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[RP]Les flandres réussiront-elles à dormir sans leur Doudou?

Doudou
Doudou savait que les bandits avait mis sur la place publique son jeune secret car l'artiste les avait surpris le soir où tout était arrivé...
Doudou avait quand même accepté le plan à 3 comme un dernier feu d'artifice de sa vie de libertin, l'ultime bataille de l'amour sur l'Amour...

S'adressant à l'homme:

Hé! l'artiste! tu n'auras jamais de rançon. Je te propose un marché. Tu me libères et je m'arrange pour que vous soyez juste emprisonné quelques jours voir je vous gracie tous les 2.
Cela me parait un marché honnête, profite que je sois encore comte!

Constitutionnellement, le conseil ne peut me destituer. Par contre donne leur la moindre raison de croire que je suis mort et c'est fini. Je ne serai plus rien et vous aurez tout perdu. Ils enverront l'armée faire le ménage et autant le dire çà va pas être joli joli à voir... demande à des Anversois!


se tournant vers la femme:

Toi, la sadique! réfléchis y aussi.
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Slamjack
Slamjack trépignait. Il n'en voulait à personne car chacun s'activait à retrouver le Comte, sain et sauf. Mais tous s'y prenaient de manière désorganisée. Cet évènement était un exercice qui se révèlerait le plus instructif de tout ce qui avait pu être mis en oeuvre depuis longtemps. Une aubaine pour pointer clairement les lacunes en matière de plan d'urgence. Un comble pour le Seigneur Slamjack qui avait déjà soulevé la nécessité d'établir un tel plan en Flandres, pour que chacun sache précisément ce qu'il a à faire en cas de troubles.

Il était pourtant aisé d'agir et il n'y avait pas besoin d'un seul homme pour coordonner tout cela. En gros, l'absence de Comte ne devait pas être un problème.

Les Flandres disposent d'un Prévôt, chef des forces de police. Il a autorité sur ses hommes. Si le Comte l'a nommé à ce poste, c'est qu'il a toute confiance en ses compétences. Nul besoin de demander ou de se justifier auprès du Conseil : le prévôt doit activer ses hommes, faire ce qui lui semble juste et pertinent.

Sans oublier le Capitaine, chef des troupes militaires flamandes. Lui aussi, nommé à ce poste pour ses compétences. Il ne devait pas rechigner à prendre ses responsabilités et à mobiliser ses hommes, quel qu'en puisse être le coût.

Les iniatives individuelles, cela a du bon, mais uniquement quand elles sont prises dans sa sphère de compétence.

Le commandeur des forces spéciales avait donc pris les initiatives concernant son armée : l'organisation avait été rehaussée, par l'engagement rapide d'un conseiller militaire. Slamjack avait la chance d'avoir un Ecuyer compétent et cela s'avérait pratique en situation urgente. Toffie était toujours disponible et dévoué.

Les caisses des FSF étaient toujours suffisamment fournies pour pallier aux engagements nécessaires. Et le Cavalier noir disposait de bien assez d'écus pour la financer pendant plusieurs semaines sans crever de faim.

Les Forces Spéciales étaient postées à un endroit stratégique. Même si elles n'avaient pas encore reçu l'ordre de frapper, elles apporteraient néanmoins des renseignements capitaux, de par leur situation géographique. Slamjack grommela.


Ces crétins de brigands n'auront pas le dernier mot. Ils pensent être les plus malins? Mais ils ne pourront pas tourner longtemps en rond dans ce Comté.

Le Lieutenant hurla alors en direction du Capitaine qui passait par là, galopant d'une position à l'autre pour communiquer ses ordres.

CAPITAINE!
Je contrôle cette zone!

QUE TOUS LES SOLDATS ET VOLONTAIRES ARMES APERCEVANT MA BANNIERE SE REGROUPENT EN GROUPES ARMES ET INTEGRENT MES RANGS!!

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Chevalier°bayard
Bayard ne pouvait rester en salle du Conseil. Il faisait le lien entre les forces armées, les forces de police, les volontaires. Il galopait entre les casernes et le château de Brugge, portant des ordres... en fait il s'en voulait, il voulait rattrapper son retard. Quatre jours.

CAPITAINE!
Je contrôle cette zone!


Le cri le ramena à la réalité. Le Lieutenant Slamjack et les FSF étaient prêtes. Comme toujours! Comme il enviait le Baron de Renaix. Lui, il était un chef militaire. Un vrai. Bayard fit un signe de la main vers le Lieutenant, signe qu'il avait compris, et que les FSF restent sur le pied de guerre. Puis il donna des ordres pour que les soldats tournaisiens intègrent ces Forces Spéciales.

Il rentra ensuite à Brugge, écrire d'autres ordres. Prendre des dispositions. Ecrire une dernière lettre. Cette histoire allait bientôt connaître un dénouement. Mais serait-il heureux ?

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Luciedeclairvaux
[Quelque part, à un moment donné, la nuit puis le jour]

Ils avaient chevauché des heures, étrier contre étrier, scrutant la lande dans l'espoir de repérer une fumée, des ombres, d'entendre des hennissements, des voix ... La nuit ne finissait pas. L'attention de la blondinette s'atténua peu à peu pour faire place à des pensées plus abstraites.

Elle jeta un coup d'œil à son partenaire.

Lucie et le chef de la police flamande ... mazette. Elle qui, il y a peu, faisait les poches des voyageurs dans les tavernes de Ghent, s'incrustait dans les mariages huppés pour manger à l'œil, vendait ses charmes aux Mille et un Plaisirs ... Elle se demanda soudain ce qu'elle foutait là. Leurs histoires de nobles, après tout, c'était pas son affaire. Pour un peu, elle leur aurait prêté main forte, aux lascars. Elle en connaissait qui, naguère, avaient projeté d'enlever la Comtesse. Bon, ils s'étaient un peu fourvoyé : ils avaient attrapé une blondinette endimanchée que personne à l'époque n'aurait échangé contre un seul denier. Elle sourit à l'évocation de ce souvenir. C'était pourtant pas drôle : elle avait failli se faire violer, cette fois là. Des rustres. Ceux-là au moins, même s'ils devaient se faire attraper, ne s'étaient pas trompés de cible.

Ali baissa les yeux vers elle.

Leur regards se croisèrent dans la pâle obscurité. Et elle comprit ce qu'elle faisait là. Fallait-y pas être un peu zinzin d'risquer sa peau pour un homme. Un peu pour Doudou aussi, c'est vrai. Le pauvre vieux devait se cailler les miches par cette nuit claire. L'air était vif et ils n'avaient pas dû faire de feu pour éviter de se faire repérer. Enfin ... vu ce qu'elle avait vu dans sa chambre, il y avait de grandes chances pour qu'ils aient trouvé d'autres moyens de se réchauffer ...

Un peu avant l'aube, à l'abri d'un bois, ils s'arrêtèrent pour dormir un peu, pelotonnés dans des couvertures, sur un tapis de feuilles mortes. Quand Lucie se réveilla, il avait disparu. Elle se leva d'un bond, regarda tout autour d'elle, regarda son cheval. Seul aussi. Était-elle en train de rêver ?! Elle courut vers le chemin en contrebas, manqua de tomber vingt fois avant de l'atteindre, puis regarda de tous côtés. Personne. Envie de crier, de hurler son nom. De le maudire. Coup de pied dans un caillou pour taire sa haine.

Son cheval l'a suivie et la pousse de son gros nez chaud. C'est alors qu'elle aperçoit le message griffonné à la va-vite et coincé au renfort de sa selle. "Je rejoins la ville." La ville ... oué bien avancée avec ça ! Lucie regarde l'horizon éclairé par les premiers rayons. Elle a le cœur gros. Et si elle s'était fait bouffer par un sanglier, hein ? Il y a pensé à ça ?!!!

Elle marche.
Son cheval la suit.
Une brave bête celui-là. Pas très beau, il ressemble un peu à un âne avec ses grandes oreilles et sa petite taille. Mais brave. Et compréhensif. Et attentionné. Lucie se demande si elle ne devrait pas en profiter pour partir avec lui.
Lui au moins, il est fidèle.
Pffff. Elle s'en fout.
Elle marche, elle finira bien par tomber sur un indice. Ou sur la troupe des fous. Ou sur les FSF ... brrrrr ... elle préfèrerait encore tomber sur sur les ravisseurs. Ben quoi, elle est armée. Elle en fera d'la chaire à pâté ! Faut pas toucher à son Doudou. Ca l'énerve la p'tite.
Slamjack
En réponse à son Capitaine, Slamjack lui fit un signe. Le genre que l'on utilise lorsque tout se profile de la meilleure manière.

Le chevalier bayard ne se débrouillait pas si mal que ça. Certes, le turbulent Seigneur était un meneur d'hommes. Mais le flegme du Capitaine, qui ne semblait pas céder à la panique, était un atout évident.

Dans ce genre de situation de crise, il était indispensable de connaître les qualités de chacun et de s'en servir de la manière la plus pertinente.

Les uns étaient réfléchis, les autres étaient des brutes épaisses. Une combinaisons des deux semblait idéale au cavalier noir.

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K.tchoo
Cambrai, peu après le cri de laudanum


Katchoo avait été réveillée par le cri autoritaire de Laudanum...
L'appel était sans équivoque... "une plainte, d’abord voilée et entrecoupée, comme le sanglotement d’un enfant, puis, bientôt, s’enflant en un cri prolongé, sonore et continu, tout à fait anormal et antihumain, — un hurlement, — un glapissement, moitié horreur et moitié triomphe, — comme il en peut monter seulement de l’Enfer, — affreuse harmonie jaillissant à la fois de la gorge des damnés dans leurs tortures, et des démons exultant dans la damnation ! **"... Bref, la voix de Lauda avait transpercé le coton des brumes éthérées de l'alcool.

Elle écouta la belle brune lui raconter précipitamment l'enlèvement du comte, et, se redressant à grand peine, elle posa une main poisseuse sur l'épaule de son amie.

- "Inutile de crier, je t'entends parfaitement et tu n'as qu'un mot à dire pour qu'on quitte ce trou tout de suite!"

"Ah les Flandres", soupira-t-elle pour elle même," il suffit qu'on s'en éloigne pour qu'elles fassent tout pour se faire remarquer..."

Elle jeta un coup d'œil à Laud, attendant de savoir ce qu'elle décidait.




** Poe, Le chat noir
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Forgeron, élève des cochons, Tavernière des Trois petits cochons, Gardienne de fûts de bière de l'équipe de Soule de Bruges, a égalisé le record d'Anvers de "*hips* dans la même phrase" , fière détentrice de feu Luchadore, cochon de 26 jours...
Amblypyge
La sadique, tiens! ca lui plaisait bien ce petit surnom!

qu'on vous laisse partir et on ne sera pas inquiété? vous voulez nous faire croire ca?
De toute façon je n'ai aucune envie de vous libérer pratiquement intact.
Si on a pas de rançon, il faut au moins qu'on se fasse un peu plaisir, vous nous gracierez après?
bon je pense qu'il est tant de faire une dernière tentative auprès du conseil


Ambly farfouilla dans son sac pour trouver la pince et se releva triomphante la pince entre les mains

bon je pense que vous devriez ouvrir la bouche de vous même sinon ca risque de faire bien plus mal

Elle s'approcha du comte retissant à l'idée d'ouvrir la bouche et plaqua une main sur son menton pour forcer l'ouverture

faites pas l'idiot, ou vos levres vont en prendre un coup

Elle brandit la pince pour frapper contre la mandibule et déchausser quelques dents. elle n'allait y aller avec précision comme la dernière fois ou elle avait du faire ça... Le comte consentit à ouvrir la bouche, la pince vint ébranler les incisives et la prémolaire droite.
Ambly, dans une concentration à faire peur, agrippa une dent avec la pince qu'elle fit à peine tourné pour finir par l'arracher brusquement. Et une deuxième...enfin une dernière.
Elle donna les dents à Louis.

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Louis_mandrin
Doudou a écrit:

S'adressant à l'homme:

Hé! l'artiste! tu n'auras jamais de rançon. Je te propose un marché. Tu me libères et je m'arrange pour que vous soyez juste emprisonné quelques jours voir je vous gracie tous les 2.
Cela me parait un marché honnête, profite que je sois encore comte!

Constitutionnellement, le conseil ne peut me destituer. Par contre donne leur la moindre raison de croire que je suis mort et c'est fini. Je ne serai plus rien et vous aurez tout perdu. Ils enverront l'armée faire le ménage et autant le dire çà va pas être joli joli à voir... demande à des Anversois!


se tournant vers la femme:

Toi, la sadique! réfléchis y aussi.



Louis relève la tête au paroles du Comte, un froncement de sourcil, il se tourne vers Ambly.

Laisse, Ambly. Les nobles ya rien à en tirer que du pognon.

Il crache au sol un mollard bruyant après avoir prononcé le mot « noble », amer en sa bouche.

Les belles paroles, qu’ils les gardent pour faire les poches de leur peuple. Michel nous avait mis en garde.
On l'avait pas baillonné ? J'm'en vais resoudre ça de suite.


Louis tire un second foulard et lui pose un baillon. Il ressere encore et encore les liens. Il vérifie que le comte ne porte pas d'outils coupant ou saillant sur lui. L'Artiste semble satisfait, mais quelque chose le rend soucieux. L'argent n'est toujours pas arrivé.

Il réécrit une lettre encore et encore. L’Artiste se sent fier de son père qui lui a envoyé un precepteur toute son enfance. Aujourd’hui ça lui sert plus que jamais.


Citation:
Salut les politicards de Bruges
Comme on a rien r’çu de sonnant ou de trébuchant en 2000, on va vous montrer pour quelle raison vous allez devoir payer.

Envoyez l’argent par ce hibou masqué qui vous apporte le message et le présent colis. Il est assez costaud pour prendre l’argent, sinon vous payez en 4 fois sans frais avec la carte boum boum. *une petite carte est collée avec un ruban et des cases à cocher « 2, 4, 6 fois sans frais » pour accrocher à la patte du volatile*

Demain on enverra un autre morceau de Doudou si on a toujours pas l’argent.

Cordialement
Signé : Ambly et L’Artiste




Louis envoie le hibou rase motte avec les dents comtales dans la nuit vers le château. Il regarde autour de lui en plissant les yeux à l’horizon.

Mmmm Il nous suit toujours ? Je pensais qu’il s’agissait d’un voyageur mais non… je ne le vois plus.

Pas grave… Ambly on va monter à trois sur le cheval, comme la dernière fois, tu te souviens ?
On repart maintenant dans la nuit ! Profitons des nuages qui cachent la lune. Avec un peu de chance il va pleuvoir et nos traces seront effacées… 


Les souvenirs ressurgissent parfois, et ça fait plaisir… ou pas… Louis monte le comte saucissonné en travers de la selle, il monte derrière cheval et passe les mains pour laisser monter Ambly devant le comte. Louis tiens le comte fermement tandis qu’Ambly tiens les rênes et ceux de son propre cheval qui transporte les provisions.


Edit : sur les dents du hibou et le sceau

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Doudou
se dit juste que c'était un bande de glands... comme ils sont bêtes comme leur pied, il va falloir être plus persuasif...
Noble riche mouarf, ils devaient être mal informés... ma seule richesse est le plaisir que je peux procurer. La politique me bouffe toute ma fortune.Et puis osez croire qu'une lettre du comte avec son écriture et son sceau ne valent rien... des glands... Si j'avais écrit une lettre obligeant les conseillers à payer, çà fait longtemps qu'ils auraient eu l'argent...

Prenons des forces cette nuit, demain va y avoir du sport car les glands y a que la force qu'ils comprennent...

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Mayaii
Maya avait reçu les ordres et avait suivi les indications remise par son chef... Elle avait prise la route et se dirigea là ou on lui avait indiquer...

Elle arriva près de l'endroit et vit le comte... elle faillit se mettre à courir vers lui mais elle appercut immédiatement les ravisseurs près de lui...

Elle réussit donc à se camoufler et à écrire une missive à qui de droit...

Maya était caché dans les buissons épiant les fait et geste des malfaiteurs, elle prenait aussi bonne note de comment il se comportait avec le comte…

Elle avait réussi tant bien que mal à se camouflée et faire le guet…

Savoir le comte si près d’elle et ne pas pouvoir rien faire lui faisait beaucoup de peine… elle aurait voulu le sauver, le faire monter sur sa monture et le ramener à la maison sain et sauf et en un seul morceau…

Elle avait peur pour lui …

Mais on lui avait donné l'ordre de ne pas bouger et simplement faire le guet alors elle ne vit rien pour compromette sa vie ou celle du comte...

Quand elle vit les ravisseurs torturer le comte une nouvelle fois Maya devait se faire violence pour ne pas sortir de sa cachette et leur faire face...

Mais elle resta là ou on lui dit de rester serrant les dents et les poings, im puissante devant ce qui ce passait juste là à quelques mètres de ses yeux.

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Sers toi du passé comme une archive dans laquelle tu puises les leçons de tes erreurs, uniquement.
Zorg69
Cambrai peu après Katchoo

« Inutile de crier, je t'entends parfaitement et tu n'as qu'un mot à dire pour qu'on quitte ce trou tout de suite ! »

Zorg émergeait des profondeurs ouatées d’un songe pélagique, d’où l’onirisme était étrangement absent, au profit d’une récupération intense, brève mais salvatrice.

Il accélérait nocturnement ses flux sanguins projetant ses neutrinos massiques, dans des tunnels désirés, CERNes garanties, énergisant inéluctablement l’éclair persistant et désormais immuable qui était né au fond de ses yeux. Les particules s’étaient échappées, sa lumière renaissait, son trou noir s’effondrait d'une liesse retrouvée. Accessoirement il couchait le blé dans l’ardeur, moissonnant dans la compréhension mutuelle, divine sensation d'émettre des duos de photons ondulatoires dans l'harmonie et corpusculaire dans la sueur. Que de beauté ! Symphonie nocturne d'ondes successives, sinusoïde d’un plaisir partagé se succédant en vagues infinies, se chevauchant parfois, dans une dysjonction de rythmes nécessaires où des notes échappées du crescendo final venaient troubler la noirceur abyssale d’un manteau couvrant une voie invisible habituellement lactée.

Langue qui se décolle avec douleur du palais, cailloux dans la bouche, des lèvres qui se souviennent d’un miel dégusté qu’un revers de sa langue ne sait effacer, les mots sont empêchés et rampent péniblement au bord de ses lèvres :


Les fi .. les filles, j’en suis évidement.

Des brumes évanescentes qui se dissipaient avec une lenteur irritante, une pensée affleura : Zorg ton altruisme feint fait pitié ! Tu ne sais tout simplement plus respirer sans ton éclair de génie, et tu mourrais asphyxié si l’éclair s’éteignait.

Les grains s’égrenèrent avec lenteur du sablier du temps favorisant l’émergence d’une conscience qui se retrouvait au fil de cet écoulement. Tribut grotesque honoré chaque nuit passant, à son corps scélérat lui ôtant cette conscience quelques heures durant.
Parce qu’il fallait bien s’y résoudre. Le corps à ses exigences, que son exigence n’ignorait pas.

Je lui abandonne ainsi ces quelques heures, maigre pitance dont il se satisfait, pour me foutre la paix, le reste de mon temps !

Les cailloux évacués, les brumes dissipées il se redressa d’un bond pour nourrir ses yeux de leur éblouissement matutinal.
Il « mariolla » aussitôt la rétine repue.


Bon les filles on fait quoi là ? Ca traine !
J’ai demi-entendu ce que t’as dit Laud, Kat. J’ai compris qu’on avait besoin d’nos bras.
Alors feu !

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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement
Doudou
Nuit horrible, les dents font toujours mal...

Mais les glands à vouloir toujours resserrer plus les liens n'ont pas vu que ceux-ci s'émoussent. Ils n'ont pas vu que mon sang tombe au sol comme autant de traces pour me suivre....
Ce soir, je m'évade ou je m... je suis si prêt de chez moi... si je prends un peu d'avance jamais il me retrouveront...

doudou ne put s'empêcher de gesticuler pour tomber à terre...

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Chevalier°bayard
Du haut du Donjon de Brugge, Bayard, qui a travaillé toute la nuit dans la salle du Conseil avec les autres conseillers, contemple la campagne flamande. L'aube se lève. Le soleil, tout orangé, augure d'une journée sans pluie. La brume de rosée se dissippe lentement, lui permettant de voir les cavaliers partant dans plusieurs directions, portant ses ordres.

Satisfait, il descend dans la cour, vers les écuries, ceint son épée, et suivit des personnes désignées, lance son cheval au galop vers un point déterminé...

Le bruit du sabot des chevaux ne résonnant plus dans la cours, le cliquetis des armes et des armures au loin, les cygnes reviennent paresseusement se laisser porter par l'ondée des douves, comme si de rien n'était, indifférents à toute cette agitation typiquement humaine...

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Luciedeclairvaux
La pluie a menacé, en fin de nuit, mais avant l'aube un petit vent a vite balayé les derniers lambeaux du ciel. Bien loin du donjon, depuis son arbre, Lucie aussi contemple le lever du soleil. L'astre orange enflamme sa chevelure et crépite dans ses yeux.

Un arbre.

L'idéal pour s'abriter de la rosée matinale. L'idéal pour se soustraire au monde des hommes. Pas trop envie de redescendre. On a une belle vue de là-haut. Lucie regarde les paysans se rendre au marché, un marchand, deux pêcheurs, elle a même vu passer un bel homme sur son cheval, tout en armes, droit sur sa selle, chevelure au vent, sourire aux dents blanches. Charmant. Comme un prince. Ca lui fait penser à son prince. La mille deuxième nuit a volé en éclats et s'est évanouie en poussières de rêves, éparpillées autour de son arbre, cendres scintillantes sous le soleil. Et la princesse s'est retransformée en souillon. Bien fait pour elle.

Ca lui apprendra la vie.

Lucie regarde en bas. Levan est toujours là. Il veille, silencieux. Ils ont discuté longuement cette nuit. Ils ont les mêmes rêves de voyage. Elle l'a lu dans ses yeux. Levan est très expressif. Il ne lui manque que la parole. Elle lui a parlé de Lauda et il a compris. P'têtre qu'on la croisera en ch'min. J'te la présenterai, j'suis sûre qu'elle te plaira. Et ya Zorg aussi, et Kat. Tu f'ras pas ton timide hein. Levan a hoché la tête pour la rassurer.

Lucie saute de son arbre et s'étire. La nuit fut courte et peu fructueuse. Pas de traces, pas d'indice. Elle mange un dernier morceau de viande séchée. Levan se contente de pain rassi. Ils boiront en chemin, l'eau d'une source fraîche.
Lafred
Lafred avait passé les deux derniers jours à réfléchir.
En pleine campagne, sans personne autour et pas grand chose à faire à part guetter, elle en eut donc tout le loisir.

Son époux avait-il reçu sa lettre ? Comment avait-il réagit ?
Cette boule a l'estomac ne la quittait pas et ne la quitterais pas tant qu'elle n'aurait pas discuté avec Renoan.

Elle se pencha sur son passé. Deux années de bonheur complet avec un époux parfait qui lui avait donné de magnifiques enfants. Aimant, attentionné, doux. Renoan avait été encore plus que cela.
Son époux, son ami, son confidant. Il l'avait soutenu dans toutes ces décisions.

Puis elle reflechit à son avenir. Elle quittait tout : la sécurité, la sérénité pour un homme coureur de jupons qui avait le don de l'enerver au plus haut point.
Elle se dit qu'elle était folle, irrationnelle et pourtant ...
Son coeur avait eu le dessus.

C'est terriblement inquiete qu'elle continuait ses recherches quand elle entendit au loin des bruits de sabots.
Elle se cacha et attendit dans un fourrée. Elle reconnu une silhouette connu. Tiens les renforts arrivent enfin !
Elle sentait que l'action était proche ...
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