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[RP] Une clairière devenue hameau - arrivées et campements

Ersinn
- Sire, vous oubliez votre lance.

Vêtu d'une armure légère, Ersinn était juché sur son cheval, sur le départ. Sans un mot, il se contenta de tendre la main, afin que son serviteur lui remette son arme de joute.
Une nouvelle fois perdue dans ses pensées, un silence inconfortable s'installait petit à petit dans la cour centrale du château d'Aingeray, où les derniers préparatifs et les dernières vérifications se faisaient. Reprenant ses esprits, il jeta un coup d’œil distrait vers son valet d'arme, le gratifiant finalement d'un sourire.


Voilà, je l'ai. Hum..
Nous devrions partir, peut-être bien. Arriver en retard ferait certainement mauvaise impression..


Un dernier regard vers la droite, pour s'assurer que sa bohémienne, nouvellement entrée dans sa vie, était bien prête pour le départ, puis vers la gauche, en direction des deux pages qui les accompagneraient. A les voir partir ainsi, avec un équipement aussi léger, on peinait à croire qu'ils se rendaient à des joutes.. Tout cela n'était qu'un caprice du jeune lorrain, qui détestait s'encombrer lorsqu'il fallait voyager autrement que par un navire. Devoir suivre le rythme d'une charrette l'exaspérait au plus haut point, il en détestait le bruit et cela lui rappelait bien des mauvais souvenirs. Le voyage à cheval était bien plus rapide, et moins pénible, surtout lorsqu'on a rien à porter. Car malgré tout, Ersinn devait bien emporter quelques affaires. Une véritable armure, pour commencer, puis quelques provisions, pour la route, sans oublier un peu d'argent - mais là, c'était le Warenghien qui s'en chargeait -, oriflamme et étendard, et pour finir, bien évidemment, quelques bouteilles de mirabelle. Il allait tout de même, en quelques sortes, également représenter la Lorraine.
Ils étaient tous prêt, il était temps de partir.

Le voyage se déroula dans le calme, sans encombres, et ils parvinrent au Tournel après deux jours de chevauchée. Un campement, baignant dans une fiévreuse agitation, se dressait devant eux. Maintenant se posait la question, où allaient-ils pouvoir se reposer et déposer leurs affaires ? Ersinn avait été gracieusement invité à partager le campement de son amie, Hersent d'Ar Sparfel.. Ou plutôt, le contraire, il s'était invité, fort gracieusement toujours ! Elle avait tout de même accepté, et c'est bien pour cela qu'il avait emmené un peu plus de mirabelle que prévu.
Déambulant dans le vaste hameau, il soupirait déjà, à devoir subir l'empressement de toute la population, les bousculades, les rires, le bruit.. Il allait peut-être regretté d'être au cœur de tout cela, tant il détestait le désordre de nature humaine. Fort heureusement, après un long moment d'immobilisme - ces impolis ne laissaient même pas les chevaux avancer correctement ! -, il avisa une femme portant un étendard hors d'une vaste tente. Il ne lui fallait que quelques instants pour comprendre de qui il s'agissait. Mettant pied à terre, le mors à la main pour que son destrier suive, il s'approcha d'elle tandis qu'Hersent plantait son fanion à terre, pour la saluer. Les véritable remerciements, au nom de la mirabelle, viendraient plus tard !


Dauna Hersent ! Ma chère amie.. Quel plaisir de vous revoir enfin ! Est-ce ici que nous allons partager joutes et convivialité ensemble ? C'est bien.. Promène son regard autour de lui, puis se concentre de nouveau sur la champenoise, avec un large sourire. Je me dois encore de vous remercier d'avoir accepté, c'est très aimable. Je vous le rendrais, si j'en ai un jour l'occasion. De toute façon, il faut bien que vous veniez en Lorraine un jour.. En attendant, vous vous contenterez du petit coin de Lorraine que je représenterais, ici, sans oublier que je n'ai certainement pas oublié d'emporter avec moi notre divin breuvage..
_________________
Pour plus de précision sur l'allure d'Ersinn :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=ersinn
Alexian



Tout en dépliant la toile Alexian zieutait de droite et de gauche émoustillé par l’ambiance. Il adorait ce genre de rassemblement qui aidait à la rencontre et surtout pas je joutes sans jolies filles et la gueuse ma foi n’était pas souvent farouche. C’est qu’il savait y faire le coquin pour les attirer dans ses filets.
Distrait donc, il étirait, étalait, déployait rappelé à l’ordre le plus souvent par la fille la plus pénible de la terre. Quelle idée avait eu sa maitresse d’aller chercher cette fille là…


Pfff… va donc chercher les cordages au lieu de m’asticoter on va pas y passer la nuit…

Et voilà qu’elle s’était redressée les yeux furibonds, mains sur les hanches…


Vas-y toi même, tu n’es même pas à ton ouvrage…


Avec impatience elle se plia de nouveau pour ôter de la toile quelques feuilles mortes qui s’étaient glissées, elle aimait les choses nettes.
Alexian soupirant disparu un instant mais revint triomphant avec piquets et virole en lui décochant un sourire désarmant auquel elle s’empêcha de répondre… faut pas exagérer quand même…
Quelques instant plus tard, ils purent tout de même admirer leur œuvre commune et Alexian plus taquin qu’à l’ordinaire…


Madame est servie… si madame veut bien se donner la peine…elle peut maintenant aménager l’intérieur…

Retirant son chapeau, il fit quelques ronds... de bras en se courbant en deux avant de s’enfuir en riant pour prêter main forte aux retardataires.
Guillaumain


Gertrude, écuyère de métier, Bonne à tout faire et particulièrement fidèle à Cordas, régulièrement plongée dans ses cuisines à l’heure de la préparation des repas, cette dernière démontrait toute sa grâce dans de somptueuses recettes succulente à souhait.
C’est en allant dans un petit hameau caché dans une clairière que la route de cette femme croisa celle de Guillaumain, petit d’homme tout frêle apprenant la vie à la campagne. Non pas qu’il eut été simplet, mais son éducation parmi les deux vaches et les deux moutons, peinait à se développer. Les parents vivaient avec leur propre expérience de la vie et un revenu diminuant d'année en année. Ils s’attachaient à transmettait à leur tour, leur savoir à leur fils unique, en lui espérant une situation moins précaire.

Quelque chose, ou quelqu’un plus précisément rythmait joyeusement cette tranquillité chatoyante, et ce, en la personne de Gertrude. Toujours aux mêmes heures, elle pointait son nez trois fois par semaine pour chercher quelques épices pour sa tambouille que la famille paysanne cultivait passionnément. Ciboulette, persil, extrait d’huile d’olive, le choix plus que multiple et de très bonne qualité la forçait à revenir régulièrement, presque quotidiennement.
Guigui, l’aimait bien et ne s’en cachait pas car il lui sautait toujours dans les bras depuis sa plus tendre enfance.
Cette dernière rapportait dans son panier quelques friandises de ses réserves personnelles et les lui remettait avec un son plus joli sourire. S’attachant les uns aux autres, c’est tout naturellement qu’elle prit ce jeune homme comme Page pour servir le Seigneur de Cordas. Mais souhaitant le lui présenter avec un peu d’allure, elle le confia en premier lieu au blond Capitaine. Ce dernier accepta volontiers sous réserve qu’il fasse l’affaire en sachant qu’il permettrait d’agrémenter l’effectif à tout faire du Seigneur.
Il pestait régulièrement qu’il manquait de compagnie, c’était donc l’occasion et tant qu’à faire, autant combler cette exigence au mieux.

Alors le Blond le pris sous son aile quelques temps, parcourant la campagne en direction de Lourde, le Capitaine ne pris pas le soin d’avertir Castelreng de cet invité et tous deux cheminèrent dans cette direction en tant qu’escorte pour le compte de voyageur de Valence.
Guigui suivait les consignes à la lettre. Jeune, pas encore 16 printemps mais d’un volontarisme hors norme, compléter par une curiosité maladive il ne posait aucune question désobligeante mais imitait soigneusement son mentor. Suivant pas à pas le chef escorteur à la démarche nonchalante fascinant totalement son esprit, l’enguenillé s’était fait promettre à son retour une bonne paire de botte s’il se révélait d’une grande utilité.


«Pour la marche , lui avait-il dit, c’est impératif !!!»

Alors tout content et on ne peut plus motiver, il se cala dans les bottes de l’instructeur sans piper mot. Si l’embauche se réalisait, alors il pourrait prétendre à des frusques plus présentables. Cette perspective l’enchantait jusqu’à ce que l’on lui parle de sa première mission pendant le retour, du côté de Foix.

«Tu accompagneras Castelreng aux festivités qu’organise le Comte Actarius. C’est sans risque, une course de courtoisie s’y déroulera et tu pourras assurer un minimum de service sans avoir besoin de connaitre parfaitement le protocole. Tu écouteras tout ce que Cast te dira de faire sans broncher, sans parler, ou le moins possible et tu briqueras ses cuirasses quand il ne s’en servira pas. Impossible pour toi d’aller pisser sans qu’il ne te l’ordonne. Pas de moquerie, rien qui ne puisse le plonger dans une grande colère. C’est un jour de détente pour lui et le reste des invités, donc on se tient à carreau. Nous tacherons de l’observer une petite heure discrètement afin que tu puisses le reconnaitre facilement une fois sur place.»

Les recommandations enregistrées et s’aprétant à les répéter mainte fois dans sa caboche pour ne rien omettre, la voix se fit plus insistante.

« Et pour toi, ce sera « Oui mon Seigneur », sur le ton particulier que Le Capitaine employait par moment. Pas de familiarité déplacées sinon, dehors !!! »

Ca, il ne l’oublierait pas, forcément que le jeune Page retiendrait cette phrase, il rêvait déjà à tant de plaisir et il ne pouvait se résoudre à décevoir ses parents sans compter ce que penserait Gertrude, oublié les gourmandises et l’humiliation serrait son pain quotidien. Non, faire toujours de son mieux et garder sa place. Un emploi dans une telle famille ne se présenterait qu’une seule fois, il évoluerait au sein d’une société et cette jeunesse pleine d’enthousiasme se verrait récompenser par de nombreuses découverte, il s’agirait là d’une croisade, Sa croisade…

Il n’est jamais trop tôt pour bien faire, cependant, vraiment tôt était le mot approprié à la situation. Le voyage ne dura qu’une dizaine de jours et les deux journées supplémentaire passées au domaine furent encore plus enrichissante, trop pour les petites épaules du nouvel arrivant. Ce n’était pas que le panier débordait mais le cerveau de Guigui, croulant sous les différentes tâches à accomplir, n’épongeait plus. Il s’agissait pourtant de survoler dans sa globalité, son futur travail pour ne pas friser le ridicule. Même si la fête bâterait son plein, dans de spectaculaire joutes verbale à qui serait le meilleur que l’autre, il pourrait très largement maquiller quelques petites erreur de jeunesse.

Le jour venu, une charrette avec un nécessaire de Campagne fut confiée à Guillaumain, un cheval pour la conduire et une corde pour mener ce convoi à destination des terres du Tournel. La route fut longue mais moins pénible, chaussé comme un prince, les rocailles lui paraissaient maintenant moins douloureuses. Cette nouvelle vie, si provisoire pouvait-elle être, lui donnait du baume au cœur et ne sachant vers quelle aventure il s’en allait, sa poitrine battait la chamade. Quel doux plaisir de trouver un Domaine seigneurial ou façonner ses premières armes serait un honneur.
Ayant suivi scrupuleusement les indications écrites du Capitaine, le Page arriva bientôt dans un campement ou une foule importante grouillait et parmi cette assemblée, il reconnut l’oriflamme de Cordas, flottant au gré du vent perché sur sa tente. Un homme de forte stature se trouvait à proximité parlementant avec une jolie Dame, c’était lui, cette fois il ferait le grand saut. Il accéléra le train afin de se présenter au plus vite en exécutant ce que l’on appellerait plus tard, des bonds de sept lieues, pour lui, ce ne serait que de simples balbutiements, tentant de ne pas trop se faire remarquer par le beau monde qui s'agitait autour de lui.
Arrivant à la hauteur de sa Seigneurie, Guigui inclina la tête, s’agenouilla et se présenta.


Bonjour mon Seignôôôrrr !!!

Votre Capitaine m’a demandé de vous remettre ce pli au plus vite et d’attendre Votre réponse.

Citation:
Castelreng,

Je te confie ce petit d’homme dont tu as tant souhaité la présence par le passé. Il est jeune mais il apprend vite. Il s’appel Guillaumain et me remplacera en mon absence.
Il se trouve que j’ai besoin de prendre un peu de repos en compagnie de ta sœur, je ressens un gros besoin de passer du temps auprès d’elle.
Cette petite sauterie d’avec le Comte me parait sans grand danger pour que je te sois d’une quelconque utilité.
Il est vrai que j’aurais aimé rencontrer une charmante, mais au combien sérieuse concurrente, invitée elle aussi, mais il me faut me reposer quelques temps.
J’ai chargé un nécessaire dans un chariot qui sera suffisant pour que le Page s’en sorte parfaitement. Nécessaire pour s’occuper de toi et de Pégase.
Je te souhaite de remporter une belle victoire afin que l’on fasse déborder nos estomacs à ton retour.
Je termine ce pli par de sincères salutations.

-M-


Fixant tantôt le sol, tantôt les bottes d’un exceptionnel raffinement, Guigui attendait sans broncher les consignes de son futur Maître. Attendre sans lever les yeux et se préparer pour réagir instantanément afin de gagner un temps précieux. Voilà quelle serait sa ligne de conduite pour le temps que durerait ces festivités.
Tout en patientant comme si le temps s’égrainait trop vite pour sa cage thoracique, la sentence ne tarderait pas à tomber comme une mouche sur du pain, ses nerfs bandés, le jeune Page maitrisait progressivement sa respiration….
Gabrielle_montbray
- Tente d’Hadrien Marcus, Prince de Dinant -

- Gabrielle. Allons rendre une visite à nostre suzerain.

La brune ouvre de grands yeux. Pas le temps de répliquer qu’Enzo s’éloigne déjà. Mais… mais… Gabrielle soupire. Non qu’elle ne veuille saluer le Prince de Dinant mais elle aurait aimé le faire sans être en braies, poussiéreuse, transpirante, les cheveux collés à cause de la chaleur et du voyage. La jeune femme se sent poisseuse, collante et puante et ça n’est pas l’état idéal pour présenter ses hommages au suzerain de son mari, et par extension, au sien donc.
Mais Enzo ne lui a pas laissé le choix. Il a ordonné. Elle suit. Etre marié, ça n’est jamais qu’être la vassale de celui auquel vous avez dit oui. Elle suit et elle observe, c’est qu’elle ne sait jamais bien comment se comporter face aux très grands de ce monde. Ils se vexent si facilement parfois. Enfin, elle sait suffisamment pour rester en arrière d’Enzo, baisser un peu le regard, et dire :


- Mes hommages, Votre Altesse Royale.


Ca n’est peut-être pas parfait, mais au moins, c’est respectueux et elle marque bien la différence de rang entre le Prince et elle. Puis elle écoute Enzo prendre les choses en main et ordonner le montage de la tente d’Hadrien. C’est étrange comme les grands de ce Royaume aime passer par des intermédiaires pour demander les choses. Enfin, Gabrielle suppose que c’est comme ça que ça doit se passer. A peine quelques formules d’usage échangées entre les deux hommes plus tard, Hadrien les congédie et Gabrielle suit Enzo, toujours. Elle attend qu’ils soient suffisamment éloignés de la tente du suzerain pour se mettre à la hauteur de son mari et lui sourire.


- Il y a une pâture pour les chevaux, ils seront mieux là bas. On va confier leur première mission à nos écuyers. Amener deux canassons jusqu’à un champ, ça devrait être faisable. Mais on leur collera Nortimer aux basques pour être sûr que tout se passe bien.


Un petit regard en coin et un sourire malicieux.

- Avoue que ce cheval te sied à ravir tout anglois qu’il est.

- Tente d’Enzo, Seigneur de Falmignoul, et un peu celle de Gab aussi -


Une fois arrivée devant l’emplacement où ils avaient laissé Audoin, Isleen et compagnie, Gabrielle constate que la tente est montée, l’étendard claquant au vent. La jeune femme descend de monture et explique aux deux petits écuyers et à Nortimer où mener les chevaux. Puis elle entre dans la tente avec une seule idée en tête : virer ses vêtements, se rafraichir et en passer des propres. Et se reposer un peu accessoirement. Elle pénêtre donc dans la tente et se trouve nez à nez, ou presque, avec une étrange créature tortillante et sautillante jurant en irlandais. Gabrielle reste un instant interdite devant le spectacle tragi-comique qui s’offre à elle. Puis elle éclate de rire.

- Isleen ? Mais qu’est-ce que tu fabriques ? Attends, laisse-moi t’aider ! Tu sais que si Enzo te voit coincée comme ça, il se foutra de toi jusqu’à la fin de tes jours. Et il n’aura pas tord.

Et Gabrielle de s’approcher de l’Irlandaise, en riant toujours. Et de détacher les sangles.

- Tu aurais du commencer par là déjà.

Un sourire. Et tout en aidant la rousse à enfiler correctement le vêtement de protection.

- Une brigandine. C’était donc pour ça la question sur tes mensurations. Regarde, il y a des sangles, là et là. Ensuite, ça s’enfile comme un gilet ou presque. Faut juste bien serrer, histoire de ne pas te ramasser une flèche ou un coup de lame dans un trou.

Gabrielle recule pour juger de l’effet de la brigandine sur Isleen.

- Tu es ravissante. Par contre, moi… beaucoup moins. Je crois qu’il est temps de me transformer en Dame de son Seigneur et Maitre. Adieux mes braies... Je t'envie tu sais de pouvoir rester habillée comme ça. Tu veux bien m’aider avec les fichus lacets de cette maudite robe ?
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Lea86
Traine pas... Viens ici... Fait ci..Fait ca...! Grrr !!Mais y croit quoi ? que je vais cueillir des fleurs ...!

Ces grognements , c était ceux de Lea86 que le Seigneur Castelreng ,avait eu la bêtise de prendre a son service.
La jeune donzelle, avait pris du retard sur l horaire prévu par son Seigneur a cause d 'un désagréable incident ,survenu au court de sa dernière mission.

Et en plus , je suis sur qu il va me dire que c est de ma faute !! Tu vas voir..Se disait elle a haute voix ou alors parlait elle aux deux chevaux tirant le lourd chariot de provisions.

Continuant son monologue de plainte elle arriva en vu de Tournel et du campement des participant aux joutes.
Sa colère retomba d un coup devant le spectacle grandiose qu offrait cette multitude de tentes colorées , d'hommes et de femmes en armes sur les quels flottaient aux vents ,un innombrable tapis de bannières ,drapeaux et oriflammes en tout genre.

Whouaaaaa.....! Fichtre....! C est beau......!

Mais ,le tempérament de Lea repris vite le dessus .

Bin voyons!! Et je vais le retrouver ou la dedans moi le tyran..?
J vais pas passer ma journée a faire toutes les tentes ?Je suis fatiguée moi !
Tu vas voir qu il va me faire polir sa ferraille avant de me laisser aller dormir !

Lea fit avancer la charrette au plus prés du campement .
Et là.Oh!Miracle!! Elle aperçu les couleurs Du Seigneur de Cordes.

Bin ,j'ai de la chance , v'la sa tente.

Faisant le tour elle arriva a l endroit que désigné les couleur du senhèr Castelreng
Elle sauta a bas de l attelage et se mit a la recherche du seigneur.


Et!! Toi la ! Tu sais ou est le seig.....! Elle se tu d un coup apercevant le tenebreux .
Le_g.
Toutes ces couleurs, tous ces nobles, ça lui en donnait mal à la tête. Il regarde autour de lui, vraiment pas à son aise. Pas qu'il ne soit pas habitué aux fêtes ou à la foule, mais plutôt, qu'il n'a pas l'habitude de toutes ces figures, de ces gens.

Il remercie Damoiselle Mélisende d'un signe de tête, et la laisse vaquer à ses occupations, lui, il a une tente à monter. Tirant sur la bride du cheval qu'il mène, soupirant au mutisme de Blake, il le guide jusqu'à l'emplacement des tentes. Apercevant ça et là des connaissances, il salue d'un signe de tête, Riri comme il l'appelle parfois, et d'autres.

Le Prince Charlemagne aura le droit à un salut digne de ce nom, même si le gamin ne l'aura sans doute même pas remarqué, il ne sera pas dit que le troubadour ne s'inclinera pas devant le noble. Il poursuit sa marche lente, veillant à ne bousculer personne, flattant l'encolure du cheval un peu rétif, un camarguais de robe grise, presque blanche pour ceux qui ne s'y connaîtrait pas, rustique, parlant à voix basse.


Tout doux mon beau. Tout doux.

D'un signe de tête, il salue de loin Messire Ersinn, espérant pouvoir vite monter la tente pour pouvoir aller discuter un peu plus avec les gens présents. Seulement pour le moment, sa tâche consiste à mener ce cheval et la forme qui y est juchée près d'un endroit pour monter les tentes, et leur faire cette tente pour la nuit à venir. Ensuite, il faudra qu'il aille bouchonner "Palichon"... Le Gaucher regarde son cheval, celui qu'il a ... trouvé... et dont il s'occupe, avec pas mal de passion. Là, l'homme et l'animal semblent en phase, pas dans leur élément naturel. Palichon est en cours de dressage, et lui, en cours d'apprentissage sur les usages sociaux moraux, bref, ce monte qui n'est pas le sien.

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Wendoline
Elle avait tardé, pourtant pas son habitude d'être en retard, son esprit tracassé probablement. Elle n'arrivait pas à prendre sa décision, y aller ou non ?

Finalement le plaisir d'assister à de superbes combats la décidèrent et elle prit assise sur sa monture, ajusta ses étriers et prit la direction du Tournel.

Quel spectacle s'offrait à elle, une ruche, elle avait le sentiment de se trouver face à une ruche, déambula parmi les tentes, montures, cavaliers, jouteurs, que du beau monde... reconnut au passage sans oser déranger, son amie Zoyah, Louis, le frère de Nane Castelrang.... aussitôt un nom s'imposa à son esprit,
Marcj.... déjà que la nostalgie l'étreignait.... avait-elle eu raison de venir ?, puis une autre tête familière, Sakurahime la marraine de son ami Ben, le Duc Lanfeust son suzerain, Von..... et à nouveau les souvenirs toulousains, Albi, son premier amour Voda... puis Dame Khalaan qui la ramena à Arth, finalement un campement de jouteurs qu'était-ce ? si ce n'est un rassemblement d'amis et de personnes recontrées ici et là au fil des voyages...

Enfin des drapeaux connus, l'orléanais et la champagne, elle accéléra le pas, il lui tardait de voir ses amis et Hers devait l'attendre impatiemment. Son seul regret c'était l'absence de son aimé. Rentré trop tard de sa retraite chez les moines, Manu n'avait pas pu s'inscrire aux joutes et il avait proposé de garder Tristan afin de la libérer à son tour.
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Constance..
La Mendoise arriva au campement, un peu à la bourre on peut le dire... Tout ça à cause de son cheval "Fend la Bise" qui ne l'avait pas vraiment fendu pour cette fois... Ou du moins si, mais dans le sens opposé de la direction qu'elle souhaitait.
La voici donc au campement où ma foi, il faut le dire, il y avait foule de badauds... Nobles ou pas.

Ne sachant trop où se rendre, elle chercha des yeux quelqu'un dans la foule qui pourrait lui indiquer où aller et comment faire. Mais se trouva bien dépitée de se retrouver là seule sans s'être renseigné avant.
Nellia


A la suite d’Ersinn de Warenghien

Elle avait dit oui, elle ne pouvait plus se défiler. Ersinn n’aurait pas compris et puis, elle pouvait bien faire cet effort pour lui. Lui qui l’avait accueilli dans sa vie, ne posant pas de question - bon c’est pas qu’il était très bavard non plus notre brun - mais quand même, d’autres se seraient empressés de demander des explications sur tout et rien, lui s’était contenté d’ouvrir ses bras.

Le souci c’était Lazlo, hors de question de le laisser seul à Epinal, et l’emmener, les joutes n’étaient pas l’endroit pour un enfant de son âge. Le cœur déchiré elle se résolue à laisser son fils à la nourrice qu‘Ersinn avait trouvé. Il serait mieux et en sécurité..du moins elle l’espérait.

Le voyage s’était passé sans encombre, Ersinn plutôt songeur - comme à son habitude - elle à siffloter et à raconter des sottises aux pages- comme à son habitude.

Ils arrivèrent enfin. De grandes tentes étaient alignées, les chevaux étaient flanqués de « draps » colorés, des fanions s’agitaient au vent..on se serait presque cru au cirque, mais elle se garda bien de le dire et surtout de rire, lorsqu’un homme sortant de la tente se fît aider pour grimper sur sa monture..Pauvre cheval songea-t-elle. Elle qui ne les aimait que libres, crinière au vent, elle allait être gâtée.

La bohémienne, rênes dans une main, montant sans gêne à cheval comme un homme, avait déjà été forcée de s’installer sur une selle ! Parjure ! Elle qui ne montait qu’à cru..et sa monture n’en avait pas l’habitude. Il avait fallu à Nellia faire un pacte avec cette dernière - carotte contre selle - pour qu’elle accepte l’ « outil de torture » en cuir sur son dos. Les pieds bottés - une fois n’était pas de coutume - avaient glissé des étriers au bout de 10 minutes de marche. Ersinn n’avait rien dit, et elle aurait su quoi lui répondre.

Ils s’arrêtèrent enfin vers la tente d’une connaissance ou une amie, ou les deux peut être d’Ersinn, elle ne savait pas trop bien. Celui-ci s’expliquait avec et elle en attendant regardait les jouteurs. Le campement était animé, elle avait eu raison de ne pas amener Lazlo.

Il y avait là de beaux spécimens, son regard s’arrêta sur l’un d’eux, détaillant la puissance du poitrail, la courbe arrondie de la croupe, parfaite, les membres arrières à la musculature saillante. Il était tout bonnement magnifique et la jeune femme resta un long moment..rêveuse.

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Cyana
[Et dans les ténèbres tu trouveras, une lumière orangée à l'allure féline]

Combien de jours déjà s'étaient écoulés depuis qu'ils avaient pris la route ? Cinq, six… elle en perdait la notion du temps. De jour comme de nuit, il l'avait fait voyager sans relâche si bien qu'elle ressentait encore les secousses de sa monture, une bonne heure après avoir posé pied sur la terre ferme. La destination ? Il l'avait gardé secrète bien sur, et s'il n'avait pas été le meilleur ami de son conjoint, elle ne l'aurait bien sur pas suivi aveuglément. Mais elle n'était pas dupe, la flamande sentait bien là le traquenard… tout comme elle avait du essuyer quelques demandes incongrues.

Les questions restèrent pendues à ses lèvres purpurines, après tout il avait ses raisons, et redevable, elle lui devait bien ça.

Le dernier jour de voyage paru bien plus long que les précédents ne serait-ce que par la chaleur qui régnait en ces contrées. Elle soupirait, pestait en flamand parfois… oui elle n'aurait pas voulu outrer le Seigneur de Courchaton qui chevauchait fièrement à quelques trots plus haut. Ses yeux bleus balayaient tantôt le paysage qui avait changé, tantôt Beren qui s'avéra être un excellent cavalier. Et son revers de main ganté ne cessait plus de venir repousser quelques boucles brunes échappées de son chignon.

Et puis tout était allé très vite… sans doute la fatigue du voyage cumulé à la chaleur qui l'avait placé dans une torpeur sans pareille. Beren disparu pour s'installer et elle se retrouva seule au beau milieu d'une… d'une fourmilière de nobles et moins nobles bien évidement. Jamais elle n'avait vu tant d'agitation… sauf le jour où… bref, ça c'est une autre histoire. Ça s'affairait ça et là, enfonçant avec détermination un piquet dans la terre sèche, préparant armes et armure, ça riait là et ça chuchotait dans le coin de la tente juste en face… si si, celle là même que vous êtes en train de lorgner !

Elle se mit donc en quête de le retrouver… alors les regards circulaires s'accentuèrent sur les personnes qui défilaient… elle posa un index sur sa lèvre inférieure pour s'aider à réfléchir, non trop grand… pas assez barbu… trop petit… pas assez roux. Elle soupira un instant lorsque Claire le vit enfin. Elle eut alors l'envie irrésistible de lever une main, d'agiter les doigts et de s'exclamer "youuuuuuuhou" à la mode nobiliaire apparemment. Ce qu'elle ne fit pas bien entendu. Elle avait beau être noble, il ne fallait pas pousser à ce qu'elle agisse comme tel.

D'une impulsion de la pointe des pieds sur l'herbe défraîchie et la marche déterminée commença. Objectif Roux en vue. Balancements des épaules doux et régulier d'avant en arrière, bras ballants et toilette ajustée ondulant sous l'effet venteux des pas presque chassés de Claire. Elle esquiva quelques personnes mais jamais ne dévia sa trajectoire… soit ça passait soit ça entrait en collision. Heureusement personne n'eut à subir le courroux de la flamande, son regard sombre et ses mots presque arrachés de ses lèvres en langue maternelle.

A son niveau elle patienta sagement que le sieur termine, et Aristote sait qu'il en avait long à dire… elle cru perdre patience qu'il n'en finisse plus de parler et lorsque cela arriva elle leva les yeux remerciant Aristote de sa grande bonté.


Beren ! Voilà je suis enfin arrivée… je vous ai quitté des yeux l'espace d'un clignement de paupière et vous avez filé tel un félin.

Et bien si le sieur était aussi agile et rapide, ses adversaires auraient bien du mouron à se faire. Bien sur on aurait pu au premier abord douter de ses capacités au vu de son gabarit, mais le Courchaton semblait être pourvu de quelques ressources finement dissimulées.
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Castelreng
    Aux abords de la Tente de Cordes et Marseillan


Il n’avait pas fait trois mètres qu’il était à se retourner en entendant un :

Bonjour mon Seignôôôrrr !!!


S’il avait cru un instant qu’il avait enfin récupéré son capitaine, de nouveau il fut tout autre. Un jeune galopin de tout juste 16 printemps lui faisait face et lui tendant un pli de la part de Merer justement. Sourcil relevé il prit le vélin et en fit sauter la cire pour en faire lecture. Les premières phrases lues, il releva les yeux sur le dròle et l’examina un instant puis finit la missive.
Avec sa sœur ! Il était à se prélasser avec sa sœur ! Quelle idée avait-il eut de laisser faire cette idylle ! Grognant quelques peu son mécontentement il reposa ses yeux sur le jeune garçon.


Relève-toi dròle et vas t’en vite apprêter mon destrier pour les joutes et ne t’avise pas à te tromper de monture !! Ensuite tu m’apprêteras mon armure dans la tente. Je te retrouve après la messe, ne traine pas.

Se retournant de nouveau pour reprendre le chemin vers la messe qui n’allait pas tarder à commencer - On se demande même s’il y parviendra – Il vira sur la droite en entendant cette fois un :

Et!! Toi la ! Tu sais ou est le seig.....


Léa !! Et bien on peut dire qu’elle avait pris le temps d’arriver elle aussi. Il la regarda avec un sourire en coin qui n’annonçait rien de bon et fit un pas, puis deux vers elle.

Et bien !! En te confiant l’escorte de ma fille jusqu’à Béziers je n’avais pas mentionné qu’il te fallait aussi perdre ton temps à l’aider dans ses emplettes ! Je ne doute pas que ma fille, suite à votre racket, à voulu absolument se refaire faire sa garde robe…. Bref ! Je t’attendais plus tôt !

Puis lui montrant le jeune que Merer lui avait envoyé et dont il n’avait retenu le nom, il ajouta.

Vois ce dròle là, Cest le Page que Merer m’envoie, il t’aidera dans tes tâches. Tu vas pouvoir faire briquer mon armure comme il se doit Léa et aussi…. Une grimace se dessina alors sur son visage ….
Dans la tente tu trouveras un ruban…. Rose ainsi qu’une plume…. Du même ton. Dans un sac de toile brun tu en trouveras d’autre de ces… plumes… Tu as le temps de la messe pour me faire un panache à fixer sur mon casque. Le ruban garde le bien de coté ce sont les couleurs de ma Suzeraine Vanyel. Ne l’égare pas ! Et je ne veux pas te voir sourire !


Il allait lui dire de filer mais se ravisa, voulant la taquiner un peu. Après tout il l’avait bien attendu !!

Hum…. Et tant que j’y pense… prépare moi aussi un petit encas… la messe ça creuse…

D’un signe de la main il lui dit de filer et put enfin reprendre la direction de la bénédiction.
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Niall
Niall déambulait dans le campement. A priori personne qu'il connaissait.
Ou alors de vue de loin , ou alors pas assez pour aller entamer une discussion. Il n'aimait pas les silences gênés lui.
Tout à sa déambulation Montréal cherchait du regard. Et puis au loin il l'aperçut ... la livrée à ses armes...
Nondidjû il s'était enfin pointé! Il ne devrait pas porter l'attirail tout seul. Il aurait de l'aide. Son écuyer et ami était finalement venu jusqu'ici pour l'assister durant ses premières joutes.
Fier !! Fier !! Ne pas le montrer !! Marcher doucement vers lui l'air de rien.

Arrivé à la hauteur de Caminho, le nouveau Vicomte, lui adressa la parole.


Bon tu as l'air propre c'est déjà un on point. Mais tu es en retard. Si j'avais du t'attendre on aurait raté le début.
Enfin tu es là c'est le principal.
Bon suis moi j'ai fait monter un campement pour nous Caminho, on dira pas que Montréal est un pays de pécors sans le sou.
Et puis il faut qu'on se prépare, faut faire bonne figure pour nos premières joutes. Vu les monstres qui sont inscrits je risque de ne pas finir le premier tour debout alors au moins que je finisse sur mes fesses avec panache et dignité.

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Heloise_marie
Raaah mais il lui voulait quoi, celui-là. Il y avait Beren, pourquoi pourquoi il voulait les séparer hein? hein? Qui ose séparer Beren et Héloise. Personne ne le peut, personne n'en a et n'en aura jamais le pouvoir... quoi que...

NON, je ne vous suis pas, je res…

Pas terminée, la phrase. Angelotti vient d’arriver. LE Geraint en fait, essayait juste de se moquer d’elle. Ouuuh, il le lui payerait. Héloise lance un regard de reproche à Angelotti , sans répondre à ses demandes quant à son voyage, et lui sourit finalement. Enfin, elle prit son bras après avoir quitté ceux de Beren à regret et pria intérieurement pour qu’ils ne joutent pas l’un contre l’autre, puis, se laisse guider par le chevalier. Sans oublier de se retourner vers son cousin de temps en temps, une drôle de sensation au fond de son cœur. Un moment, elle s’arrête pour expliquer au chevalier que, elle n’a plus vu son cousin depuis longtemps, voudrait passer un peu de temps avec lui, dans ses bras, lui raconter sa vie, ses peines, ses joies, le remercier, l’enlacer et le cajoler, mais en se tournant pour regarder Beren, une jeune fille d’une assez grande beauté était venue prendre sa place auprès de son cousin.

Réfrénant ses paroles et les ravalant dans un coin de son cœur, elle reprit son chemin en suivant le chevalier, l’âme en peine et les yeux piquants et dans le vague. C’est à peine si elle écoute ce qu’il lui dit alors qu’il lui montre un grand étalon magnifique dans la pâture. Ravalant ses soucis, elle sourit à son chevalier et hoche la tête. Et, comme elle n'avait rien écouté, elle ne savait rien lui répondre. Du moins, rien qui ne réponde à ses attentes.

Il est… très beau. Vous ferez un duo magnifique. Quel nom porte-t-il ? Mmmh ? Et puis, où est votre pavillon ? Vous savez, je vais loger au village je crois, les tentes ça ne me réussit pas tellement. Je ferai le trajet ici pour quand vous joutez. Ensuite je rentrerai le soir.

Elle se retourne vers son cheval à elle, toujours tenu par le Maurice rencontré sur la route et qui regardait les chevaux avec des yeux ronds.
Me montrez-vous votre pavillon? Je suis un peu lasse de chevaucher depuis tout à l'heure...

Et puis surtout, elle allait profiter du gamin ramassé sur le bord de la route pour envoyer un courrier à Beren.
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Charlemagne_vf


Autour du Prince, qui régnait en Aigle presque accompli sur la meute ailée des Von Frayner, les tentes poussaient.
Fervac ordonnait, Louveterie veillait, Sars était partie accomplir son oeuvre, et Targaryen tenait la patte de Charlemagne, lui assénant des considérations mondaines à l'esprit, dont il n'avait que faire, et qui lui tirèrent un rictus de par leur teneur.
Ostensiblement, l'Aiglon se laissa aller à un soupir. Allait-il devoir ingurgiter tout l'Armorial des Joutes et en supporter le commentaire ? Certes, il était attaché à de vieilles valeurs nobiliaires inculquées par sa mère, qui faute de retenir les visages, retenait les Armes, mais lui-même goûtait assez peu à l'exercice de la conversation de salon, et ce moins encore lorsqu'il était installé sans confort sur un tabouret, sous la chaleur d'une tente.
Néanmoins, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, et bien que son myocarde soit passablement gelé et sans bonté, l'Altesse daigne regarder dans la direction du barbu.
Rien de spectaculaire, c'est un homme à cheval, un jouteur parmi d'autres. La moue circonspecte du Fils de France laisse entendre à son futur vassal qu'il n'a guère d'intérêt pour l'ancien Grand Maître d'un Ordre dont il n'a que faire. Toutefois, accompagnant le rictus, une parole.


Baron. Vous savez comme moi que les Institutions d'Empire ne valent rien. Être Grand Maître d'un Ordre démodé est déjà rasoir. Être ancien Grand Maître vous relègue au rang des antiquités, et pas de celles que l'on expose dans un salon.

Mais l'oeil guiséen suit tout de même le cheminement du Chevalier. Il tente de percer à jour le dessin de ses armes, puis les iris marine s'arrêtent sur quelques rejetons des Spartes.
Une grimace, puis il fait signe au Dragon de s'abaisser afin de l'entretenir. Il a voulu parler, qu'il parle.
La curiosité du Castelmaure est piquée.


Dites-moi, serait-ce un chevalier impérial ?

Là dessus, un bref air sarcastique.

Lorsque l'on sait ce que cet ersatz de Royaume qu'est la Lotharingie a fait des titres impériaux, l'on plaint plus encore ceux qui sont en bas de l'échelle.
Dites m'en plus.


Et de fait, l'Infant compatissait presque à la détresse de tous ces teutons et autres nains savoyards qui s'étaient vus bafoués par une Maison d'opportunistes parvenus et sans autre faste que le blond de leurs cheveux, qui n'avaient eu pour seul don à faire à l'Eternel Empire que celui de leur incompétence et de leur envie : à leur actif, l'on pouvait compter la diminution par moitié de la valeur des titres impériaux et du mérite à les porter.
Une nouvelle grimace, et Charlemagne se lève. Pour rester à vue, il faut éviter d'être enfermé sous une toile qui rend le soleil plus insoutenable qu'à l'usage, quoi que le temps aie décidé de s'amuser un peu.


Baron. Voyez-vous ces armes là-bas ?

D'un doigt fin et diaphane, l'Aiglon indiquait les oriflammes de Josselinière et de Nemours.

Allez donc dire à mon vassal que je suis disposé à faire de lui mon champion, s'il honore son nom aujourd'hui.

Un caprice, une folie, ou plutôt l'envie de faire savamment chier le Seigneur de Decize, sachant pertinemment qu'il n'honorerait rien d'autre que le sol de son postérieur, qu'il a joli, d'ailleurs.
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Caminho
Il ne sera pas resté longtemps seul sur son cheval. Voila que Niall arriva à sa hauteur.

Ha ba tiens Niall, salutation !
Propre, tu dis ça comme si j'étais tout le temps sale, puis je te signal que tu es partis s'en m'avertir heureusement que je suis les actualités parce que sinon tu aurais pas eu d'aide. Sa aurait été dommage que personne de ton entourage n'assiste à tes victoires, qui confirmait tes dires ?


Une grimace en voyant que son ami partait déjà défaitiste. Il descendit de son cheval pour être à la hauteur du Vicomte.
Tu plaisantes ou quoi, perdre ? Tu penses déjà que tu vas perdre. Mais pourquoi es tu venu jusqu'ici alors ? Pour montrer ta parure ? Je suis pas venu pour te voir perdre moi alors op on se motive.
Je suis prêt quand tu veux mais où tu vois le campement je ne repère pas tes armes ?

Il fallait dire qu'il y avait beaucoup de monde alors repérer des couleurs étaient pas chose aisée...
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