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[RP-fermé] hiver 1460 Minuit, l'heure du Crime.

Eloanne
Poupée de chiffon, il l’a fait reculer. Elle ne s’y oppose pas, s’il veut se détacher d’elle, à quoi bon. Elle se trouve donc maintenant à un pas ou deux du torse rassurant. Elle n’en aura pas profité longtemps.
Sur elle, elle sent le regard, sombre, insistant. Tant et si bien qu’elle ne peut s’y dérober et redresse le visage, légèrement
.

Mais non... de quoi ? C'est moi qui vous en dois. J'aurais du vous protéger, ou mieux vous enseigner, ou... vous dissuader. C'est ma faute.

Non mais... Il reprend les excuses à son compte. C’est à ne plus rien y comprendre, vraiment. C’est pourtant elle qui a pris peur dans le salon. Elle qui pleurniche depuis son retour.
Et après elle va s’étonner de l’image qu’elle envoie...

Il n’a pas l’air de savoir quoi faire du fardeau qu’elle est devenue. Normal. Elle non plus ne le sait pas vraiment. Juste qu’elle ne veut pas qu’il recommence à chercher son arme. Surtout s’il se pense fautif. Elle ne veut pas qu’il l’abandonne là, seule
.

Damoiselle...

Ce n’est pas vous. Ca fait beaucoup pour moi pour ce soir. Ne me laissez pas...

Détourner les yeux pour qu’il n’y lise pas, en plus, son trouble et c’est à ce moment là que son corps la lâche quand ses jambes se dérobent sous elle. Elle se rattrape de la main sur l’avant bras de Jules le temps que le vertige s'estompe.

Je.... Le contrecoup se fait sentir...
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Jules.
Ce n’est pas vous. Ca fait beaucoup pour moi pour ce soir. Ne me laissez pas...

Bon sang, il l'aime, c'est impossible à nier. Et puisqu'elle détourne les yeux, il s'offre le luxe de la dévorer des siens, impunément. Dieu, qu'elle est belle, si seulement elle le savait. Mais..? Elle perd l'équilibre, et Jules en un geste l'a soulevée dans ses bras.

Je ne vous laisserai pas.

Jamais.

Je vais rester auprès de vous.

Toujours.

Vous devez être épuisée.

Il l'allonge sur le lit avec précaution, et s'allonge à côté d'elle, toute pensée de fuite ou de dénégation envolée pour l'heure. L'attire contre lui, l'enveloppe de ses bras, et songe avec amertume qu'elle n'aurait jamais pleuré de honte et de dégoût, s'il avait eu le droit de la garder contre lui, pour lui.

Dormez, Douce. Je veille sur vous.
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Eloanne
C’est vrai qu’il est tard. Que la soirée a été éprouvante pour ses nerfs. Mais la vraie raison, l’unique raison du sourire qui est revenu sur le visage de la demoiselle, est la conséquence du changement chez Jules.

Aussi vite que le malaise se fait sentir, il réagit. Le sol se dérobe sous ses pieds, encore, mais parce qu’il la soulève dans ses bras. Et cette version lui plait bien plus.

A nouveau il est protecteur. A nouveau il veille sur elle et aussi tôt elle se sent en sécurité. Et il va rester près d’elle. Pour l’heure, elle n’en demande pas plus
.

Dormez, Douce. Je veille sur vous.

Alors oui, elle ferme les yeux et se repose sur lui, au sens propre... comme au figuré.

...

Les secondes passent. Les minutes suivent.

...

Mais il n’y a rien à faire. Le sommeil réparateur refuse de venir.
Dans son dos, elle sent le corps de Jules et cela suffit à lui maintenir les sens en éveil. Au rythme de la sienne, elle cale sa respiration.

Mais ça sonne faux. Pas naturel. Pas celle de quelqu’un qui est supposée s’endormir en tout cas.

...

Et pendant qu’elle s’agace et remue sans cesse... un ange passe...

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