dame Melian? Voilà qui était mieux. Leur tempo s’apparentait maintenant à celui d’un gastéropode mais cela avait l’aventure de lui permettre de..
Toc toc... Comment allez vous Melian?

Penchée sur des textes qu’elle tentait de décrypter entre le côté sombre du coche et ses hoquets perpétuels, elle n’avait tout simplement rien suivi de ce qu’il se passait au dehors. Pas plus elle ne fit attention au ralentissement dudit véhicule. Mais lorsqu’elle entendit sa voix, alors Melian leva la tête de ses vélins aussi brutalement qu’en cas de réveil vigoureux au petit matin. Elle posa le tout pour mieux se frotter les yeux.

Vanyel ? Mais... mais comment ?

On t’a posé une question cocotte hého ! Répondre c’est plus poli quand même, aussi elle se reprit.

Je vais bien merci et vous-mesme ?

Etat de choc ? Non, juste un retour à la réalité aussi agréable qu’inespéré.

A la demande de Vany le cocher avait fait ralentir l’attelage et Castelreng pencha un peu le torse pour tenter d’apercevoir qui se cachait dans cette boite. Impossible sur le moment de voir quoi que ce soit. Non que la Crevette soit de taille exceptionnelle, loin de là sinon c’est un tout autre surnom qu’elle aurait ! Mais la pénombre à l’intérieur de l’habitacle ne lui permettait pas de voir le visage de la personne. Aussi attendit-il que Vany en dise plus.


Vanyel avait un sourire accroché au visage, la journée commençait bien. Je suis ravie d’entendre cela Melian. Je me porte bien pour ma part... feriez-vous par hasard route également vers les festivités? Autant que possible à dos de Choual, elle se tourna vers Cast. Cast, je ne m’étais pas trompée, c’est bien Melian, c’est ma chef à la chancellerie et surtout une chère amie. hop, re pivotage en direction de Melian. Melian, je vous présente messer Castelreng... mon fournisseur officiel de plume de flamand. Vous savez, celle qui ajoute une petite touche de couleur sur mon bureau. Le tout manquait peut-être un peu d’étiquette, mais bon, ils étaient quand même en train de se déplacer que diable.

Il sourit largement à Vany quand elle se tourna toute heureuse de lui expliquer qui était la personne qu’elle avait bien reconnue par son blason.Il se pencha donc vraiment cette fois, touchant presque l’encolure de la petite jument de la Comtesse. Il était pour ainsi dire pratiquement plié en deux mais à hauteur de l’ouverture de la “boîte”.Enchanté Donà Melian, chef de ma Suzeraine. Hop se dit-il un peu de taquinerie en sortant une petite tiquette pour une petite Crevette. Je confirme, je suis bien son unique fournisseur de plumes roses... Conclut-il.

Melian s’approcha de l’ouverture qui servait de fenêtre au véhicule, tant pour se faire voir que pour apercevoir l’homme qui lui était présenté.

Adishatz Messire, heureuse de vous rencontrer. lui répondit-elle.

Ainsi donc il était le fournisseur en ces plumes si uniques en leur genre. Les commandes devaient être des plus nombreuses vu la capacité de gratouillage hors norme de Vanyel.

Vous devez avoir moult demandes d’approvisionnement en ce cas, car si ces plumes semblent fort solides, leur usage est plus qu’intensif. fit-elle remarquer, se disant qu’il comprendrait fort bien de quoi elle parlait vu qu’il semblait bien connaître sa suzeraine.

Suzeraine vers laquelle elle se retourna alors.

Je fais effectivement route vers les célébrations de Tournel. Je ferais un petit rapport sur ce qu’il s’y passe et qui sait, peut-estre que cela donnera des idées à nostre Comité de Festes Béarnais. lui expliqua-t-elle en souriant.

S’il vous sied nous pourrions cheminer ensemble puisque telle semble estre vostre destination à en juger par le chargement que l’on devine en vostre charette, si je ne m’abuse. ajouta-t-elle en désignant leur chariot et l’éclat métallique qu’il lui sembla être celui d’un bout de bouclier.

Sourire aux lèvres quand il répondit à la noble dameLes demandes de ces plumes très spéciales ne manquent pas en effet mais le stock est si important que ma Suzeraine ne se trouvera jamais en manqueIl se redressa ensuite et laissa ensuite les deux femmes à leur papotage tout en gardant une oreille discrète à ce qu’elles disaient et regarda l’avancée du reste de leur convoi. Sous peu il leur faudrait bouger s’ils ne voulaient bloquer la route de par leur lenteur du moment. Il trouva l’idée de poursuivre la route avec cette rencontre tout a fait logique. Il se garda bien d’en faire part pour laisser à Vanyel le soin de la décision dont il connaissait d’avance la réponse.

Vanyel sourit à leur échange et regarda Melian avec un air espiègle.

J’aurais presque proposé que nous fassions la course pour atteindre notre but, mais cela viendra en temps et en heure. Cheminons donc côte à côte, la route n’en sera que plus agréable.

C’est ainsi que quelques heures plus tard, il arrivèrent en fin de matinée au lieu des festivités.

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hrp: post rédigé à 6 mains par ljd Castelreng, Vanyel & Melian
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Finubar
Une tente rougeâtre aux bordures blanche fut montée, celle-ci présentait les mêmes caractéristiques ou presque que la majorité des tentes présente. La différence se portant sur le blason familial décorant de-ci de-là, les pans de toiles ; un corbeau.
Le vieux bourru avait parcourut quelques fois le Royaume pour participer a diverses joutes, certaines en l’honneur d’épousailles, certaines pour le plaisir d’une joute, d’autres encore en l’honneur d’un fief acquis. A vrai dire, peu lui importait la raison, si ce n’était accroitre son expérience du combat fermé.

Car nul ne devait se leurrer, la guerre était une chose et la guerre en était un autre. Un champion de la lice ne signifiait pas que celui-ci serait également un champion sur un champ de bataille. Car hormis un accident malheureux, à la joute, seul de graves blessures étaient à craindre. Un champ de bataille était l’inverse, au mieux on s’en sortirait avec une grave blessure, pouvant y laisser un membre…voir sa vie. Son bras, il l’avait perdu dans une bataille, dont plus personne n’y pensait, et tout ca pour la couronne du Languedoc. Un Comte, qu’il n’avait de cesse de protéger, d’un Comte à un autre, son bras, ses gens en armes et son trésor, non eu de cesse d’être utilisé, usé, vidé au nom du Languedoc. Ceci serait à refaire, l’Anar n’y changerait rien. La reconnaissance n’a pas toujours été présente, mais le fait de savoir son devoir effectué lui suffisait au final.

Portant diverses protections en tissu, le Corbeau était à genoux sur son prie-Dieu, récitant diverses litanies à voix basse. Derrière lui un écuyer s’affairait à rectifier certaines lanières de son armure, frottait avec acharnement sur certains bords de la carapace métallique.
Lorsqu’il se releva, l’écuyer s’affairait à placer les diverses plaques de métal sur le dos du Baron.

La procédure, longue et fastidieuse, terminée, c’est un Corbeau en armure qui fit sa sortie de la tente. A sa droite, son Ardennais était dans la phase finale de préparation. Dernière joute pour cet animal, son âge le rendait quelque peu plus lent que certaines montures bien plus jeunes, mais cette lenteur était en quelque sorte équilibrée par sa robustesse.

Le bruit de pattes avançant lentement fit faire au noble un demi-tour sur lui-même. Azur, sa fidele chienne avait elle aussi fort vieillit. Elle se refusait presque à laisser son maitre partir seul lors de sortie, de crainte qu’elle ne puisse veiller sur la vie de son maitre. Un cavalier grisonnant, un cheval fatigué et une chienne en bout de vie, quel beau trio ils faisaient. Tous aspiraient à écouler les quelques jours restant sous un arbre jusqu'à ce que le sable du temps efface toute traces de leurs passage sur terre.

Plusieurs participants au tournois étaient déjà prêt, certains connus, d’autres non, certains par nom, d’autres par renom, certains par caractères, d’autres pour la clémence, tous s’affronteront aujourd’hui pour déterminer le champion de cette joute en Languedoc.

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Combien y à t-il de corbeaux au monde? Un peu trop pour un Ours, non?
Arthur_de_troy
C’est à lui qu’il parlait le môsieur ? Coup d’œil à droite… Coup d’œil à gauche….

Faut croire oui. Le blond ne s’était pas même rendu compte qu’il avait pensé à voix haute avant que le brun ne l’apostrophe. Il n’avait pas l’air commode, et encore moins d’estimer l’apitoiement d’Arthur… Malgré tout il avait prié Dieu de lui fournir un guide, et le garçon ne pouvait donc pas faire le difficile. Il n’avait plus qu’à prendre un air presque affable, et répondre au brun qui entamait son moment de méditation et réflexion sur lui-même.


Je n’ai interdit à personne de venir jouter à tout prendre, que les ecuyers viennent s'exprimer la lance au point !
Et ma santé m’inquiète bien moins que le ridicule de ne pas savoir une lance, malgré tout je vous remercie du conseil… Z’auriez pas vu des oriflammes aux couleurs du Bourbonnais Auvergne par hasard ?


Petit moment de bon sens numéro un : c'est certains que s'il ne trouvait pas sa tente, il ne trouverait pas son armure, et là... Ses premiers joutes risquaient d'être épiques.

Plus encore si tous les participants avaient l'air aussi peu commodes que l'être devant lui. Il en avait rencontré des nobles qui se donnaient des airs, mais ça restait des airs. On voyait facilement dans le fond la patte molle qui ne cherchait qu'amis, reconnaissance et frivolité. L'animal devant lui semblait taillé pour envoyer des volées.

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Boulga
[campement du baron d'Apcher et Randon, installation faite et avant la messe]

La Boulga, en fidèle intendante, avait supervisé l'installation de son bel et blond et double baron, avait aussi pourvu aux dépenses liées à ces joutes et comme il était indispensable que son senher y tienne son rang, y fasse bonne figure pour lui, et pour la promise dont il allait porter les couleurs, elle n'avait pas regardé à la dépense. Elle s'occuperait plus tard d'éponger les dettes et de serrer la vis.
Elle avait laissé son senher aller parader et saluer qui de droit, accompagné de ses deux écuyers. Pas question de parader elle aussi à ses côtés. Qu'elle fût sa mestressa officielle et que plus grand monde en Lengadoc l'ignorât n'y changeait rien. Le temps des joutes, la promise aurait la préséance, quoiqu'il arrive. Comme plus tard, quand elle aurait épousé le senher Salvaire.
Voilà à quoi se préparait Boulga en contemplant la tente dressée au milieu du campement. Satisfaite du travail accompli, souriante et avec un mot aimable pour chaque personne de la mesnie, et pourtant le coeur un peu alourdi.
L'image d'Assyr d'Ylfan lui revint. Certo, il n'avait pas eu pouvoir de soulever une passion parfois dévorante comme y était parvenu le senher Salvaire avec son jeté de mèche blonde. Mais elle lui trouvait autre chose, tout à fait intuitivement, quelque chose d'indéfinissable qui ressemblait à la paix. Qui s'approchait au plus près de ses convictions. Mais aujourd'hui, dût-elle piétiner encore et encore ses convictions, elle n'était pas prête à respirer un autre air que celui que respirait son senher. Elle ne pouvait même pas dire si elle y serait prête un jour.

Elle donna ses derniers ordres et se mit en quête des personnes qu'elle connaissait

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Helene.blackney
[Avec la troupe Gaudemar]

Qui est "Janis"? Molosse de quelle race et de quelle envergure? Race qui me dépasse et qui bave partout ou petit chien à sa mémère? L'air de mi parraing me fit douter. Je ne doutais pas longtemps car le fils du parrain et de sa dame étaient en vadrouille, direction la Albine. Fraîche, pimpante et toujours bien vêtit, Albine avait un don suprême pour crier. Je fis évidemment de même, autrement se serait une mère chat ne répondant pas à l'appel de son enfant.

-Ehhhhh ohhhh Albine!

Je variais les sonorités, je n'étais pas maître d'une chorale pour rien, qui au passage, est la chorale cistercienne, devenez cistercien, soyez Noirlac addict. Je me demandais bien où mi padre avait planté le campement, je ne voyais pas Vincent et sa tignasse rousse. Je regardais ma tendre amie crieuse et je demandais:

-Tu as amené ta grosse dinde, elle a l'air de mieux se porter.

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Hersent
[Campement Bourmont & Cie: le cercle s'aggrandit]


Elle avait reçu une misive de Massire Ersinn, ancien connétable de Lorraine qu'elle avait côtoyé et appris à apprécier lors de leur rencontres professionnelles: il arrivait aux joutes mais sans tente aussi lui demandait-il de se joindre à son campement.

Bien entendu, elle avait accepté et l'avait immédiatement répondu pour lui dire qu'elle l'attendait, avec sa compagne et son page... et son matériel et sa mirabelle, en tant qu'invités de la Dame de Maizières et de Vignory. Après tout la tente ducale était plus que vaste et trois personnes en plus ne gêneraient pas.
Par contre, pour que la petite troupe lorraine les trouve dans la foule, il fallait planter au moins un des étendards... elle sortit le sien et le fit installer en bordure du campement




Elle espérait que Messire Ersinn repèrerait l'emblème.
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Remi.de.gaudemar
Je souris en voyant le pinpan canadadraille, la truffe humide et le poil brillant.
Ha ben tient la fille du mon saint michel était là aussi, rhooo derrière je vis mon papa et ma maman, avec Alexian le vilain et la douce Margaux.
Dinde ? qui c'est la dince ? c'est moi la dinde ? ça ne risque pas dis donc toi ...


Coucou c'est moi ! ça va Hélène ?
Tu es venue avec mon papa et ma maman ?
Vous avez fait bonne route ?
Tu vas faire de la zoute toi ?
Tu as tué le dragon sur le Mont ?
Tu as grandi on dirait ?
Tu as changé de coiffure ?
Tu sais si on aura des bonbons ?


Assomant, oui je l'étais comme souvent les zenfant de mon âge.
Bon c'est pas tout ça mais je vais voir papa et maman avant de revenir voir les tiopines.


A tout à l'heure Albine, je vais voir mon papa et ma maman qui sont arrivés et ...
Ô il y avait Lucie, peut être avec Cassandre ... Cassandre elle habite chez moi, enfin dans le village de lucie la vassale. C'est une enfant comme moi et Florestan, on pourrait jouer avec elle au domaine mais je ne l'ai pas aussi bien apprivoisé comme Florestan, enfin bon ça va venir un jour quand même.
A, mais peut être il y a persil aussi ... ça serait bien, il me servirait de cheval, hihi.

hop hop je vais vers eux, on dirait qu'ils m'ont vu.


Bonjour mon papa, bonjour ma maman.
Dites zavez prit mon poney ?
Dit Lucie tu as prit Cassandre, et persil ?
Dit Margaux quand est ce qu'on mange ?
Dit Alexian t'as prit Florestan ?
Dites zetes qui vous ?


Ben oui en voilà trois que je ne connais pas ...
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Mariealice
Les joutes. Quelle idée de faire des joutes. Ou plutôt dans son cas quelle idée d'avoir accepté de s'y rendre. Parce que non, il faut bien le dire, Marie n'était pas une jouteuse émérite ni une assidue des tribunes. Le premier sans doute parce qu'elle n'avait jamais réellement pris soin de s'y adonner ni de s'y amuser, le plus drôle pour elle étant les campements. Vu le temps passé dernièrement dans ces villages de toile, l'amusement pour le coup avait perdu de son charme. Le second parce qu'elle s'y trouvait souvent seule, qu'elle n'avait pas grand monde à encourager et que rester assise à regarder ne faisait rien résonner en elle.

Ceci étant, elle était là, et bien là. Pour faire plaisir à un de ses Com-Pairs qui en était l'organisateur. Et puis sans doute aussi pour que Minouche en apprenne un peu plus sur son boulot d'écuyer et qu'Alice se change les idées. Si tant est que ceci puisse la distraire un peu de sa peine après la mort de sa mère adoptive, Eilinn, qui avait flambé comme ses macarons et autres pâtisseries en même temps que la maison Durée.

Le voyage s'était passé, de toute façon il fallait bien pour aller d'un point A à un point B. Marie tentait comme elle pouvait de faire la conversation, laissant surtout les deux jeunes gens parler entre eux. Pas d'époux à ses côtés à faire ronchonner ou grogner, elle s'occupait donc tant bien que mal. Les paysages retenaient parfois son regard mais point d'âme poète, juste l'envie que ce maudit coche s'arrête parce qu'ils étaient enfin à destination.

Ce qui finit par arriver, heureusement. Aussitôt stoppé, elle avait bondi en dehors, pour se retrouver les deux pieds dans un beau tas de crottin tout frais. Les joies du campement, le retour. Long soupir tandis qu'elle levait les yeux alentours et identifiait certaines armoiries. Regard sur les deux autres occupants.


Minouche, occupe-toi de faire préparer la tente. Alice, tu peux l'accompagner si tu veux ou te promener dans le coin mais ne t'éloigne pas trop.

Après il faudrait s'enquérir du programme des festivités.

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La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Lulue
Les voyages organisés s’étaient toujours un sacré périple. Y’avait toujours des retardataires, des oublies de dernières minutes, des râleurs malgré la bonne humeur parfois enfantine que pouvait créer ce genre de rassemblement.

Le petit groupe sous les couleurs de la famille Gaudemar devait valoir son pesant de cacahuètes. Un Alexian qui râler, une Margaux qui n’y mettait pas du sien, sans doute prenant un malin plaisir à voir le premier râler. Des vassaux et un filleul plus ou moins silencieux, apprenant à se connaitre, dont une Brune Blanche essuyant parfois la bave pendante des babines du mastiff qui avait bien grandit, au point d’atteindre sa taille adulte. Parce que ces bêtes-là, quand ça boit, ça bave. Le tout chapeauté d’une main de maitre par Gérault et Nyna.

Bref, il ne manquait plus que deux tornades blondinettes pour compléter le tableau. Et si l’une des deux serait en retard pour cause de fièvre persistante, l’autre venait de les rejoindre et les assommait déjà de questions. Lucie ne put s’empêcher de rire doucement en voyant l’énergie dont Rémi faisait preuve. Assurément cela lui rappelait Cassandre.


Elle lui fit un sourire avant de lui répondre… fallait bien que quelqu’un commence.

Bonjour Rémi ! Eh bien, j’ai l’impression que tu as bien grandit depuis la dernière fois qu’on ne s’est vu. Tout comme Persil !


Le Chevalier lui montra l’imposant et puissant canidé - peluche rousse- allongé à l’ombre de la chariote. Bien que surveillant le mouflet mine de rien, elle posa ses pupilles au hasard sur quelques visages, de ces personnes qui grouillaient autour d’eux, ayant tous pour but de trouver un emplacement pour leurs tentes et sans doute trouver le programme des festivités.

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Riwenn


La route ne fut pas si longue qu'elle en avait eu l'air. Cependant, la maisnie estant partie en retard, elle arriva en retard. Mais point trop. Il ne fallait pas abuser des bonnes choses, cela estait bien connu.

Les armes de Pardiac, de Donostiri, de Gimoez et de Cazarilh valsaient au rythme de la brise tandis que les porteurs des oriflammes, siégeant sur leurs montures, avançaient à grands trots vers un coin de verdure où le vieil homme qui les suivait, ainsi que sa famille présente, pourrait établir campement.

Au cours de la lente avancée vers le point d'ancrage, Riwenn put apercevoir divers silhouettes ou visages qui lui estaient connus, ou tout du moins lui rappelaient quelque chose. Il ne manquerait pas d'aller saluer chacun d'eux plus tard. Mais pour le moment, il allait falloir s'atteler aux préparatifs quant aux joutes à venir.


Nous y voilà ! fit le gascon pour lui-mesme.

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Héraldique européenne
Geronimo2751
Déjà sa filleule prenait la poudre d'escampette pour aller rejoindre une frimousse bien connue, celle d'Albine. Un jeune homme lui faisait face, bien qu'il lui était de dos il reconnu sans peine son fils.
Se penchant vers sa femme avant qu'elle ne parte,


Et bien on dirait que nous avons le trio gagnant là bas, regarde donc ton fils avec ses deux amies.

Il les vit et finalement daigna venir à leur rencontre.
Comme d'accoutumé s'en suivi une foultitude de question .
Décidément il ne changeait pas, Gérault se demanda si un jour il deviendrait un peu moins curieux et pressant.


Patience fils ! Tout vient à point à qui sait attendre.

Il désigna l'endroit choisi pour établir le campement, ce dernier se réduisait d'ailleurs comme peau de chagrin, il était temps de s'activer.


Vois tu nous nous établirons là bas. Tu peux retourner avec tes amies.
Préviens Albine que nous nous sustenterons là bas, je crois que Margaux t'as préparé quelque chose.


Il laissa sa femme profiter de son fils et se tourna vers son filleul.


Allons, avant ! Louis. Sinon nous n'aurons plus de place pour nous establir.
As tu déjà participer à de tels évènements par le passé ? Ou même établit un campement ?


Un mouvement du bassin, il mit plus au pas pour suivre la charrette qui s'ébranler pour rejoindre le lieu si convoité.
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en cours de réfection
Pour ma patate
Zoyah
Cherche la Rochandry à midi, trouve bottes crottées en soirée.


La jeune femme s'était éclipsée du campement juste le temps d'accompagner son fils au bord de la rivière pour qu'il profite de quelques réjouissances nautiques. Puis elle l'avait laissé en compagnie d'enfants de paysans avec qui il jouait et sous la surveillance vigilante de Maurice le Muet, son valet. Il lui fallait dorénavant mettre la main sur Henry et retourna vers le campement. Il s'était peut-être écoulé une heure ou deux et pourtant, elle aurait juré qu'il y avait le double de tentes. Ces dernières avaient poussé comme des petits champignons colorés sur la plaine dont le vert tendre avait quasiment disparu au profit d'une myriade de teintes. Mais s'il n'y avait que les tentes …


Entre les hommes, les chevaux, les chiens, les armures, les marmites et tout ce qui peut accompagner de tels cortèges, il fallait prendre garde où on mettait les pieds. La baronne louvoyait donc entre les diverses installations, le nez en l'air afin de repérer l'étendard d'Henry. C'est alors qu'elle l'aperçut, lui, le Montalbanais si reconnaissable à ses épaules démesurées. Il se tenait à quelques pieds d'elle et était vraisemblablement en train de délivrer une de ces précieuses leçons de morale à quelqu'un qui en aurait cure. Elle poussa alors un véritable soupire de bonheur et un sourire comblé éclot sur ses lèvres purpurines. Dans son empressement à le rejoindre, elle ne prit pas garde à une longue sangle de cuir d'une selle posée au sol et qui formait comme un collet. Bien évidemment, elle se prit le pied dedans.



Vlaaammmmmmmm.


Résultat, elle s’étala de tout son long aux pieds de Sancte et c'est ses bottes qu'elle embrassa au lieu de sa trogne de soudard. Confuse, elle était rouge jusqu'à la racine des cheveux et tout ce qu'à trouva à dire en levant ses yeux sur lui …

Je m’entraîne à faire semblant de chercher des clés... comprendra qui peut. Un sourire en biais, mi-figue mi-raisin ponctua la phrase.

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Titoan_cv


Les préparatifs avaient été longs. Les joutes étaient toujours pour une famille l'occasion de faire montre de son prestige et, le temps de réunir toutes les gens de la maison et d'arnacher les chevaux, ils étaient déjà en retard. Alors, forcément, il eut été difficile d'arriver à l'heure. Le voyage se passa cependant relativement bien et les brigands n'eurent pas l'idée de s'attaquer à la dizaine de soldats en armure qui les accompagnaient.

Arrivés au campement, chacun s'affaira à monter une tente digne de ce nom tandis que Mécène s' enquérissait de s'il pouvait encore s'inscrire auprès des organisateurs du tournoi. Titoan, lui, était bien décidé à regarder le spectacle de loin. Pas question de reprendre les armes, fut-ce par jeu. Mais il n'en attendait pas moins des autres membres de la famille qu'ils aillent aussi loin que possible et, surtout, qu'ils se battent vaillamment.

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Melisende_
La clairière n'en était plus une, sinon par le nom, les tentes érigées toutes autour d'elle prenaient forme. La jeune fille n'aurait pu dire combien d'étendard différents volaient dans les airs, elle ne pouvait les compter tellement ceux-ci étaient nombreux. Cela faisait des heures, combien elle l'ignorait que la jeune rectrice saluait les arrivants, les conseillaient au mieux, répondaient à leurs questions.

Des enfants courraient pour se dégourdir les jambes après souvent plusieurs jours de voyage pour arriver en Languedoc, des jeunes filles se reposaient à l'ombre des arbres, les petites gens s'activaient à coup de masses pour terminer de monter le campement de leur maître. Le campement était en pleine effervescence.

Mélisende n'avait plus accueilli personne depuis plusieurs minutes. Un cours moment de répit pour la demoiselle. Elle ne se trouvait pas très loin de la taverne et mourait d'envie d'aller se désaltérer un peu. Il faisait très chaud, elle avait la gorge sèche d'avoir parlé sans cesse. Elle était en pleine réflexion, pouvait-elle se diriger vers cette taverne improvisée qui était encore déserte ou devait-elle encore être patiente? Son père allait-il la rejoindre sur le campement?

Concentrée par toutes ces questions, la demoiselle ne remarqua pas qu'un jeune homme s'approchait d'elle.


Bonjorn bien, dona Melisende

Me voici ravi de vous revoir après si long de temps. Ces festes données par votre père sont occasion de bien des retrouvailles, s'pas ?


Malgré le brouhaha environnant, elle aurait reconnu cette voix entre toute. Se retournant, fébrile, elle répondit au bel et blond bibaron d’une voix tremblante, affichant son plus beau sourire.

Bonjorn Senher d’Irissarri.

Entendant parler de son père, Mélisende regarda inquiète alentour si celui-ci n’était pas dans les environs, il lui avait interdit de parler au Baron, mais après tout, il lui avait aussi demandé d’accueillir les invités, donc elle ne faisait rien de mal.

Plaisir partagé de vous retrouver ici Senher Salvaire, je ne savais point si vous seriez présent au festivités du Tournel, puis à voix basse, mais je l’espérais.

Vous allez participer aux joutes?
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Isleen
« Les femmes détestent les hommes trop prévisibles, elles adorent un certain coefficient de surprise. »
Antonio Lobo Antunes

[Bien plus tôt à Montpellier]

Surprise : Une brigandine ! L’irlandaise la tenait à bout de bras, l’air passablement étonnée, ainsi c’est pour ça qu’il lui avait demandé ses mensurations, pour lui faire confectionner une brigandine ! Mais qu’est ce qu’il voulait qu’elle fasse d’un truc pareil ? Oui bon la mettre, ça elle avait compris l’idée, il ne lui avait pas fait faire pour décorer, encore que…c’est l’impression que ça lui donnait. La rouquine était loin d’avoir l’habitude de porter ce genre de chose, elle n’était en rien une guerrière, une femme d’arme, non elle son domaine, c’est les cartes, les poches des autres, bien involontairement certes, mais quand même, rien à voir avec ça ! Elle s’était tournée les méninges pour savoir ce qu’il comptait faire avec ses mensurations mais elle ne s’était absolument pas attendu à ça, l’idée des joutes prochaines avait du faire germer cette idée dans la tête du Grand. Fichues joutes, elle allait être complètement étriquée, pas à son aise dans ce machin là !

Elle était là à coté de la charrette prête au départ, bientôt le début des joutes bientôt le début du carnaval : Isleen et sa cotte de mailles


[Plus tard au futur campement des Seigneurs de Falmignoul ]

Ils étaient arrivés au lieu des festivités, ils n’étaient pas les seuls, les tentes se dressaient certaines avec plus ou moins de rapidité, de dextérité , les hommes, les femmes déjà présents se pressaient aux préparatifs divers et variés. L’irlandaise regardait toute cette agitation avec circonspection, elle n’avait jamais assisté à pareil rassemblement auparavant. Et elle comprenait mieux maintenant le pourquoi du comment de son nouvel accessoire. Il semblerait que pour les joutes les mailles soient de rigueur, et bien soit, elle les mettra, elle aura l’air parfaitement stupide dedans, mais puisqu’il a fait l’effort de les lui faire faire sur mesure, petite attention non désintéressée mais quand même.

« Audoin ! Débrouillez-vous pour que les couleurs de Falmignoul soient resplendissantes. Ça n’est pas parce que c’est qu’une Seigneurie, que nous ne devons pas être fier ! Isleen ! Vous aidez les gamins à montez la tente ! Et vite ! Je veux que le tout soit monté à mon retour. Et je veux de l’eau ! Vous vous occuperez des armes après. Pas vous Isleen. Audoin, Ewen et Kaëlig. »

Elle n’avait pas fait attention à ce qu’il disait jusqu’à présent, mais là Pif, paf, boum, les ordres pleuvaient d’une traite et elle détestait ça Isleen, déjà l’autorité et elle ça avait tendance à faire deux, mais là il croyait quoi qu’elle avait monter des tentes toute sa vie ? Et en plus, il fallait que ce soit prêt pour son retour, ben tiens en plus d’être cleptomane, la voilà magicienne maintenant, il est confiant le Grand, ou sacrément stressé pour lui laisser à elle et aux gosses le soin de monter la tente, ou bien les deux. Un regard noir qui ne rencontre que le dos d’Enzo et Gab alors que ceux ci se dirigent vers leur suzerain. Bon il y avait intérêt à ce qu’ils ne reviennent point trop vite sinon ben tant pis il sera de corvée lui aussi ! na !

Vous l’avez entendu ! Au boulot tout le monde!

Et oui, ce n’est pas parce que l’on rechigne à obéir aux ordres qu’on n’en donne pas moins à son tour. Audoin et les autres peuvent bien le prendre comme ils veulent, et grogner qu’ils n’ont pas a en recevoir d’une lilliputienne comme elle, ce qui n’est pas faux au demeurant, elle s’en contre moque, il veut une tente montée, il en aura une montée, point ! Et la rouquine de montrer l’exemple, de retrousser ses manches pour s’activer à monter cette fichue toile qui leur servira d’abris.

[Quelques temps plus tard, , il n’y a que les mailles qui m’aillent ben tiens !]

La tente avait été montée non sans mal, mais montée, l’étendard flottait au vent au dessus du campement, l’eau avait été apportée et les hommes s’occupaient des armes, bref tout comme il avait demandé, rien à envier aux autres tentes, et campement voisins. Il ne manquait que la petite rouquine au tableau. Ou était donc Isleen ? Caché derrière Audoin ? non ! Derrière la tente voisine ? Non plus. Dans la charrette ? Vide, pas là. Chercher Isleen c’est comme chercher Charlie, difficile et usant pour les yeux, à défaut de chercher un vêtement rayé rouge et blanc et un affreux couvre chef, il faut chercher une crinière de feu. Ben voilà, là un bout qui apparaît dans la tente. Une rouquine en plein essayage de sa toute nouvelle et première brigandine, une irlandaise qui jure en se tortillant pour l’enfiler mais qui reste coincée dans un position très inconfortable un bras d’un coté, une jambe de l’autre.

Malesone'dou tá sé seo ceaptha chun dom go fóill ! *

Pourquoi grand Dieu avait-elle entreprie de mettre ce truc ? Pourquoi donc n'avait-elle pas attendu Gab, n'avait-elle pas demandé à un petit de l'aider? fichue fiertée ..."Gab dépèche toi, j'ai besoin d'aide, vite !" On se tortille, on se déhanche. Resultat : brigandine 1 / Isleen 0

*Juron irlandais, c’est censé m’aller pourtant !
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