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[rp] Le tourbillon d'nos vies

Le_g.
[A terre ?]

Il était blessé, blessé, fatigué, et d'une humeur de chien, en ce début du mois de mars. Mende, n'en parlons pas ! Il voulait quitter cette ville, elle lui donnait envie d'hurler.

Je n'ira plus jamais
Où tu m´as dit "Je t'aime"
Je n'irai plus jamais
Je viens de décider
Je n'irai plus jamais
Ce soir, c´est plus la peine
Je n'irai plus jamais
Comme les autres années


Hurler quoi ? Hurler la fin d'un rêve, un pan de sa vie qui s'était écroulé, hurler la fin avec Ryxende, hurler sa déraison devant un corps de déesse, hurler son amour à son roux...

Mende, c´est fini
Et dire que c´était la ville
De nos r'trouvailles amour
Mende, c´est fini
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour


[Se relever ?]

Polignac, où les gens ont la gniak ? C'était surtout un cloaque, loin d'être hypocondriaque, il se sent patraque, cardiaque. Le Gaucher fait ce qu'il peut, sort un peu, flageollant et une rencontre avec une armée le cloue de nouveau à sa couche. Il se reconstruit, elle a fui, elle est partie.

Elle ? Leur femme, leur amour, son amour, son attachiante, sa déraison, elle est partie, quand il avait besoin d'elle, elle a fui ses responsabilités, encore une fois.

Il se souvient, de Saint-liziers, d'un échange de baisers, de promesses échangées devant un roy fol, une araignée, et de leur départ, le laissant seul, trois jours après les promesses, le goût du Guénérall Allfears dans la bouche de sa belle... Il se souvient de Nîmes, trois jours après la naissance de Nicolas, un enfant à protéger, à élever, une mère absente... Il se souviendra de Polignac, un fils, une fille, un chef de groupe, qu'elle a abandonné. Chaque fois, il a pardonné, pas cette fois.

Pas cette fois.

Dur, froid, distant, il refuse de lui écrire, brûle ses parchemins, refuse d'en entendre parler, il la hait ! Elle l'a brisé, encore une fois... La fois de trop.


[Debout ?]

C'est lui. Lui, son amant, qui le soutient, qu'il soutient... Ensemble, ils se sentent invincibles. Il était fier de lui, heureux, amoureux, sans retenue, sans concessions. Il le fait sien, se donne à lui, ils partagent ensemble plus que tout. Ils ne font plus qu'un. Son amant, son tout, son roi est là.

Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux!


Place nette, le feu de Mende avait brûlé ses rêves, partis en fumée, geste de rage, qui avait fait place à de nouveaux horizons. Le hasard d'une pièce jetée et qui tourne, tourne, tourne pour s'échouer sur le dos de la main...

[Tours ou Strasbourg ?]

C'est porté par son amant, confiant en son avenir, qu'il change de nouveau de cap, sa barque à la dérive est reprise en main, et le Lou', enfin, se redresse, relève la tête, et prenant la main de son amant, regarde vers l'avenir. Ils s'aiment, côte à côte, l'un près de l'autre, regardant ensemble, dans la même direction. Jamais celle dont il taira désormais le nom ne lui a offert ce que cet homme près de lui, lui offre en cet instant : un pur instant de plénitude.
_________________
Lglvh
[ J'ai la tête qui éclate..j'voudrais seul'ment dormir....]


Il y avait des jours comme ca ou tout semblait morose. Un rayon de soleil filtrait par les rideaux de la roulotte et vint caresser mon visage...Ca c'est pour la trame poétique de l'histoire, car en réalité, ce fichu astre vint m'extirper de mon sommeil en me tapant dans mon oeil unique et me brisant le cerveau dès que je l'eus ouvert.

Aveuglé quelques minutes, je me retournai dans ma couche pour retrouver reconfort dans les bras de...entre des draps froissés et une place vide...La seule chose que me consola, fut une chemise noire bien trop grande pour moi, qui fut humée, ma joue se posant dessus, comme si ca avait été son torse.

Son départ, même s'il était nécessaire me déchirait, me brûlait, me laissait prostré là sans même avoir l'envie de me lever. Il le fallait pourtant..aller ouvrir la taverne, servir les clients, les écouter palabrer et recommencer, encore et encore. Voila se que c'est que d'être imobiliser dans une ville..l'ennui..la monotonie...prisonnier...L'impression d'être vieux avant l'âge...essuyer machinalement les tables en souriant..

Je ne suis pas souriant, jamais..mon fort, c'est de pousser une gueule pas possible, un certain charme il parait, donc forcément que ce sourire la, quand on me connait bien, ca trompe pas..Seth, vigilent a su tout de suite y mettre un doigt : ca va pas le frangin?
Mais oui mon frère tout va bien...enfin je veux dire, oui je suis heureux que tu sois de retour, tu m'as manqué, mais tu sais bien que de l'admettre ca m'aurait écorché la bouche. Tu es parti et la tu retrouves un frère borgne, marqué par la déception, la trahison les traits tirés par des nuits entières sans sommeil...Les seules nuits de répit que j'ai sont celle ou le gaucher me tient éveillé par la force de son amour et qui me fait oublié l'amertume d'une défaite, de plusieures défaites...

Je préférais retourner a la roulotte, laissant la taverne entre les bonnes mains du reste du clan. Après tout, j'étais encore en convalescence et je pouvais me payer le luxe de ne rien faire. Je n'avais même pas l'envie de tenir compagnie à Suzanne. Egoistement, je la laissais seule face à son chagrin. Tibère était peu présent et lui faisait vivre un enfer...J'était partagé entre l'envie de la rassurer, la prenant dans mes bras pour la consoler, sachant pertinement quel enfoiré pouvait être le blond, ou l'envie de défendre corps et âme mon aîné. J'optais d'habitude pour la neutralité, faisant un mélange des deux...mais ce jour la, j'en avais pas envie. je me passais la main dans ma longue chevelure rousse, mes doigts tombant sur une mèche bien plus courte que les autres...Pourquoi je sortis ma dague, pourquoi je me racourccis la touffe jusqu'aux oreilles..j'en avais aucune idée..pour égaliser dirais-je plus tard a Tibère qui poussait la tronche devant ma coiffure *aérée* : laisse moi pousser tout ca, on dirait que tu es tout nu...Et une claque dans ta tronche pâle de Lioncourt, Tib, ca te dirait?te rappeler que t'as une famille et un frère..de te rappeler nos promesses? Tu es très beau, avait dit l'autre frangin, un peu plus diplomate..mais sa tête disait clairement le contraire...vous me prenez pour un con les deux frangins si?

Hautement de mauvais poil, je retournais me pieuter. il n'y avait de toute facon rien a faire dans ce patelin. J'attendais toujours la réponse d'un capitaine, voir d'une duchesse, mais apperement, c'était comme espérer une pluie d'or...
Je replongeais dans mon sommeil, souhaitant de toute mon âme que Morphée m'accompagna le plus rapidement dans les bras de mon brun. Mais se fut un sommeil agité qui me prit. Des rêves entrecoupés de scènes de champs de bataille, de cris, d'une rousse et d'un oncle, sacastiques, me pointant du doigt d'un air méprisant, de leur tête que je détachais brutalement de leur corps, dieu mon dieu que ca soulage...je me retournais encore et encore sur cette couche trop grande jusqu'à ce qu'un baiser, à la fois tendre, sauvage, passionné et chaud vint me rassurer..Quelques mots murmurés me dessina un sourire..Avais-je révé? Je n'en sais rien, mais son odeur flottait dans la roulotte et je pus trouvé finalement un sommeil réparateur.

_________________
Le_g.
J'ai choisi
Tu as choisi
Il a choisi
Nous avons choisi...

Mouais, mais ça fait mal!!!! Il a mal à en crever, même s'il a choisi !

Il a choisi de quitter Déa, ses coups bas, ses caprices, et choisi de ne plus lui manger dans la main, qu'elle ne le tiendrait plus par sa queue. Il a décidé, mais ça lui vrille les tripes, il porte son masque, le masque, le maître écorcheurs, il rit, il sourit, il semble s'amuser, mais il hurle sa douleur lorsqu'il est seul.

Sa douleur, elle crie, elle se meut, telle une anguille, sournoise, venant déposer dans ses entrailles un poison viscéral. Le plus grand cocu du royaume sans doute, voilà ce qu'il est, et son fils parlant de "machin", dans la main de qui la chiasse mange, ça ne fait qu'enfoncer encore un peu plus le Gaucher dans les affres de sa douleur.

Raisonner ? Il en est bien incapable. Il se tient au plan initial, celui qu'il a choisi quand il était en état de le faire : se rendre à un point E en passant par A, B, C et D.

Première étape, Etape A !

Ils y sont, ils y rencontrent celui qui lui aurait volontiers troué la peau s'il avait eu ne serait-ce que l'ombre d'un début de preuve, sauf... sauf que le Capitaine n'a rien... Il n'est que "Suspect". L'ensemble de la soirée se passe relativement correctement. Une pensée très forte pour son amant, celui qui est fidèle, celui qui l'a fait se relever, celui qui lui donne la force de tenir debout.

Enragé, il regarde dehors, furieux. Il a la haine contre sa femme, la haine, qu'elle soit partie, qu'elle l'ai laissé là, à Polignac, il y a plusieurs semaines, pour aller s'amuser, sans eux. C'est comme d'habitude...

Mariage à Saint-Liziers, trois jours après, elle est à Carcassonne, et embrasse Allfears.
Naissance de Nicolas à Nîmes ? Trois jours après, elle est en direction de Genève pour voir Fernand...
Mariage à Narbonne ? Elle embrasse un Frère d'armes avant, après, pendant même le mariage aussi vite.
Polignac ? Trois jours après, elle suit l'oncle Vlaad le traitre...

Formidable non ? Sans doute qu'elle a forcément raison, et qu'il a forcément tord, mais voilà, les faits parlent.

Du coup, Polignac, il devait annuler l'annulation, il a oublié de le faire, tant mieux. Il annule l'annulation de l'annulation. Vous avez suivi ? Tant mieux, sinon en racourci : il divorce ! 'fin plutôt, il demande à la Grande Inquisitrice de bien vouloir faire que son mariage soit dissous, annulé, qu'il n'en reste rien !

Seuls son fils, son amant, sa famille compte désormais, et la chiasse n'en fait plus partie.

Tous les chefs de groupes pourront la sauter sans ciller maintenant, elle est libre, il n'en veut plus, il en a marre de devoir lui prouver qu'il l'aime.... et pourtant... le Très Haut sait combien il l'aime... combien il est fou d'elle, autant que de Lest... combien il hurle, derrière son masque de bouffon.

Pour l'heure, il a choisi, avec Lest, avec le groupe, et il fait ce qu'il a à faire.

Après une conversation avec son fils, il lui envoie une missive



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Le_g.
Quelques missives plus tard...

Il aimerait la retenir, l'emprisonner, mais une fois encore, il la laisse s'envoler, préférant vivre sans elle que de la retenir contre son gré. Il n'a rien compris ? Elle non plus. Il n'est pas celui qui la mettra en cage. Il ne la retiendra pas, comme il n'a pas empêché une histoire entre son roux et un blond, jamais il ne les entravera, et ça, même s'il en souffre. L'amour, ce n'est pas aimer pour soi, c'est aimer pour l'autre...

Prenant un autre parchemin, il envoie une missive à Lest.

Citation:

Amour,

Je pense à toi, en cette instant, alors que je suis sur les routes. Tu me manques déjà, Lest. J'ai pu rencontrer le Capitaine du BA, et tant qu'on ne fera pas les cons en BA, on n'y sera pas poutrés. J'ai donné ma parole que les Ecorcheurs ne tenteront pas de nuire au BA lorsque tous pourront prendre la route.

Pour la Duchesse, qu'elle aille se faire mettre avec ses idées à la con. Mende, c'est pas la bonne direction pour le nord. Va falloir lui offrir un boussole à cette pétasse. Laisse-moi m'en charger, tu veux ? Va plutôt boire un verre avec Seth, je suis sûr que tu lui manques autant qu'il t'a manqué.

Lestat, te laisse pas abattre, tu n'es pas un mouton, tu n'es pas n'importe qui, tu es Lestat Gabriel de Lioncourt Track, Maître Ecorcheur, et tu n'as pas à prendre en considération les missives que cette Duchesse a envoyée à notre petite princesse.

Libre à elle d'espérer nous rabaisser en répondant à une gamine de 10 ans plutôt qu'à un Maître...

Libre à nous de considérer qu'elle n'a pas répondu vu qu'elle s'est trompée d'intermédiaire.

Lest, je t'aime, et pendant que j'étais en convalescence, tu as pris soin de moi, permets moi de te rendre la pareille, autorise-moi à écrire à cette Duduche, même si c'est normalement toi son interlocuteur.

Ton Louis.



Les missives parties, il attrape une bouteille d'armagnac... boire pour oublier.
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Lestat
La journée fut.nébulleuse. Cette fois se ne fut pas le soleil qui me réveilla mais..

P’tain Lou mais arrêtes !! ca fait mal hoo !! T’as le bec cro..

…chu. Un corbeau ? Mais que faisait ce volatile dans la…ha zut la fenêtre ouverte..et c’est une raison pour me bouffer la joue si ? J’entr’apercevais déjà se qui pouvait être mon déjeuner, mais je remarquais une missive a la patte de l’oiseau…L’avait un corbeau voyageur l’Gaucher maintenant..Parchemin lu, je le déposais précieusement sur notre couche et suivit le conseil Trackien..aller boire un verre avec mon frère..
Aussitôt dit…
On se regardait en chien de faïence..Une trop longue séparation, deux abrutis ne sachant pas comment montrer son affection à l’autre, de la colère, de la frustration…qui porta le premier coup, je ne m’en souviens pas..
Fini la belle époque ou me faisiez plier et que je ramassais des fessées cul nu, mes frères..Je rendais les coups, des pieds des poings de la tête..outch Seth !!! T’as la tête dure ! Grimm allait très certainement apprécier le nouveau décor de sa taverne..
Nous nous quittâmes, moi des allures de chat de gouttière, Seth, une gueule de raton-laveur, tout allait dans le meilleur du monde, je me sentais léger, le poil remis dans le bon sens et la tête bien vissée sur les épaules…

De retour chez nous, je m’affalai sur la couche et attrapa un parchemin vide

Aille aille

Citation:
Mon Louis,

Citation:
Alors pour la duchesse, tu as toutes les permissions que tu veux, même celle de lui carrer son parchemin bien profond dans le derche. Moi qui pensais avoir un sens inouïe de l’orientation..Y a plus mal loti…

Et qui te parle de me laisser abattre ? J’ai juste besoin de prendre du recul..m’isoler un peu et réfléchir au futur du groupe..Vois tu, j’entends se qu’on me dit..se qu’on me dit pas mais qu’on dit aux autres..Je pense que je suis trop gentil, à trop vouloir arranger tout le monde, je me fais bouffer…Tout le monde recrute tout le monde et n'importe quoi , les lances sont composées et changer au bon vouloir de n'importe qui ,j’arrive même a aller en taverne pour entendre me dire : bonjour je fais partie des écorcheurs…hahahah ouais ? on s’connait ? ‘fin bref..à force de vouloir vexer personne..pas faire de peine,blablablabla*
Basta !! Qui commande hein hein hein, mon Lou ? qui ? toi..seth et moi..hein ?

A m’agiter sur la couche, je finis par faire une immense rature et poussais un piaillement. Mais c’est qu’il m’aurait fêlé une côte, le frangin ?

Citation:
Je suis suivi tes conseils, Amour et je suis allé..boire un verre avec Seth..Tout va bien.
Et toi ? Comment se passe le voyage ? Toi aussi tu me manques, tu sais..Et quand à prendre soin de toi..c’est un peu plus que normal non ? de veiller sur celui qu’on aime ?

Je baissais ma plume et enroula ma missive, oubliant de signer..Il me manquait mon gaucher, et je ne voulais pas me lancer dans des grandes envolées lyriques la gorge déjà assez serrée comme ca, il aurait manqué plus que je me mette à chialer sur la missive et ce n’était pas l’envie qui me manquait..Non mais oh !!!Pas besoin de regarder non plus !





*Lettre modifiée suite a réclamations
Lglvh
Un seul être vous manque
Et c’est tout le ciel qui s’assombrit
Devient gris
Sans vie

Un seul être vous manque
Et c’est tout se qui vous entoure qui disparait
Apparait laid
Sans attrait

Un seul être vous manque
Et c’est tout votre esprit qui se perd
S’écroule et tombe par terre
Sans en avoir l’air

Un seul être me manque
C’est toi
Ne m’oublie pas
Reviens-moi !
*

Les jours s’écoulaient, semblables les uns aux autres. Le départ était proche et le groupe commençait à ranger les malles, nettoyer les roulottes, se préparer pour la route. Je dépliais pour la énième fois la carte du royaume et suivis le tracé du bout des doigts, nerveusement, anxieux. Les parchemins d’autorisations bien en poche, j’avais prévu notre voyage dans les règles de l’art sauf que…

Sauf que..la rumeur courait..le vent portait des paroles aux oreilles des curieux, sans savoir comment ni pourquoi..Avec celle que les écorcheurs devenaient les alliés de l’empereur, nous étions passés du statut « amis » à « ceux à abattre »…Chose cuisante, je me rendais compte que le code d’honneur entre brigands n’existaient pas et je venais de perdre deux amitiés de longue date…

J’avais piqué une de mes fameuses crises de rage, mais cette fois, je ne pouvais pas me payer le caprice de démolir ma roulotte, car même si le gaucher était en vadrouille, ca restait le chez nous et pas le chez moi. J’allais user mes nerfs en courant en forêt. J’étais hautement contrarié, déjà de devoir craindre d’être fauchés par des anciens frères d’armes et ensuite car ca retardait mes retrouvailles avec mon brun…

J’étais littéralement en manque, sa voix, sa présence…Il m’arrivait de me réveiller la nuit en entendant sa voix, son souffle chaud penché sur moi, un tendre murmure avant que tout disparaisse..Son odeur, ses caresses, nos étreintes…j’avais froid, j’avais soif..soif de notre amour, la bouche pâteuse, le corps tendu, les mains qui tremblent, les nerfs à vif…prêt à amocher le premier qui aurait eu l’idée de me caresser à contre-poil.

Une guerre se déroulait sous mes yeux…une guerre dont j’étais la source involontairement..ou pas..

Mes frères…

Si différents et si semblables…

Ils étaient les deux blonds, grands, avaient un goût prononcé pour l’élégance, le paraitre, pas une mèche de travers ou un pli à la chemise..impeccables..froids..hautains un brin de prétention..vouant une passion sans limite au sexe faible…

Les similitudes s’arrêtaient la…si l’un avait le même regard clair que moi, l’autre avait les prunelles foncées. J’avais hérité du premier de son goût pour la gente masculine..Si je pouvais m’extasier devant mon ainé, sans complexe, du corps divin de mon amant et lui parler des caresses que j’affectionnais, le deuxième détournait le regard, une moue dégoutée, à chaque fois que mes lèvres dévoraient celles de Louis ou que mes mains inquisitrices disparaissaient sous la chemise Trackienne. Il avait fini par accepter et m’avait fait comprendre que Louis était bien le seul mâle toléré dans ma couche.

Ils se montraient polis entre eux..une politesse feinte. Je n’étais pas con, je voyais bien leur regard partir en vrille. Ils s’observaient, se jaugeaient, mais se montraient outrageusement polis devant moi..

Le premier avait cette façon de me parler, sa bouche collée à mon oreille, me gardant serré contre lui, sa main maternelle qui remettait de l’ordre dans ma chevelure indisciplinée ou qui caressait ma joue, quand il ne les picorait pas de baisers…

Tibère..Personne ne pouvait comprendre se qui nous unissait…Ca remontait a l’enfance. Peut être avais-je été l’enfant de trop..Je n’en savais rien..Je n’avais pas de mère, elle n’avait d’yeux que pour l’ainé. Je n’avais pas de père, seule ma sœur comptait pour lui..Moi j’avais Tibère, qui me grandissais, me choyait, m’éduquait et me protégeait..Il était parti, il m’avait brisé..

Et c’est Seth qui avait recollé les morceaux qui avait donné la main a l’enfant chétif que j’étais…Louis, le cousin était parti faire sa vie, il était plus âgé et avait déjà un enfant…

Tib considérait Seth comme « l’étranger », le fourbe. Il se montrait courtois pour ne pas me froisser. Il estimait bon de me rappeler la place de chacun…
»C’est ton ami, un ami cher, je respecte ca.. »


« Seth, lui le désignait ironiquement comme le « vrai frère », le faux derche, le lâcheur et n’hésitait pas à lui rappeler son départ.
Seth n’était pas tactile, sauf quand il s’agissait de se battre avec moi, me taper dans le dos pour me saluer ou encore m’ébouriffer les cheveux…

Mes cris de protestations quand Seth me renversa la choppe sur la chemise Trackienne que je ne quittais plus depuis son départ..


T’es con !! Tu pourrais faire attention !!! Elle sent plus Lou’ maint’nant

Et lui de répondre avec sarcasme

Elle empeste Tibère ta chemise, il est obligé de toujours se frotter à toi et te baver dans l’oreille pour te parler ? Il n’y a vraiment pas besoin de ca pour montrer son affection…

Et Tibère de sourire en coin, sans relever aucun des pics, mais n’en pensant pas moins.

Sur un point, les deux étaient d’accord…Louis était ce qui pouvait m’arriver de mieux et était digne de leur confiance



* "Inspiré des vers de Lamartine, adapté par Anonyme"
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Lglvh
[Il était une fois...l'histoire d'une insomnie, une plume et un encrier,de leur union caressant un vélin...]



Je l’aime plus que tout. Plus que tout… Je ne savais pas qu’on pouvait aimer à ce point… Enfin, moi en tout cas, je croyais que je n’étais pas… « programmé » pour aimer de cette façon. Les déclarations, les insomnies, les ravages de la passion, c’était bon pour les autres tout ça. D’ailleurs, le seul mot de passion me faisait ricaner. La passion, la passion ! Je mettais ça entre hypnose et superstition, moi… C’était presque un gros mot dans ma bouche. Et puis, ça m’est tombé dessus au moment où je m’y attendais le moins.*

Je l'aime






Mon Lou mon Roy.

Ce soir tu t'es vite endormi, tu étais fatigué. Je suis allongé à tes côtés, mon oeil fixé au plafond. Dans le noir, je t'écoute respirer, je mêle mon souffle au tien, j'en prend le rythme, mais le sommeil ne vient pas. Mes pensées noctures se font coquines, j'ai envie d'un câlin..Je te désire encore et toujours, à toute heure, à chaque instant. A chaque moment perdu loin de toi, je suis en manque aigü.

J'ai envie de faire abstraction de tout, me laisser aller et penser qu'à toi, à ce moment précis, il n'y a que toi et moi qui existons

Je t'attire dans mes bras, blottis l'un contre l'autre, nos lèvres qui se découvrent et se savourent tout comme la douceur de nos langues, de ta langue dans un tendre élan de tendresse.Je te tire peu à peu des bras de Morphée...

Je glisse a ton cou pour y déposer mes lèvres pour te respirer , respirer ton odeur d'homme d'ou s'émane le désir auquel le mien se joint, ton odeur qui m'attires, tu m'envoutes, tu me fais perdre pied, tu me fais tourner la tête et nos corps se frolant en s'embrassant , nos mains effleurant notre peau de caresses frissonnantes, je dérive ma langue, glissant le long de ton torse vers un plaisir certain....Ton regard que je devine dans le noir, m'attise, m'ennivre, j'en deviens fou.Ton vit déjà dressé sous l'emprise de la chaleur de mes mains et de ma bouche, de mes lèvres friponnes qui doucement font le tour de ta pointe...

J'adore sentir ton désir monter, ta respiration qui s'accélère,mon coeur qui cogne à m'en perforerr la poitrine.

De doux baisers effleurant le contour de ton trésor , te faisant languir, te cambrant encore plus, des ptits coups de langue furtifs autour tout autour, pour aguicher ton envie encore et encore de plus en plus fort...voila que ton bas ventre ondule lentement, m'invitant à approfondir sensuellement ma caresse, je happe, je dévore ta friandise, gourmand

Mon visage entre tes mains , tu me guide, tu me motive à plus.... et de mes doigts, je caresse ton intimité, te préparant, je te veux mien, un de mes doigts glisse lentement de haut en bas dans ce doux recoin, chaud... le long de ta caverne . Je ne tiens plus'et je m' immisce doucement en toi... Comme tu es désirable jusque dans ta façon de gémir... et moi de te faire mien et avec la pénétration j'y mêle de douces caresses de plus en plus rapide sur ta fierté gonflée entre mes doigts.

Tu t'abandonnes à moi et j'aime ce moment ou tu te laisses complètement aller, ou tu me fais sentir roi, tes râles m'indiquant que tu aimes ça et que tu vas exploser...Je me répend sur ton ventre, presqu'en même temps que toi et tu te rendors presqu'aussitôt. Il faut dire que je t'ai tiré de ton sommeil sans demander ton avis, mais avoues que ça en valait la peine, non?

Je te garde serré dans mes bras, me sentant envahir par la torpeur, le sommeil vient enfin. Je te murmure à moitié endormi : dors bien, mon amour, ma vie...


*Anna gavalda
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Le_g.


Une nuit dans ses bras
Une nuit dans nos draps
Une nuit c'est trop court...

alors ouaip ! Le Gaucher, il a décidé au petit matin de profiter de son amant/cousin, et il est bien motivé ! La nuit lui a laissé un goût de manque, de pas assez, de ce besoin de plus !

Levé comme d'habitude le premier du campement, il prépare de quoi manger, et dès que son fils sort pour rejoindre le Très-Haut sait qui, tout en priant le ciel que ce ne soit pas un catin qu'il aille engrosser son fiston, il retourne sur la couche qu'il partage avec Lest.

Passionné, il retire le drap qui couvre le corps de son jeune cousin, le détail, le voit frissonner et s'allonge près de lui pour le caresser, parcourant le flanc de Lest de ses doigts, remontant vers cette épaule marquée, avant d'y venir planter ses crocs pour une morsure jouissive et exigeante.

Lentement, sa main redescendant en frôlant la peau de son amant vient attiser le désir de lui, l'envie de le faire sien, d'en prendre possession. Tour à tour, ils s'offrent, se donnent, se prennent. Cette fois, il vient se mettre dans le dos de Lest, et d'une main ferme, exigeante, le force à se tenir sur le côté, alors que ses jambes viennent l'encercler, le maintenir.

Fougueux il n'en n'oublie pas malgré tout de partager, et si sa destre s'occupe de polir la hampe de son amant, sa senextre vient préparer l'ouverture de la caverne qu'il va prendre d'assauts convulsifs, profonds, et violents dans quelques instants.

Ce sera exténué, haletant, leurs corps humides de la passion dévorante partagée et de leurs extases qu'il s'arrêtera enfin, pour venir prendre cette bouche, ces lèvres, immisçant sa langue contre la douceur de son cousin, se tenant sur ses bras, penché au-dessus de Lest dans un corps à corps des plus érotiques. Il l'a aimé, ils se sont aimés, comme au premier jour, comme ils le font souvent, et si Le Gaucher garde au fond de lui une pensée pour les mères de ses enfants, c'est avec cet homme-là qu'aujourd'hui, il se sent vraiment épaulé, compris, et c'est pour lui qu'il avance de nouveau. Il lui vole un baiser plus chaste, avant de lui mettre une petite tape sur la fesse. Inutile de chercher une démarche étrange, ils sont ensemble depuis plusieurs mois, et rien ne paraîtra dans leur façon de se tenir ou de marcher.


Allez, debout, ils vont se demander ce qu'on fout.

Se levant, corps masculin dénudé, au repos après un partage plus qu'intensif, il esquisse un sourire en regardant le corps du roux.

Hum, quoi qu'ils doivent s'en douter s'ils ont des oreilles.

Riant, il s'habille, revêt son uniforme désormais, et attrape un morceau de pain.

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