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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Fabien74
L'avantage d'avoir une fille qui jamais ne s'arrêtait de jacqueter ou de tourbillonner de-ci, de-là, c'était qu'on ne s'ennuyait jamais. Et c'était le cas avec Albine, tantôt riant de ses aventures, tantôt la sermonnant pour ses erreurs d'étiquette, son père devait sans cesse être sur le qui-vive. Rentrant au campement après une courte promenade devant l'armorial des joutes de la saint-Privat, le vicomte trouva, dans ses tentes, tout un petit groupe rassemblé autour d'une bouteille de son meilleur calva, et bien entendu, la benjamine était présente, qui tentait avec un succès notable de refourguer ses rats d'égouts. Se voulant rassurant, le père s'approcha de la fille et lui déposa un prude baiser sur le front.

Et bien, Albine, voilà que tu es enfin arrivée à nous débarrasser de la progéniture de ton molosse. Il était temps. Sinon... mais il n'est plus question de cela maintenant!

Les plus observateurs auraient remarqué une lueur de cruauté malsaine poindre dans le regard de l'Hérisson, lueur disparue aussi vite qu'elle était apparue.

Se retournant vers Hélène, en ces mots:

Le bon jour damoiselle Blackney, comment vous portez-vous?
Vous accompagnez votre père aux joutes? Ou peut-être est-ce votre frère.


La jeune amie d'Albine devenait, en grandissant, de plus en plus belle et nul doute que d'ici peu, son paternel trouverait à la marier. Ce qui semblait peine perdue avec Albine, qui au lieu de pourvoir à tous les besoins de sa mesnie, aurait tôt fait de mettre sens dessus dessous le castel de son hypothétique époux. Fabien rît intérieurement à cette pensée.

Puis enfin, en direction de son ami Lanfeust:

Mon cher ami!
Ah, je vois que tu ne repartiras pas de cette tente les mains vides!
Quelle âme généreuse tu fais, sans toi cette petite bête allait écoper d'un crâne fracassé par le pommeau de mon épée, si Albine ne lui trouvait pas rapidement de maître. sois loué pour tes qualités humaines, mon très cher ami.


Le sourire s'élargît, jusqu'à avoir du mal à disparaître. Puis:

Tu participes toi aussi aux joutes? Peut-être aurons-nous l'occasion de combattre!
En tous les cas ce serait pour moi un grand honneur.

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Helsinki
Helsinki, , suivait de près ses suzerains. Il découvrit émerveillé le campement.
Il semblait que beaucoup de nobles avait fait le déplacement .
Un jeune homme s'approcha , son air de famille avec le vicomte ne faisait aucun doute. Il s'agissait donc de remy . il les apostropha , curieux ,
Helsinki qui l'entendit ne put s'empêcher de répondre :
je suis Helsinki seigneur de Saint Eusèbe , vassal du vicomte et de la vicomtesse de Gaudemar.
Puis il se remit à l'installation du campement. il veillait avec les autres vassaux à ce que tout soit en ordre.
Albine.
Albine se tourne à nouveau laissant Lanf avec le chiot dans les bras, elle regarde abasourdie tout le monde entrant sous sa tente, puis bombe le torse se disant que sa tente était un lieu en vogue ou un truc dans le genre. Elle incline la tête pour Bernadotte et lui sourit.

Le bonjour. Vous prendrez bien un verre de calva avec nous ! Il faut que j'emmène plus de siège la prochaine fois ! Elle rit joyeusement tandis que son père fait son entrée : tout propre tout net et sentant bon l'eau de rose. Elle le laisse saluer son ami en paix contemplant les chiots rassurée.

Mon cher ami!
Ah, je vois que tu ne repartiras pas de cette tente les mains vides!
Quelle âme généreuse tu fais, sans toi cette petite bête allait écoper d'un crâne fracassé par le pommeau de mon épée, si Albine ne lui trouvait pas rapidement de maître. sois loué pour tes qualités humaines, mon très cher ami.


Elle frissone, mais se laisse embrasser, un sourire crispé plaqué sur les lèvres...

Fanchon Fanchon !!! vite donne du calva à tout le monde ! enchaine-t-elle dans un mouvement de panique. Vidant son godet, son cerveau l'accompagne. Elle affiche ainsi rapidement un large sourire, plus du tout inquière.

Papounet ? minaude-t-elle. t'as pas vu Bernadotte, heureusement que je l'avais fait servir... sussure-t-elle à l'oreille de son père. et pan, elle avait encore gagné ! Mais à quel jeu au fait ? beuh... aucune idée en fait. On jouait ? nan les chiots ont survécut c'est tout de qui compte en fait. Ne serait-ce pas papounet qui avait gagné en fait ? Parce que les chiots quittant le foyer, il avait en fait obtenu ce qu'il voulait... Mouais vaut mieux boire du calva, ça fait mal à ta tête tout ces raisonnements...

Je veux bien au autre verre Fanchon, viens t'installer avec nous hein ! Tu videras les 3 autres malles plus tard, ce n'est pas grave !

Soudain, elle fixe Timothé d'un oeil mauvais, elle brandit son doigt à son encontre...

Si tu croques mes chiots, je te fais rotir à la broche ! Couché !

C'est qu'elle a du caractère la jeune fille ! Boarf, et un coeur mou...

Il est trop choux !!! Il a des bébés ? glousse-t-elle en se ruant sur le chien pour le carresser.
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Melisende_
La demoiselle buvait les paroles de son bel et blond Bibaron, il avait une telle emprise sur elle qu'il lui en fit oublier un instant ses craintes à son sujet au moment des joutes. Elle venait de le rencontrer, elle ne pouvait pas déjà le perdre, non cela était impossible. Il la rassura, comment avait-il deviner qu'elle s’inquiétait pour lui, cela se lisait-il sur son visage? Certainement oui...

Mélisende en était à ses réflexions lorsque l'élu de son coeur l'abandonna, la laissant entre les mains de son Mestre Pintor qu'elle n'avait point remarqué plus tôt.


Salvaire_d_irissarri a écrit:
Voulez bien, mestre Lahire, demeurer près de la damiselà ? Et la faire conduire en notre tente, si par la suite, elle le souhaite ?


N'ayant pas le temps de réagir, il partait déjà alors qu'elle venait de le retrouver, il s'éloignait seul, lui laissait une vision parfaite de sa personne qu'elle caressait de son doux regard émeraude à en rougir de désir.

Lahire a écrit:
Je le puis, Senher, si telle est votre volonté.
J'ajoute que vous me faites grand honneur en me confiant la "Damiselà".
Ma personne fera ses quatre volonté!
Ce que Dona d'Euphor veut, je le veux !


La voix du nain ramena la douce rêveuse à la réalité.

Bonjorn Mestre Croqueur, vous êtes également présent au festivités, je ne vous avais point vu, Dòna Boulga est venue aussi?

Je serais ravie d'attendre le retour du Senher Salvaire dans sa tente. Je vous avouerai que je n'avais pas imaginé que ce serait aussi fatiguant d'accueillir toutes ces personnes.


Voyant passer au loin Joan.

Mais avant cela, je dois prévenir l'intendant de mon père au cas où ce dernier me chercherait. Veuillez m'excuser Mestre.

N'attendant pas la réponse de Lahire, de peur de perdre Joan, Mélisende s'élança à sa rencontre.

Joan, je ne pense plus vraiment être utile pour le moment, aussi je vais rendre visite au Baron d'Apcher et de Randon. Si mon père me cherche, ne lui dit pas où je suis, vient seulement le prévenir.

Le demoiselle apperçu le regard soupsonneux du bras droit de l'Euphor, mais ne releva pas, espérant pouvoir lui faire confiance. Mélisende s'en retourna aussi vite qu'elle était parti auprès du Mestre Pintor de l'élue de son coeur.

Voilà, tout est arrangé, je peux à présent vous suivre Mestre Croqueur.
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Lahire
Respecteux, le nain laisse faire la Dona !

Jouant toutefois le jeu, il jette un regard circulaire autour de lui, l'air pas commode, gonflant sa cape, histoire de faire croire à l’existence de muscles et d'une épée dissimulée...


Melisende a écrit:
Voilà, tout est arrangé, je peux à présent vous suivre Mestre Croqueur.


Hu hu Mestre Croqueur !!! Et bien garde à celui qui viendra nous faire obstacle . JE LE CROQUE !!!!

[Fait le mini hulk en colère]

Allons-y donc Dona D'Euphor, si j'arrive à me repérer... c'est par là !!

Pour se rendre agréable, le nain tente de faire la conversation !

Bien notre champion va tous les éclater !! s'pas ??
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Archybald
Les mains fichées dans l'épais ceinturon de cuir qui entourait sa taille revêtue d'une maille, d'un tabard et d'une cuirasse, le précepteur du comte de Beaumont garda sur son élève un regard paternel avant de renchérir à ses récriminations.

IMPOSSIBLE N'EST PAS LOUVELLE, mon garçon !

Pour conforter ses assises et asseoir son statut de maître d'armes et de tueries, le cousin Archybald poursuivit avec la même sériosité, pendant que la garde du petit comte achevait le montage de leurs habitations de fortune, ses gantelets maintenant logés dans ses flancs.

Je comprends tout à fait vos ambitions et vos craintes. Mais plutôt que de suivre l'exemple des quelques trublions de moines qui vous ont fiché dans le crâne l'idée de prononcer vos voeux, prenez l'exemple de Sancte Martinus, ce missionnaire de la Gaule, cet officier romain qui a fait maintes campagnes contre les barbares Germains avant d'abandonner la légion pour l'épiscopat ; prenez l'exemple de Sancte Ludovicus, le roi Aristotélicien qui a mené deux croisades contre l'infidèle avec tous ses barons, ce bon roi-chevalier qui devint martyr en Afrique.

On annonça aux deux hommes que le campement était prêt. L'ancien reître revint vers son apprenti.

Allons à la messe, si cela sied à monseigneur mon cousin.
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Nynaeve87
Leur voyage au Lavardin oui… encore un vieux souvenir… elle avait mordu la poussière si vite qu’elle avait pu profiter à souhait des festivités. Pas très glorieux certes, mais assez plaisant enfin de compte.
Elle le couvrit de son doux regard brun alors qu’il plaisantait déjà sur leurs chutes à venir… par Aristote, cette fois ci, elle mettrait de la glue sur la selle. Un p’tit bisou à la jument…


On va leur montrer hein…

Puis à son époux, moqueuse…

Nous prendrons la carriole alors pour faire le plein d’eau j’imagine tous les bains que tu vas devoir prendre…

V’la ti pas qu’en riant, il se détourne pour rejoindre la troupe et monter les tentes…

M’enfin…

Ben voilà… une bride dans chaque main et monsieur disparaît. Faut pas se demander à qui il ressemble le gamin.

Bon... je crois que je vais commencer par aller à la rivière avec les chevaux…quelqu’un d’autre qui veuille me confier le sien ?

Comment ça, elle n'a pas trois mains... tss... qu'à cela ne tienne...
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Ursus
La route était bien longue depuis les terres orléanaises, Le Duc de Châteaurenard chevaucha pendant une semaine en compagnie de son écuyer, traversant, champs, forêts et landes sauvages. Quelques brigands tentèrent de les détrousser, mais ils furent bein vite mis en déroute sous les coups d’épées et de masse d’armes. On ne venait pas à une joute les mains nues.

Enfin, il arrivèrent sur les chaudes contrées du Languedoc jusqu’au campement réservés aux jouteurs. Ursus de Valbois, salua de nombreux participants : de valeureux adversaires qu’il avait rencontré de part le passé.

Une fois la tente montée, la fatigue accumulée les entraîna dans un sommeil de plomb. A l’aube des premières rencontres, on devait retrouver toute sa vigueur.




Noeline
Un poulailler, c'était un poulailler !!

Noeline depuis sa tente où elle se préparait pour la messe, entendait les piaillements et autre haussements de voix qui finirent par la faire sortir pour aller rejoindre la joyeuse troupe.
La portière s'écarta et s'ouvrit sur ... han mais qu'est ce qu'ils font tous chez Albine !!

Hélène, qu'elle reconnu de suite, un jeune garçon qu'elle ne connaissait pas encore, Fanchon qui servait des rasades de calva alors qu'elle aurait du être à ses cotés pour l'aider ... Fabien parfumé et tout propre, toujours séduisant, la Vicomtesse s'en félicita au passage, Lanfeust avec un chiot dans les bras et Bernadotte qui semblait arriver dans ce monde survolté et qui ne savait où se poser.
En fait, rien d'inhabituel, une journée ordinaire chez Albine ! Noeline sourit en imaginant un petit tourbillon qui serait en permanence autour de la demoiselle.

Ahem ... Et bien ! Le Bonjour à tous. Damoiselle Hélène, ravie de vous revoir.
Ah Lanf ! Comme c'est aimable à vous de nous débarrasser d'un de ces adorables chiots ...prenez en soin, ils sont si mignons
A cet instant, le sourire de Noeline était autant taquin que satisfait, enfin les bestioles seraient ailleurs que dans ses pieds, une bonne nouvelle.

Puis se tournant vers Bernadotte,

Je t'en prie Bern, entre donc, c'est gentil de venir nous saluer, je ne savais pas que tu venais. J'espère que tu n'es pas venu seul et que ton épouse t'accompagne, je n'ai pas encore fait le tour du campement et l'heure de la messe approche.

Fanchon passa devant elle, et lui demanda si elle voulait à boire, offre que la Vicomtesse déclina. Mais proposition qui fit prendre conscience à la mère qu'elle était que sa fille avait un peu les joues trop rosées pour les convenances. Elle se pencha à l'oreille de la jeune demoiselle et lui chuchota.

Albine !!! Tu as beau être désormais majeure, je pense que tu devrais modérer les verres de ce tord boyau rapporté de Normandie, l'alcool à 80° ne sied guère au teint, je t'assure.

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Geronimo2751
Quelques pas en arrière pour embrasser sa femme.

Je crois que Lucie veut t'accompagner
Et oui nous irons chercher de l'eau avec la carriole, il faut d'abord la vider.


C'est partie pour le montage de tente.
Il fallait en premier lieu planter les piquets, ce qui n'était pas une mince affaire dans ce sol sec !!
Gérault prit une virole avec un long foret et se mit à faire un trou non pas dans la charrette mais dans le sol. Après tout pourquoi s'embêter à creuser un trou énorme quand un petit suffit. Il se trouvait que les piquet avaient été taillé à l'exact circonférence de la virole pour qu'ils entre dans le trou en force, mais pas trop.


Allons Alexian donne moi donc une outre d'eau.

Il remplit le trou d'eau pour favoriser la pénétration et avec l'aide de son intendant il enfonça le piquet.
Le vicomte qui aimait toujours mettre la main à la patte, surement un reste de sa jeunesse militaire compta 4 pas et recommença l'opération.
Puis il en fut de même pour ceux, plus petit, qui délimitaient les bords de la tente, il utilisa une corde attachée à un des piquets principaux pour les placer en arc de cercle.
Une fois fait avec l'aide de Margaux et Alexian il déplia les toiles qui mirent sur la structure avant de les tendre à l'aide de cordage.


Et bien voilà qui prend forme !!
Déchargeons la charriotte
.

Il jeta un coup d’œil à ses vassaux qui semblaient bien se débrouiller.
Le campement prenait forme, la taverne avait même était monté ... probablement par Alexian qui lui avait piqué sa virole.




Les tonnelets allèrent sous la tente de la taverne, puis les affaires furent décharger.
Des peaux de cerfs furent étalées au sol pour éviter que la poussière ne vol quand ils auraient ravagée l'herbe qui s'y trouvait. De plus il appréciait particulièrement l'odeur du cuir de cerf, avec son poil court et doux. Rien de tel que de se balader pied nu après une journée harassante. Il les préférait de loin aux tapis.
Enfin on en était pas là ... ils sortirent siège et coffre de voyage qui contenait leurs effets personnels, puis il assembla le lit, qui n'était ni plus ni moins qu'un cadre en bois avec un treillage de corde bien tendu et recouvert de diverses épaisseurs.
Alexian et Margaux déchargèrent le reste des affaires de la famille et les leurs par la même occasion.


Et bien voilà qui est heureux !!

Il se laissa choir sur son siège et se servit de l'eau ... oui de l'eau.
Par l'ouverture il regardait comment se débrouillait ses vassaux et louis.
Déjà Alexian et Margaux étaient allé prêter main forte à tous.
Un peu de repos avant de faire de même.
Toujours vigilant il guettait également le retour de sa femme qui était parti avec Lucie et Rémi chercher de l'eau pour les poney comme disait son fils. Ce qui lui rappela que sa filleule aussi avait pris la poudre d'escampette ... hmmm celle là alors. Il était quasiment sur de ne pas la revoir avant la fin du tournoi, entre Albine et son père qui devait se trouver quelque part par là.



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en cours de réfection
Pour ma patate
Dardus
Dardus était partit de bretagne encore en retard, il se perdu surement sur la route. Le tournel, le tournel c'est ou ça le tournel?! Il avais surement traverser la france de long en large mais le tournel il ne savait pas ou c'était lui!

Finalement après une petite semaine de retard il arrivât au tournel au campement.

Y à t'il un Gascon ou un Breton qui partagerais sa tante avec un pommer comme moi?
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Boulga
Salvaire_d_irissarri a écrit:

Je dois à présent veiller à la bonne installation de mes gensses et terminer les préparations.


Boulga attendait la réponse du serviteur de la comtessa Magalona lorsqu'elle vit de loin revenir son senher.

Vous m'excuserez, messer, mon maître est de retour, je vais prendre ses ordres.

Elle tourna les talons et se précipita à la rencontre du double baron. Il n'avait pas tout à fait le même air qu'à l'ordinaire, mais comme cela arrivait assez souvent ces derniers temps - la charge de travail, la promise, la perspectives des joutes et de possibles blessures graves - elle ne releva pas et fit comme elle en avait l'habitude : assurer présence et service diligent, avec un sourire.

Vous revoici, senher, que puis-je faire pour vous ?
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Geraint
Non, la curiosité déplacée n’est pas un défaut. Pas chez lui, en tout cas. D’ailleurs, si vous lui demandez, il vous dira qu’il n’en a aucun, de défauts. Peu sont ceux qui partagent cet avis, mais il est comme ça : tout ce qu’il fait, il le fait juste. Sauf quand ça déplait au Patron, là c’est un peu plus embêtant… Pour en revenir à l’histoire qui nous occupe, il était tout à fait dans son bon droit en voulant savoir ce qu’il se passait entre la comtesse et le chevalier. Ce dernier l’avait un jour – il y a fort longtemps – embauché pour s’occuper de tout ce qui était sécurité et, vu qu’une – maigre – partie des revenus de Stolberg tombait toujours dans sa bourse, il considérait que c’était toujours d’actualité. Maigrichonne comme elle l’était, la jeune fille ne risquait pas d’être un grand danger pour Angelotti mais mieux valait rester prudent. Il posait donc les questions qui dérangent, celles que posent toujours les personnes chargées de la sécurité, avec un cruel manque de tact caractéristique du métier, sa gueule de coupe-jarret faisant le reste. Et il faut le dire, il en tirait un plaisir non dissimulé lorsqu’il parvenait à mettre ses interlocuteurs mal à l’aise.

Mais là, les choses ne se passaient pas comme il l’aurait voulu. C’était pourtant bien parti, elle semblait prête à le suivre, bien qu’à contrecœur. Et peut-être même à lui répondre. Mais l’arrivée du gringalet avait tout gâché ! Ca n’aurait tenu qu’à lui, il l’aurait fait dégager en deux temps trois mouvements – on aurait bien vu qui allait s’écarter, et plus vite que ça ! Mais voilà, c’était apparemment un proche de sa Grandeur et elle ne serait sûrement pas contente s’il l’abîmait. Et si elle n’était pas contente, le Patron ne le serait pas non plus… Rien que d’y penser lui donnait un mal de ventre atroce, mais le Gallois allait devoir faire preuve de diplomatie.


Vous, on ne vous a rien demandé. C’était là son idée, très personnelle, de la diplomatie. Je suis chargé de conduire sa Grandeur jusqu’au pavillon du Chevalier et je compte bien accomplir ma mission. A votre place, je ne penserais même pas à m’y opposer.

Certes, il n’était chargé de rien du tout. Mais ça, ils ne le savaient pas. Il était tout à fait probable que le Cerruti ait envoyé une brute sans manière accueillir sa belle, non ? Plus que probable, même. Et puis de toute façon, il n’était pas dans le coin, il ne serait jamais au courant de ce – tout petit – mensonge.

Bon, vous m’suivez ?
Angelotti
Merci Geraint, je crois qu’elle n’aura pas trop de peine à me trouver. Devant l’air « Oh Patron ! J’peux tout vous expliquer » du bonhomme, il ajouta aussitôt : L’état de l’armure est passable, mais ma lame aurait bien besoin d’être fourbie. Allez, hop, zou ! Teuteuteu, on ne discute pas !

Se tournant vers la comtesse, Angelotti prit ses mains dans les siennes et les porta à ses lèvres pour les embrasser. Ses mains si douces, ses doigts si délicats que, rien qu’à les saisir, il ne pouvait s’empêcher de penser à leurs caresses sur son visage, dans sa nuque. Il la regarda un moment en silence, essayant de déceler un signe révélateur d’un incident de voyage, de quelque ennui qui aurait ralentir sa route, mais il parvint à la conclusion que sa rencontre avec le Gallois avait été le seul – ou du moins le principal – désagrément depuis son départ de Montpellier.

Héloise… Quel bonheur de vous revoir ! Pardonnez Geraint pour ses… son manque de manières. Il est très doué pour certaines choses, beaucoup moins pour d’autres… Je regrette que… que vous ayez eu à le rencontrer ainsi. Enfin, il ne vous ennuiera plus, j’y veillerai. Racontez-moi votre traversée du Languedoc : comment était la route depuis Montpellier ? Pas de mauvaises rencontres, j’imagine, au vu du nombre de gens en arme qui parcourent les chemins du comté.

Il lui présenta son bras, prêt à regagner son pavillon lorsqu’il remarqua Beren, passé totalement inaperçu jusqu’alors. Elle l’avait prévenu qu’il serait présent, mais l’attention du chevalier avait été toute portée sur la jeune femme.

Oh… bonjour Beren ! Heureuse rencontre. Votre cousine m’a informé que vous… euh… preniez également part aux joutes. Je vous souhaite d’ores et déjà… plein succès… en lice… contre vos adversaires…

Quand elle lui en avait parlé, la voix et les mots d’Héloise avaient été teintés d’inquiétude quant au sort qui serait réservé à son cher cousin. Maintenant qu’il le voyait au milieu de ce campement et de tous ces vaillants combattants, Angelotti peinait à imaginer une autre issue à l’épisode languedocien du Fiole qu’un démontage propre en ordre au cours de la première passe, avec des conséquences plus ou moins funestes selon l’engouement de son premier rival. M’enfin, ce n’était plus un enfant et il devait savoir ce qu’il faisait. Même si les circonstances tendaient à démontrer le contraire.

Nous allons vous laisser finir de monter votre campement, il serait dommage que la nuit tombe sans que votre pavillon soit dressé. Nous nous recroiserons sans doute durant le tournoi, les occasions ne manqueront pas. Reportant son attention sur Héloise, il poursuivit. Ma tente se trouve par là-bas, vos gens peuvent y déposer vos malles et autres affaires. Quant à nous, avant de nous y rendre, je souhaiterais vous montrer quelque chose…

Palabrant de tout sauf de sujets bateaux – de la pluie et du beau temps pour l’essentiel – le chevalier la conduisit jusqu’à la pâture où, au milieu des destriers, coursiers et autres roncins, son espagnol faisait le fier. L’étalon renâcla en voyant s’approcher l’inconnue, puis s’en désintéressa rapidement, trouvant probablement les quelques juments présentes plus digne de son regard.

Il a tout de même plus fière allure que le dolois, vous ne trouvez pas ? C’est un coursier, plus léger et moins robuste que la plupart des destriers, mais compensant par sa rapidité et son agilité. Il les égale par contre au niveau de son caractère, et ce n’est pas seulement dû à la proximité avec Geraint ces derniers temps. Je ne sais pas où ni comment il l’a déniché, mais c’est une splendide monture… Par contre… il lui faudrait un nom…
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Caminho
Caminho avait passé une partie de la nuit à faire briller sa livrée, il fallait paraître nette tout de même quand on représentait quelqu'un.
Il avait fait sceller son cheval, attrapant bouclier et épée ainsi que de quoi se nourrir pour le voyage.
Arrivant devant le nouvelle demeure de son ami le Vicomte de Montréal, il ne fut que très surpris d'apprendre que celui-ci avait fait route sans son écuyer. Avait il pensé qu'il n'aurait plus le temps de se consacrer au joute ?
Une journée à cheval à ratrapper c'était pas non plus insurmontable, surtout que le Vicomte était pas non plus un expert, quoiqu'il espérait qu'il c'était améliorer sinon lui servir d'écuyer serait pénible....
Caminho arriva donc au campement, il y avait déjà pas mal de monde, des tentes et des têtes inconnus toute autour de lui. Trouver ce bon vieux Niall ne serait pas chose aisée.
Humm bon où es qu'il est ? Pas la peine de chercher une tente, il est trop flemmard pour en avoir monté une. A moins qu'il se soit entouré de serviteurs... se dit il
Il resta là, assis sur son cheval, en hauteur, il avait déjà plus de chance pour trouver son ami mais pour être vu également....
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