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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Salvaire_d_irissarri
Melisende_ a écrit:
J'accepte avec plaisir, je pensais justement me rendre à la taverne pour me rafraîchir. Tous les participants semblent être arrivés, je ne sais ce que mon père attend de moi maintenant.

Elle lui parle, elle le regarde, elle est si tendre, si douce, si belle. Le jeune Salvaire voudrait rester demeurer là, près d'elle, toute la journée, toute une éternité. Il aimerait s'asseoir, ici même et que rien d'autre n'existe, et passer le reste de sa vie à la contempler, à la choyer,à lui apporter tout ce qui ne serait pour elle que douceurs et plaisirs. Aucune autre fois il n'a jamais ressenti ce qui s'approche d'une totale dévotion pour une demoiselle. Plan segur, il y eût Béatritz, celle que jamais, ô grand jamais, il l'avait juré, nulle ne remplacerait en son coeur.

Et puis voila ! Grand Patatras ! ... Ce qui n'aurait jamais dû se produire était survenu ! A l'aube de ses épousailles avec la malingre et souffreteuse comtesse du Guévaudan, qui plus était ! Avec la fille du senher d'Euphor, encore mieux ! Mais... jeunesse de ses 20 ans... Le jeune homme pensait qu'il ne devait sa vie, sa survie même qu'à la douce demoiselle. Rien d'autre ne comptait, rien d'autre n'existait. Plan segur qu'il n'avait que trop souventes fois écouté les récits de fin amor qu'on lui lisait en Tolosa. il se souvenait même de l'homme qui les lui racontait. Un trobadòr charmant, charmeur qui lui avait appris que rien de plus noble qu'un sentiment amoureux ne pouvait guider la vie des hommes.

Buvant des yeux la ligne de son ovale si parfait, plongeant dans son regard si lumineux, il était là, comme la langue pendue jusqu'au sol, perdu en sa contemplation du bonheur. Un ange passa ... qu'ils aperçurent tous les deux, éblouis qu'ils étaient l'un de l'autre et de ce qui les liait désormais.
Mais des sons se faisaient entendre. Les bruits de chevaux, les cris des hommes, il se tourna enfin et aperçut son mestre pintor à quelques pas de lui. Il revint à la réalité du monde.

Votre... père. Plan segur ! Hmm... Je ne sais moi non plus ce qu'il souhaite pour vos !

Ces mots à double sens le mettaient au supplice mais il enchaina d'un sourire, toute rougeur envolée par ces instants de muette contemplation.
Mais je gage qu'il ne souhaite que votre bonheur le plus absolu et... en tant que satisfaction immédiate, si vous avez terminé votre tâche icelieu, peut-être pourrais-je vous inviter en ma tente ? Voyez donc ...

Il montra du doigt, un peu plus au loin :
C'est celle-ci, là-bas, qui porte les couleurs de ... hmm ... la comtessa Magalona. Il la regarde, pas très certain... Vous le savez peut-être ? Dona Boulga vous l'a dit, nenni ? Je vais combattre pour les défendre demain ou le jorn d'après.

Et la voyant blémir...
Mais je serai prudent, je vous le promets. Je me suis entrainé bien long de temps, ne vous inquiètez point ! Voulez-vous que mestre Lahire demeure près de vos afin de me faire savoir ce qu'il en sera ? Je dois à présent veiller à la bonne installation de mes gensses et terminer les préparations.

Il s'adressa au petit homme qui le veillait avec tant d'attention et très sans doute qui observait là tout et tant pour une prochaine oeuvre encore en devenir :
Voulez bien, mestre Lahire, demeurer près de la damiselà ? Et la faire conduire en notre tente, si par la suite, elle le souhaite ?
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”
Erwelyn
Vieillir était de moins en moins feune, la Corleone-Mirandole-De Jeneffe (barrez la mention inutile) en était convaincue. Le temps avait poussé ses amies ponettes à se planquer en Bretagne, recherchant encore désespérément des nobles à traquer, ses amis s’étaient éparpillés à droite et à gauche et sa fille adoptive s’était fait trucider par une armée quelques mois auparavant, victime collatérale de la fronde menée par Yayas and Co. Ah et pour finir, son mari se complaisait à rester en retraite depuis des lustres, évitant par là même de la croiser, ce qui ne la dérangeait pas outre mesure, mais quand il était présent, cela lui faisait tout de même de l’animation lorsqu’ils se balançaient des piques au visage à longueur de journée. Bref, la duchesse n’était pas forcément jouasse, et avait presque failli annuler sa venue à ces joutes en Languedoc. Mais bon, étant en voyage dans le sud pour récupérer une gamine qu’il fallait remettre sur le droit chemin mais qu’elle n’avait toujours pas trouvée, elle s’était finalement dit que tout ceci lui ferait une occupation. Et puis, à force, elle commençait à en connaître des nobles dans le royaume.

C’est donc ce qu’elle se disait lorsque, perchée sur Cheval, elle parcourait le campement en quête d’un emplacement pour sa tente, suivie par ses gens. Nombre de couleurs connues défilaient sous ses yeux, il lui sembla même voir celle d’Aimbaud. A creuser d’un peu plus près, être voisine de tente de son Aimbaudchou en sucre d’orge pourrait être plus funqui que de se retrouver à côté d’un vieux noble qui… Ah ben tiens justement, voilà qu’elle apercevait également son père ! Décemment, la duchesse ne pouvait passer à côté sans même aller le saluer. Ca s’fait pas, comme dirait Orka. Lynette s’approcha donc, et mit pied à terre lorsqu'elle fut assez près des deux hommes. Confiant Cheval au jeune palefrenier qu’elle avait embarqué avec elle pour s’occuper de sa monture, elle se lança dans une révérence, même si elle était habillée de manière très casuaule, c’est à dire munie de braies pourpre et de bottes de voyage. On est noble ou on l’est pas hein !

Bon jour, mon p…

La Corleone se mordit la langue. Elle-même n’avait annoncé à personne sa filiation avec le Grand Ecuyer de France, sans doute celui-ci avait fait de même. Aussi, elle lui laissa libre choix de la présenter comme il le souhaitait. De plus, ce serait un premier test, pour savoir si réellement il était prêt à accepter qu’il était son père. Il lui avait bien proposé lors de sa visite en Maine de venir dans le nord, de faire plus ample connaissance avec sa demi-sœur, mais ceci ne restait que des mots, dans un espace confiné, entre eux deux, sans témoin. Alors papounet, es-tu vraiment prêt à assumer d’être père d’une Corleone poney rose ?


Le bon jour à vous…

Elle laissa donc sa phrase en suspend, non sans adresser un sourire au compagnon de bouteille de son padre.

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Coxynel
[Campement Bourmont & Cie : L'Empire contre-attaque]

Je barbote.
Tu barbotes.
Nous barbotons.

...

Ils vont barboter !


La vengeance de la brune, qui compte pas pour des prunes, n'avait pas tardé... Attrapage de pied en règle pour la faire basculer. Coxynel s'affale dans l'eau. Et voilà une blonde qui tournille dans l'eau. En fait c'est plutôt drôle alors elle se laisse faire jusqu'à en avoir la tête qui tourne. Elle savoure l'ivresse que cela procure.

Au bout de quelques minutes, elle se redresse un peu restant assise dans l'eau - attendant que l'hélicoptère dans sa tête s'arrête - pour regarder très sérieusement Hersent.


C'est calme sur le camp. Ils font tous la gueule ou quoi ? Ca te dit d'aller les enquiquiner un peu ?

... sans commentaire.
Elle est loin de chez elle, loin des tracas habituels. Pour une fois, elle a laissé la tristesse, qui l'habite depuis plus de 8 mois maintenant, en Champagne alors elle compte bien en profiter. Et puis la dernière fois qu'elle s'était baignée, elle était encore enceinte et le but n'était pas vraiment de nager mais de...
Bref...
Pour une fois, elle pouvait bien essayer de profiter de ce moment...

Coxynel se rapproche d'Hersent pour lui chuchoter - sait-on jamais, faut être discret - un plan.


On pourrait les arroser ou bien leur étaler de la boue. Qu'en penses-tu ? On pourrait s'allier contre le reste du camp ? Ou alors on les traine jusque là et on les jette dans l'eau tout habillé.

Et de sourire à son amie en attendant le verdict.
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Lahire
Ah mais, mais!!!! Sa Blonditude n'était point aussi dans les hauteurs qu'il l'imaginait... Lahire le mordit les joues en l'entendant nommé. Se disant que cet homme étant bien surprenant...

SAlvaire a écrit:
Mais je serai prudent, je vous le promets. Je me suis entrainé bien long de temps, ne vous inquiètez point ! Voulez-vous que mestre Lahire demeure près de vos afin de me faire savoir ce qu'il en sera ? Je dois à présent veiller à la bonne installation de mes gensses et terminer les préparations.


Un pas en avant le 1/2 homme sort de l'ombre. Fait courbette à la Dona avec grand sourire car il l'a reconnait. Il gonfle un peu le torse, histoire de paraître moins nain, enflé qu'il est d'avoir une quelconque importance.

Salvaire a écrit:
Voulez bien, mestre Lahire, demeurer près de la damiselà ? Et la faire conduire en notre tente, si par la suite, elle le souhaite ?


Lahire hoche positivement du chef.

Je le puis, Senher, si telle est votre volonté.
J'ajoute que vous me faites grand honneur en me confiant la "Damiselà".
Ma personne fera ses quatre volonté!
Ce que Dona d'Euphor veut, je le veux !


Sourire blagueur

Mais, mais qui veillera sur vous Senher ?....

Et il se range aux cotés de la Dona, protecteur...
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Heloise_marie
Que quoi ? Non ! Oui, je… quoi ?
Ses yeux se posent sur l’homme qui s’adresse à elle et elle fronce les sourcils, perplexe. Non, jamais elle n’avait vu ce visage. Elle oubliait volontiers tous les noms du monde, mais les visages en général elle savait les retenir. Celui-là cependant, lui était totalement inconnu. La jeune fille l’observe, le dévisage, hausse les sourcils, les fronce.
C’lui le chevalier ?
Non, lui c’eeeest, je ne sais pas qui ? Messire ?
On va l’suivre ?
Et bien non, depuis quand on suit des inconnus.
Mais il va vous emmener jusqu’au chevalier qu'il dit !
Et s’il ment, hein ?
Ah ouais.
Maaais bon.. Allons-y ! Au pire... on verra.

Son accent, son allure, ses manières familières ne lui inspiraient pas confiance et la jeune fille, en désespoir de cause, lui emboite le pas. Pour peu qu’elle cherche une réponse à son « vous et Stolberg » et ouvre la bouche, une voix toute autre se fait entendre derrière elle. Beren. Son cousin. Son cher cousin. Son amour de cousin. Son magnifique, superbe, adoré cousin.
Hiiiiiiiiiiiiiiiii, BEREN !!!!
C’lui le…
NON ! Raah.

La Comtesse se laisse glisser de son cheval et vient se jeter au cou de son cousin pour embrasser ses deux joues trois fois. Oublié le sois disant guide, oublié le tournois, oublié le Languedoc. Il n’y avait plus que son chaton d’adorable cousin, et l’espoir que le chevalier apparaisse pour que tout soit parfait. Après un baiser sur la joue, la jeune fille regarde son cousin et ajoute, d’un air un peu constipé et dans un murmure : je te jure que je ne le connais pas, je te le juuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuure, je sais pas du tout qui c’est. Mais il connait Angelotti, et je te jure que y a rien eu hein, il invente avec son vous et Stolberg, qui c'est Beren, tu crois qu'il me veut quoi? Tu crois qu'il ment? Tu crois qu'il est fourbe? Est-ce que je rêve ou tu as coupé tes cheveux? Beren, non ! Pourquoi?

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Luaine
[Marchant dans le campement au bras de son époux]

J'ai entendu dire qu'il y aurait une messe demain et je pense que te connaissant tu veux y participer?

Heimdal connaissait le penchant dévot de sa femme.

Oui bien sûr surtout qu'à force de ne pas confesser, ni d'avoir de messe sur Alençon, qui est dépourvu de curé, je me demande si je suis bien encore aristotélicienne. Cela me fera du bien d'entendre une messe....Une vraie.

Tout en marchant sous son ombrelle, elle regardait les gens, tous ces gens qu'elle ne connaissait ni des lèvres ni des dents.
Elle voyait des petits groupes éviter certaines tentes, le regard biaiseux, puis d'en approcher d'autres avec un sourire extrême et les courbettes qui vont avec.
Luaine contempla tout cela avec un certain détachement, comme si elle détaillait une tapisserie.
Dans sa caboche résonnait toujours les même mots.


Casse toi....Casse toi....

Elle avait envie de relever sa robe et partir en courant vers la tente Courtomer, d'enfiler des braies et une paire de bottes, d'enfourcher un cheval et partir au triple galop vers leur seigneurie d'Augnax. Le tableau était passablement comique pour ne pas dire pathétique. Pas assez bégueule, pas assez noble, pas assez distinguée, pas assez collet monté, juste elle-même, avec un côté assez sauvage et franc pour savoir que bien souvent, sourire et passage de pommade étaient les prémices d'un mal au fion de s'être fait entuber avec grâce.

Un autre sourire se leva sur son époux. Déjà qu'elle ne pouvait pas lui donner d'enfant, elle n'allait pas le priver de son amour des joutes, elle voulait juste être simplement une bonne épouse....Simplement était le bon mot pour résumer sa philosophie.
Son menton fut lancé vers un petit groupe, pour les montrer discrètement.


Regarde les. Les ennemis d'hier sont les amis d'aujourd'hui...Ils se regardent et se flairent, se flattent, se dévisagent, s'envisagent....

Elle accompagna son geste et sa parole par une grimace amusante. On pouvait être pieuse et moqueuse à la fois, ce n'était pas exclu.
Un rire résonna, et la taquine sourit plus encore.

Je crois....que je m'installerais dans la tente pour jouer aux dès ou j'irais faire un tour du côté de la rivière quand tu iras t'entrainer. Mais rassure toi, je serais présente quand le tournoi commencera. Je ne vais pas te laisser comme ça, après tout ce voyage.
La dernière fois c'était un tournoi provincial, et je m'y étais amusée mais cette fois je pense que notre hôte est important pour que tout le gratin soit là. Je ne te cache pas que je ne suis pas bien à mon aise.


Un soupir mit un point final à sa tirade et déjà elle fit glisser ses doigts, de l'avant bras d'Heimdal à sa main, et l'attira dans une course improvisée vers le chemin de leur tente. Elle ne devait pas être encore toute montée mais elle aiderait ses gens, peut être choquera-t-elle les quidams, mais elle n'en avait cure.
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bannière en réfection
Helene.blackney
[Emportée par l'Albine]

Il y a des moments où on ne sait guère ce qui se passe mais cela se passe! Albine m'avait pris la main et me faisait déjà tournée en bourrique, comment elle faisait ça? A côté d'elle, j'étais un ange tombé du ciel. Entre Rémi je pose des questions tous le temps et Albine qui m'entraine dans le campement. QUOI? Elle voulait me montrer son père tout nu! Mais qu'est ce qui lui prend? Je suis une jouvencelle moi, effrayée par toute forme de nudité! Depuis son naufrage elle avait du complètement déraillé. Finalement, elle m'emmena vers une autre tente, après son père nu, se serait quoi d'autre au programme...Elle me cachait les yeux, je fis un gloups méfiant, elle dévoila et là c'est le drame:

Hiiiiiiiiiiiiiiiiii! C'est trop chouuuuux


Je veux lequel? Gné?! Il fallait que j'en emporte un mais que dirait Nougat de cette trahison si je ramenais un compagnon à quatre patte. En même temps ils étaient vraiment adorables! Que dirait mi parrain si il voyait que je ramenais un animal alors que je voulais avoir l'air de maitriser un molosse. On ne peut considérer ce petit comme un molosse, même en grandissant il paraitrait toujours aussi riquiqui. Rompant avec toute tradition familiale qui souhaitait que nous descendions du chat, je prenais avec moi des chiens, ennemis des félins. Le sourire jusqu'aux oreilles, je demandais avant de me prononcer:


-Tu es certaine de vouloir séparer Canadadraille d'un de ses petits? Sinon le petit noir me fait de l'oeil je t'assure il essaye de me charmer

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Faran
Il avait beau regarder en arrière, il comprenait bien qu'il allait devoir passer le temps des joutes dans les tentes et non à l'auberge. D'ailleurs, les silhouettes de leurs deux compagnes de voyage se perdaient déjà dans la foule, et lui faisait perdre tout espoir de retour à une situation qu'il eut préférée. Il allait bien devoir se contenter de ce qu'il avait, prendre son mal en patience, et supporter autant que possible la compagnie de son cousin des des autres gorets qui les accompagnaient.

Qu'en ai-je à faire moi, du comte d'Amboise ou du duc d'Armagnac ? Franchement, peu me chaut de savoir ce qu'ils pensent de moi !

Il se tût un instant. Ce n'était pas tout à fait vrai en fait. Tout au fond de lui il savait bien qu'il adorerait être reconnu, aussi bien pour ce qu'il était que pour ce qu'il représentait. Mais tout ceci ne s'acquiert qu'à force de volonté.

Bon, je vous l'admets, il est évident que ce serait un grand plaisir de me voir décerner le titre de champion. Mais vous savez aussi bien que moi que c'est impossible ! cria-t-il, alors que passait devant leurs yeux un homme tout de fer vêtu qui devait bien être deux fois plus large que le bonhomme.

De toute façon, je ne réussirais jamais à m'illustrer par les armes, j'en suis conscient. Toute ceci n'est que temps perdu, je suis plus... spirituel moi, vous comprenez ?

Il jeta un regard au Bordelais pour y trouver une once de compréhension, mais le détourna bien vite.

Et par pitié, arrêtez de me sourire !
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Fanchon_gassonet
Fanchon n'était pas noble, elle n'était qu'une jeune servante écervelée et aussi de temps à autre la compagne de jeu et la confidente d'Albine, la petite de la Fléchère.
Elle aimait bien Albine qui sous des airs de grande naive et d'étourdie savait plein de choses et même des choses de la vie, ça elle en était certaine la Fanchon c'est elle qui lui avait appris les soirs d'été quand on reste tard le soir à parler sous la lune rassurante. Elle lui avait raconté comment ce coquin de Godin l'embrassait dans le cou et perdait ses mains sous son bliau avant qu'elle ne s'échappe en riant à l'abri des regards et surtout de celui de la Vicomtesse Noeline qui n'était point une rigolote sur ces affaires là.

Bref, pour l'heure, Fanchon rangeait les malles de sa maitresse tout en écoutant le bavardage de la jeune fille et de ses amis qui tels des ouragans passaient en tous sens.

Il était question du Vicomte en train de faire trempette dans la tente d'à coté, peut être irait elle risquer un oeil juste pour le plaisir de faire hurler la Vicomtesse coincée et des chiots de cette bestiole hystérique qu'Albine appelait "chienne".

Elle voulait en offrir à ses amis, parfait, ça ferait ça de moins à s'occuper dans cette famille de fous furieux. Fanchon n'était toujours pas remise du naufrage, les Vicomtes et leur fille avaient bien raconté à tout va leur mésaventure mais Fanchon, elle avait bien failli finir avec la maman des poissons et ne jamais revoir les terres Auvergnates, car elle on l'avait oubliée dans les débris de l'épave !

Albine ? Voulez vous quelque chose à boire ? et vos amis ? Vous devez avoir chaud à vous agiter ainsi Damoiselle Albine ...
Castelreng



    Arrivée au campement - Bien avant la bénédiction




Après avoir été rejoint par Melian, la route s’était poursuit sans encombre jusqu’à Tournel. Une marée de tentes où couleurs flottaient au vent les avaient accueilli et il leurs fallait à présent pourvoir à leur installation. La baronne partie de son coté, Vanyel à la recherche de sa tente du coté des Memoris. Castelreng se chercha donc un endroit pour installer son petit campement.

Alors que la tente commençait à prendre forme, il regretta tout de même de ne pas avoir fait revenir sa jeune écuyère au plus vite. Il lui avait en effet confié sa fille qui désirait aller s’installer à Béziers, elle devait le rejoindre, elle aurait du être là, il ronchonna dans sa barbe. Regardant coffres, armures, armes et tout le nécessaire à une bonne installation, il laissa échapper un long soupir se demandant bien pourquoi à chaque fois qu’il avait besoin de ses gens de confiance. Léa qui trainait en route, Merer qui devait encore par monts et par vaux et son jeune page, Adrien qui lui était parti à l’aventure. Décidément avoir un personnel parfait n’était pas sans difficulté ! Il n’empêche là, qu’il aurait bien eut besoin d’eux trois. Faut faire avec ce qu’on a dit-on, aussi fut-il fait ainsi.

Lorsque tout fut enfin en place, il put faire hisser ses couleurs de part et autre de la tente.


...

Il ne lui restait que le temps de s’apprêter pour se rendre à la messe et, tout en s’y attelant il en vint à souhaiter que sa Suzeraine oublierait tout ce qui pouvait avoir attrait à tout volatiles de couleurs roses bonbons, se disant, comme pour se rassurer, qu’avec l’agitation, elle n’y penserait certainement plus.

Mais où était-elle d’ailleurs alors qu’ils devaient se rendre ensemble à la messe ?

Sachant bien qu’il la rencontrerait en chemin, il se rendit donc d’un pas tranquille vers la lice où aurait lieu la cérémonie.



[Enquête, ou en quête ... ou d'une recherche vaine, pour l'instant]


Vanyel essayait de trouver des repères, voir utopiquement un plan des tentes - après tout il y a bien parfois des plans de tables, alors pourquoi pas de tentes... mais non, elle ne trouva rien et cela la contrariait. En plus, avant de se mettre à la recherche du campement Memento, elle avait oublié de donner quelques objets à Cast... vraiment trois fois rien, mais bon vu qu'elle avait arbitrairement décidé qu'il jouterait un peu pour elle aussi...

Continuant à tourner, elle finit par lui retomber dessus. Ah, au moins ces cercles auront eu quelque utilité.


Cast! lança-t-elle. Dis, tu n'as pas croisé mon campement, j'aimerais bien réussir à remettre la main sur ma tente quand même... Ah sinon, avant que je n'oublie encore...

Non non Vany j'ai aucune idée de là où peut bien être ton campement, j’avoue même ne pas avoir encore fait le tour tu sais

Elle fouilla dans la sacoche qui l'accompagnait et en sorti un sac de tissu violet sombre. Elle l'ouvrit brièvement pour lui en faire voir le contenu avant de le lui coller dans les mains avec un grand sourire.
Il la regarda ensuite farfouiller dans sa besace un sourcil levé et un début d’inquiètude commençant à monter.


C'est pour toi. Alors, il y a un beau ruban rose. C'est pour accompagner ta lance. Et la plume de flamand dont tu connais la provenance, c'est pour orner ton casque. Elle continua avec un air espiègle. Non parce que bon, quand tous les gens sont en armure, c'est d'un compliqué pour les reconnaitre.. En parlant de ça, tu n'aurais pas vu le camp que je cherche, je ne l'ai toujours pas trouvé.

Si le ruban pouvait encore passer, il n’en allait pas vraiment de la plume rose qu’il devrait ficher sur son casque. Lui qui avait espéré qu’elle oublie ce détail, il en était pour ses frais. Plume Rose ornerait donc son casque et s’il se disait que le ridicule ne tue pas, il ne s’en trouvait pas pour autant réconforter. Tout ce qu’il trouva à lui dire ce fut
Es-tu allée voir du coté du rocher ? Là où se sont installés les invités du Coms ?


Il n'avait pas vu son camp, mais elle avait appris qu'il y aurait un office. Elle lui indiqua qu'elle y irait dès qu'elle aurait fini de refaire un tour.

Il la laissa donc aller et poursuivit sa route vers la lice..

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Lulue
Si le Persil pensait avoir trouvé un endroit calme pour se reposer un peu, et au frais, c’était loupé. Rémi ne tarda pas à foncer vers lui et à le stimuler pour jouer… ben tiens, c’était prévisible, pourquoi en louper une ? La Brune sourit en les voyants. Si le molosse pouvait être sans pitié avec ses proies, il savait rester une crème avec les enfants. Enfin, il fallait quand même toujours surveiller, parce qu’avec les marmots on se savait jamais ce qui pouvait leur passer par la tête niveau bêtise et les chiens pour se défendre n’avaient que leurs mâchoires, si les grognements n’étaient pas dissuasifs.

Lucie adressa un sourire à Nynaeve lorsqu’elle lui parla de la taille du mastiff.


Si. Enfin j’espère bien qu’il va s’arrêter là parce que lorsque Môsieur décide de me sauter dessus pour me faire une léchouille, il n’est pas loin de me dépasser, avec ses pattes sur mes épaules !

Un petit rire ponctua la fin de sa phrase. A croire qu’elle n’avait pas mangé assez de soupe quand elle était petite.

Elle alla ensuite aider au montage des tentes. Autant dire que ce n’était pour elle qu’un détail. L’avantage quand on fréquente constamment les fronts, c’est que monter et démonter un campement devient un jeu d’enfant à la longue et est réglé en deux coups de cuillère à pot.

Laissant qui de droit planter les étendards de la famille, la Blanche posa tour à tour son regard sur les époux


Alors, on va la chercher cette eau finalement ?

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Lanfeust86


Son épouse venait de s'approcher de lui, toujours à apaiser son cheval qui bientôt serait mis à contribution pour les joutes.
Il sourit en regardant SA Duchesse et lui répondit avec son sourire charmeur.


C'est entendu mon épouse, ne vous perdez pas au sein du campement, mais bon les étendards auvergnats se repèrent assez vite.

Il fallait aller à la messe d'ouverture d'ailleurs et il partit se changer, se demandant bien où pouvait être son fils qu'il n'avait pas croiser depuis un bon moment maintenant.
Devant le miroir, il toucha légèrement la balafre sur sa joue, bon elle était légère grâce à de bons remèdes mais toujours présente, un souvenir de la destruction des armées des ordres lors de la guerre contre le Ponant.
Bah c'était ainsi, on allait pas à la guerre pour faire un défilé après tout, enfin depuis le héraut de l'ordre avait perdu beaucoup d'estime pour certains de ses membres...

Sortant de la tente, il ne vit aucun mouvement du côté de celle de son fils. Humpff bizarre, il ne se serait pas perdu quand même...quoique c'était possible.
Il partit donc à sa recherche après avoir vérifié les alentours et croisa sur son chemin une Albine qui semblait tirer derrière une autre demoiselle qu'il ne connaissait pas.
Il les suivit et constata qu'elles se dirigeaient vers les tentes de Fabien. Bon il allait pas rentrer comme ça non plus...


Demoiselle Albine ?

Il attendit de l'autre côté, espérant qu'elle puisse l'aider.
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Albine.
Tout se passe pour le mieux, Hélène était en train de craquer totalement devant les chiots. Son coeur se gonffle d'espoir !

Tu es certaine de vouloir séparer Canadadraille d'un de ses petits? Sinon le petit noir me fait de l'oeil je t'assure il essaye de me charmer

Oh oui oh oui oh oui !!! Elle se rapproche de son amie et se fait confidente. En fait, en prenant ce chiot, tu fais une très bonne action ! Il faut que je te dise la vérité... Elle jette un regard en direction de Fanchon qui défait les malles, puis poursuit certaine de l'amitié de celle-ci. Mon père est quelqu'un de charmant et de délicieux, et mère aussi, ce n'est pas le problème, mais vois-tu, ils ont été très en colère de la grossesse de Canadadraille... Elle baisse d'un ton. Si je ne trouve pas de maîtres à ces petits, père va s'en occuper personnellement... Il me reste encore quelques jours pour les sauver comprends-tu ? Elle étrangle un sanglot. Peux tu m'aider ?

Albine ? Voulez vous quelque chose à boire ? et vos amis ? Vous devez avoir chaud à vous agiter ainsi Damoiselle Albine ...


Elle sursaute.

Oh quelle merveilleuse idée Fanchon ! Te souviens-tu d'Hélène ? Reste-t-il du calva ? Il va falloir se rendre à la messe et je n'ai pas eu le temps de prendre un bain... Tiens au fait, il y a une rivière un bain ne vous tenterai pas ?

Demoiselle Albine ?


Elle sursaute à nouveau. Elle n'avait pas l'impression de connaître tant de monde icelieu, pourtant c'était bien son nom, et en plus le timbre de cette voix lui était familier... Mais qui-est-ce ? Elle va donc voir et pousse un gloussement.

Ooooh vous icelieu !!!! Le bonjour ! D'un naturel sans encombre, elle colle une grosse bise sur la joue du Duc. Est-ce de sa faute si aucun cours d'étiquette ne lui a été donné ? Non pour sûr ! Et de toute manière, c'est Lanf, il l'a vu dans ses langes alors point de chichi. Et clac une grosse bise sur la joue du Duc et pis c'est tout.

Quelle joie ! Laure est présente également ? Nous allions boire quelque chose, entrez ! Quel bon vent vous amène ? Elle s'arrête net, et sourit de plus belle ! L'attrappe par la main et l'entraine sous la tente.

J'ai un cadeau pour Laure ! Sur ses dires, elle se précipite, et lui colle le second chiot dans les bras, un sourire angélique sur les lèvres...
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Julios
[Dans le campement, au niveau des tentes monocornutées, à Guillaume toujours]

Ah ces provençaux... Les anciens conseillers languedociens auraient eu un peu plus de courage, nous aurions pu faire place nette dans cette province lorsqu'il en était encore temps. Mais c'est aussi du passé.

Attrapant la gourde, Julios en savoura quelques gorgées avant de la rendre pour en faire profiter son porteur initial.

Pour ma part, je ne fais plus partie des personnes qu'on invite depuis bien longtemps, je suis là un peu par hasard en fin de compte. J'avais fait plusieurs joutes lorsque j'étais encore écuyer mais je dois dire que la mort de mon maître Giantbigmac m'avait bien refroidi. Cependant, actuellement loin de toutes guerres en Languedoc, je commençais à me lasser du travail "honnête" et un peu d'entrainement ne peut pas faire de mal. Alors quand je suis tombé sur une de ces affiches à la capitale, je me suis lancé et me voilà.

J'espère aussi ne pas vous rencontrer trop vite, je n'aimerai pas être venu pour rien. C'est que je ne saurais me lancer contre un vénérable vieillard et je perdrais à coup sur.
Termina t-il en souriant.
Bernadotte
La plus haute Noblesse était présente pour les joutes.... le Seigneur d'Epalais laissa Bucéphale, son étalon noir, aux mains des palefreniers de son fief afin qu'il le prépare au combat.

Bern chevaucha donc Vizir, un étalon arabe blanc, et, suivi de son gros terre neuve Timothé, parcouru le campement. Parmi la foule des blasons présents, Bernadotte reconnut celui du Vicomte de Hérisson, son suzerain. Le jeune seigneur mit le pied à terre et vit Albine qui semblait en discussion avec Lanfeust. Il les salua:
"Mes respects, Vôtre Grâce Lanfeust. Bonjour jeune Dame Albine. Comment allez vous en ce jour?? Je pense que votre père doit être dans le coin. Est il possible de le voir??"

Le seigneur d'Epalais sourit et attendit en caressant distraitement la tête de son énorme chien.
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