Enjoy
CAITRIONA ! RAPPLIQUE TOUT DE SUITE !
Aurait-elle entendu hurler sa cousine si belle Sybelle, si elle avait été dans le coin. Seulement voilà, elle n'est plus... Oui, morte. Écrasée par une charrette de lait. Hahin. Non, ji plaisante, elle est partie en quête d'un médicastre. On lui colle toujours les tâches ingrates à croire que c'est la bizut de la famille. Que cela soit chez les Macdouggal comme les Corleone. Peu importe. Encore choquée par la vision de sa soeur ne se souvenant plus de rien, sa vision se trouble en passant la porte de l'auberge. Une fois dehors, elle regrettera sans doute le fait d'avoir raté la bagarre. Le blond qui cherche des noises, c'est peu commun. La Syuzanna qui casse le nez à un passant aussi. Quoique cela lui rappelle au combien elles sont du même clan. Hélas, il n'en sera rien. Longeant le porche de l'auberge, son seul compagnon dans les rues désertes, est le ruissellement de l'eau dans les conduits où les passages en terre. Pour parcourir la boue ainsi formée, il faut marcher sur des planches allant d'échoppes en échoppes. Toujours avec la consigne donnée, retrouver un z'homme ou une femme compétent(e) pour savoir si la rousse pouvait être sauvée et recouvrir la mémoire.
La furette eut bien du mal à se repérer dans les ruelles étroites. Néanmoins ses pas la guidèrent vers le premier établissement où elle se rendit lors de son arrivée en ville. Le plancher était crasseux et en poussant la porte des effluves d'alcool et de vomis flirtèrent avec ses narines perturbées. Elle balaie alors la pièce du regard. Les soiffards se tiennent là près du comptoir, un couple se lèche la glotte sans gêne et un encapuchonné tient le mur tout au fond. Encore un qui croit que cela fait trop claaaassseee de jouer les mystérieux alors qu'en réalité sa vie est fade, sans saveur. Manque plus qu'un ou deux géants et nous sommes à Saumur...
Elle s'approche du tenancier qui la regarde étrangement. Ne la prenant pas au sérieux du fait de sa coloration bleu sur son visage et les moindres bouts de peau découverts. Elle hausse un sourcil et fronce le museau marquant son mécontentement mais elle ne se battra pas avec lui. Elle reste encore bien trop perturbée. Après quelques brefs échanges, elle quitte la salle la mine déconfite. Ne sachant où peut bien se trouver le médecin au nez cassé. Une seule chose ressort, s'il n'est pas à son cabinet, il est au bordel. Finalement, on y revient. Elle qui a tant l'habitude de se faire traiter de catin à tout va, elle songe qu'au fond, elle devrait postuler et faire passer une nuit d'enfer ou pas à la cible. Mais chez elle, quand il s'agit de l'antre du Sans Nom, il y a souvent des pleurs et du sang. Surtout pour l'autre. A part, s'il mesure 2 m 20 sur 2 m 20. Bien sûr. Et encore, tout est relatif dans la vie.
Furetant. La première chose à faire et de se nettoyer la frimousse. Elle fait alors glisser ses mimines sur le bois humide. Les gouttes récoltées sont immédiatement passées sur son visage azuré. Dès lors, elle peut demander aux passants des renseignements sans avoir peur du ridicule. Les deux, trois badauds qu'elle croise, ont quelques difficultés à s'exprimer et tenir une conversation normale. Ce qui est quelque chose des plus banals pour elle, puisqu'au fond, la mustélide ne traîne qu'avec ce genre de types. On s'habitue. Quand on croise un "tutu rose" avec une fleur sur le coeur qui n'a que pour sujet de discussion la boisson et les femmes. Et dès lors qu'il s'aventure sur des sentiers changeants, son sens de l'orientation défaillit. On en connait tous des comme ça.
Au seuil du lupanar. Elle ne toque pas, elle entre. Après tout, il s'agit d'une maison de passe. Une fois à l'intérieur, les donzelles à moitié dévêtues lancent des regards lubriques allant jusqu'à violer son intimité avec des prunelles qui veulent dire : "Je vais te dévorer". Du moins c'est le cas pour les plus jeunes d'entre elles. Celles qui ont quelques lieues sous la semelle l'observent avec moult interrogations. Et conviennent de faire quérir la maquerelle. Cette dernière toute habillée de rouge ne déroge pas à la règle des clichés que l'on peut se faire de cette profession. Sa tenue, sa posture et sa coiffure dénotent un sens aigu du vulgaire. Comme si le raffinement avait été ôté de sa substance jusqu'aux moindres parcelles en cet endroit. A l'instar des autres gens, elle pose la question simple sur la localisation de sa future victime. Et visiblement, sa quête s'achève enfin. Le zigue se trouve à l'étage en pleine auscultation sur une des brebis du troupeau. Et malgré les protestations de la cheffe du bordel, la furette fonce vers les escaliers. Les escaladant quatre à quatre et ouvre alors toutes les portes possibles et inimaginables. Voyant d'ailleurs des choses assez inimaginables dans la plupart. Penchant la tête de temps à autre en se disant : "Hum, c'est possible ce genre de position ?!" Continuant, encore et encore jusqu'à le retrouver enfin. Dans une posture délicate. Nous passerons sur les détails. En tenue d'Adam, il écarquille grandement les yeux, apeuré.
Toi !
Elle vire la greluche qui lui faisait quelques gâteries. Affiche alors une grimace de dégoût, chope les frusques de l'in naturalibus et les lui jette sans ménagement. Mais ce denier proteste énergiquement alors la furette lui lance un regard des plus noir. Et une pensée traverse son esprit comme un éclair déchire la nuit. "A-t-il besoin de ses deux mains pour s'occuper de Syu ?!" Hum, on verra bien. Alors qu'il reste assis, elle projette son genoux sur le torse du médicastre avec rapidité, lui bloquant le bras avec le sien. Et de sa main libre attrape un sabot pour frapper brutalement sur les doigts du contrevenant. Recommençant jusqu'à les entendre craquer pour de bon. Bien évidemment, il se débat comme un beau diable entre deux hurlements de douleur. Il la repousse violemment.
Si tu tiens à ta main droite, qui est sans doute ta compagne la plus fidèle. Tu viens avec moi !
...
Une fois prise sous son emprise et son aile, ils quittent ce lieu de débauche. Direction l'auberge des sirènes. Elle le traîne plus qu'elle l'accompagne, lui bottant les fesses de temps en temps lorsqu'il n'avance pas assez vite. Une fois sur le palier de la porte, elle lui explique la situation. Et surtout, il a intérêt de la soigner, sinon sa main cassée sera le cadet de ses soucis. Enjoy ouvre doucement la lourde et attire son prisonnier vers l'attroupement de Macdouggal & co. S'en déchargeant comme d'un sac trop lourd.
V'là, ton médicastre !
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Aurait-elle entendu hurler sa cousine si belle Sybelle, si elle avait été dans le coin. Seulement voilà, elle n'est plus... Oui, morte. Écrasée par une charrette de lait. Hahin. Non, ji plaisante, elle est partie en quête d'un médicastre. On lui colle toujours les tâches ingrates à croire que c'est la bizut de la famille. Que cela soit chez les Macdouggal comme les Corleone. Peu importe. Encore choquée par la vision de sa soeur ne se souvenant plus de rien, sa vision se trouble en passant la porte de l'auberge. Une fois dehors, elle regrettera sans doute le fait d'avoir raté la bagarre. Le blond qui cherche des noises, c'est peu commun. La Syuzanna qui casse le nez à un passant aussi. Quoique cela lui rappelle au combien elles sont du même clan. Hélas, il n'en sera rien. Longeant le porche de l'auberge, son seul compagnon dans les rues désertes, est le ruissellement de l'eau dans les conduits où les passages en terre. Pour parcourir la boue ainsi formée, il faut marcher sur des planches allant d'échoppes en échoppes. Toujours avec la consigne donnée, retrouver un z'homme ou une femme compétent(e) pour savoir si la rousse pouvait être sauvée et recouvrir la mémoire.
La furette eut bien du mal à se repérer dans les ruelles étroites. Néanmoins ses pas la guidèrent vers le premier établissement où elle se rendit lors de son arrivée en ville. Le plancher était crasseux et en poussant la porte des effluves d'alcool et de vomis flirtèrent avec ses narines perturbées. Elle balaie alors la pièce du regard. Les soiffards se tiennent là près du comptoir, un couple se lèche la glotte sans gêne et un encapuchonné tient le mur tout au fond. Encore un qui croit que cela fait trop claaaassseee de jouer les mystérieux alors qu'en réalité sa vie est fade, sans saveur. Manque plus qu'un ou deux géants et nous sommes à Saumur...
Elle s'approche du tenancier qui la regarde étrangement. Ne la prenant pas au sérieux du fait de sa coloration bleu sur son visage et les moindres bouts de peau découverts. Elle hausse un sourcil et fronce le museau marquant son mécontentement mais elle ne se battra pas avec lui. Elle reste encore bien trop perturbée. Après quelques brefs échanges, elle quitte la salle la mine déconfite. Ne sachant où peut bien se trouver le médecin au nez cassé. Une seule chose ressort, s'il n'est pas à son cabinet, il est au bordel. Finalement, on y revient. Elle qui a tant l'habitude de se faire traiter de catin à tout va, elle songe qu'au fond, elle devrait postuler et faire passer une nuit d'enfer ou pas à la cible. Mais chez elle, quand il s'agit de l'antre du Sans Nom, il y a souvent des pleurs et du sang. Surtout pour l'autre. A part, s'il mesure 2 m 20 sur 2 m 20. Bien sûr. Et encore, tout est relatif dans la vie.
Furetant. La première chose à faire et de se nettoyer la frimousse. Elle fait alors glisser ses mimines sur le bois humide. Les gouttes récoltées sont immédiatement passées sur son visage azuré. Dès lors, elle peut demander aux passants des renseignements sans avoir peur du ridicule. Les deux, trois badauds qu'elle croise, ont quelques difficultés à s'exprimer et tenir une conversation normale. Ce qui est quelque chose des plus banals pour elle, puisqu'au fond, la mustélide ne traîne qu'avec ce genre de types. On s'habitue. Quand on croise un "tutu rose" avec une fleur sur le coeur qui n'a que pour sujet de discussion la boisson et les femmes. Et dès lors qu'il s'aventure sur des sentiers changeants, son sens de l'orientation défaillit. On en connait tous des comme ça.
Au seuil du lupanar. Elle ne toque pas, elle entre. Après tout, il s'agit d'une maison de passe. Une fois à l'intérieur, les donzelles à moitié dévêtues lancent des regards lubriques allant jusqu'à violer son intimité avec des prunelles qui veulent dire : "Je vais te dévorer". Du moins c'est le cas pour les plus jeunes d'entre elles. Celles qui ont quelques lieues sous la semelle l'observent avec moult interrogations. Et conviennent de faire quérir la maquerelle. Cette dernière toute habillée de rouge ne déroge pas à la règle des clichés que l'on peut se faire de cette profession. Sa tenue, sa posture et sa coiffure dénotent un sens aigu du vulgaire. Comme si le raffinement avait été ôté de sa substance jusqu'aux moindres parcelles en cet endroit. A l'instar des autres gens, elle pose la question simple sur la localisation de sa future victime. Et visiblement, sa quête s'achève enfin. Le zigue se trouve à l'étage en pleine auscultation sur une des brebis du troupeau. Et malgré les protestations de la cheffe du bordel, la furette fonce vers les escaliers. Les escaladant quatre à quatre et ouvre alors toutes les portes possibles et inimaginables. Voyant d'ailleurs des choses assez inimaginables dans la plupart. Penchant la tête de temps à autre en se disant : "Hum, c'est possible ce genre de position ?!" Continuant, encore et encore jusqu'à le retrouver enfin. Dans une posture délicate. Nous passerons sur les détails. En tenue d'Adam, il écarquille grandement les yeux, apeuré.
Toi !
Elle vire la greluche qui lui faisait quelques gâteries. Affiche alors une grimace de dégoût, chope les frusques de l'in naturalibus et les lui jette sans ménagement. Mais ce denier proteste énergiquement alors la furette lui lance un regard des plus noir. Et une pensée traverse son esprit comme un éclair déchire la nuit. "A-t-il besoin de ses deux mains pour s'occuper de Syu ?!" Hum, on verra bien. Alors qu'il reste assis, elle projette son genoux sur le torse du médicastre avec rapidité, lui bloquant le bras avec le sien. Et de sa main libre attrape un sabot pour frapper brutalement sur les doigts du contrevenant. Recommençant jusqu'à les entendre craquer pour de bon. Bien évidemment, il se débat comme un beau diable entre deux hurlements de douleur. Il la repousse violemment.
Si tu tiens à ta main droite, qui est sans doute ta compagne la plus fidèle. Tu viens avec moi !
...
Une fois prise sous son emprise et son aile, ils quittent ce lieu de débauche. Direction l'auberge des sirènes. Elle le traîne plus qu'elle l'accompagne, lui bottant les fesses de temps en temps lorsqu'il n'avance pas assez vite. Une fois sur le palier de la porte, elle lui explique la situation. Et surtout, il a intérêt de la soigner, sinon sa main cassée sera le cadet de ses soucis. Enjoy ouvre doucement la lourde et attire son prisonnier vers l'attroupement de Macdouggal & co. S'en déchargeant comme d'un sac trop lourd.
V'là, ton médicastre !
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