Sirius7
Barahir de Malemort
Apres que le jeune Margny l'eut provoqué en duel et que le jeune Malemort eut fini de se goinffrer de ses poisson seché dont il rafollait tant, celui-ci avait quitté la salle pour se mettre en quéte d'un temoin. Il lui fallait quelqu'un d'imposant, pas que le jeune Margny allât inventer des régles ou passé outre les usages, mais quelqu'un aussi qui saurait gardé pour lui ce duel, pas qu'il ne vienne aux oreilles de sa mére ou de son "beau-pére qui lui s'empresserais d'aller lui repeter. Et c'est au detour d'un couloir qu'il avait trouvé la personne ideal.
Certes c'était là Montjoie, le Roy d'Arme, et lui n'était... Il ne devait même pas se souvenir de son nom, mais vaille que vaille il l'avait salué et lui avait demandé, et bien qu'hilare, le Wulfen avait étonement accepté d'être le temoin.
Rendez-vous était fixer au lendemain, devant le cloitre, et c'était dans la discretion la plus absolue que le jeune Malemort s'était glissé dans dans ses vetement habituelle, sans froufrous aucun. Un simple gilet passé par dessus sa chemise, aux armes des malemorts cousu sur le coeur, ses eternelles gants, puis avait quitté les quartiers familiaux.
Mais cette fois, nul braquemart emoussé, il avait cherché dans les fourreau de l'armurerie il avait ensuite cheminé une bonne lame... A sa taille si possible, et apres en avoir tiré quatre ou cinq avait trouvé l'ideal. Une petite épée avec un plutôt grand manche, devant servir à une main sur un homme de bonne taille mais faisant office de batarde chez le jeune Malemort. L'attachant à son baudrier (et soupirant de joie lorsqu'il vit qu'elle ne trainait pas par terre) il passa la main à sa ceinture, pour y sentir le gant du jeune Margny et il rejoignit le cloître, là ou le duel aura lieux.
Fitzounette
Voilà quelques temps que la gosse suit un des futurs duellistes... Il lui faut se renseigner au sujet des participants, pour pouvoir par la suite influencer les paris clandestins, qu'elle compte organiser, dans le sens qui lui permettra de s'en mettre plein les poches.
Les entreprises mafieuses, les jeux, arnaques en tous genres, le brigandage (apellé aussi "Pic-Nic sur nud"), la vendetta... Jouer les mercenaires, prendre part aux révoltes, aux prises de villes, et toute autre joyeuseté... autant de domaines dans lesquels elle est aguerrie.
Elevée en grande partie par son oncle, Blademaster de Dénéré, marchand richissime et malhonnête, Roy de l'entourloupe et par une volière entière de buses avec en tête son illustre grand-père 197856, son divin oncle Beucheumeu, et ses Seigneurs Vadikura et Patity, la petite buse a déjà tout d'une grande.
Pister une proie, ce n'est pas son passe temps favoris. C'est long et ennuyeux. Et il faut se taire. Elle qui adore bavasser, quelle punition !
Le jeune homme semble se préparer au combat, enfilant sa tenue, l'air décidé, concentré sur son objectif.
C'est alors qu'elle réalise que le duel est sur le point de commencer. Déjà ? Mais elle n'a pas eu le temps de tout organiser... Et qui plus est, il semblerait qu'il se déroule dans le plus grand secret. Mais comment débusquer des parieurs, alléchés par un gain illusoire ?
Elle laisse échapper un grognement de contrariété à peine audible, mais suffisant pour compromettre sa planque. Elle retient sa respiration, le cur battant la chamade, espérant ne pas être découverte.
Eiddin
[Note : La scène se passe 2 jours après la provocation en duel, et après qu'Eiddin soit allé au bal. Pour des raisons HRP le RP vient pas dans l'ordre chronologique, puis de toute manière on ne s'y retrouve plus dans tout ça donc bon ^^.]
Eiddin avait passé toute la journée précédente dans sa tente, préparant son équipement ou se remémorant toutes ses meilleurs bottes et feintes. Bien qu'une telle attitude avait du mettre la puce à l'oreille de tous, il n'avait mis au courant que son père. Ainsi il serait moins humilié si il venait à perdre. Et son père chanterait bien assez ses louanges si il gagnait.
Plus le temps passait, plus Eiddin se rendait compte que ce duel ne serait pas quelque chose de simple. Bien évidement qu'il avait un atout, il avait été entraîné aux duels avec son jumeau Gawen. Il avait combattu à son niveau donc et mieux progressé que d'autres de son âge. Mais tout de même, son adversaire était musclé et avait bien deux année de plus que lui.
Eiddin sortit sa tête pour regarder le ciel, le temps était venu. Son père comme prévu était présent. Comme un homme grand de ses douze ans, Eiddin poussa un grand soupire et se leva. Il s'habilla très sommairement, pas la peine d'abîmer du beau linge, pris sa rapière personnelle puis quitta la tente suivit de son père.
Ils étaient enfin arrivés, le sol était suffisement plat et sec pour qu'un duel puisse avoir lieu. Ils n'étaient à priori que quatre. Eiddin eut un sourire, remarquant qu'ainsi fait ce duel avait un quelquechose de clandestin.
L'enfant vint se fixer à cinq bon pas de son adversaire, ses pensées avaient disparu et il ne se concentrait dès lors plus que sur son combat. Le duel s'engagerait dès que son père de témoin aurait annoncé les règles. Pendant cet entre-temps Eiddin, rapière au clair, regardait son adversaire droit dans les yeux. Celui-ci avait une arme beaucoup plus imposante, pour sûr qu'il ne faudrait qu'une touche pour que le sang d'Eiddin soit versé.
Zya
Une petite missive reçue la veille, délivrée par un page de Saulx...
A l'intérieur, on pouvait y lire la demande d'assistance à un duel.
Clémence Ambre Constance soupira... Tout cela par sa faute.
Elle la ressortit pour trouver les indications nécessaires : lieu et heure de rendez-vous.
Elle la fourra dans une poche cachée de sa robe et prit sa capeline doublement fourrée. Resserrant les pans sur sa personne, elle sortit de la tente paternelle et prit chemin du cloître.
La silhouette blanche se déplaçait à petits pas énergiques sur les chemins, tentant de se souvenir de l'emplacement de l'abbaye.
Point question d'arriver en retard. Après tout, elle y avait sa part de responsabilité.
Elle tiendra sa langue la prochaine fois. Un sourire apparut, fugitif, à la pensée que son précepteur trouvait cet évènement égal à une bonne leçon pour la jeune fille.
Le froid de mars pénétrait ses vêtements mais l'air était sec.
Elle s'enfonça dans un passage arboré et découvrit alors l'abbaye.
Et le cloître se montre enfin...
4 personnes réunis là, dont deux déjà rencontrés et deux autres qui ne lui sont pas inconnus...
Elle s'arrête à l'orée du bois et hésite. Rester là et ne rien troubler? Ils ne la voient pas, lui tournent le dos.
Non, elle fut invitée par l'une des deux parties, autant s'approcher. Et de s'avancer, non loin des témoins tout en lançant un regard au jeune Margny...
Margny...elle a mis du temps à faire le rapprochement, même si elle ne sait encore rien de sa parenté avec ...
"Si la Princesse Armoria me savait ici..." et de frémir rien qu'en y pensant.
Aleks1611
L'annonce du duel d'Eiddin à son père avait provoqué une véritable tempête dans les tentes franc-comtoises, et la Dame de Fontenelle-Montby, qui s'était, le soir du bal, portée garante de la bonne conduite du cadet de Saulx, en avait pris pour son grade. Quelle crétine... faire ainsi confiance à un garçon aussi sûr de lui, aussi méprisant des autres, à l'ego aussi démesuré... Non, elle avait, sans le savoir, jeté au feu une bibliothèque entière, en faisant confiance à ce jeune homme "raisonnable", "au comportement digne de son rang"... Ah, ben digne de son rang, il l'était, il se battait dans les règles... Mais bon. Quand même. Ca faisait un peu mauvais genre sur les bords. Un tout petit peu. Enfin. C'était fait, c'était fait, et même si le Vicomte avait d'abord grondé comme un fou furieux, arguant que l'on était quand même pas venu jusqu'en terres françoises pour organiser des duels clandestins de jeunes coqs, nul n'était dupe quand à son sentiment réel à propos de cette affaire, à savoir de la fierté, purement et simplement, envers son fils. Ah, les hommes... Son cadet, jeune mâle sur lequel le Vicomte fondait apparemment pas mal d'espoirs, allait faire l'apprentissage du combat d'homme à homme, du duel, qui plus est pour défendre l'honneur d'une demoiselle outragée... On aurait beau dire ce qu'on voudrait, ça, c'était un comportement noble et... fier. Surtout fier.
Du coup, la situation avait été vite réglée. La phase de hurlements passée, le Vicomte avait voulu prendre les choses en main de façon rationnelle, et aider son fils à peaufiner les détails d'organisation. Sa colère - qui pesait autant sur son fils que sur sa future marraine - avait finalement fini par s'apaiser, et il ne tarderait sûrement pas à faire son apparition ; d'après ce que la Dame avait compris : il servirait lui-même de témoin à son fils. Situation qui relevait d'un certain comique, certes, mais bon, on faisait comme on pouvait.
Enfin, du coup, histoire de ne pas trop la ramener, la Dame de Fontenelle, qui n'avait tout de même pas pu résister à la tentation d'être présente à ce qui servait en quelque sorte de rite initiatique à son futur filleul, se faisait la plus discrète possible. Ca n'était pas le cas de la personne qu'elle entendit grogner dans les buissons, un peu plus loin sur sa droite, en s'approchant... A pas de loup, elle s'approcha, et soudain, écarta le feuillage et découvrit une gamine, planquée là pour elle ne savait quelle raison. Peut-être, elle aussi, une admiratrice du Cadet Margny, se dit-elle ? Et ben décidément, celui-là, il perdait pas de temps...
Laissez-moi deviner, je gage que vous avez égaré votre mouchoir.
Sirius7
Après la tempête qui avait soufflé et tout emporté dans la tente franc-comtoise, tout s'était calmé plutôt rapidement à vrai dire. La colère avait laissé place à la fierté. Son fils n'était pas un pleutre comme auraient pu l'être les autres enfants de son âge. De plus, il souhaitait défendre l'honneur d'une jeune demoiselle, ce qui était tout à son honneur. Eiddin avait décrit son adversaire comme un jeune homme un tout petit peu plus âgé que lui, un personnage imbus de lui-même, prétentieux, se croyant tout permis et surtout n'ayant aucun sens de l'honneur, puisqu'il n'avait pas hésité à mettre un coup d'épaule à une gamine pour un morceau de jambon.
Le Vicomte avait préféré ne pas intervenir dans la préparation de l'équipement de son fils. Il voulait le voir choisir lui-même ce qu'il pensait être le plus adapté pour son premier duel. Et puis ce n'était pas comme si il le lâchait tout seul comme ça, c'est qu'il avait déjà de l'entrainement le gamin. Bon évidemment rien ne valait un vrai combat, avec une arme blanche et non pas un bâton comme il avait si souvent testé les effets contre son frère Gawen. Et quand il raconterait ça à son aîné, peut être bien que ça l'impressionnerait même.
Ainsi donc, l'enfant avait choisi une rapière. La sienne normalement, même s'il ne s'en était certainement jamais servi "pour de vrai". Sauf si il n'en avait pas parlé à son père... Auquel cas c'était encore mieux, il n'aurait pas à s'étonner de l'effet que cela fait d'entailler la chair de son adversaire. Les premières gouttes de sang versées procurent toujours un effet étrange, plus ou moins jouissif selon les personnes.
Après quelques minutes de marche, placées sous le signe du silence, le père et son fils arrivèrent enfin. Le dénommé Barahir était déjà présent. En sa compagnie, un homme qui ne semblait plus très jeune. De plus près, Sirius reconnut le Wulfen qu'il avait pu croiser à la Hérauderie Royale lorsque lui-même était Maréchal d'Armes Impérial. Le jeune Barahir ne plaisantait pas dans son choix du témoin... Ce duel n'était décidément pas un simple jeu entre les deux garçons. En tout cas, Barahir était effectivement un peu mieux bâti et plus grand qu'Eiddin. Maintenant arrivé juste à côté, il salua le Roy d'Armes et le jeune Malemort d'un signe de tête. Les duellistes étaient là, ainsi que les témoins. Ca allait pouvoir commencer... Il restait juste à régler une dernière chose, histoire de mettre les choses au clair.
Comme prévu, enfin à ce que lui avait dit son fils, ce sera un duel au premier sang. De plus, le choix de l'arme est laissé libre aux deux adversaires.
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Feu Sirius de Margny-Riddermark
Vicomte de Saulx
Apres que le jeune Margny l'eut provoqué en duel et que le jeune Malemort eut fini de se goinffrer de ses poisson seché dont il rafollait tant, celui-ci avait quitté la salle pour se mettre en quéte d'un temoin. Il lui fallait quelqu'un d'imposant, pas que le jeune Margny allât inventer des régles ou passé outre les usages, mais quelqu'un aussi qui saurait gardé pour lui ce duel, pas qu'il ne vienne aux oreilles de sa mére ou de son "beau-pére qui lui s'empresserais d'aller lui repeter. Et c'est au detour d'un couloir qu'il avait trouvé la personne ideal.
Certes c'était là Montjoie, le Roy d'Arme, et lui n'était... Il ne devait même pas se souvenir de son nom, mais vaille que vaille il l'avait salué et lui avait demandé, et bien qu'hilare, le Wulfen avait étonement accepté d'être le temoin.
Rendez-vous était fixer au lendemain, devant le cloitre, et c'était dans la discretion la plus absolue que le jeune Malemort s'était glissé dans dans ses vetement habituelle, sans froufrous aucun. Un simple gilet passé par dessus sa chemise, aux armes des malemorts cousu sur le coeur, ses eternelles gants, puis avait quitté les quartiers familiaux.
Mais cette fois, nul braquemart emoussé, il avait cherché dans les fourreau de l'armurerie il avait ensuite cheminé une bonne lame... A sa taille si possible, et apres en avoir tiré quatre ou cinq avait trouvé l'ideal. Une petite épée avec un plutôt grand manche, devant servir à une main sur un homme de bonne taille mais faisant office de batarde chez le jeune Malemort. L'attachant à son baudrier (et soupirant de joie lorsqu'il vit qu'elle ne trainait pas par terre) il passa la main à sa ceinture, pour y sentir le gant du jeune Margny et il rejoignit le cloître, là ou le duel aura lieux.
Fitzounette
Voilà quelques temps que la gosse suit un des futurs duellistes... Il lui faut se renseigner au sujet des participants, pour pouvoir par la suite influencer les paris clandestins, qu'elle compte organiser, dans le sens qui lui permettra de s'en mettre plein les poches.
Les entreprises mafieuses, les jeux, arnaques en tous genres, le brigandage (apellé aussi "Pic-Nic sur nud"), la vendetta... Jouer les mercenaires, prendre part aux révoltes, aux prises de villes, et toute autre joyeuseté... autant de domaines dans lesquels elle est aguerrie.
Elevée en grande partie par son oncle, Blademaster de Dénéré, marchand richissime et malhonnête, Roy de l'entourloupe et par une volière entière de buses avec en tête son illustre grand-père 197856, son divin oncle Beucheumeu, et ses Seigneurs Vadikura et Patity, la petite buse a déjà tout d'une grande.
Pister une proie, ce n'est pas son passe temps favoris. C'est long et ennuyeux. Et il faut se taire. Elle qui adore bavasser, quelle punition !
Le jeune homme semble se préparer au combat, enfilant sa tenue, l'air décidé, concentré sur son objectif.
C'est alors qu'elle réalise que le duel est sur le point de commencer. Déjà ? Mais elle n'a pas eu le temps de tout organiser... Et qui plus est, il semblerait qu'il se déroule dans le plus grand secret. Mais comment débusquer des parieurs, alléchés par un gain illusoire ?
Elle laisse échapper un grognement de contrariété à peine audible, mais suffisant pour compromettre sa planque. Elle retient sa respiration, le cur battant la chamade, espérant ne pas être découverte.
Eiddin
[Note : La scène se passe 2 jours après la provocation en duel, et après qu'Eiddin soit allé au bal. Pour des raisons HRP le RP vient pas dans l'ordre chronologique, puis de toute manière on ne s'y retrouve plus dans tout ça donc bon ^^.]
Eiddin avait passé toute la journée précédente dans sa tente, préparant son équipement ou se remémorant toutes ses meilleurs bottes et feintes. Bien qu'une telle attitude avait du mettre la puce à l'oreille de tous, il n'avait mis au courant que son père. Ainsi il serait moins humilié si il venait à perdre. Et son père chanterait bien assez ses louanges si il gagnait.
Plus le temps passait, plus Eiddin se rendait compte que ce duel ne serait pas quelque chose de simple. Bien évidement qu'il avait un atout, il avait été entraîné aux duels avec son jumeau Gawen. Il avait combattu à son niveau donc et mieux progressé que d'autres de son âge. Mais tout de même, son adversaire était musclé et avait bien deux année de plus que lui.
Eiddin sortit sa tête pour regarder le ciel, le temps était venu. Son père comme prévu était présent. Comme un homme grand de ses douze ans, Eiddin poussa un grand soupire et se leva. Il s'habilla très sommairement, pas la peine d'abîmer du beau linge, pris sa rapière personnelle puis quitta la tente suivit de son père.
Ils étaient enfin arrivés, le sol était suffisement plat et sec pour qu'un duel puisse avoir lieu. Ils n'étaient à priori que quatre. Eiddin eut un sourire, remarquant qu'ainsi fait ce duel avait un quelquechose de clandestin.
L'enfant vint se fixer à cinq bon pas de son adversaire, ses pensées avaient disparu et il ne se concentrait dès lors plus que sur son combat. Le duel s'engagerait dès que son père de témoin aurait annoncé les règles. Pendant cet entre-temps Eiddin, rapière au clair, regardait son adversaire droit dans les yeux. Celui-ci avait une arme beaucoup plus imposante, pour sûr qu'il ne faudrait qu'une touche pour que le sang d'Eiddin soit versé.
Zya
Une petite missive reçue la veille, délivrée par un page de Saulx...
A l'intérieur, on pouvait y lire la demande d'assistance à un duel.
Clémence Ambre Constance soupira... Tout cela par sa faute.
Elle la ressortit pour trouver les indications nécessaires : lieu et heure de rendez-vous.
Elle la fourra dans une poche cachée de sa robe et prit sa capeline doublement fourrée. Resserrant les pans sur sa personne, elle sortit de la tente paternelle et prit chemin du cloître.
La silhouette blanche se déplaçait à petits pas énergiques sur les chemins, tentant de se souvenir de l'emplacement de l'abbaye.
Point question d'arriver en retard. Après tout, elle y avait sa part de responsabilité.
Elle tiendra sa langue la prochaine fois. Un sourire apparut, fugitif, à la pensée que son précepteur trouvait cet évènement égal à une bonne leçon pour la jeune fille.
Le froid de mars pénétrait ses vêtements mais l'air était sec.
Elle s'enfonça dans un passage arboré et découvrit alors l'abbaye.
Et le cloître se montre enfin...
4 personnes réunis là, dont deux déjà rencontrés et deux autres qui ne lui sont pas inconnus...
Elle s'arrête à l'orée du bois et hésite. Rester là et ne rien troubler? Ils ne la voient pas, lui tournent le dos.
Non, elle fut invitée par l'une des deux parties, autant s'approcher. Et de s'avancer, non loin des témoins tout en lançant un regard au jeune Margny...
Margny...elle a mis du temps à faire le rapprochement, même si elle ne sait encore rien de sa parenté avec ...
"Si la Princesse Armoria me savait ici..." et de frémir rien qu'en y pensant.
Aleks1611
L'annonce du duel d'Eiddin à son père avait provoqué une véritable tempête dans les tentes franc-comtoises, et la Dame de Fontenelle-Montby, qui s'était, le soir du bal, portée garante de la bonne conduite du cadet de Saulx, en avait pris pour son grade. Quelle crétine... faire ainsi confiance à un garçon aussi sûr de lui, aussi méprisant des autres, à l'ego aussi démesuré... Non, elle avait, sans le savoir, jeté au feu une bibliothèque entière, en faisant confiance à ce jeune homme "raisonnable", "au comportement digne de son rang"... Ah, ben digne de son rang, il l'était, il se battait dans les règles... Mais bon. Quand même. Ca faisait un peu mauvais genre sur les bords. Un tout petit peu. Enfin. C'était fait, c'était fait, et même si le Vicomte avait d'abord grondé comme un fou furieux, arguant que l'on était quand même pas venu jusqu'en terres françoises pour organiser des duels clandestins de jeunes coqs, nul n'était dupe quand à son sentiment réel à propos de cette affaire, à savoir de la fierté, purement et simplement, envers son fils. Ah, les hommes... Son cadet, jeune mâle sur lequel le Vicomte fondait apparemment pas mal d'espoirs, allait faire l'apprentissage du combat d'homme à homme, du duel, qui plus est pour défendre l'honneur d'une demoiselle outragée... On aurait beau dire ce qu'on voudrait, ça, c'était un comportement noble et... fier. Surtout fier.
Du coup, la situation avait été vite réglée. La phase de hurlements passée, le Vicomte avait voulu prendre les choses en main de façon rationnelle, et aider son fils à peaufiner les détails d'organisation. Sa colère - qui pesait autant sur son fils que sur sa future marraine - avait finalement fini par s'apaiser, et il ne tarderait sûrement pas à faire son apparition ; d'après ce que la Dame avait compris : il servirait lui-même de témoin à son fils. Situation qui relevait d'un certain comique, certes, mais bon, on faisait comme on pouvait.
Enfin, du coup, histoire de ne pas trop la ramener, la Dame de Fontenelle, qui n'avait tout de même pas pu résister à la tentation d'être présente à ce qui servait en quelque sorte de rite initiatique à son futur filleul, se faisait la plus discrète possible. Ca n'était pas le cas de la personne qu'elle entendit grogner dans les buissons, un peu plus loin sur sa droite, en s'approchant... A pas de loup, elle s'approcha, et soudain, écarta le feuillage et découvrit une gamine, planquée là pour elle ne savait quelle raison. Peut-être, elle aussi, une admiratrice du Cadet Margny, se dit-elle ? Et ben décidément, celui-là, il perdait pas de temps...
Laissez-moi deviner, je gage que vous avez égaré votre mouchoir.
Sirius7
Après la tempête qui avait soufflé et tout emporté dans la tente franc-comtoise, tout s'était calmé plutôt rapidement à vrai dire. La colère avait laissé place à la fierté. Son fils n'était pas un pleutre comme auraient pu l'être les autres enfants de son âge. De plus, il souhaitait défendre l'honneur d'une jeune demoiselle, ce qui était tout à son honneur. Eiddin avait décrit son adversaire comme un jeune homme un tout petit peu plus âgé que lui, un personnage imbus de lui-même, prétentieux, se croyant tout permis et surtout n'ayant aucun sens de l'honneur, puisqu'il n'avait pas hésité à mettre un coup d'épaule à une gamine pour un morceau de jambon.
Le Vicomte avait préféré ne pas intervenir dans la préparation de l'équipement de son fils. Il voulait le voir choisir lui-même ce qu'il pensait être le plus adapté pour son premier duel. Et puis ce n'était pas comme si il le lâchait tout seul comme ça, c'est qu'il avait déjà de l'entrainement le gamin. Bon évidemment rien ne valait un vrai combat, avec une arme blanche et non pas un bâton comme il avait si souvent testé les effets contre son frère Gawen. Et quand il raconterait ça à son aîné, peut être bien que ça l'impressionnerait même.
Ainsi donc, l'enfant avait choisi une rapière. La sienne normalement, même s'il ne s'en était certainement jamais servi "pour de vrai". Sauf si il n'en avait pas parlé à son père... Auquel cas c'était encore mieux, il n'aurait pas à s'étonner de l'effet que cela fait d'entailler la chair de son adversaire. Les premières gouttes de sang versées procurent toujours un effet étrange, plus ou moins jouissif selon les personnes.
Après quelques minutes de marche, placées sous le signe du silence, le père et son fils arrivèrent enfin. Le dénommé Barahir était déjà présent. En sa compagnie, un homme qui ne semblait plus très jeune. De plus près, Sirius reconnut le Wulfen qu'il avait pu croiser à la Hérauderie Royale lorsque lui-même était Maréchal d'Armes Impérial. Le jeune Barahir ne plaisantait pas dans son choix du témoin... Ce duel n'était décidément pas un simple jeu entre les deux garçons. En tout cas, Barahir était effectivement un peu mieux bâti et plus grand qu'Eiddin. Maintenant arrivé juste à côté, il salua le Roy d'Armes et le jeune Malemort d'un signe de tête. Les duellistes étaient là, ainsi que les témoins. Ca allait pouvoir commencer... Il restait juste à régler une dernière chose, histoire de mettre les choses au clair.
Comme prévu, enfin à ce que lui avait dit son fils, ce sera un duel au premier sang. De plus, le choix de l'arme est laissé libre aux deux adversaires.
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Feu Sirius de Margny-Riddermark
Vicomte de Saulx