Le_g.
[A terre ?]
Il était blessé, blessé, fatigué, et d'une humeur de chien, en ce début du mois de mars. Mende, n'en parlons pas ! Il voulait quitter cette ville, elle lui donnait envie d'hurler.
Je n'ira plus jamais
Où tu m´as dit "Je t'aime"
Je n'irai plus jamais
Je viens de décider
Je n'irai plus jamais
Ce soir, c´est plus la peine
Je n'irai plus jamais
Comme les autres années
Hurler quoi ? Hurler la fin d'un rêve, un pan de sa vie qui s'était écroulé, hurler la fin avec Ryxende, hurler sa déraison devant un corps de déesse, hurler son amour à son roux...
Mende, c´est fini
Et dire que c´était la ville
De nos r'trouvailles amour
Mende, c´est fini
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour
[Se relever ?]
Polignac, où les gens ont la gniak ? C'était surtout un cloaque, loin d'être hypocondriaque, il se sent patraque, cardiaque. Le Gaucher fait ce qu'il peut, sort un peu, flageollant et une rencontre avec une armée le cloue de nouveau à sa couche. Il se reconstruit, elle a fui, elle est partie.
Elle ? Leur femme, leur amour, son amour, son attachiante, sa déraison, elle est partie, quand il avait besoin d'elle, elle a fui ses responsabilités, encore une fois.
Il se souvient, de Saint-liziers, d'un échange de baisers, de promesses échangées devant un roy fol, une araignée, et de leur départ, le laissant seul, trois jours après les promesses, le goût du Guénérall Allfears dans la bouche de sa belle... Il se souvient de Nîmes, trois jours après la naissance de Nicolas, un enfant à protéger, à élever, une mère absente... Il se souviendra de Polignac, un fils, une fille, un chef de groupe, qu'elle a abandonné. Chaque fois, il a pardonné, pas cette fois.
Pas cette fois.
Dur, froid, distant, il refuse de lui écrire, brûle ses parchemins, refuse d'en entendre parler, il la hait ! Elle l'a brisé, encore une fois... La fois de trop.
[Debout ?]
C'est lui. Lui, son amant, qui le soutient, qu'il soutient... Ensemble, ils se sentent invincibles. Il était fier de lui, heureux, amoureux, sans retenue, sans concessions. Il le fait sien, se donne à lui, ils partagent ensemble plus que tout. Ils ne font plus qu'un. Son amant, son tout, son roi est là.
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux!
Place nette, le feu de Mende avait brûlé ses rêves, partis en fumée, geste de rage, qui avait fait place à de nouveaux horizons. Le hasard d'une pièce jetée et qui tourne, tourne, tourne pour s'échouer sur le dos de la main...
[Tours ou Strasbourg ?]
C'est porté par son amant, confiant en son avenir, qu'il change de nouveau de cap, sa barque à la dérive est reprise en main, et le Lou', enfin, se redresse, relève la tête, et prenant la main de son amant, regarde vers l'avenir. Ils s'aiment, côte à côte, l'un près de l'autre, regardant ensemble, dans la même direction. Jamais celle dont il taira désormais le nom ne lui a offert ce que cet homme près de lui, lui offre en cet instant : un pur instant de plénitude.
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Il était blessé, blessé, fatigué, et d'une humeur de chien, en ce début du mois de mars. Mende, n'en parlons pas ! Il voulait quitter cette ville, elle lui donnait envie d'hurler.
Je n'ira plus jamais
Où tu m´as dit "Je t'aime"
Je n'irai plus jamais
Je viens de décider
Je n'irai plus jamais
Ce soir, c´est plus la peine
Je n'irai plus jamais
Comme les autres années
Hurler quoi ? Hurler la fin d'un rêve, un pan de sa vie qui s'était écroulé, hurler la fin avec Ryxende, hurler sa déraison devant un corps de déesse, hurler son amour à son roux...
Mende, c´est fini
Et dire que c´était la ville
De nos r'trouvailles amour
Mende, c´est fini
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour
[Se relever ?]
Polignac, où les gens ont la gniak ? C'était surtout un cloaque, loin d'être hypocondriaque, il se sent patraque, cardiaque. Le Gaucher fait ce qu'il peut, sort un peu, flageollant et une rencontre avec une armée le cloue de nouveau à sa couche. Il se reconstruit, elle a fui, elle est partie.
Elle ? Leur femme, leur amour, son amour, son attachiante, sa déraison, elle est partie, quand il avait besoin d'elle, elle a fui ses responsabilités, encore une fois.
Il se souvient, de Saint-liziers, d'un échange de baisers, de promesses échangées devant un roy fol, une araignée, et de leur départ, le laissant seul, trois jours après les promesses, le goût du Guénérall Allfears dans la bouche de sa belle... Il se souvient de Nîmes, trois jours après la naissance de Nicolas, un enfant à protéger, à élever, une mère absente... Il se souviendra de Polignac, un fils, une fille, un chef de groupe, qu'elle a abandonné. Chaque fois, il a pardonné, pas cette fois.
Pas cette fois.
Dur, froid, distant, il refuse de lui écrire, brûle ses parchemins, refuse d'en entendre parler, il la hait ! Elle l'a brisé, encore une fois... La fois de trop.
[Debout ?]
C'est lui. Lui, son amant, qui le soutient, qu'il soutient... Ensemble, ils se sentent invincibles. Il était fier de lui, heureux, amoureux, sans retenue, sans concessions. Il le fait sien, se donne à lui, ils partagent ensemble plus que tout. Ils ne font plus qu'un. Son amant, son tout, son roi est là.
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux!
Place nette, le feu de Mende avait brûlé ses rêves, partis en fumée, geste de rage, qui avait fait place à de nouveaux horizons. Le hasard d'une pièce jetée et qui tourne, tourne, tourne pour s'échouer sur le dos de la main...
[Tours ou Strasbourg ?]
C'est porté par son amant, confiant en son avenir, qu'il change de nouveau de cap, sa barque à la dérive est reprise en main, et le Lou', enfin, se redresse, relève la tête, et prenant la main de son amant, regarde vers l'avenir. Ils s'aiment, côte à côte, l'un près de l'autre, regardant ensemble, dans la même direction. Jamais celle dont il taira désormais le nom ne lui a offert ce que cet homme près de lui, lui offre en cet instant : un pur instant de plénitude.
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