Ersinn
- Sire, vous oubliez votre lance.
Vêtu d'une armure légère, Ersinn était juché sur son cheval, sur le départ. Sans un mot, il se contenta de tendre la main, afin que son serviteur lui remette son arme de joute.
Une nouvelle fois perdue dans ses pensées, un silence inconfortable s'installait petit à petit dans la cour centrale du château d'Aingeray, où les derniers préparatifs et les dernières vérifications se faisaient. Reprenant ses esprits, il jeta un coup dil distrait vers son valet d'arme, le gratifiant finalement d'un sourire.
Voilà, je l'ai. Hum..
Nous devrions partir, peut-être bien. Arriver en retard ferait certainement mauvaise impression..
Un dernier regard vers la droite, pour s'assurer que sa bohémienne, nouvellement entrée dans sa vie, était bien prête pour le départ, puis vers la gauche, en direction des deux pages qui les accompagneraient. A les voir partir ainsi, avec un équipement aussi léger, on peinait à croire qu'ils se rendaient à des joutes.. Tout cela n'était qu'un caprice du jeune lorrain, qui détestait s'encombrer lorsqu'il fallait voyager autrement que par un navire. Devoir suivre le rythme d'une charrette l'exaspérait au plus haut point, il en détestait le bruit et cela lui rappelait bien des mauvais souvenirs. Le voyage à cheval était bien plus rapide, et moins pénible, surtout lorsqu'on a rien à porter. Car malgré tout, Ersinn devait bien emporter quelques affaires. Une véritable armure, pour commencer, puis quelques provisions, pour la route, sans oublier un peu d'argent - mais là, c'était le Warenghien qui s'en chargeait -, oriflamme et étendard, et pour finir, bien évidemment, quelques bouteilles de mirabelle. Il allait tout de même, en quelques sortes, également représenter la Lorraine.
Ils étaient tous prêt, il était temps de partir.
Le voyage se déroula dans le calme, sans encombres, et ils parvinrent au Tournel après deux jours de chevauchée. Un campement, baignant dans une fiévreuse agitation, se dressait devant eux. Maintenant se posait la question, où allaient-ils pouvoir se reposer et déposer leurs affaires ? Ersinn avait été gracieusement invité à partager le campement de son amie, Hersent d'Ar Sparfel.. Ou plutôt, le contraire, il s'était invité, fort gracieusement toujours ! Elle avait tout de même accepté, et c'est bien pour cela qu'il avait emmené un peu plus de mirabelle que prévu.
Déambulant dans le vaste hameau, il soupirait déjà, à devoir subir l'empressement de toute la population, les bousculades, les rires, le bruit.. Il allait peut-être regretté d'être au cur de tout cela, tant il détestait le désordre de nature humaine. Fort heureusement, après un long moment d'immobilisme - ces impolis ne laissaient même pas les chevaux avancer correctement ! -, il avisa une femme portant un étendard hors d'une vaste tente. Il ne lui fallait que quelques instants pour comprendre de qui il s'agissait. Mettant pied à terre, le mors à la main pour que son destrier suive, il s'approcha d'elle tandis qu'Hersent plantait son fanion à terre, pour la saluer. Les véritable remerciements, au nom de la mirabelle, viendraient plus tard !
Dauna Hersent ! Ma chère amie.. Quel plaisir de vous revoir enfin ! Est-ce ici que nous allons partager joutes et convivialité ensemble ? C'est bien.. Promène son regard autour de lui, puis se concentre de nouveau sur la champenoise, avec un large sourire. Je me dois encore de vous remercier d'avoir accepté, c'est très aimable. Je vous le rendrais, si j'en ai un jour l'occasion. De toute façon, il faut bien que vous veniez en Lorraine un jour.. En attendant, vous vous contenterez du petit coin de Lorraine que je représenterais, ici, sans oublier que je n'ai certainement pas oublié d'emporter avec moi notre divin breuvage..
_________________
Pour plus de précision sur l'allure d'Ersinn :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=ersinn
Vêtu d'une armure légère, Ersinn était juché sur son cheval, sur le départ. Sans un mot, il se contenta de tendre la main, afin que son serviteur lui remette son arme de joute.
Une nouvelle fois perdue dans ses pensées, un silence inconfortable s'installait petit à petit dans la cour centrale du château d'Aingeray, où les derniers préparatifs et les dernières vérifications se faisaient. Reprenant ses esprits, il jeta un coup dil distrait vers son valet d'arme, le gratifiant finalement d'un sourire.
Voilà, je l'ai. Hum..
Nous devrions partir, peut-être bien. Arriver en retard ferait certainement mauvaise impression..
Un dernier regard vers la droite, pour s'assurer que sa bohémienne, nouvellement entrée dans sa vie, était bien prête pour le départ, puis vers la gauche, en direction des deux pages qui les accompagneraient. A les voir partir ainsi, avec un équipement aussi léger, on peinait à croire qu'ils se rendaient à des joutes.. Tout cela n'était qu'un caprice du jeune lorrain, qui détestait s'encombrer lorsqu'il fallait voyager autrement que par un navire. Devoir suivre le rythme d'une charrette l'exaspérait au plus haut point, il en détestait le bruit et cela lui rappelait bien des mauvais souvenirs. Le voyage à cheval était bien plus rapide, et moins pénible, surtout lorsqu'on a rien à porter. Car malgré tout, Ersinn devait bien emporter quelques affaires. Une véritable armure, pour commencer, puis quelques provisions, pour la route, sans oublier un peu d'argent - mais là, c'était le Warenghien qui s'en chargeait -, oriflamme et étendard, et pour finir, bien évidemment, quelques bouteilles de mirabelle. Il allait tout de même, en quelques sortes, également représenter la Lorraine.
Ils étaient tous prêt, il était temps de partir.
Le voyage se déroula dans le calme, sans encombres, et ils parvinrent au Tournel après deux jours de chevauchée. Un campement, baignant dans une fiévreuse agitation, se dressait devant eux. Maintenant se posait la question, où allaient-ils pouvoir se reposer et déposer leurs affaires ? Ersinn avait été gracieusement invité à partager le campement de son amie, Hersent d'Ar Sparfel.. Ou plutôt, le contraire, il s'était invité, fort gracieusement toujours ! Elle avait tout de même accepté, et c'est bien pour cela qu'il avait emmené un peu plus de mirabelle que prévu.
Déambulant dans le vaste hameau, il soupirait déjà, à devoir subir l'empressement de toute la population, les bousculades, les rires, le bruit.. Il allait peut-être regretté d'être au cur de tout cela, tant il détestait le désordre de nature humaine. Fort heureusement, après un long moment d'immobilisme - ces impolis ne laissaient même pas les chevaux avancer correctement ! -, il avisa une femme portant un étendard hors d'une vaste tente. Il ne lui fallait que quelques instants pour comprendre de qui il s'agissait. Mettant pied à terre, le mors à la main pour que son destrier suive, il s'approcha d'elle tandis qu'Hersent plantait son fanion à terre, pour la saluer. Les véritable remerciements, au nom de la mirabelle, viendraient plus tard !
Dauna Hersent ! Ma chère amie.. Quel plaisir de vous revoir enfin ! Est-ce ici que nous allons partager joutes et convivialité ensemble ? C'est bien.. Promène son regard autour de lui, puis se concentre de nouveau sur la champenoise, avec un large sourire. Je me dois encore de vous remercier d'avoir accepté, c'est très aimable. Je vous le rendrais, si j'en ai un jour l'occasion. De toute façon, il faut bien que vous veniez en Lorraine un jour.. En attendant, vous vous contenterez du petit coin de Lorraine que je représenterais, ici, sans oublier que je n'ai certainement pas oublié d'emporter avec moi notre divin breuvage..
_________________
Pour plus de précision sur l'allure d'Ersinn :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=ersinn